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[RP] Campagne de Provence

Joshin
(Nuit du 21 Janvier - Devant Draguignan - Camp Orléanais)

Joshin se dirigeait lentement vers leur tente, sa fille douillettement emmitouflée dans son couffin. Elle venait de passer un bien agréable moment, trop bref à son gré, en compagnie de Dame Neottie, son mari Messire Laclemanus, Nathy et Elmer. Ils avaient devisé agréablement,plaisanté un peu, et fait mine d' oublier que la ville semblait bien morte, et qu'ils étaient en campagne. Elle ne leur avait rien dit de sa fatigue, ni de son découragement. A quoi bon?

Elle entra dans la tente, et ne fut pas surprise en constatant que son mari n'était pas encore arrivé. Elle le voyait peu, en ce moment, car il se devait avant tout à ses soldats et il rentrait tard, après une dernière vérification et s'être assuré que tout était en ordre. Pour elle, ce lui était un souci supplémentaire de le savoir en danger et son coeur se serrait parfois en remarquant ses traits tirés. Mais il ne disait rien, et elle faisait mine de ne rien voir non plus.

Elle se prépara rapidement pour la nuit, et s'étendit, sa fille serrée contre elle.Elle ne s'endormirait pas avant que son mari ne rentre, elle le savait bien, comme tous les soirs. Et pendant ces longs moments d'insomnie, elle avait tout le temps de penser, et c'est alors qu'elle ressentait cette lassitude et ce découragement qui lui donnaient envie de pleurer. Où était la joyeuse Joshin qui était partie avec son mari il y avait de longs jours maintenant? Leur foi profonde, et leur devoir de soldats les avaient poussés à s'engager sans hésiter dans cette expédition. Pour aller pourfendre les hérétiques, ils avaient tout laissé, confiant leur fils à sa dévouée gouvernante et à la marraine de leur fille. Mais la croisade avait tourné court, piteusement, et ils étaient repartis pour une mission spéciale qui les avait conduits ici en Provence. Et là, étendue dans le noir, entendant les rumeurs du camp qui ne s'endormait jamais, elle se demandait, une fois de plus, si elle avait bien fait de partir. Son fils lui manquait cruellement: les missives qu'ils recevaient de Patay disaient toutes que tout allait bien, mais elle en venait à se demander si on ne leur cachait rien. "A l'ouest rien de nouveau", pensait-elle chaque fois, en repliant les parchemins les assurant que François se portait bien, était sage, ne les oubliait pas...Le doute s'était insinué en elle, et elle savait qu'elle ne serait rassurée que quand elle le verrait.

Elle ne regrettait pas son engagement, certes non. A dire la vérité, elle savait bien que si c'était à refaire, elle serait peut-être repartie. Peut-être... La campagne était longue, plus qu'elle ne l'avait imaginé, les combats étaient rudes et la fatigue se faisait sentir malgré tout. Au coeur de tout celà, une parenthèse de bonheur et de douceur absolus, la naissance de leur fille Anne à Genève. Cette fille qui riait dans son sommeil, en ce moment même: à quoi, à qui pouvait-elle bien rêver? Peut-être à des choses connues uniquement par les tout jeunes enfants, dans leur innocence, peut-être à son père, qui, malgré ses occupations et sa fatigue, lui consacrait toujours du temps pour la bercer et lui parler doucement...Justement, il ne tarderait sans doute pas à rentrer. Elle ne lui dirait rien de ses doutes et de ses craintes, pour ne pas l'inquiéter. Et demain serait un autre jour. Qui sait où ils seraient, demain?
Octo
(22 Janvier au soir - Brignoles - Camp Orléanais)

Ils avaient quitté Draguignan,tranquillement,beaucoup plus que lorsqu'ils etaient arrivés.
Les combats semblaient prendre fin ou tout au moins s'attenuer.
Lui pauvre sergent n 'etait pas au fait des grandes decisions strategiques lui ne s'occupait que du bien etre de ses soldats,hommes et femmes,de seconder son officier et ami ,Arfast ainsi que sa femme,et de veiller sur Amalya sa douce ,Victoire accrocher dans le dos tantot de sa mere tantot dans celui de son pere .

Pour l'instant il revenait de sa ronde du soir,avait mis en place les tours de garde,discuté avec les uns et les autres.Encouragé certains,ecouter d'autres,bref le metier de soldat tel qui le concevait.

Apres son tour il revenait vers les tentes passant devant celle de Joshin il ecouta pour voir si tout aller bien...Puis commenca a se diriger vers sa tente familiale
Arfast


[Camp Orléanais]

Arfast salua et félicita Octo, son ami qui revenait de sa ronde. Il était toujours agréable de le voir à la tâche. Toujours prêt aux ordres, à se rendre utile, à aider ses subalternes et à rire autour d'un verre, et il vivait lui aussi la fatigue des grandes journées de campagne.

Lui aussi était passablement fatigué, il avait passé tout le jour et une bonne partie du soir à inspecter les troupes, à courir entre la tente du Duc, celle de l'État-Major et la sienne. Il avait aussi pris le temps de s'informer de la quasi totalité des soldats blésois et patichons sous ses ordres, et les autres lorsqu'il en avait eu l'occasion. Pour nombre d'entre eux, cette campagne était la plus ardue qu'ils avaient menés, et il songea que ce genre d'expérience forge le caractère et l'âme d'un soldat. Lui-même avait combattu en Bretagne, et il n'était pas sans trouver que les efforts exigés étaient semblables, quoique le climat totalement différent. La logistique aussi n'était pas sans causer d'ennui, ils n'étaient pas à distance appréciable des ateliers et des forges du Domaine Royal, quoique les frontières de France ne soient pas bien loin.

Il entra alors lui aussi dans la tente où se trouvait son épouse et sa fille, la petite Anne. Il s'assit doucement près d'elles et, avec l'accord de la mère pris sa petite princesse pour la berce avec tendresse un moment.

- Mon coeur, la vie de camp est dure, mais je suis fier d'être ici avec nos troupes arborant la bannière d'Orléans et à tes côtés. Je sais que notre famille te manque à toi aussi, mais dis-toi que nous les reverrons et François aura grandi et puis nous vivrons bien tranquille à Patay où Thalor est maintenant curé
.

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Bc_rich
Le 23 janvier de l'an 1458

L'homme ouvre les yeux sur l'ange blond qui sommeille à ses côtés. Sa main effleure ses cheveux, elle semble si paisible, et pourtant.
Qui pourrait imaginer à la voir ainsi qu'elle a frôlé la mort de si peu.

Il est épuisé . La quiétude de sa dame, l'entraine dans ses pensées, le replongeant dans la nuit du 19 Janvier, une nuit d'horreur où leur vie avait basculée.
Ils avaient pris la route un jour de printemps, main dans la main dans l'espoir d'un havre de paix où il pourraient construire leur vie. Tant de noeuds parcourus et voilà qu'à une nuit de leur destination, la guerre les avait fauché.
Il se souvient de son sourire, puis des cris des quelques voyageurs cheminant à leur côtés. A peine avaient-il quitté son regard, qu'il s'étaient retrouvés encerclés et déjà les premiers corps s'effondraient. Ils avaient à leurs tour engagé le combat. Lutte vaine, dépense stérile de l'énergie qui l'habitait. Submergé, ses membres se mouvaient par réflexes de survie. Mais ses muscles furent rapidement engourdis par la pluie de coup qui s'abattait sans relâche sur son bouclier. Le choc de l'acier résonnait dans ses os. Puis vint la première morsure du métal froid dans sa chaire. Peu à peu son corp se couvrit de zébrures rouge et la dernière vision qu'il eut, sa tête heurtant le sol, fût sa blonde qui luttait encore et encore.

Les ongles de l'homme s'enfoncent dans ses paumes, souffle court il revient à la réalité. Son corps tremble, la peur le replonge dans ses souvenirs.

Il avait ouvert les yeux et réalisé que la maîtrise de son corps ne lui appartenait plus. Il dut ramper jusqu'à sa belle, se faufilant parmi les cadavres qui jonchaient l'herbe rougie.
Il la vit inconsciente, sa peau blanche cachée sous ce masque de guerre sang, les cheveux poissés collés à son visage. Il l'embrassa, lui parla, suppliant le très haut de ne pas lui reprendre sa vie.
Le rouge se fendit de deux petits traits bleus, elle vivait! Alors il s'écarta un peu et vit avec horreur qu'à l'état de ses vêtements, les hommes ne s'étaient pas contentés de la percer de métal. Si le glaive ne lui avait ôté sa vie, la chair lui avait volé son honneur.

Il la serra fort, des larmes de haine sur son visage. Quand elle fût capable de parler sont souffle vibra d'un nom: Mail
Et la terreur s'abattit à nouveau. Debout, vacillant BC parcourut les alentour jusqu'à découvrir une petit forme inerte cachée entre les hautes herbes.
Leur fils gisait là inanimé. Aly avait eu le temps de le dissimuler. Serrant les dents sous la douleur, il se baissa pour prendre l'enfant. Et du plus rapidement que son état le lui permettait, il l'apportât à son épouse.
Suivit un long moment d'angoisse infinie où elle tentât de le ranimer. Dans un geste de dernier espoir elle le porta à son sein et par miracle, les petite lèvres bleuies bougèrent.

Ils restèrent assis un long moment tous trois réunis. Vie et amour au milieu du charnier, de l'air empestant le sang. Ainsi c'était cela la guerre! Des innocents massacrés par des hommes qui se voulaient fort. Belle leçon d'honneur et de courage qui apportait une toute autre saveur aux récit héroïques que ces soldat imbibés d'alcool beuglaient avec vantardise lors de leurs soirées en tavernes.
Des pleutres, voilà ce qu'ils étaient, rien de plus. Et dans le silence mortuaire, yeux au ciel il hurla:

]"Tous, soyez tous maudits jusqu'aux derniers que le très haut m'en soit témoin, jusqu'à mon dernier souffle vous aurez ma haine!"
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--Narrateur_felin
Rp de la bataille lancé sur un sujet plutôt neutre pour que les deux camps puissent poster: http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=44155246
Zelenka


[Entre Brignoles et Aix, la bataille faisait rage]

Sur le chemin qui les menait vers Aix les soldats des armées françaises tombèrent nez à nez avec les armées ennemies, c'est alors qu'un combat fut engagé. Des cris résonnaient dans la nuit, le bruit les épées qui s'écrasaient contre les boucliers ou contre les armures devenait assourdissant tant les coups portés étaient nombreux et fusaient de toutes parts. Les premiers blessés commençaient à tomber à terre, le sang coulait sur les corps endoloris par la violence des affrontements. L'ancien Premier Faucon de Montargis n'était pas la dernière à frapper l'adversaire, sa main droite tenant fortement son épée, son bouclier dans l'autre elle bravait sa peur essayant de ne pas s'inquiéter pour ses amis et soldats de son ex-fortin ainsi que pour son fiancé qui devait se trouver non loin d'elle. Elle écrasa son épée sur un homme qui venait vers elle, puis lui donna un second coup à l'abdomen sa lame entra en lui avant d'en ressortir maculée de sang le laissant pour mort gisant sur le sol boueux.

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Octo
[Entre Brignolles et Aix Ost Orléanais]

L'affaire etait chaude voir brulante (voir post "c'est la guerre"),il avait appris depuis peu que Plombette un de ses soldats avait ete grievement blessé.Il avait promis a sa femme de prendre soin de lui et il n'avait pas reussi.La colére l'emportait sur la sagesse.Ils paieraient il savait pas qui mais ils pairaient.

Ses troupes s'etaient battus avec courage il fallait maintenant regrouper et penser les vivants,on rendrait hommage aux morts le moment venu...
William_wallace_ecos




26 Janvier 1458.

Le château d'Aix n'a pas résister bien longtemps, Français et provençaux ont pris le d'assaut la place forte.

Tiens donc je n'ai point vu messire Yuell se cacherait'il encore.....
Bravo compagnions pour votre hargne et votre courage.

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Vous m'aimez bien ? Alors montrez le moi ici
Octo
[Brignolles]

Cela faisait 4 jours que les combats avaient réellement commencés.
Octo était morose.Morose du fait du nombre de ses amis tombés au combat,blessés plus ou moins serieusement,morose car il n'avai pas de nouvelles de Mubly son frere qu'il savait ans l'armée du Val de Loire,mais surtout parce que depuis 4 jours Amalya et lui ne se parlaient plus.

Il s'etait inquietait de la voir au plus pres du combat dans son etat ,elle etait enceinte de leur deuxieme enfant.Elle lui avait rétorqué qu'il etait hors de question qu'elle laisse ses amis ,ses troupes aller au combat sans elle.Amalya etait la plus douce mais pouvait se montrer la plus dure des femmes qu'il ait connu.Plus dure meme que certains hommes qu'il connaissait

Un mot en amenant un autre ils en vinrent a se disputer (un autre mot aurait ete plus juste bien que plus cru).Depuis ce jour chaque fois qu'il partait au combat il passait l'embrasser mais tout deux ne se decochaient pas un mot.Trop fiers pour se l'avouer et tout aussi enteté l'un que l'autre il repartait chacun dans leur groupe affronter la mort.

Il fut soulagé de l'apercevoir dans la tente de ce qui servait d'hospital pour les blessés.

Mais maintenant ce silence lui pesait il se reprochait bien sur ce mouvement d'humeur,mais ne savait comment faire pour se le faire pardonner...
Amalya
Epuisée, elle passa la tête hors de la tente d'infirmerie pour essayer d'échapper ne serait-ce que quelques instants à l'odeur du sang et aux gémissements des blessés. Voilà plusieurs jours qu'elle soignait à tour de bras, sans s'arrêter. Certains étaient morts, d'autres vivaient, d'autres enfin survivaient. Elle avait fait de son mieux. Elle avait donné le meilleur d'elle-même. Tous ses amis, tous les soldats qu'elle connaissait de près ou de loin et qui étaient arrivés blessés allaient s'en sortir. Elle n'avait perdu personne, ni Zel, ni Elmer, ni Métisse, ni William... Ysangrin demandait déjà des béquilles pour marcher... Et tout ça sans médecin!

Elle inspira profondément l'air frais de la nuit. Hier soir, elle avait abandonné quelques instants ses blessés pour tenter de prendre la mairie avec ses compagnons, mais les adversaires étaient trop nombreux. Tout ce qu'elle avait récolté, c'était une nausée tenace qui ne la quittait plus, une vilaine plaie au côté et un nouveau chargement de blessés à soigner et réconforter.

Son regard croisa alors celui d'Octo. Octo, l'homme de sa vie, Octo, qui lui manquait tant les derniers jours, à cause de leur caractère emporté à tous les deux. Toutefois, quand il lui fit ses yeux de chiot triste, elle ne put retenir un sourire. D'un mouvement de la tête, elle lui fit signe d'approcher. Quand il fut tout près, elle se jeta contre sa poitrine musclée, attendant qu'il l'enserre dans ses bras pour qu'enfin elle puisse pleurer tout son soul, contre cette guerre qui se transformait en boucherie, contre Aristote qui permettait aux hommes de laisser cela se produire, et enfin contre elle-même, de n'être pas plus forte. Aucun mot, aucune parole n'était nécessaire. Tout était dit. L'orage était passé. Rien ne pourrait détruire leur amour. Et c'est là, dans les bras de son ange, qu'elle sentit pour la première fois leur futur enfant bouger. Un moment de poésie au coeur de l'enfer...

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Premier Faucon de Blois et infirmière de l'Ost Orléanais.
Veuve de Ladra, amoureuse d'Octo de Patay, maman de Victoire, enceinte d'un petit deuxième...
Bbmalpha


Messire Alpharius ce tenait raide comme la justice sur le toit de son ancien moulin, au loin les lueures de la guerre flottaient entre ciel et terre comme un couchant sans fin à l'aspect de chaires et au gout de sang.


Quelle folie que celle de l'homme, les uns arrivant des frontiéres sans connaitre le pays, mais revendiquent venir le libérer, les autres retournent leur chemise par gout du sang ou bien par naîveté car aujourd'hui la capitale est ténue par un Nordiste et enfin les dérniers qui pendant longtemps ont porté une charge bien lourde dont personnes ne voulaient, dans ces cas il est possible qu'un certain séctarisme ce soit créé, mais au fond le résultats serai le même.


Al' était décus de tout ce sang verser pour assouvir la cupidité des hommes. Certain y mélaient même Dieu et le mal pour endoctriner leur suivants... tel est le destin des hommes : être dominé car sans cela ils sont bien trop librent pour ce cotoyer en harmonie, mais les dirigeants ne sont que des hommes aussi et le confil s'étend.


Il en avait vu d'autre dans sa vie, vu l'Ost revenir victorieuse de ses batailles contre le Saint-empire, vu des révoltes écrasées et des mairies ou chateaux reprient.

Il avait participé au sauvetage de sa mairie ce jour là, et reconnu l'un des assaillants... que les hommes étaient rigolo à s'agiter comme des annimaux sous le fait des humeurs.

Demain, le jour ce levera comme d'habitude avec les hommes d'hier, d'aujourd'hui et ceux encore en vient à l'Aube, ceux qui sont morts seront pleurés puis oublié à la terre.



Voilà l'avenir des hommes qui ce professit!
Oli13
[camp Françoys du 22 au 24 janvier 1458]

Les combats faisaient rages entre Aix et Brignoles, l'armée de la Rose Noire avait pour mission d'empecher tout renfort d'arriver, et de récupérer les éventuels bléssés françoys afin de les soigner , pour qu'ils repartent au plus vite au combat...

La mission fut assez aisée, certes quelques escarmouches eurent lieux et nous déplorions la pertes de quelques homme et femmes valeureux dans nos rangs, mais notre moral était malgrés tout au plus haut.

Usant de la trève pour nous reposer un peu, nous en profitions pour aller au chevet de nos blessés.....



[Armée de la Rose Noire - 26 janvier une Ultime mission?


il en avait été question, le choix se devait d'estre rapidement faict...

ce soir là un peu à l'écart, oli choisit 2 personnes de confiance parmis ses hommes encore valide...

grimés en soldat provençaux, ils avancèrent dans la nuit noire pour approcher la cité d'Aix, et tenter d'y pénestrer profitant de l'obscurité...

Arrivé devant la ville, oli et ses deux compagnons attendaient le signal de leurs amis déjà à l'intérieur.
Le temps paraissait long, et de temps à autres les pas d'une patrouille passant proche de nous, venait troubler le silence de la nuit...


Là!! s'exclama sa soeur marie.... la lanterne!!! sur les remparts regarde oli!


oli jeta un rapide coup d'oeil en direction de la lueur...le signal était donné, ils leur fallait maintenant passer au travers des armée de provence qui campaient là....

longeant le petit chemin, les trois compagnons ainsi déguisés, arrivèrent à franchir le premier poste de garde...

alors qu'ils se dirigeaient vers le lieux de rendez vous, pensant avoir réussi à tromper la vigilance de l'ennemi, un cri brisa le silence de la nuit....


ALARMMMMMME!!!!!!

en un rien de temps le camp ennemis se réveilla, s'activant de part et d'autre telle une fourmilière, dans laquelle on donne un coup de pied...

les torches s'illuminaient de toutes pars, et les soldats courraient de tous cotés pour s'armer et se rassembler...

oli fit signe de se replier, mais déjà les premiers gardes arrivaient prés d'eux....

le combat ne tarderait pas à s'engager ils étaient dix peut estre vingt à leur poursuite ... tentant de regagner l'endroit ou leurs montures les attendaient, ils furent rattrapé par quelques hommes ...4/1... combat inégal... oli savait... il savait qu'ils n'y arriveraient pas.... il tenta de couvrir sa soeur marie, et son amie kessy qui était déjà grièvement blessée, afin qu'elles puissent chevaucher leur monture... et frappa de son épée la croupe du destrier qui fila à vive allure vers brignoles...




Marie! va avec elle ils ne doivent pas nous faire prisonniers.....


Bon sang ne ment jamais!!! cria oli avant de se jeter sur le soldat qui venait de toucher sa soeur .... mais le soldat fut rapidement rejoins, moults coup frappèrent oli, l'atteignant sur l'épaule, entamant la chair... sous l'effet du choc, oli perdit son bouclier, mais les soldat avaient décidaient qu'il fallait en finir....


une seconde vague de coups frappait à nouveau, puis une troisieme ....

affaibli, oli jeta dans un geste de désespoir son épée telle une lance contre ses assaillants, et profita d'un moment de recul de leur part, pour monter tant bien que mal son destrier......



tenter de leur échapper, s'efforcer de tenir en selle... rejoindre brign......


la douleur et le sang que se répandait, oli à bout de force, s'évanouit accroché à l'encolure tandis que sa monture continuait en direction de brignoles....
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Marie_gatienne
[Armée de la Rose Noire - 26 janvier]

Elle était là d'où elle n'aurait jamais du être arrachée : avec les siens. Saufs, à la suite des deux premières batailles, celle-ci paraitrait presque une promenade de santé... Se tenir cois, se faufiler comme des anguilles, ça aussi elle sait le faire. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres quand elle songe aux sœurs qui manquaient à chaque fois s'étouffer lorsqu'elles s'apercevaient que cette horrible donzelle avait encore fait le mur dans la nuit... Surtout que la petite peste s'arrangeait toujours pour être rentrée avant l'angélus de 7 heures ! Bref... C'est elle qui avait vu le signal des leurs. Ils sont donc partis, presque sereinement.

Que s'est-il passé ? Il est probable qu'elle ne le saura jamais. Ils se sont retrouvés entourés, attaqués, à se battre pour leur vie... Elle n'a pas réfléchi, elle a suivit les instructions d'Oli. Lorsqu'il tapé sur la croupe de leurs montures, elle a filé droit devant, tenant par la bride le cheval de Kessyba... Cette dernière est mal en point et a du mal à se tenir en selle, mais elle s'accroche. Quant à elle, Marie, elle ne sait même pas comment elle est... Parce qu'elle pleure, elle pleure à s'en vider. Et elle se surprend à prier...


" Protège mon frère... Par pitié... Prends soin de lui... Bon sang ne saurait mentir, bon sang ne saurait mentir... "
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Octo
[Brignolles-camps orleanais-devant la tente aux blessés]

Octo se retrouva avec l'amour de sa vie dans les bras,en pleurs,les nerfs craquaient apres tant de combats,de morts, de sang versé.

Vas y mon ange pleure tout ton saoul.Je suis là


Il la serra un peu plus,de toute la tendresse dont il etait capable.Et d'un coup il sentit quelque chose bouger,là dans le ventre d'Amalya.

He il y en a un ou une qui a l'air de vouloir se faire connaitre

Il lui prit le menton,le leva doucement et embrassa ce visage qu'il aimait tant.

Amalya de Blois:tu es plus tetue qu'une horde de mule....Mais je t'aime.
Alcalnn


[Brignoles, dur dur le repos]

Le Chat était un Tigre, un Lion qu'on avait mis en cage. Son épaule le faisait nettement moins souffrir mais il n'avait pas encore tout a fait récupéré. La situation s'était sensiblement améliorée. Le Marquisat n'avait plus de place sûre, il ne parvenait pas à reprendre la Capitale et ses renforts s'étiolaient comme la neige qui fond au soleil. Non vraiment, une page, un vent frais et sain, venait de chasser l'air nauséabond que faisait planer le Marquisat sur toute la Provence.

Il se leva et passa un pourpoint en grimaçant. Il sortit marcher un peu et passer voir son escuyer Luhpo, lui aussi blessé. Coulis aussi et tout ceux qu'il reconnaissait. La bonne idée qu'il avait eu d'embaucher quelques mires avant de partir de Normandie sur recommandation de sa femme!

Il en revint au présent et comme il était incapable de se battre, il participait à l'élaboration des plans et sur l'après Marquisat. Nul doute qu'il n'était absolument pas question de rattacher la Provence au Royaume. Le Roy de France avait déjà bien trop à faire avec ses provinces rebelles pour se rajouter une instable. Nul doute non plus qu'il n'était pas question d'écarter les Provençaux de la construction d'un état Provencal nouveau, plus juste et qui respecte les préceptes de l'Aristotélité, comme l'Ordre Établi.

Les Provençaux craignaient de la part de l'Empire, son absence. Assez curieux tout de même alors que de s'être déclarer indépendant. La finesse aurait voulu qu'ils ne s'en séparent pas et qu'au contraire il profite de la clémente absence de l'Empereur pour prospérer. D'autant plus, que félons, personne ne pouvait traiter ouvertement avec eux, ni être franc, car la preuve en était, que personne n'oublie l'injure et qu'un jour il faut assumer et payer ce qu'on a fait.

Donc, pour une nouvelle Provence en plein dilemme entre grandeur, loyauté et tranquillité, il avait entrevue une solution. Il en avait parlé et beaucoup étaient séduit par son projet. Mais ce projet n'était qu'un fétu de paille pour l'instant, balloté par les flots de la guerre qui continuaient. Il fallait dire que la meilleur défense des rebelles avaient été l'espionnage via les brigands et autres félons qui rôdaient partout à l'affut d'une information à vendre. Sans cela, peu ou pas de sang aurait coulé et tout aurait été très vite. Mais il avait fallu que l'orgueil de quelques uns, dont ce détestable prêtre, cette Marquise fantoche, cette Comtesse comparable à un Coq sur un tas de fumier et tout ce qui compte de opportunistes, s'enkyste, comme le bubon sur un corps malade et décident d'entrainer à leur suite, provençaux égarés qui ne savaient même pas qui ils défendaient.

Leur ralliement signifiait qu'ils ne passeraient pas. Mais quoi? Qu'est ce qui ne passerait pas? La Liberté? Concept tout à fait paradoxale et inapplicable au Marquisat en tout cas. La loyauté et la légitimité? Là encore le Marquisat était composé de tout sauf de ces deux qualités là. La Justice? Quand à la justice du Marquisat elle était... tournée pour le Marquis. Triste spectacle en vérité qui allait baisser le rideau sur un jet de légumes pourris, pour sûr.

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