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[RP Ouvert] Et bien... La guerre !

Kylee
[Aix en Provence, du côté du MAO]

Une Vicomtesse à Aix.

L'Ost Marignanais, du moins ce qu'il en reste, est là, à ses côtés. La tente est plantée, ça lui rappelle le bon vieux temps, le temps où elle était commandeur... Et même si elle n'affichait plus de galons épinglés sur ses vêtements d'homme, les vêtements pour la guerre, Aurore n'avait rien perdu de ses bonnes vieilles habitudes. La guerre, ils l'avaient dans le sang, chez les Aubignan. Son père y avait même laissé ses plumes.

Assise sur sa couche de fortune, elle admirait ses jambes, emprisonnées dans des braies. Cela leur donnait un certain genre, il n'y avait pas à dire... Sans doute un jour les hauts de chausses et autres culottes seraient à la mode, pour les femmes ! Et ses cheveux attachés sur sa nuque, en une queue de cheval bouclée... C'est certain, elle devait avoir l'air d'un garçon ! Pas très viril, certes, mais il ne valait sans doute mieux pas, à la réflexion...

Et à ses côtés, son "matériel". Un magnifique arc anglais, qu'elle s'était offert il y a peu, et qui n'avait encore jamais servi... Des flèches, bien évidemment. Et tout son matériel médical. En effet, à moins que les combats ne tournent court, et que la Provence soit à bout de forces, elle se destinait au soin des blessés, ce qui convenait mieux à ses aspirations, et à ses convictions aristotéliciennes. Néanmoins, elle le savait, s'il le fallait elle se battrait pour sa Provence, jusqu'à son dernier souffle, comme son père.

Elle ne savait pas, la bienheureuse... A quelques lieues de là, à Brignoles... La porte de sa maison était forcée par un Vicomte en furie, et sa garde. Sa maison, qu'elle était venue habiter de nouveau après leurs dernières disputes, avec son fils, Tristan, et la fille qu'il avait eu de sa première femme, Mara... Qu'Aurore avait appris à considérer comme sa fille. Porte forcée, servante assassinée, enfants enlevés, maison brûlée... Le Lorrain aurait du passer les chercher quelques heures plus tard, à peine, comme convenu...

Mais pour le moment, elle ignorait tout cela. Elle jouait avec une flèche, attendant un quelconque signal.


RP ouvert à tous les belligérants, évidemment !

_________________
Lanfeust86
[Forcalquier, un ambassadeur et son groupe en pleine guerre.]

Lanfeust se trouvait à Forcalquier pour un échange de tapisseries avec un nanti provençal. Il clôturait ainsi le contrat de soixante tapisseries entre le Comté de Provence et le Duché du Bourbonnais Auvergne.

Mais la nouvelle était tombée, Armoria et ses armées étaient entrées en Provence...Lanfeust était furieux au début car la France et la Provence s'entendaient bien depuis un moment et tout allait être saccagé. le sang de deux peuples allait être versé si ce n'est plus car on parlait déjà de la Bretagne et du SRING.

Le calme était revenu et il avait décidé de prendre la plume et d'écrire en tant que Duc, diacre et diplomate à la GMF, peut être cela ne servira à rien mais il ne pouvait accepter de voir deux peuples s'affrontaient pour rien...


Citation:
A la Grand Maître de France, Son Altesse Armoria de Mortain.

Nous, Lanfeust de Troy, Duc de Souvigny, Diacre Sacristain de Clermont, Consul et Ambassadeur du Bourbonnais Auvergne, vous appelons à ne pas engager les combats contre le peuple de Provence.

En tant que diplomate, nous vous appelons à plus de diplomatie et à vous retirez des terres de Provence, à ne point attaquer la capitale Aix.
Le peuple de Provence a toujours été amical avec le peuple français, des liens se sont tissés et cette guerre qui se prépare n’engendrera que haine et rancœur à l’égard du peuple de Sa Majesté Notre Roy Levan le Troisième du nom.
De plus, le traité avec le SRING pourrait être mis en danger et une guerre entre le Royaume et l’Empire pourrait être déclarée si nous touchons à une province que l’Empire reconnaît toujours comme sienne.

En tant qu’ecclésiastique, nous vous appelons à la raison et à la foi. En Bourgogne, Votre Altesse a fait un discours aux armées anciennement croisées pour délivrer le Béarn du joug des hérétiques du Lion de Judas.
Ce peuple attend votre aide, il attend et souffre en attendant vos armées alors que vous allez verser le sang du peuple provençal aristotélicien dont la Marquise a été couronnée par notre Très Sainte Eglise.
La Provence a envoyé des hommes et des femmes en Béarn pour soutenir les béarnais contre les hérétiques alors que les armées de France n’y sont même pas allées.

La Provence n’a pas pliée face à l’Empire après trois années d’indépendance et il est impensable de croire qu’elle pliera devant vos armées.
N’oubliez pas que Gênes et la Bretagne sont alliées à la Provence, n’oubliez pas que le peuple de France n’est pas prêt à ouvrir deux fronts, une partie sortant de la guerre du Berry.

Votre Altesse, c’est en connaissance de cause que nous vous appelons à ne pas déclarer cette guerre, nous séjournons en mission diplomatique actuellement en Provence et si vous le souhaitez, nous sommes prêt à servir de médiateur.

Dans l’attente d’une réponse de votre part et avec grand espoir que cette réponse soit positive pour le bien de la France et de la Provence.

Veuillez accepter mes plus sincères et respectueuses salutations.

Fait à Forcalquier, le 14 janvier 1458.

Lanfeust de Troy
Duc de Souvigny




(C'est une missive privée, sceau rouge, pas une affiche, je la met pour le RP ! )

_________________
Janturkbey
[En pleine cambrousse]

Jehan était allé ramasser du bois pour le feu. Bien des lieues le séparaient de sa petite bicoque avec sur le port et la Manche. Ils avaient voyagé dans la boue des plaines et la neige des montagnes. Et voilà qu'ils arrivaient dans un pays où le soleil de janvier avait bien plus de force qu'ailleurs, on aurait dit que le printemps passait l'hiver ici.

Mais il fallait quand même du bois pour le feu. Ce n'étaient pas les mêmes arbres que chez lui. Pas de chênes, mais des trucs tout en hauteur -des cyprès à ce qu'on lui avait dit- et des buissons bizarres. Il n'en avait cure, après tout, l'essentiel était qu'ils brûlassent.

Tout en sifflotant sur le chemin du retour vers le campement, le soldat -simple grouillot fraîchement promu porte-enseigne - se demandait jusqu'où les mènerait ce voyage mystérieux. Un gugusse s'était trouvé sur leur chemin - encore un brigand suisse! - mais les nobles lui avaient réglé son compte; la discrétion était leur souci premier.

Jehan regarda le soleil.


-En tout cas, il fait bon vivre ici. se dit-il
Atchepttas
[Aix comme d'habitude....]

Un coup brusque fit sursauter Vedène. Atchepttas se réveilla brusquement. Elle était sur son cheval, immobilisée en pleine ville d’Aix. Heureusement que la monture connaissait le chemin car s’il avait du compter sur sa maîtresse, il aurait en pleine mauvaise posture.

La jeune femme bailla. La nuit avait été longue pour elle. Entre l’organisation de l’armée la Mistrale de la Marquise, et les réunions au Conseil Marquisal, Atchepttas n’avait pas eu un moment pour se reposer. Elle leva la tête vers la fenêtre de sa petite chambre. Elle était ouverte. Quelques serviteurs avaient du venir s’occuper de la petite. Ils étaient certainement déjà en route pour la mettre en sureté à Vedène. Atchepttas eut un léger frisson. S’il lui arrivait la moindre chose, la jeune femme s’en voudra toute sa vie. Son rayon de soleil…si elle la perdait…

La monture s’impatienta, poussant un hennissement. Il faut avouer que la Dame était un peu plus lourde que d’habitude avec tout son attirail « spécial combat ». La jeune femme la calma puis lui donna un petit coup pour la faire avancer. Il ne pouvait pas s’empêcher de voir comment s’organisaient les autres groupes.

Elle passa devant plusieurs groupes avant de tomber sur celui qu’elle voulait. Marignane. C’était un petit groupe de soldat, le reste devait être aux côtés du principal intéressé. Elle trouva la tente la plus importante, celle de la vicomtesse, et s’y posta juste devant.
Descendant de son cheval dans un bruit sourd, elle s’écria :


Vi…Kylee ? Tu es là ? C’est Atch.
_________________
Kylee
[En tente]

Des bruits de sabots, juste à l'extérieur de sa tente, qui se muent en bruits de pas, et une voix, bien connue, s'élève dans les airs.

Vi…Kylee ? Tu es là ? C’est Atch.

Bien sûr ! Entre !

Et Aurore se leva, pour aller accueillir son amie. Mais au moment où elle relevant un pan de toile, un page arriva en courant, la bousculant même au passage.

Vicomtesse ! Vicomtesse !

Les sourcils froncés, elle se tourna vers le jeune garçon.

Et bien quoi ? Qu'y a-t-il de si important ?

Voyant sa tête, elle regretta immédiatement d'avoir posé la question...

Madame, c'est le Vicomte, il...

Il ?

Il a fait brûler votre maison, après être parti avec les enfants... Et il a fait égorger votre servante, vous savez, la grosse Perrine...

Le regard d'Aurore se voila. Il n'avait pas... Comment avait-il pu ?
Ses jambes se mirent à trembler, et sentant qu'elles ne la porteraient pas plus longtemps, elle se laissa tomber, assise, sur sa couche.
Elle n'avait pas encore saisi toute l'ampleur des paroles de ce simple page. Son cerveau n'avait pas encore accusé le choc. Même si ça venait, petit à petit.


Mon... Mon bébé...

Des larmes roulèrent le long de sa joue.

Il avait osé. La pire chose qu'il pouvait lui faire, il la lui avait faite. Lui prendre son enfant. Sa chair et son sang. L'être humain qu'elle aimait plus que tout au monde, plus qu'elle même. Celui qu'elle avait porté pendant neuf mois en son sein, celui qu'elle aimait tant...
Hier, hier encore il était dans ses bras, tétant le sein de sa mère, heureux...
Un nouveau voile passa devant elle.

Elle voulait mourir. Ici. Maintenant.

Jamais, plus jamais elle ne reverrait son fils... Il ne lui rendrait pas, elle le connaissait. Il préférerait le tuer de ses propres mains.
Il voulait la punir, la punir d'être partie, de l'avoir quitté, lui.
Et d'avoir emporté Mara avec elle. Cette petite fille, à qui elle avait cru être en droit de donner un peu d'amour... Visiblement, non.

Oui, il avait gagné. C'était ce qu'il voulait, il l'aurait.
Elle ne savait encore si elle survivrait à cette épreuve. Mais il avait gagné. Elle était détruite. De l'intérieur. Et si Dieu le voulait, elle le serait aussi, bientôt, de l'extérieur.

Par amour pour son fils, elle renoncerait à lui. A le tenir dans ses bras. A l'aimer, à le voir grandir. Faire ses premiers pas, dire ses premiers mots. Découvrir le monde, la vie.
Elle ne verrait rien de tout cela.
Elle sera dans le noir, toute sa vie durant.


Mon bébé...

Comment avaient-ils pu en arriver là ?
Que ne donnerait-elle pas pour remonter le temps ? Revivre tout ces instants de bonheur, insouciants, ces instant où elle l'aimait, et où il l'aimait, et où ils aimaient leur fils...

Rien, plus rien de tout cela ne pourrait jamais plus lui arriver.

Elle en avait fini avec l'amour.

_________________
Atchepttas
La jeune femme allait saluer son amie lorsqu'un Page arriva au pas de course vers Kylee. Fronçant légèrement les sourcils, elle écouta ce qu'il avait à déclarer.


"Il a fait brûler votre maison, après être parti avec les enfants... Et il a fait égorger votre servante, vous savez, la grosse Perrine..."




Atchepttas eut soudain l'impression de recevoir un puissant coup dans le ventre. Elle recula légèrement, sous le choc et perdit un peu de ses couleurs.

Le Vicomte ? Alexis ? L'homme qu'elle appréciait beaucoup et dont elle était son témoin de mariage ? Prouvencao...a fait une telle chose ?
Reprenant un peu ses esprits, la jeune femme leva les yeux pour apercevoir son amie dans un plus mauvais état qu'elle. Cette scène l'a rendit impuissante, inutile..Elle eut soudain la forte envie de se faire toute petite...



"Mon... Mon bébé..."

Atchepttas serra fort son amie contre elle..pour la consoler..et pour ne pas qu'elle s'écroule sur le sol boueux.

Oh ma belle, je.....comment il ....


La jeune femme se tut, incapable de sortir le moindre autre mot. Comment Prouvencao avait il pu faire cela ? Ce ne pouvait être lui.... Elle le savait colérique mais à ce point ? Était il à ce point égocentrisme ? Et les enfants ? Que penserait-ils de son père lorsqu'ils sauront un jour la vérité...
Les muscles de la mâchoire d'Atchepttas commencèrent petit à petit à se crisper.



Respires Biquette... Respires...
Je te promets que ca s'arrangera...
Je ne sais pas comment, mais je trouverais bien un...moyen...



Se détachant légèrement d'elle

Kylee, tu ne peux combattre dans cet état. Tu as encore pleins de choses à voir et à accomplir. Par pitié, rejoins Vedène. Tu y seras en sécurité et Pauline te tiendras compagnie.
Je t'en pries...Aurore....

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Kylee
Une pression, autour d'elle. Elle la sent, mais ne la voit pas.

Kylee, tu ne peux combattre dans cet état. Tu as encore pleins de choses à voir et à accomplir. Par pitié, rejoins Vedène. Tu y seras en sécurité et Pauline te tiendras compagnie.
Je t'en pries...Aurore....


Mais les paroles de son amie ne font que remuer le couteau dans la plaie.

Comment pourrai-je voir ou accomplir des choses, alors qu'il... Qu'il m'a pris mon bébé...

La voix est étranglée, et les mots prononcés avec difficulté, entrecoupés de sanglots.

Ne me demande pas de faire des promesses que je ne saurais pas tenir.
Je... Je vais me battre. Je vais les aider à bouter tous ces François hors du Marquisat, et ainsi, Tristan aura une vie heureuse, et je pourrais mourir en paix...


Sur cette dernière déclaration, le ton s'est fait plus dur. La volonté aussi. Il n'aura pas fallu longtemps à Aurore pour prendre une décision. Elle devait agir, dès à présent.

Aussi elle se leva. Chancelante, il est vrai, mais elle réussit à transporter sa carcasse jusqu'à la table qui trônait dans un coin. Deux vélins, une plume, de l'encre, et la voilà au travail.

Le regard d'Atch pesait lourd sur ses épaules. Sa main tremblait, et l'encre mêlée aux larmes coulait sur le papier. Mais elle n'en avait cure.
Et quelques minutes plus tard étaient nées de sa main deux lettres.

La première était pour lui.




Alexis,

Je ne t’écris pas pour te supplier de me laisser revoir notre fils.

C’est toi que je veux voir, et toi seul, si je survis à cette bataille. Aussi, je te donne rendez-vous près de l’Abbaye de la Celle, le jour qui suivra la fin des combats. Je t’y attendrai si je suis encore de ce monde. Sinon, tant pis.

Ne dis pas à Tristan que je l’aime. Il chercherait à me retrouver, mais ne pourrait voir sa mère qui l’a tant aimé. Simplement une ombre, un spectre…

Décris-moi comme le pire des monstres. Dis-lui tout le mal que tu penses de moi. Ou mieux encore, dis-lui que je suis morte peu de temps après l’avoir rejeté. Je veux qu’il grandisse en paix, c’est tout ce que je demande, et c’est dans ce seul but que vont désormais mes prières.

Aime-le comme tu n’as jamais aimé. Et si tu ne t’en sens pas capable, confie-le à une famille aimante, bonne et honnête.

Il y sera heureux, et c’est la seule chose que j’ose à présent espérer de la vie.


Aurore.


Et pendant que cette première lettre séchait sur un coin de son bureau, elle rédigea la seconde. Puis héla le jeune porteur de mauvaises nouvelles. Lui donna la première lettre, avec ordre de la remettre au Vicomte de Marignane, mais seulement après qu'il ait remis la seconde à la baronne de Fayence.

Puis de nouveau, Aurore se tourne vers Atch...


Quand démarrent les combats ?

Disant cela, elle entoura ses mains d'une fine bandelette de gaze. Elle ne voulait pas les écorcher. Elle voulait pouvoir s'en servir jusqu'au bout, ne pas faiblir à cause d'une simple écorchure qui la ferait souffrir. Et abandonnant arc et matériel médical, elle se saisit de son épée, et passa une dague à sa ceinture.
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Atchepttas
Atchepttas baissa légèrement les yeux. Ne sachant comme réagir au désespoir d'Aurore. Elle attendit patiemment que son amie termine ses deux lettres, lorgnant légèrement sur celle adressée à Alexis.

Silencieuse, elle se plongea soudain dans les souvenirs d'un mariage que lui parut très lointain. Comment tant de bonheur avait-il pu être réduit à néant ?


"Quand démarrent les combats ?"


La jeune femme regarda son amie avec une triste mine et lui répondit :


Bien trop tôt à mon goût... Cette nuit sera peut être décisive.
Kylee, il t'a peut être pris ton enfant, mais ceci n'est pas irréversible. Tu peux encore changer les choses, d'un moyen ou d'un autre....

Enfin...




A ces mots, la jeune femme brandit son arme et sourit document.


Un peu de "poutrage" d'ennemis te fera le plus grand bien. Ta haine serra déversée et tu seras plus sereine pour avoir une conversation avec lui.

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Kylee
La nuit serait décisive. Sans doute. Il s'agissait de la Sénéchale de la Garde Marquisale après tout, elle pouvait lui faire confiance.

Kylee, il t'a peut être pris ton enfant, mais ceci n'est pas irréversible. Tu peux encore changer les choses, d'un moyen ou d'un autre....

Si, Atch, c'était irréversible... Il s'agissait d'Alexis, et non d'un autre.
Et dire qu'elle l'avait aimé de tout son cœur... Quelle idiotie que l'amour !
C'était ce à quoi elle avait toujours aspiré. Tomber amoureuse d'un homme, qui l'aimerait en retour, et vivre heureux pour toujours, et avoir plein de marmots braillards.

Son conte de fées à elle avait pourtant bien démarré... Une bergère qui tombe amoureuse d'un Vicomte, qui lui donne un fils... Peut-être, au fond, l'avait-il manipulée. Peut-être avait-il fait semblant de l'aimer pour qu'elle lui donne un fils, et ensuite, il n'aurait plus eu de scrupules à la rejeter à sa fosse à purin...

La Vicomtesse de pacotille...

Non, Atch, tu ne peux pas comprendre.

Entre une mère et son enfant, qu'elle a porté durant neuf longs mois en son sein, qu'elle a senti grandir, un petit peu chaque jour, remuer... La première coupure, celle de l'accouchement, avait déjà été un déchirement. Quoi ? Il fallait qu'elle le partage avec d'autres ? Son bébé ?

Et à présent, il fallait qu'elle renonce à lui, pour toujours et à jamais...
Elle n'arrivait pas à l'accepter. Se faire à l'idée qu'elle pourrait vivre sans son fils... Non, le lien qui les unissait était trop fort.
Peut-être avait-il été jaloux.

Non, la bataille allait commencer, elle était prête.

Aurore renfonça l'épée dans son fourreau, et enfonça un chapeau sur sa tête.

Elle était belle, sanglée comme elle était dans des habits d'hommes... Mais elle s'en fichait pas mal. Elle allait se battre, et se faire tuer, que Dieu le veuille ou non.

The show must go on.

_________________
--Narrateur_felin


[Aix, à l'aube du samedi XXII Janvier]

La veille au soir, les Compagnies d'Ordonnance avaient marché quelques heures en direction d'Aix pendant que les armées du Marquisat se déployaient en ordre de bataille devant la porte est de la ville. Les deux camps savaient qu'il était temps de passer aux choses sérieuses.
La rencontre eut lieu au sud du Lac Zola, prêt d'un petit village nommé Le Tholonet.




Au soir, après une lutte acharnée dans les deux camps, chaque armée se retire.
Lila
[Arles, nuit du 22 au 23 janvier]

Pour qui observait dans la bonne direction, on avait pu voir, cette nuit, des points rouges en direction d'Aix.
De temps en temps, même, une vibration sourde, comme provenant de l'air lui même.
Lila s'était tenue sur les remparts de la ville jusqu'à l'aube; jusqu'à ce que le ciel du petit matin révèle les fumées noires du combat.
Alors, elle avait senti venir jusqu'à elle la détresse des soldats. Provençaux et français. Les morts seraient pleurés dans les deux camps.
Elle repensait à cette fête qui avait eu lieu à Arles il y a peu de temps.
C'était hier, mais c'était il y a bien longtemps. Avant tout ce gâchis !
Les larmes qui montaient à ses yeux étaient de rage, mêlée de tristesse.
Comment pouvait-on semer la mort ainsi ? Imposer à de paisibles gens la rançon de rudes combats ?
Elle avait peur.
Elle était terrorisée.
Elle n'était pas soldat. Mais elle voulait se battre. Elle ne voulait pas perdre son pays.
Elle ne voulait pas mourrir non plus. Non, ça non !
Elle avait plein de projets !
Elle avait cru qu'elle avait le temps pour les réaliser.

La trouille au ventre, elle descendit des remparts pour rentrer chez elle.
Il faisait jour désormais.
De toute façon, elle ne dormirait pas.

_________________
Iskander
[Quelque part ... - une aube blafarde et âcre]

VEROOOOOO !

VEROOOOOOOOO !


Iskander avait la voix cassée ...

Tous ces corps enchevêtrés ... inertes ... puant le sang, la pisse et le lisier ...

Ces morceaux de métal tordus enfoncés ...

Les tissus souillés ... et les mouches ... malgré le froid, les mouches déjà.

Il était à genoux, comme fou, retournant les corps, l'un après l'autre, hurlant ...

Il ne savait pas où il était ... à peine qui il était ...



VEROOOOOOO !

Pas un écho ... juste le cri d'un cheval à terre, blessé, l'œil suppliant.

Iskander avait tellement de sang sur lui ...

Il eut la nausée ... puis s'agenouilla près du cheval pour vérifier s'il n'y avait personne coincé dessous.

Le cheval était lourd, mais il le poussa frénétiquement.

Il hennit, pitoyablement ...

Iskander ne pouvait pas ...


VEROOOOOO !

Il se souvint de ce départ en fanfare ... des gonfanons, de tous ces hommes d'arme qui criaient ...

Ils s'étaient mis en rangs ...

Il avait joué de son fifre ... et le son du tambour était là.

Tous semblaient avides d'en découdre.

Puis l'horreur leur était tombée dessus.

Des projectiles en tous genres ... des corps qui tombaient, mous, autour d'eux, certains pour se relever, d'autres pour rester là.

Ce grand Monsieur qui hurlait "MAMAN"

Il avait joué du fifre. Et un tambour lui avait fait écho.

Les autres s'étaient mis à hurler, emmenés par Ladoce vers un mur de lances et d'autres êtres qui hurlaient également !

Puis ce choc ... le bruit des armes qui rentraient dans les corps meubles ...

Puis les rangs de piques se stabilisèrent, deux masses prises dans la nasse de leurs piquants comme deux oursins, incapables de se percer.

D'autres hurlements ...

Alidor qui le prenait par la manche, lui disant qu’ils devaient passer dessous les piques … créer une ouverture pour les autres … aller larder les mollets pour que les piquiers d’en face tombent…

Iskander avait rangé son fifre pour prendre son couteau ... et avait suivi Alidor sous les rangs de piques tendues, les cris et les hurlements des hommes.

Le tambour battait toujours, frénétique.

Il avait frappé une fois, entendu le son de douleur ... c'était un visage d'enfant qui tomba face à lui, surpris, se tenant la cuisse, ...

Il cessa de frapper ...

Puis il vit Alidor gisant, inerte, dans une flaque de sang.

Et des visages mauvais venir d'en face, le coutelas à la main.

Iskander avait eu peur ... puis il avait vu rouge ... il se souvenait vaguement d'avoir sauvagement enfoncé sa lame dans les reins du gamin ... puis s'être retourné vers les sicaires "ennemis".

Il avait crié, hurlé.

Il y avait du feu un moment.

Flammes léchant le visage.

Goût de fer et de sang en bouche.

Folie

Folie des hommes ...

Folie.

Crissement du fer sur les os.

Hurlement.

Regards inhumains …

Vision de la Bête.

Il se sentait sale ... son âme souillée.

Il était revenu à lui au milieu de tous ces corps ...


VEROOOOOOO !

Il pleurait encore ... sang, cendres et larmes ... tout ce que la guerre apportait.

VEROOOOOOOOOOOOO !

Il s’assit un moment sur un cheval mort.

Tant d’esprits … il fallait prier pour le repos de tant d’esprits …

Les vivants d’abord !

Il se releva, d’un bond …


VEROOOOOOOOOOOOOOOO !

Chaque corps qu’il retournait était sauvagement mutilé...

Il vit des yeux énucléés ... des nez brisés ... partout du sang coagulé qui sortait des bouches, des nez, de tous les orifices ...

Et cette défécation qui tachait les chausses de ces hommes et de ces femmes si fiers...

Des expressions figées, suprise, douleur, peur surtout ...

A chaque corps, une vie brisée ... et combien d'autres.


VEROOOOOOOOO !

Il devait la retrouver ... et sortir d'ici.

...
Alcalnn


[In Phooka Memoriam, bataille Normande]

Alcalnn était accompagné de ses hommes au grand complet, revêtu du harnois blanc. Lionne, Lasteyrie, Poissonnière, Brée au Mont, tous chevauchaient avec lui, aux cotés de Monterolier, Baron de Theil, Montpoignant, le Comte de Gévaudan, le Vicomte du Tournel, et bien sûr, le Vicomte de Conches.

Nombre d'entre eux avaient leur propres hommes, pages et escuyer, servant sous leur bannières, en somme un belle arroy de cavalerie lourde prête au son du cor, a charger l'ennemi. Sur leur aile gauche, il y avait l'infanterie suisse, bretonne, gasconne et normande, accompagnée des Salamandres, qui se préparait au combat. A l'extrémité gauche, le petit détachement de la Rose Noire, avec notamment leur Capitaine Oli et aussi le Vicomte de Marignane. Sur leur droite, flottait les étendards d'Orléans, de Tourraine, du Connestable de France.

A l'aube, les deux armées se firent face. De force visiblement égales, elles semblaient prêtes.
Les tambours de guerre de l'infanterie rappelait le grondement du tonnerre. Les deux rottes de suisses, faisaient vibrer leurs lances donnant l'impression qu'un vent divin soufflait. Les dizainiers et centeniers aboyaient leurs ordres et donnaient leurs dernières instructions. Alcalnn recouvert de pieds en cap de son armure milanaise pria un instant Saint Vinkolat, pour que les flèches ennemis ne transpercent pas son harnois. En parlant de flèches, l'infanterie française fit avancer en première ligne leurs archers, cranequiniers et autres coulevrinier à main. Pendant plusieurs minutes les deux camps échangèrent volées sur volées, ne s'égratignant que peu. Alcalnn décida qu'il était temps de parler, il fit donc avancer son cheval hors des rangs et visière de sa salade levée, il parla:


-Mes Frères d'armes! Oui! Vous qui nous avez suivit jusqu'ici, dans ses terres en marge de l'Empire! Aujourd'hui est un grand jour, car nous allons verser le sang. Et pas n'importe quel sang, nous allons verser le sang de lu Félon, du Traitre, de l'Hérétique! Ce n'est pas un pêcher que de verser le sang de ceux qui nous ont trahi! Vous êtes de vaillants et puissants guerriers, en face, ils nous craignent, je sens l'odeur de la peur, l'odeur de la mort, qui souffle puissamment sur eux. Je dis qu'ils ne méritent pas de pitiés, je dis qu'ils doivent mourir! A Mort! A Mort! Du Sans et Des Âmes!

Ce fut donc le moment de la charge. Le Chat prit son cor de guerre et souffla dedans à plein poumons, lâchant la note grave avant de talonner sa monture pour la lancer au galop. Sur tout le front de bataille chargeaient les hommes d'armes sur leurs puissant palefrois. Le sol tremblait et a mesure qu'ils s'approchaient des lignes ennemis, on pouvait voir dans le regarde adverse la peur s'insinuer dans leur yeux.



Le glaive du Duc de Mortain perfora de part en part un misérable qui n'avait pas fuis assez rapidement. N'arrivant pas à dégager son fer du corps sans vie du rebelle, il abandonna là son arme et dégaina son épée.
La housse de son cheval recouverte de ses armoiries, et lui même portant le tabard à ses armes, il était une cible de choix pour les coustillierz et autres manants d'en face qui cherchaient à le mettre à terre, sans succès car la plus part recevaient un estoc ou une taille qui leur enlevait un peu de leur vie à chaque fois.



Visiblement, ce qui le suivaient avait fait une bonne progression, mais déjà la pression s'accumulait et on ne pouvait guère plus avancer. Crânes et membres volaient autour de lui, son palefroi piétinant ceux qui avaient le malheur de ne pas décéder sur l'instant. Il se mit à entonner une chanson, reprise par Luhpo, puis Marc, puis Joel, Neville et bientôt toute la bataille Normande se mit à chanter à tue tête avec lui:


"La Mort

La mort chevauche à travers le pays
Frappant sans choix les héros, les bannis
Fuyez ennemis, sinon vous mourrez
Nous autres face à elle n'avons de regrets

Falalala, falalala
La mort qui rôde sur nos chemins

Tremblent devant toi les lâches et les impurs
Car bientôt ils deviendront ta pature
Nous les chargerons sans te craindre, ô Mort
Car tu es notre amie et nous vaincrons encore

Falalala, falalala
La mort qui rôde sur nos chemins

La mort fauchant, rasant et dévastant
Décime nos rangs, frappant les survivants
Mais le soir venu, nous la chantons
Sans rancune, car c'est un vieux compagnon

Falalala, falalala
La mort qui rôde sur nos chemins

Un jour enfin tu viendras nous saisir
A tes côtés nous serons fiers de partir
Les dieux des combats nous accueilleront
Alors festoierons et ripaillerons
En ton honneur
O mort qui rôdait sur nos chemins"


A mesure que le chant prenait de l'ampleur dans la bataille Normande, la mêlée devenait plus obscure. Alcalnn luttait pied à pied pour ne pas être désarçonné. Un instant, un cavalier adverse, un nobliaux sembla t il, le surpris et lui asséna un puissant coup sur l'épaule sénestre et il ne sentit plus rien qu'une langue de feu puissant. Mais l'ardeur du combat aidant, il ne dessella pas et continua a tailler dans le vif.
Lorsque le combat ralentit, il se replia avec ses compagnons. Luhpo avait reçu un bien méchant coup et chancelait. Galahad était à pied, veillant sur le corps du brave Coulis, que le Chat n'avait pas vu tomber dans la bataille. Actarius était encore debout sur selle. Pierre lui semblait avoir reçu quelques coups sans gravité. Cependant, lorsque le Chat passa sa main sur son épaule, il faillit se pâmer de douleur. Il vit que ses gantelets étaient tachés de sang. Le cavalier ne l'avait pas manqué et il en aurait pour plusieurs jours à s'en remettre. Il jura et pesta de n'avoir pu éviter ce vilain coup là qui l'obligerait à rester au repos pendant plusieurs jours. Luhpo s'approcha de lui en fidèle escuyer:


- Pardonnez-moi, Votre Grâce, j'ai failli. Je n'ai pas su vous protéger de celui-ci.

-Allons... mon garçon... tu as toi aussi été meshaigné... preuve de ta vaillance. Rare sont les porte étendard... qui s'en sortent sans... une navrure... Tu as prouvé ta bravoure... Dès que j'en aurais l'occasion... Je veillerais à ce que ... ta bravoure soit récompensée...


Le Chat n'était pas au mieux de sa forme, mais si il le fallait, il pouvait encore mordre.

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Galahad*
[ Bataille entre Aix et Brignoles, XXIII janvier]

Le combat avait eu lieu. Les épées avaient brillé, les cris avaient été poussés. La haine des Provençaux envers les Français les avaient décidé à la bataille en rase campagne, entre Brignoles et Aix. Un mur de boucliers barrait le chemin de la capitale. Les Français s'étaient regardés, la partie ne serait pas facile. Disciplinés les soldats formaient et resserraient leurs rangs. Les casques brillaient sur les têtes aux yeux sévères. Trompettes et cors résonnaient sur le champ de bataille, les chevaux piaffaient d'impatience, attendant nerveusement une pression sur leurs flancs.

Galahad était excité, mais ne le montrait pas. Il avait participé à tant de combats. Il observait ceux d'en face, analysant les forces en présence. Aux côtés de Foulque, il regardait à sa droite et à sa gauche les soldats Normands, les différentes bannières flottant au vent. Un peu plus loin, il reconnaissait ceux de Touraine et ceux de l'Orléanais. En face, les Aixois braillaient comme des gorets. Contraste impressionnant avec les Français silencieux, non pas par couardise, mais soucieux de se faire un chemin à travers la multitude.

Tout à coup, sur un signal, toutes les armées s'ébranlèrent. Galahad serra la main de Foulque en lui souhaitant bonne chance. Devant eux, la bannière de "In Phooka Mémoriam" tenue fièrement par Coulis. Le combat faisait rage, les hommes étaient en sueur sous les armures. Ca taillait, ça tranchait, ça coupait. L'odeur du sang se mêlait à celle de la poussière.

Galahad entendit plusieurs fois l'ordre de tenir la ligne, puis il vint en contact avec des lances, des épées ennemies. La mêlée était confuse. Hennissements de chevaux, cris d'hommes, râles et appels formaient une cacophonie. Soudain, Galahad vit Coulis être désarçonné par une piétaille volontaire. Un coup de boutoir plus important avait fait entrer les Provençaux dans les rangs normands. Ils étaient attirés par la bannière de l'armée normande. Des soldats s'aggripaient au cheval de Coulis, d'autres tentaient de se saisir des rênes, d'autres encore tiraient sur le manteau du brave Coulis qui se défendait vaillamment, laissant autour de lui des victimes sanglantes.

Il tomba à terre lourdement, tenant toujours fermement la hampe sacrée. Les Provençaux se ruaient sur Coulis à demi-couché. Galahad fonça dans l'attroupement avec son fidèle Zéphyr, renversant des agresseurs. Il sauta à bas de sa monture et reprit en main le drapeau de "In Phooka mémoriam" au moment où, Coulis, dans un dernier geste lui tendait le précieux fardeau. Galahad abattait les soldats qui voulaient s'emparer de l'emblème, bientôt rejoint par Foulque et des preux Normands.


Boucliers ! Hurla Galahad en désignant le corps de Coulis.

Des soldats vinrent faire un rempart, pendant que d'autres constataient malheureusement le décès du brave Coulis. Ils firent un geste d'impuissance devant Galahad.

Emmenez son corps, je ne veux pas qu'ils s'acharnent sur lui en essayant de le dépouiller !

La bataille s'essoufflait. Les victimes étaient nombreuses de part et d'autre. Mais les Normands restaient sur le champ de bataille, pendant que les Provençaux allaient prendre position plus loin, digérant leurs pertes et pour l'instant ne s'aventurant plus à titiller les Français.

Galahad, tâché du sang de ses agresseurs, resta encore debout un instant, jambes écartées, tenant fermement la bannière, ultime défi devant ces Provençaux qui s'établissaient plus loin. Sa respiration saccadée tendait à se ralentir. L'excitation retombait, il semblait comme reprendre ses sens. Puis il donna la bannière à des soldats et s'en alla auprès de la dépouille de Coulis, priez pour lui.

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Morntaur



La bataille allait faire rage, après tant d'attentes tout allait se jouer ici. Morntaur ne comprenait pas les choix des généraux, le champ de bataille ne lui plaisait guère mais il n'était plus général depuis longtemps et c'est au milieu des soldats qu'il se promenait avec son destrier lourd. Il haranguait ses hommes, ses fidèles soldats, une vingtaine d'hommes tout au plus, il soupira...il était loin le temps où le baron d'Illgurth menait des centaines d'hommes au combat. Le modeste seigneur du Canet des Maures qu'il était devenu était bien moins riche. Il analysa les forces en présence et surtout ses adversaires directs.

Rami...ma douce rami...je sens que je vais te rejoindre aujourd'hui...

- Seigneur Morntaur, les hommes sont prêts

Nous attendons l'ordre du commandement sergent.


Les drapeaux se levèrent, l'assaut allait commencer. Morntaur lisait la peur dans les yeux de ses hommes.

Soldats, je vois dans vos yeux la même peur qui me saisit lorsque comme vous, j'allais combattre pour la première fois. Mais à la différence que vous, vous vous battez aujourd'hui pour votre terre, pour votre famille. Aujourd'hui vous avez le pouvoir de dire "Crêve dans les gogues !" à des hommes plus puissants que vous. Aujourd'hui vous pouvez prendre en main votre destin et vous battre pour vos idéaux. Qu'Aristote vous ait en sa Sainte Garde, nous nous reverrons de l'autre coté.

Les drapeaux s'abaissèrent ordonnant l'assaut.

A l'assaut !

Un ordre que trop bien compris par son destrier, Morntaur fut propulsé à la pointe de l'assaut. Le premier choc fut terrible, les fantassins sur la route de Morntaur furent terrassés, mais un lancier réussit à transpercer son cheval l'envoyant valdinguer. La chute fut rude, et Morntaur fut cloué au sol, le cruel destin de tout chevalier désarçonné. Son cheval agonisait à ses cotés.

Quelle fin peu glorieuse...

Mais deux de ses hommes arrivèrent et le relevèrent, ainsi commença le combat au sol mais il fut bref, ils furent vite entourés d'un ennemi plus fort en nombre. Morntaur se battit vaillamment tuant plus d'un gueux mais un coup d'épée bien placé lui trancha l'arrière du genou, il s'écroula et un autre soldat en profita pour lui planter un coup d'épée dans le dos.

Morntaur hagard sentit l'épée glisser hors de son dos et se mit à cracher du sang, d'un coup de pied son agresseur l'envoya au sol.

Pour lui et ses hommes, la bataille était fini...tout comme l'était sa vie...

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