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[RP] Campagne de Provence

.didier_de_sars.



(Brignole le 9 février 1458)
toute la nuit, les soldats étaient restés sur le qui vive, ils savaient que cette nuit était une nuit différente des autres, cette nuit ils allaient prendre la ville de brignole !!!
De touts cotés en prennent soin d'éviter les gents du gué ils avaient prit position .... Le moment venus l’assaut avait été rapide et ordonné, toute les défences étaient tombées et sans effusion de sang, la mairie, le casernement de la milice, les portes de la ville ...; comme a l'entrainement la chose fut expédiée

Déjà de bon matin, les lances françaises avaient mi la ville sous sécurité
Les portes fermées, les défences préparées ..... Oui prêts ils étaient de nouveau, prêt à défendre la Provence loyaliste, prés à défendre leurs frères d’armés, leurs convictions, servant leurs Roy tout en aidant sont cousin l'empereur

Didier avais déployé sa bannière de guerre et aussi celle de sa section des 45, sur le toit de la mairie .
les bannières claquaient au vent d'hivert en terre provencale



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hildegarde.


[ Camp des libérateurs de la ville de Brignoles le dixième jour du mois de Février de l'année de grasce 1457 ]

L'épuisement de la Donà était à la mesure de son endormissement. les ondulations de son buste se faisaient dans une lancinante douleur... L'unique tentative pour se redresser s'était conclue par un feulement de rage... sans possibilité de jeter quelques objets dans la tente au vues des aiguilles qui semblaient la transpercer de par en par dès qu'elle tentait de bouger un peu trop intensément.

Ecrire, s'occuper l'esprit... Se faire lire quelques ouvrages... Son nouvel homme de main semblait éduqué, il pourrait remplacer le pauvre petit Antoine qui avait esté rappelé à la dextre du Très-Haut... Ou bien à ses pieds... ce qui semblait bien plus plausible.

- Pépin, prenez velin et encre... Nous devons informer les nostres... Enfin je ne suis point morte, donc il n'y presteront sans doute aucune attention... Sauf peut-estre mon tendre Rémus... Le portrait de son père...

Un air emprunt de douceur se peignit sur le visage de la Donà, puis elle dicta son courrier

Citation:
Mon doux agneau,

Je vous fais envoyer quelques nouvelles provençales... Après une forte résistance face aux félons anti-impérialistes, nous n'avons pu nous opposer aux viles attaques des armées dissidentes Gesnoises, venues en renfort détruire nostre légitime intervention pour rendre à L'Empire SA province. Le Castel d'Aix est malheureusement tombé il y a quelques jours, mais nous ne perdons point espoir... Brignoles est entre nos mains, et la bienveillance Impériale sera bientost au coeur de chaque foyer provençal...

Vostre tantine est alitée... Et point pour de douces activités... Après moult combats ma force fut érodée, et les frais gesnois n'ont fait de moi qu'une bouchée. De splendides jeunes gens... J'ai passé la semaine avec vostre cousin Dolmance dans un endroit fort estrange... Et bien que l'on me soutienne que ce n'estait qu'imagination je ne peux me satisfaire de ceste explication. Il semblait très heureux, à faire moult imbécilités avec vostre père... Ceste fois-ci ils peuvent se permettre de faire bien des plongeons en haut des tours sans risquer d'y laisser la vie...

J'espère dans quelques jours estre capable de marcher, et d'arpenter le camp à nouveau en compagnie de mes gens. Racontez-moi, offrez moi nouvelle de vostre vie, et de celle de vostre soeur chérie.

Avec tout mon amour,
Hildegarde.


Le pli fut scellé, un cachet aux couleurs de la Seigneurie de Brison y fut apposé et la lettre remise à un coursier... Elle filerait bientost vers la Savoie, vers son suzerain le jeune Rémus.

- Maintenant, avertissons peut-estre mon frère... S'il n'est point trop occupé dans ses serres à créer quelque remède alchimique...

Un nouveau parchemin fut griffonné, puis le médicastre vint changer le bandage de la Donà. Les dents serrées, elle affrontait la douleur avec ceste fierté dont elle ne se désemparait que peu. Dire qu'elle n'avait jamais pris le soin d'escrire un testament... Il lui faudrait remédier à cela, peut-estre un jour... Le plus important, à ce moment, estait de reprendre des forces et de pouvoir à nouveau manier l'espée...

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Be My Valentine...









.didier_de_sars.


¨ (brignole 11 fevrier 1458)

toute la journée ils avaient prepare leur nouvelle mission , verifié l'armement , les chevaux avaient recus des etoffes sur les sabots ... car oui cette nuit l'ordre de mouvement etait arrivé !!!!! oui dirrection toulon , enfin la mer ce disaient les soldats , et pour cellas ils devaient etre treps silencieux .... pour pouvoir passer les lignes du MAO , oui le silence d'une armée en marche de ca dependait la reussite de la mission

apres quelques heures de chevauchée , les portes de toulon !!!!!

HALTE ! ! PIED A TERRE , OFFICIERS AUX RAPPORT!!!!

dirrectement les ordres sonts donnés : entrer en ville , tranquilement pas de vague , prepareration de la suite des evenements

(toulon 12 fevrier 1458) en soirée
l'ordre etait donné ,les soldats n'avaient plus besoin d'explication ,leurs travail ils le connaissaient ......dirrection mairie !!

bien que les gardes avaient ete renforcées ils ne rencontrairent qu 'une resistance honorable et la ville fut prise sans effusionts de sang

(toulon 13 fevrier 1458) le matin
la ville se reveillait sous un autre ciel , de nouvelles bannieres flottaient sur la mairie , les sections etaient en ordre de batailles , prettent a defendre

la ville fraichement conquise ouvrait les yeux sur une nouvelle page de sont histoire ...

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Patsy


[De Brignole à Toulon...]

Conches était maintenant remit de ses blessures et la lutte pouvait continuer de plus belle...
Les François et les Loyalistes Provençaux n'avaient pas abandonné la lutte malgré les annonces faites par les Félons qui se gaussaient d'une victoire sur des armées vides...
Mais nous étions encore là.

Pierre prit part à la reprise de Brignoles puis à sa défense active...
Mais il semblait que la marquise préférait défendre sa capitale et son trone, plutot que de défendre ses villes.
Les mines étaient fermés, les fermes comtales ne fournissaient guère d'animaux, les marchés étaient de plus en plus vides...la Provence mourait de faim pour le bien du MAO, enfin pour le bien de certains qui eux manquaient de rien.

Le 12 Février...un petit groupe de François, comme ont disait ici, sortie de la ville de Brigoles et fit route vers Toulon...au nez et à la barbe des armées Provençales et Génoises;
A peine arriver après un route de nuit, ils investirent la ville, se rendant maistre de la mairie.

Pierre de Courtalain prit les reines de la mairie...
La marquise avait donné ordre de vider les greniers de la ville pour affamer les Français. Mais ces derniers avaient leurs propres stocks mais les Toulonnais non...le marché était vide.
Les ordres fusèrent, la ville fut mis en défenses afin de prévenir tout retournement de situation.
Patsy


[ A Toulon, ville occupée]

Les Français était maistre de la ville...
Voilà trois jours que Patsy en était l'administrateur, par la force des choses...il était "l'ancien" après tout.

Le ville avait été laissé sans aucunes ressources, la mairesse avait tout vendu au Conseil Comtale et avait caché le reste...la population allait mourir de faim.
Quel dommage de sacrifier un peuple pour le simple faite de garder ses privilèges!

Un garde s'approcha...


Monseigneur, un homme a essayé de pénétré en ville, nous l'avons assommé, il était porteur d'un pli pour vous...



Conches regarda la missive...

Citation:
Par la présente, les autorités de police du Comté; vous signifient votre mise en accusation.
Il vous est reproché; notamment des faits de trahison.

Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtes prié de vous rendre au tribunal d'ici deux jours ouvrables.

Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.


Conches éclata de rire, le messager était surement un maréchal, qui ignorait que la ville était tombé comme Brignole et Arles.
Les autorités se voilait encore la face et se croyait vainqueur, eux, qui avait détruit des armées vides de soldats à Brignole.

Conches partit répondre et quelques instants plus tard ramena une missive...


Citation:
Aux autorités Comtale de Provence,

Bonjour à vous,

Je vous écris pour vous dire que je ne pourrais me rendre à Aix pour me présenté au tribunal.
J'ai bien reçu ma mise en accusation par contre je suis navré mais vostre messager a été légèrement assommé par les défenseurs de la ville.
Dès qu'il ira mieux, il vous portera cette réponse...mais il est vrai que le pauvre pensait faire une petite ballade et ne pensait pas que Toulon était sous nostre contrôle.
Le pauvre...

Je vous invite donc à mettre fin à ce procès et ce pour éviter tout frais de procédures...car je ne pourrais être là.
Et puis je pense que les armées qui défendent les routes, et non vos villes qui tombent les unes après les autres, ne me laisseraient pas me rendre tranquillement faire ma plaidoirie.
Il faut dire que je dois être en tête de liste des personnes qu'elles recherchent...n'est ce pas?

Donc vous pourrez faire justice, selon vostre Droit, uniquement quand vous m'aurez fait prisonnier et que je ne pourrais pas lutter.

Je vous souhaite donc, sur ce, une bonne journée.

Pierre de Courtalain dict "Patsy"
Vice Amiral de France.
Vicomte de Conches.
Baron de Bec Thomas et de Mauny.
Seigneur de Criquebeuf en Caux et de Claville.


Il ferma la missive et la tendit vers le garde...

Quand l'homme aura repris ses esprits, veuillez lui donner ceci...qui le donne à quelqu'un de ce Conseil Félon...


Le garde partit...et Conches reprit ses activités.













Donotach
[Une poignée de soldat en Provence]

10 février 1458

Ordre avait été donné de prendre le contrôle de la mairie de Brignoles. Cela arrivait à points car Donotach qui avait été grièvement blessé venait tout juste d'avoir le feu vert des médiastre pour retournée combattre.

Il avait donc rejoins se frères d'armes et tous s'apprêtait à forcer la mairie pour une deuxième fois. La troupe commença donc à avancer dans les rues. Plusieurs défenseur s'y trouvait mais les ordres avait été claire, pas de blessé pas de prisonnier. Donc les soldats armé de bouclier avancère à la rencontre des défenseurs de la ville. Puis tout le monde s'arrêtât fasse à fasse.


Retournez chez vous nous disait t'il, vous ne passerez pas et ne prendrez jamais nostre mairie.


Le tourangeaux de répondre: vous ne voyez donc pas que nous sommes ici pour vous libérer de la tiranie que tente de vous faire avalez vostre comtesse. Si nous voulions vous détruire et vous soumettes vous pensé que nous prendrions le temps de nous arrêter de de discuter avec vous. Allez rangé vos armes et laissé nous passer. Aucun mal ne vous sera fait. à force de discussion et de persuasion les esprits finirent par se calmé et les défenseurs se dispersèrent.

Puis nous entendîmes un murmure: vous ne l'emporterez pas au paradis, nous reviendrons avec de forces plus nombreuse reprendre nostre mairie.

Donotach se mit à rire dans sa barbe, nous somme ici pour les aider et il ne sont pas content. Le magistrat félon à fait un bon lavage de cerveau par ici.

11 février 1458

La ville de Brignoles étant maintenant sécurisé l'ordre de déplacement fut donné.

Les uns après les autres les soldats partires pour se rendre à Toulon. Donotach était de ceux là. Mais il avait reçu la mission de protéger sont Lieutenant durant tout le trajet de Brignoles à Tulon.

Juste avant de partir Donotach ne pu s'empêcher de retournée à l'infirmerie ou plusieurs de ces amis se trouvait encore. Il prit des nouvelles sur l'était de chacun puis le coeur lourd il les quittât. Soit prudent entendît-t-il d'une voix douce et mélodieuse, je veux te revoir lorsque je serai guérit. Donotach se retournât et lui fit son plus beau sourir.

Puis il escorta son Lieutenant sur les routes qui était calme, contraste avec la ville ou il avait passé les dernières semaine en convalescence. Il fallait par contre redoublé d'asctuce ici et d'audace làpour passer au travers des armées Provençales et Génoises.

Puis furtivement tout le groupe se regroupa devant les remparts prêt à y pénétré. Ils trouvèrent un ancien tunnel au abord de la ville. Après mainte effort il arrivères à en ouvrir l'accès. Chance pour eu celui-ci devait estre une ancienne sortie de secours pour le maire et son conseil car il arrivères directement dans le bâtiment de la mairie.

Sans faire de bruit ils s'infiltrères dans le bâtiment qui semblait abandonné. Toutes les défenses se trouvaient à l'extérieur de l'édifice, il n'y avait personne à l'intérieur. Il firent donc un tour rapide de la mairie, mais il n'y restait plus rien. Tiens tiens, du déjà vue il me semble.

Le groupe retourna donc devant les portes centrale de l'édifice puis les ouvrires. La défense en place à son grand désarrois ce fut prendre entre deux feux. Il n'eurent autre choix que de rendre les armes.

Messires Patsy, mes hommes et mois même avont sécurisé les lieu, la mairie est toute à vous.
_________________
Soldat de dragons de Touraine, 2eme compagnie Lochoise
Si j'avance suivez moi! Si je meurs vengez moi! Si je recule Tuez moi!
Patsy


Toulon, déjà le mois de mars...


Cette matiné était fort calme à Toulon...
Une fois de plus les forces françaises de Toulon avaient repoussé une révolte mais les choses semblaient évoluer.
Les forces françaises qui avaient commencé la campagne de Provence étaient composés d'élément disparates animés de la même volonté...mettre à bas le Marquisat et rétablir "l'Ordre Etablit"

Des nobles et des soldats, tous volontaires répondirent à cette appel de Touraine, d'Orléans , Languedoc, Normandie et de Toulouse.
Conches en oubliait surement tellement la troupe fut diversifiés...
Ils connurent de terrible combat...des victoires comme à Brignoles et des revers aussi comme le denier combat devant cette même ville..
Mais jamais la volonté ne se dissipa...ils tinrent la ligne à Brignoles, puis à Toulon.
Oui, Toulon où ils se réfugièrent après avoir prit la ville mi-février et ceci au nez et à la barbe des armées Provençales.

Depuis lors les choses évoluaient en effet...au fil de l'arrivée de certaines nouvelles
Gène connaissait des soucis internes ce qui ne les empêchèrent pas d'aller attaquer et de prendre le Château de Chambéry...Arles était tombée sous les coups des armées de secours.
D'ailleurs les dernières nouvelles parlaient de combat très durs à Aix.

A Toulon la situation était toujours la même depuis quelques jours...
Une armée Espagnole assiégeait la ville, aidé en cela par des résistants provençaux...la famine gagnait la population, trouver à manger devenait dur et les "profiteurs" de guerre faisait fortune.
Mais les Français arrivaient à s'en sortir mieux que les Toulonnais...aidé en cela pas quelques amis.

Conches présent sur les remparts regardait au loin...en direction d'Aix.
Alcalnn


[Abbaye du Thoronet- XVIIIe jours de Mars]

Cela faisait maintenant plus d'un mois qu'il avait été accueillit par les moniales de Thoronet, un soir venteux et froid, porté par ses fidèles, sur une litière, après une tentative de sortie avec quelques compagnons, dont Neville de la Brée au Mont, blessé lui aussi. Porté rapidement dans un lit froid, les vierges les plus âgées s'étaient occupées à panser ses blessures, répugant à la tâche de sauver un miles qui méritait certainement plus d'aller dans les limbes que d'aller au paradis, à la droite de nostre Seigneur.

Bonnes et tendres moniales qui acceptaient même de veiller à ses correspondances et a lui fournir de quoi écrire. Vincent était toujours là. Jeune, le Duc blessé avait besoin de lui. Une blessure de plus était toujours des plus difficile a supporter. Dès lors, vers l'extérieur sa plume s'était tournée. Tout d'abord il répondit à sa douce en sa langue paternelle, le gascon, qu'il redécouvrait avec plaisir:


Citation:
Ma douce, mon aimée,

Ny dobtz punh que jo tramas ssas lettras, per so que ambedoi nos serons bientost enssemps.
Sapia que jo habo plain sanetat et sio bio.

Jo te amada,
Ma douce,
A.


Il écrivait lui même ses missives, de son écriture carrée, de celle avec laquelle il fendait les corps et les âmes sur le champ de bataille. Il écrivit une deuxième lettre à destination de la princesse Armoria:

Citation:
Chère et Puissante Princesse, salut et paix.

J'ai correspondu avec mon filhz et ma douce au sujet de l'affaire dont vous m'avez entretenu.
Vous me connaissez pour être quelqu'un de direct et franc et ainsi je dois vous annoncer que j'accepte l'offre que vous m'avez faites malgré les réserves de ma douce.

En effet, je veux que mon ainsné aille et suive les leçons donnés au Collège Saint Louis. Or si il est avec vous à vostre service, il ne pourra y être en même temps. J'espère que vous comprendrez à quel point cela tient à sa mère qu'il y aille. En effet comment pourrait elle montrer l'exemple si son fils était exempté de cette éducation? Je compte donc sur vous en vous le remettant.

Prenez soin de lui et faites moi savoir en quoi dois je fournir à ses besoins.

Bien à vous,
Qu'Aristote vous ai en sa Sainte Garde,
A.



Enfin il écrivit à ses frères d'armes, à Toulon et à Forcalier:


Citation:

A mes chers frères d'armes, amez et loyaux, salut et paix.

Vous vous êtes mis sous la bannière, au départ de cette aventure, de trois capitaines d'armés. Aujourd'hui, nous n'avons plus qu'une de nos trois bannières, mais nous avons pris quatre villes. Nous avons pris la Capitale, Aix, nous avons pris Arles, l'orgueilleuse, nous avons pris Brignoles, la rebelle et nous avons pris Toulon, la maritime.
Dans nostre lutte contre la rebellion du Marquisat, nous avons été rejoins par les Savoyards, un peuple fier, qui malgré la perte de sa capitale récemment, continue de se battre à nos côtés.
Nous avons été rejoins aussi, au loin, par le Duché de Milan, de Modène et la Sérénissime République de Venise, qui sont entrées aujourd'hui en guerre contre nostre ennemi commun, Gênes! Déjà, les armées du Duc de Milan ont terrassés une armée Génoise et on fait tremblé la capitale ligurienne!

Vous vous demandez pourquoi vous vous battez, je vais vous le dire moi! Vous vous battez car vous ne voulez plus que les dessous puants des robes de la marquise serve de refuge aux brigands qui pillent nos provinces! Vous ne voulez plus voir nos mines et nos villages être la cible et la prédation de ce marquisat! Vous ne voulez pas que cet odieux exemple inspire les idiots et les âmes faible et déclenche une guerre dans nos foyers! C'est pour cela, que nous, francs et joyeux compagnons, frères d'armes, nous nous sommes levés et nous avons dit que ce serait ici que cesserait cette infâmie!
Il y aura encore des batailles, il y aura encore des morts, mais le Marquisat vit là ses derniers instants!

Pour le Royaume de France! Du Sang et des Âmes!
A. vostre Frère d'Arme!



Puis il se permit de rêvasser. Il avait fait réparer sur ses denier son harnois de manière à ce qu'il puisse repartir sans problème dès qu'il serait enfin libéré par ces foutues moniales. D'ailleurs, dès qu'elles avaient le dos tourné, il se levait et faisait quelque exercice pour récupérer ses facultés martiales... en douce... bientôt...

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Alcalnn


[Aux environs d'Aix, à pas de velours]

La petite troupe du Duc de Mortain, toujours flanqué de son valeureux vassal le Sire de Brée au Mont et de Maitre Darck, qui avait retrouvé une bannière a porter pour le coup, suivit par de nouveaux compagnons périgourdins dont un certain Wulfrik, un angoumois avec son compère du Saut le Cerf, Lenanceen et Obelix, un Sarladais.
Ils n'avaient pas eu trop le temps de faire connaissance sur l'instant lorsqu'ils s'étaient regroupés avec les hommes que Mortain retenait toujours à son service. L'avenir dirait ce qu'il en était.

A la nuit tombante, ils avaient chevauché vers le ponant et Aix, passant par des chemins détournés, évitant la ville et les bourgs environnant. Pas difficile, quand on avait pris soin de se faire guider par un local. C'était cela le plus troublant, le Marquisat se délitait entre les mains de fer de la Marquise, mais cela ne l'empêchait pas, elle et sa clique, de s'accrocher comme des moules au pouvoir.

Sa douce lui avait écrit et le courrier l'avait trouvé au nord d'Aix. Se mettant à l'écart il avait dicté une réponse rapide et scellé à la hâte. Retrouvant ses compagnons, la mine renfrognée, il se tourna vers eux:


-Avez vous femme et enfant? Les miens sont à Arles et se battent aussi. Si ils meurent j'aurais vraiment tout perdu. Pour autant, nous ne nous arrêterons pas.

Ils poursuivirent leur chemin sans encombre jusqu'à épuisement, à 10 lieues de leur destination. Là ils entendirent un grand tumulte, voyant les armées marquisale refluer sur eux. Ils se firent petits...

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Armoria
Arles, dans la nuit du 23 au 24 mars :

Ils s'étaient réunis au centre du campement. Ils ? Qui ? Les donneurs d'ordres, pardi !

- On a trouvé une faille pour entrer en ville ?
- Oui, nos hommes à l'intérieur ont repéré de nouvelles têtes, et ils ont cherché... et trouvé.
- Adoncques, une seule chose à faire : un gentil pique-nique du côté de la mairie ! J'amènerai le Corton.

Passages réguliers dans la taverne hors murs, organisation, invitations murmurées pour les festivités de la nuit... La journée avait passé très vite.

Ils s'étaient infiltrés en nombre - et miracle, presque en silence - tels des Hellènes sans cheval de Troie. Défenses vite maîtrisées, porte de la mairie enfoncée.

Et là, c'est le drame.


- Après vous, Votre Altesse.
- Hein ? Mais non, je... Enfin non, je ne peux pas, ce n'est pas à moi de...
- Mais si, mais si...

Et quelques gaillards de la pousser gentiment mais fermement dans le bureau du maire.

VIVE LE MAIRE ARMORIA !

- Mais enfin, non, je...
- Si, si... Trop tard, d'ailleurs.
- Humpf.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Theophile
Satisfait. Très satisfait même. Et de la soirée en général. Non seulement le Corton lui goûtait de plus en plus mais il avait évité soigneusement de taper sur ses alliés, et fuit les remparts pour rejoindre à temps le fameux pique-nique. Une première invitation princière, ça ne se refuse pas.
Les choses s'étaient passées calmement , somme toutes. Et sans victimes civiles, comme toujours. Un jour où l'autre, ils finiraient bien par comprendre. Théo ne pouvait se résoudre à croire qu'un peuple puisse être aveuglé et asservi à ce point .

Pourtant une fois encore, il ne put se heurter qu'à l'évidence. En effet, en matinée , la taverne municipale avait été réapprovisionnée et les habitants invités à s'y rendre pour pouvoir enfin profiter un peu de la vie. Toutes les autres tavernes étaient à court de "jus". Les fonds récoltés serviraient à racheter du pain et de la nourriture de première nécessité afin de pouvoir nourrir les plus faibles citoyens de la ville, les premières victimes du pouvoir en place et de l'incompréhension générale.
Une banderole, confectionnée à la hâte avait été apposée sur la façade de la taverne municipale : " Ripailles et boustifaille ... c'est la princesse qui régale " Et Théo s'était mis en devoir d'inviter les autochtones ... non sans mal. La journée n'avait pas été excellente il faut bien l'avouer. Mais le soir, petit à petit ... les choses avaient commencé à évoluer. Et il faut dire que l'éloquence et l'honnêteté de la Princesse, sans oublier sa capacité à garder son calme face aux attaques de certains, n'étaient pas étrangères à l'évolution.
Il fallait évidemment ajouter à cela le charme évident de Lambert. La cuisse galbée, la fesse ferme, il jouait son rôle de tavernier à la perfection, et son corps ... ou du moins certaines parties de son anatomie, que Théo ne trouvait pas particulièrement remarquables d'ailleurs, semblaient avoir un effet pour le moins inattendu sur la clientèle féminine...

C'est donc satisfait que Théo quitta la taverne, attendant avec patience le jour nouveau et la publication des premiers comptes.


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