Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] - Grand Oeuvre pour Petit Homme

Erelos


De ronde nocturne, fidèle à sa tâche de Maréchal Chef, Erelos patrouillait en ville, deux ou trois gaillards avec lui. Il faisait sombre cette nuit là, et étrangement froid pour une fin d'été. Encore jeune, Erelos n'en avait pas moins appris que lorsqu'il fait assez froid pour ne plus sentir vos orteils, et d'autant plus en été, c'est que la trouille vous monte aux entrailles. Mais la trouille de quoi? Diantre! N'était il pas dans Chambéry, fleuron des montagnes et capitale de Savoy? Il eut un regard pour le ciel obscur, noir cette nuit là du noir le plus noir dont le ciel pouvait se vanter d'être possesseur. Point d'étoile cette fois, point de clartés, si minuscules fussent elles. Ce soir là, tout n'était qu'ombres..

D'un mouvement de tête, le jeune homme regarda dans une ruelle, puis continua sa route. Pour y ajouter, le vent était tombé et il n'y avait pas d'autres bruits que ceux des bottes de la patrouille. Un hululement de chouette au loin, un feulement de chat plus près, et c'était tout. La ruelle ou ils se trouvaient, tous les quatre étaient engorgées de tonneaux, caisses et autres sacs. Ruelle adjacente à une artère marchande, ce boyau était plus un dépotoir d'immondices qu'un lieu de passage animé.
Le feu des lanternes des quatre hommes projetait sur les murs des ombres dansantes et fugaces. Erelos se trouvait, il ne savait pourquoi ni comment, dans un état de nervosité avancé. Tous sens aux aguets, il plongeait son regard dans les ombres et veillait.
Soudain, son regard fut attiré par une lumière à une fenêtre plutôt haute. Chose curieuse à cette heure de la nuit, mais bon, il ne fallait pas se formaliser pour un rien. Pourtant, Erelos continua de fixer la lumière, qui brusquement, s'éteignit, laissant voir au passage deux ombres difformes, puis un bruit étouffé, presque incertain.
Pris d'un doute, Erelos dégaina son épée, et dans un geste simultané, quelque instants plus tard, ces compagnons firent de même.

Jon, avec moi. Robb, tu restes en bas de la porte et tu attends, Bran, fais le tour de l'immeuble et surveille les fenêtres.

D'un pas silencieux, le jeune homme fonça sur la porte qu'il ouvrit rapidement et gravit les étages. Arrivé sur un palier, il alluma les chandelles d'une grande lampe, qui révela un décors pour le moins sinistre lui aussi. Le Brigadier Chef lança sa sommation.

Brigade de Chambéry, contrôle de surveillance, montrez vous s'il vous plait! Première et dernière somation!

Puis il attendit.

_________________
Lisyane


Elle flotte, elle est bien et c'est beau toutes ces étincelles qui l'a prennent et l'emmène vers un ailleurs, vers le soleil, non la lune, oui la lune.
Tout ce vert qui se repend, la prend et la pénètre en dedans en dehors, comme une protection, comme l'amour divin, l'amour de toute chose.
Elle le sent il est la pas si loin, non il est la juste la , il faut qu'elle le voit, qu'elle le touche, il est beau, elle est la lune.
Sa claustrale, sa mélancolique amante, pale apparition aux charmes muets et au visage vague.
Une consolation poétique, une sorte de lueur au firmament qui entretient en lui le rêve.
Elle veut être le zénith de la nuit passée au dessus de lui et tourner autours, mais le chacal la tire et lui dit qu'il est temps de partir, elle résiste, tend les mains vers son visage qui sourit, elle veut l'embrasser, poser ses lèvres sur les siennes, gouter encore et encore au goût sucré de leur amour évanouie.
L'autre tire plus fort et plus fort alors qu'elle y est presque que son cou se tend , ses lèvres sont proches.


Dame Lisyane... dame Lisyane...

Il l'appel pour ne pas qu'elle parte, elle ouvre les yeux.

Il est la tout proche enfin ses lèvres vont touchées les siennes.


Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, Fernallllllllllllllllllllll!

La baronne se redresse, Seigneur, Dieu qu'est ce que le nain fait la, pourquoi a t'elle ses mains autours de son visage?
Elle devrait être morte, baver, la langue pendante et noire, mais curieusement elle se sent bien, elle a l'impression d'un flottement.


Mais Fernal, c'est quoi ce truc?

Brigade de Chambéry, contrôle de surveillance, montrez vous s'il vous plait! Première et dernière somation!

La situation va prester a confusion...

_________________


La baronnie de Courmayeur
Fernal


La maréchaussée... en d'autres circonstances, Fernal n'aurait pas fait cas de leur visite, mais avec une baronne en vrac dans le salon, la situation était plus que délicate. D'autant plus qu'ici comme ailleurs, un nain était un bouc émissaire tout désigné aux malheurs des gens. Alors un nain avec des activités étranges...

Pas que sa porte eut si grande valeur qu'il voulut la préserver de la force publique, mais de toute façon l'appartement n'avait pas d'autres issues, et retarder l'échéance n'aurait pas servi à grand chose. Il posa un doigt sur les lèvres de la baronne pour qu'elle garde silence et partit entrebâiller la porte. Il y passa la tête, forçant un sourire surpris.

- C'est pour quoiiiiiiiii ? Si c'est pour le calendrier de la maréchaussée, je n'en ai guère usage. J'écris mon propre almanach.

_________________
Erelos


Toujours aux aguets, attendant un mouvement, une réponse, un simple bruit, Erelos entendit un grand cris de voix féminine derrière la porte. Une goutte de sueur perla sur son front et lui coula sous la chemise. Il jeta un regard à Jon, derrière lui, qui regardait la porte d'un air ahuri. Le jeune Brigadier Chef resserra la garde de son épée et fit un pas en avant, bien décidé à allez voir ce qui se tramait derrière les gonds de cette porte.
Il n'était maintenant plus qu'à une coudée de la poignée quand celle ci tourna et une tête apparue dans l'embrasure.
D'un mouvement à peine dissimulé, Erelos recula de quelque pas pour contempler la tête qui venait d'apparaître là. Et quelle tête...
Un nain.. Décidément, riche soirée.. Un nain humoriste de plus, la perle rare..

- C'est pour quoiiiiiiiii ? Si c'est pour le calendrier de la maréchaussée, je n'en ai guère usage. J'écris mon propre almanach.


Erelos fronça les sourcils et regarda le nain d'un air soupçonneux. Calendrier... Il se fichait bien de lui le bougre.

Messire, en vertu des pouvoirs dont je suis investit, je vous demande d'ouvrir grand votre porte, et ce dès-à-présent, pour que je puisse constater de mes yeux qu'aucun soucis n'est à signaler. Il m'a cependant semblé entendre un cri de femme, et j'ose espérer que vous ne séquestrez personne, à moins bien sûr que je n'ai confondu ce dernier cri avec un jouissif ébat que vous auriez pu déclencher... Maintenant, laissez moi entrer je vous pris.

Il le regarda avec insistance, espérant que l'homme en question ne poserait pas de problèmes.

_________________
Fernal


Fernal adorait jouer les offusqués. Sa petite taille lui avait appris dès son plus jeune âge que jouer la victime était dans bien des cas la meilleure défense quand on avait pas les moyens de s'imposer par la force. Il ne se priva pas d'en user avec le Brigadier et, ouvrant grand la porte, lui lança sur un ton vexé:

- Les pouvoirs dont vous êtes investi... pfffff... vous en avez bien de la chance, mon sire. Car moi, Fernal, honnête nain s'il en est, ne suis investi ni du pouvoir de séquestrer qui que se soit, sauf à la rigueur un nourrisson, ni de celui de déclencher de "jouissifs ébats", comme vous dîtes, pas même de faire grimper une simple chèvre aux rideaux, comme je dis.

Il s'effaça pour laisser passer l'homme.

- Entrez, monsieur, et faites vostre devoir. Mais de grâce, entrez seul, et laissez vos hommes au pallier. Mon "invitée" est fortement émotionnée, et voir débarquer une troupe armée n'arrangerait en rien son état...

_________________
Lisyane


Le petit doigt boudiné vint se poser sur ses lèvres, drôle de sensation.
Alors qu'elle flottait encore sans se rappeler son voyage, qu'elle avait crié, retrouvé un peu trop proche du visage du nain, voilà la maréchaussée qui débarque en trombes, et tout ça en plaine nuit dans un endroit a dire vrai incongru situé dans une ruelle peu enviable.
Ça allait de mal en pis pour la baronne qui avait bien du mal a reprendre une couleur normale et une attitude innocente.
Ses yeux se posèrent sur la fiole, elle aurait bien aimé regouter de ce truc histoire de voir si l'effet qu'elle ressentait se ferait encore présent tout en se rappelant ce qui se passait après ingurgitation.
Elle hésita un moment faut bien le dire pendant que Fernal passait la teste par la porte et invitait l'agent des bonnes mœurs a pénétrer dans la salle.
Elle essaya néanmoins de reprendre une contenance toute relative alors que son ventre bouillonnait encore de guiliguili qu'elle ne comprenait pas trop, et difficilement se mit en debout en se tenant a la chaise.


Erelos???????????

Surprise, manquait plus que ca!

_________________


La baronnie de Courmayeur
Fernal


Le Brigadier semblait sans réaction, peut-être inspectait-il silencieusement chaque recoin de la pièce sans dessus-dessous, ou bien se demandait-il in petto ce qu'une baronne de bon aloi pouvait bien faire au milieu de la nuit chez un nain amateur de poussières...

La tension était à son comble. Fernal s'impatienta:

- Parbleu, Brigadier, je suis un fourbe, ou je suis honnête homme: c'est l'un des deux. Est-ce que je voudrais la tromper, et que dans tout ceci j'ai d'autre intérêt que celui de la baronne, et donc le vostre, puisque vous semblez la connaistre en bien? Si je vous suis suspect, je ne me mêle plus de rien, et vous n'avez qu'à chercher pour elle, dès cette heure, qui accommodera ses affaires... Alors... quoi dîtes vous ?

_________________
Lisyane



je ne me mêle plus de rien, et vous n'avez qu'à chercher pour elle, dès cette heure, qui accommodera ses affaires... Alors... quoi dîtes vous ?


Elle regarde le nain, plisse les yeux, et fait la moue.

C'est bon de se sentir soutenue...m'enfin un nain en mesme temps peut pas soutenir grand chose...

Lisyane regarde Erelos, il avait l'air pétrifié, une statue de sel, elle se retourne et accuse le nain du doigt.


Dites donc Fernal c'est pas vous quand mesme qui avez mis le brigadier dans cette état, pétrifié qu'il est?

Habile diversion, elle allonge le bras et se décale un peut, pour reprendre son gobelet, tout en souriant au nain.
Innocemment, purement, une sainte je vous dis, elle fait couler le liquide incolore de la fiole et colle le gobelet dans la main d' Erelos.


Tiens bois ça tu vas voir, ça va te requinquer et te remettre de tes émotions!

Discrètement elle passe sa main pourvu de la fiole au contenu si efficace sous sa cape, puis dans un dernier mouvement elle vient embrasser le front de l'alchimiste et lui murmure a l'oreille.

Quand il reviendra a lui dites lui que tout est de ma faute je suis une vilaine, vilaine, vilaine baronne, il vous laissera en paix, et moy aussi.


Hop la le tour de passe passe, la fiole sous la cape, elle disparait par la porte cette fois ci, et dévale les escaliers.

Ho mais ou mène cette porte?
Et cette odeur?

_________________


La baronnie de Courmayeur
Fernal


C'est au tour de Fernal d'être pétrifié, tout se passe tellement vite. Le voilà de nouveau seul avec un brigadier rigide, l'air un peu bobet avec son gobelet d'Al-Samnt à la main.

La baronne s'est éclipsée comme une ombre après lui avoir collé un baiser sur le front. Mais à son grand damne, il ne s'est pas pour autant transformé en prince charmant...

- Hmmmmm... que je sois changé en bouc** s'il sort du bon de tout cela... mais d'abord, évitons le pire...

**Et il nous faut faire là une parenthèse pour expliquer que Fernal ne tenait pas la bête à cornes en odeur de sainteté. Car il ne se souvenait que trop bien de la sournoiserie de Léonard, le bouc de sa tante Zouba, une espèce de bouc vicieux et malpoli avec lequel elle se rendait au Sabbat tous les samedis de pleine lune à minuit, dans la cauchemardesque forêt du val de Lucerne, à califourchon sur ce petit démon. En effet, comment oublier cet après-midi où, alors qu'il faisait la sieste tout près du massif de belladones -dont Zouba usait généreusement dans la composition de ses philtres démoniaques, l'autre avait entrepris de lui brouter sa première barbe et y était presque parvenu ? Cet incident diplomatique avait d'ailleurs provoqué une brouille familiale, et Fernal n'avait plus jamais remis les pieds chez Zouba. Mais ceci dit revenons à nos affaires...

Sifflotant innocemment comme un joyeux mineur qui rentre du travail (Heigh-ho, heigh-ho, etc...) , le nain s'approche du brigadier et soudainement tend le bras, espérant lui renverser le gobelet des mains avant que l'idée ne lui prenne d'en porter le contenu à sa bouche.

_________________
Erelos
( HRP Je suis désolé, j'ai eu un soucis de connexion au forum et je n'arrivais plus à venir vous rejoindre.. Mes plus plates excuses à LJD Fernal et LJD Lisyane)





Sortant d'un état léthargique si long qu'il en était proche du ridicule le plus complet, le Brigadier Chef retrouva ses esprits, les ayant momentanément perdus après avoir vu la Baronne de Courmayeur, en ces lieux, qui, il faut le dire, étaient fort improbables pour une Baronne..

Lisyane???

Diantre, ou avait il mit le pied? Une rencontre nocturne secrète et inavouable? Peu probable... Une agression caractérisé d'un nain sur une pucelle qui ne l'est plus? Encore plus improbable.. Bout d'homme avait une bonne tête et Lisyane.. Et ben c'était Lisyane quoi! Sûr qu'il était tombé en plein sur une rencontre aussi imprévue que son arrivée icelieu.. Tentant de ne pas perdre contenance, le bougre d'imbécile, comme il se le martelait par la pensée, regarda le nain et lui lança :

Hum, bien.. Messire Fernal c'est cela? Il semble que j'ai a faire ici autant qu'une femme sur un bateau, c'est à dire, pas grand chose.. ( a rappeler qu'à l'époque, une femme à bord portait malheur, ce qui n'est pas mon avis, loin de là, mais un peu de cohérence que diable!) Je suis désolé pour le désagrément et vous envoie mes plus plates excuses..

Il le salua et s'apprêta a retourner à sa ronde, son brigadier attendant toujours sur le perron.

_________________
Fernal


- Je vous en prie, mon sire, au plaisir d'une de vos visites dans des circonstances plus... aristotéliciennes, alors.

Le nain raccompagna le brigadier et ses hommes jusqu'au portail donnant sur la rue, éclairant leur chemin de la lueur de sa grosse bougie rouge. Dans son dos il tenait toujours le gobelet qu'il avait de justesse réussi à arracher des mains d'Erelos avant que celui-ci ne retrouve ses esprits.

Une fois la maréchaussée de retour sur son chemin de ronde, il regagna quand à lui ses pénates avec la ferme intention de rejoindre sans tarder le pays des songes, usant si besoin était de quelques gouttes du fameux breuvage.

En traversant la grande pièce vide du rez-de-chaussée, il remarqua que la porte de l'escalier menant à la cave-laboratoire était entrouverte.

- Tiens... voilà chose étrange... je suis pourtant certain de l'avoir fermée lorsque j'en suis monté tantôt... Se pourrait-il...

Il éteignit la bougie et la retira de la pique du bougeoir sur laquelle elle était empalée, puis commença à descendre les escaliers à pas comptés en pointant devant lui cette arme improvisée...

_________________
Lisyane


[Un atelier, ou un mierdié?]


La fiole lui tomba presque des mains quand elle mira tant de... tant de...

Mais qu'est ce que c'est donc tout ca ?

C'est que la baronne n'avait jamais rien vu de pareille, pensez, l'atelier d'un alchimiste ça ne se voit pas n'importe ou!

Elle s'avança doucement pour ne pas faire de bruit, elle était censée être déjà loin d'icy, si le nain la trouvait encore la a fureter pour sur qu'il allait vraiment se fâcher tout rouge et lui sauter dessus.
Des tonnes de fioles, du bric a brac, des livres et parchemins encore et encore, des verres des tuyaux des truc qu'elle ne savait même pas nommer ou expliquer, avec du liquide a l'intérieur et de la vapeur d'eau, pfiouu, pis cette odeur, a en rendre malade le plus habitué des bas fond.
Il y en avait tellement qu'il faut bien le dire, elle ne savait plus ou donner de la tete et regarder.

Une porte qui claque, des pas....

La baronne s'arrêta, tel un chien en arrêt devant une bécasse!
Ha non!
A cet instant c'est elle la bécasse, fiole a la main pied et nez en avant, avec un nain qui la menace d'une pique de chandelier.

_________________


La baronnie de Courmayeur
Fernal


La baronne... encore elle. Fernal avait grand mal à comprendre pourquoi, comme tant de gens autour de lui, on se posait tant de questions sur ses activités sans jamais oser le lui demander. Cela le mettait hors de lui... la baronne en ferait les frais même si de prime abord il l'avait trouvé plutôt agréable. Il fronça les sourcil et agita son arme ridicule devant lui:

- Encore vous ? Et ceste fois je vous surprends en train de me servir de très bonnes raisons pour nourrir quelque suspicion sur vos intentions, madame... Que cherchez-vous ici ? Si c'est par simple curiosité, pourquoi risquer l'arrestation - je vous rappelle que la maréchaussée était là il y a à peine quelques secondes - alors qu'il vous suffisait de me mander ? Mais enfin que diantre cherchez vous donc que vous n'osiez me demander à ma porte? Je n'ai point usance de votre existence dans mon laboratoire! Par votre vesture vous n'avez pourtant aucune semblance avec ces monte-en-l'air et autres vide-goussets... Pourquoi vous desconnoistre de la sorte!!! Faut-il être dévé...

Il avait descendu les dernières marches et était maintenant sous le nez de Lisyane, et donc beaucoup moins impressionnant. D'autant plus que son accès de colère était passé et qu'il paraissait nettement plus calme. Presque content, en fait.

- Que vous cherchiez quelque émeuvement en jouant les bachettes ou autres coureuses de rempart afin de mieux vous esbaubir, vous ne trouverez point butin céant, passez votre chemin. Faut-il que vous ayiez perdu l'entendement? Il n'y a rien icelieu que d'honnestes choses. Enfin... sachez cependant que j'ai grand plaisement à vous voir céant en tapinois... héhéhé... Allons, ne perdez point votre temps! Me livrez séance tenante les motifs dans ceste visite pernicieuse où bien ne trouverez plus rien ici à vous mettre sous la dent! Et ...si vous deviez vouloir insister... je saurai vous rhabiller!! Recordez-vous en!!!!

_________________
Lisyane


Astuces lorsqu'on se fait prendre:

-Feindre l'outrage: Commmmmmmmmentttttt, mais enfin Fernal!

-Ne pas perdre contenance: La maréchaussée, ha oui Erelos, pas d'inquiétude un ami.

-Crier plus fort que l'autre en face: Hé puis zuttttt a la fin je ne suis pas en train de voler!

-Insinuer le doute au mesme autre: Dites donc vous voulez que je reste ou pas parce que la vostre discours n'étOIS pas clair?

-Et enfin la chute, ou la surprise comme on veut: Dites moy Al chimiste que vous êtes, vous transformez le plomb en or, il paraît?
Non je dis ca parce que ca m'arrangerais bien en fait si c'était vrai...
Parler et encore parler, noyer le nain, enfin le poisson, Parce que vous comprenez je suis dans la panade, suis baronne mais en fait sans le sous, pis...Mariage...duel...famine...nobles qui crient...chevalier perdu...Bla bla bla...

-Enfin la séduction, si tant est qu'on puisse séduire un nain évidement: Vous savez que vous etes attachant et charmant Fernal?

-Sourire éclatant et malicieux!

Ouf qu'est ce qu'il ne faut pas faire!

_________________


La baronnie de Courmayeur
Fernal


Le nain ouvrit de grands yeux ronds, si bien qu'à la lueur de la bougie on lui aurait facilement trouvé parenté avec le grand-duc en personne.

- Dans le besoin ? Que ne le disiez-vous ! Puisque vous semblez avoir autant de facettes qu'une pierre taillée, j'ai là quelques cailloux dont je n'ai plus guère usage, et dont vous pourriez tirer quelque écus. Oh... pas de quoi bâtir un château, certes, mais sans doute assez pour vous aider à passer l'hiver...

Il alla chercher sur une étagère poussiéreuse une petite cassette qu'il épousseta d'un revers de manche, avant de l'ouvrir et de l'offrir à la baronne. Elle contenait une petite collection de pierres précieuses et semi-précieuses, une seule de chaque sorte.

- Je vous conseille toutefois de les garder par devers vous. Car leur valeur monétaire n'est valable qu'une seule fois, lorsque vous les vendez, alors que leurs effets naturels durent aussi longtemps que vous les gardez au creux de vostre main. L'émeraude vous fera connaître votre cœur et comprendre la magie de la nature. Elle vous éveillera à la beauté des choses, de sorte que l'harmonie ne vous quittera plus. Le rubis vous gardera de la colère. Et, hem ! il évitera qu'on vous fasse cocue, ma belle. Le jade vert vous donnera longévité. Et aussi l'améthyste pour qu'il entre dans votre caboche un peu de sagesse, si c'est possible. Faut-il encore dissiper vostre peur de l'inconnu et de cette partie de vous-même qui cache les réponses aux questions que se pose l'autre... Pour cela un seul remède : le noir onyx. L'aigue-marine veillera à ce que votre union à venir soit solide et féconde. La turquoise vous rendra tout déplacement agréable, et le lapis-lazzuli vous permettra de deviner ce qui se passe à l'autre bout, comme si vous y étiez. La calcédoine bleue pour l'éloquence, le mal de gorge et le voyage dans l'éther subtil, vous fera pousser des ailes... Mais en vérité, tout cela ne vaut pas tripette quand on est mal fichu. La santé d'abord. Le saphir vous calmera le mal de dents, combattra vos infections malignes, mais vous protègera aussi du redoutable fléau de la pauvreté et des escroqueries. Et puisque j'y suis, je vous ajoute l'aventurine qui apaise les cœurs chancelants ou capricolants. Êtes-vous satisfaite ?

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)