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[RP] Tentes blanches : le soin aux blessés

Armoria
Frères dans la bataille, frères dans les blessures : tout rassemblement de soldats en campagne était suivi par l'élévation de tentes de soin. Plus facile de soigner les gens ensemble. Certains arrivaient sur leurs deux jambes, d'autres, portés, qui par des chevaux, qui par une charrette, qui sur le dos d'un frère d'arme moins amoché... Chaque jour amenait son lot de labeur pour les barbierset les panseurs.

Et le second jour de combat amena sur une charette une blonde à la moue boudeuse, qui avait passé une bonne partie du trajet à pester qu'elle n'avait rien, et puis qu'elle voulait retourner avec ses "p'tits gars", et puis qu'elle n'était pas une petite chose fragile, à tout arrêter pour un poignet foulé...

Ce fut donc avec un réel soulagement que le conducteur de ladite charrette déposa - non sans avoir eu envie de la larguer, plutôt - une blonde altesse de fort méchante humeur. Lambert, le valet bellement fessu, s'était assis au fond de la charrette, tenant les rênes de la princière monture. Il savait qu'il allait devoir se faire tout petit, serviable et souriant - plus encore que d'habitude. Armoria sauta à terre, et se dirigea tout droit vers les tentes de soins.


Lambert, va me chercher mon onguent : quitte à être rapatriée, autant me rendre utile.

Elle entra dans la tente, cherchant du regard à qui s'adresser pour offrir ses services.

Oh là, de la tente ?
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Samuel_de_treviere
Samuel dormait. Ou pas vraiment... L'ennui de rester dans son lit.
La résignation car a chaque mouvements... se plaindre...
Alors il restait ainsi a attendre. A tenter d'oublier le temps qui passe.
A rever, a reflechir a la suite diplomatique de ce conflit.

Il sera sur pied sous peu lui avait on dit... Il n'y croyait guere.

Toujours est il que la derniere personne a etre entrée sous la tente des éclopés etait...
*Les yeux de Samuel se levait doucement... Il se dit a lui meme*

Ce pourrait il s'agir de...?


Il ne s'attendait pas a tel rencontre... Realisant qu'il ne pouvait s'agir de personne d'autre... Il se tira etouffant un grognement, s'assis convenablement... Son accoutrement ne le mettait pas bien a l'aise pour s'addresser a un Personne de si haut rang. Il se permis alors de la saluer...

Votre Altesse...

Il sourit doucement, ne pouvant beaucoup faire mieux....

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Caro
Retour sur Arles sur le dos de mon fidèle Khépris. Retour à la tente pour nettoyer mes quelques plaies superficielles, quant à l'épaule j'avais espéré que ce ne soit pas grand chose, mais alors que je tentais de me reposer, que je sombrais dans un sommeil des plus mouvementés, prise dans un cauchemard entre mes recherches effectuées pour trouver trace d'Oli et mes différentes batailles où je revivais chaque combat depuis mi janvier, une douleur des plus vives me ramenait à l'éveil.

Mon épaule, une souffrance des plus grande faisait perler la sueur sur mon front et ce que j'avais pourtant espérer que ce ne soit pas le cas, l'était bel et bien. Me relevant et me mettant mon bras gauche en écharpe je me rendais vers les tentes blanches.

Soulevant le pan j'entrais et cherchais du regard. Des brancards de partout, des lits de fortunes, des blessés. Retour en arrière à la mi-janvier et de me voir courir partout pour soigner au mieux, cautériser, recoudre, panser...

Laissant retomber le pan derrière moi je pénétrais un peu plus encore... il me fallait trouver quelqu'un pour me remettre cette satanée épaule en place.

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Adriendesage
[A l'hôpital militaire d'Arles, le 4 Mars 1458]

Hôpital, c'était là un bien grand mot... De grandes tentes avaient été dressées à la hâte aux pieds des murs d'enceinte de la ville. Ce campement funeste était fermé par des planches et des cordages montés à la hâte, et rigoureusement gardé, par des patrouilles de soldats françois. De grandes tentes, dont le blanc était là maculé de boue, ailleurs de sang et de poussière, s'échappaient régulièrement quelques râles douloureux.
L'on avait séparé ceux qui étaient légèrement blessés, de ceux pour qui, le sort n'avait encore décidé de leur destin. La vie, ou la mort. Ainsi s'interrogeaient-on sur ceux qui se trouvaient dans la tente du sénéchal Desage.
L'officier languedocien, toujours inconscient, s'éveillait rarement, pour beugler quelques délires insensés. Sa plaie sur le haut du front avait été soigneusement nettoyée, mais nul ne savait encore prédire si elle guérirait. L'entaille était belle et descendait presque jusqu'au sourcil. L'on pouvait se rassurer tout de même, car le crâne ne semblait pas brisé.
Juste après lui gisait le lieutenant de Béziers, Pulemetchik, dont la plaie béante au dos faisaient enrager les médecins français. Les lâches de renégats avaient dû frapper par l'arrière, pour abattre le fougueux militaire languedocien.
A ses côtés, l'on avait amené les blessés de la veille. S'il avait pu voir consciemment, il aurait d'abord reconnu le baron Nkhan, le lieutenant Erratum d'Alais, le soldat Select de Montpellier, et d'autres encore, dont l'état semblait incertain.

Il en était une qui arriva en fin d'après-midi. Maëlie n'avait été retrouvée parmi les morts sur le champs de bataille, que le lendemain. Sa plaie était infectée, c'était bien mauvais signe...
On avait couvert le baron douairier de La Voulte d'un drap grossier, car sa peau était froide comme l'eau du Rhône en plein hiver. Des infirmiers changeaient régulièrement ses bandages à la tête et au bras gauche - car moindre blessure, il était pour autant brisé et d'une belle fracture - et surveillaient son état. L'on tentait de lui administrer quelques breuvages, afin qu'il ne perde pas toute son eau, lorsqu'il tressaillit.
Lors, ses paupières s'entrouvrirent. C'était comme s'il soulevait milles rochers de grès. Dans sa tête, résonnaient cent marteaux qui frappaient autant d'enclumes.
Le jeune homme qui faisait couler l'eau entre les lèvres du sénéchal s'écria:


"Le sénéchal s'éveille! Le Très Haut soit loué, votre heure n'est pas encore venue baron!"

Mais Adrien n'y entendit rien. Son bras se souleva à peine, au prix d'un effort terrible. Avait-il entendu Son nom dans la tente? Quelque ange lui aurait peut-être murmuré à l'oreille l'arrivée de Celle qu'il chérissait, dans le dessein de le révolter tant, qu'il surpasserait la Mort?
En tout cas, l'infirmier qui se pencha pour écouter la plainte murmurée avec grande faiblesse par le sénéchal Desage, entendit son nom:


"Maëlie..."

Dehors, d'autres, qui étaient encore valides, mais éclopés, s'organisaient à quelques distractions: jeux de dés, de cartes, l'on se regroupait au pied d'une tente, ou autour d'un petit feu...
Ici, se reflétait toute l'horreur de la guerre, mais pourtant tous avaient au cœur le même désir: celui de bientôt reprendre le combat, bravant encore la mort et sans la craindre, car ils se battaient là pour l'honneur, le Roy et par bénédiction du Très Haut.

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Armoria
Pas de réponse de la part des soignants : pas le temps, certainement, et une femme sur ses deux jambes ne devait pas être leur priorité - et pour cause.

Un homme se redressa, salement amoché, mais ayant été soigné, se redressa sur sa couche pour la saluer : effet immédiat, elle se précipita vers lui, doucement grondeuse.


Allons, allons, quand vous serez sur pied, vous me montrerez votre maîtrise des révérences, mais pour l'heure...

Le retenant par les épaules, elle le repoussa sur sa couche, pour qu'il s'y rallonge.

Laissez-vous aller, ne forcez pas : laissez-moi faire. Un effort pourrait rouvrir vos plaies.

Le tenant fermement, sa tête frôlant celle de l'homme, elle fit ce qu'elle savait faire de mieux - entre autres - à savoir : la têtue.

Je vois que vous avez été pris en mains : je reviendrai, mais je vais tout d'abord me rendre auprès de ceux qui attendent.

Le rabat de la tente se souleva, et elle regarda dans cette direction, clignant les yeux pour voir qui venait d'entrer - et surtout, dans quel état. En reconnaissant Caro, elle se souvint du jour où Sebonemo la lui avait "amenée", et sourit malgré elle, et malgré la situation.

Un bras en écharpe : nul besoin de me dire si vous venez soigner ou être soignée...

La guidant avec cette ferme douceur qu'elle mettait toujours dans ses soins, elle l'amena vers un grabat, où elle l'invita à prendre place. Mais en aidant Samuel à se recoucher, elle avait senti la faiblesse de son poignet, et fronça le nez.

... Cependant, si je veux vous aider, je dois commencer par soutenir ma main lésée : ne bougez pas, je reviens.

Sur un sourire rassurant, elle quitta la tente, se dirigeant vers la sienne : une solide bande de cuir, bien serrée, et tout irait mieux.
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Caro
Le temps que les yeux s'adaptent à la lumière comme il se devait et d'entendre des paroles à mon égard. Tournant la tête je pouvais reconnaitre Armoria.

Votre Altesse...

Léger sourire et inclinement de la teste avant de la suivre et de prendre place. Etrange moment que de la revoir icelieu. La dernière fois c'était à Fougères. Loin... si loin ce temps là où j'avais accompagné Sebonemo afin qu'il me présente sa soeur de coeur.... et nous voilà à nous revoir dans les mêmes conditions, en temps de guerre.

J'allais lui donner quelques indications quant à ma blessure lorsqu'elle s'absentait. Pas le temps de lui répondre afin de lui faire savoir que j'aurai pu l'aider pour sa main mesme si j'étais handicapée d'un bras. A deux nous y serions arrivées. M'installant un peu plus confortablement, otant ensuite le tissu qui maintenait mon bras en écharpe, c'est non sans une grimace que je posais mon avant bras sur ma cuisse.

Le temps de l'attente je repensais à Sebonemo. Je ne l'avais pas vu depuis si longtemps, depuis ce fameux jour où il m'avait fait part de son souhait de partir seul, de tout laisser derrière lui et de la rejoindre pour la "protéger" à sa manière. D'ailleurs était-il ici lui aussi ? je ne l'avais pas croisé mais peut-estre en saurais-je plus.

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Armoria
Farfouiller d'une main dans ses malles, trouver de quoi confectionner la bande de cuir souhaitée, recevoir une visite capitanesque entre temps, se faire aider pour serrer les dents - rodidjiu, pour serrer, il serrait, le chameau !

Chargeant Lambert de draps pour pouvoir panser, prenant avec elle son "attirail de soins", elle eut tôt fait de retourner vers la tente.

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Samuel_de_treviere
Samuel aux mots de la princesse ne pu avoir qu’un sourire discret. Il était bien vrai qu’il n’était pas très apte à jouer les coqs. Avant même de se laisser tomber sur le lit, incapable de descendre doucement… La main de la dame vint l’aider à se rallonger…

Laissez-vous aller, ne forcez pas : laissez-moi faire. Un effort pourrait rouvrir vos plaies.


Il s’en voulait toujours de se retrouver là. Mais elle avait raison et ne semblait pas être décidée à le laisser faire sa loi… Il s’allongea alors sans trop ronchonner…


Merci beaucoup...

Sa proximité ne fut pas en vain… l’odeur fruitée, chaude et agréable… ce doux parfum féminin passa dans la tête du Seigneur… il tourna son regard vers la bienveillante princesse qui regardait attentivement l’étendu de ses blessures... Malgré un apparat des plus militaires, certains charmes ne paraissaient pas inaperçus à cette distance…Ne souhaitant pas du tout montrer un aspect obscur de sa personne c’est un peu gêné qu’il s’aperçut scruter des yeux l’entourage de joyaux en pendentif certes magnifique mais pas autant que…
Samuel d’un petit sursaut se repris et regarda passer une demoiselle à l’épaule abîmée.

Je vois que vous avez été pris en main : je reviendrai, mais je vais tout d'abord me rendre auprès de ceux qui attendent.


Samuel acquiesce d’un
oui sincère. Mais l’idée de la revoir le rassurait finalement. Son coup à la tête avait tendance a lui donner d’atroce douleur violente pendant son sommeil. Il avait peur qu’une mauvaise guérison ne lui cause la perte de l’esprit.

La princesse lui tourna le dos laissant sa tresse courir le long de son corps… Samuel en silence la regarda un moment. Puis sans savoir pourquoi elle quitta les lieux, alors le seigneur regarda autour de lui ses confrères… chaque jour de nouveau arrivants. Il soupira se détendant doucement… il s’endormit doucement une belle dans la tête.

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Armoria
Lambert déposa les draps sur le lieu le plus propre qu'il put trouver et revint auprès de sa maîtresse. Celle-ci, s'étant assise près de Caro, avait entrepris de défaire ce qui tenait lieu d'écharpe, pour dégager le bras blessé. Elle accompagna lentement la main de Caro sur la cuisse d'icelle, pour éviter de trop tirer sur l'épaule, et l'y laissa reposer. Enfin, ses doigts passèrent sous le tissu des vêtements pour explorer ce qui se passait au juste côté blessure.

Décrivez-moi de quelle façon cela s'est passé ? Cela pourrait m'aider. Si ce n'est que déboîté, Lambert vous remettra cela en place.
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Caro
Rapide auscultation de mon épaule endoloris. Le bras mesme que reposant sur la cuisse faisant tendre quelques peu les muscles et l'impression d'avoir le coeur qui battait dans tout le bras se faisait sentir.

Comment cela s'est passé ? et bien pas bien compliqué à expliquer. Je me protégeais de mon bouclier pour m'épargner que la lame de l'ennemi ne viennent me trancher... Le choc fut si brutal que mon bouclier se fracassait sur mon épaule

Je pensais tout d'abord à une bonne contusion mais vu les douleurs et ce que j'ai pu remarquer, elle ne semble pas cassée mais juste déboitée, et au lieu d'aller me jeter contre les remparts de la ville épaule en avant, je me suis dit que de venir la faire remettre en place icelieu serait bien mieux... et aussi porter mon aide de médiscastre même valide que d'une main si cela est nécessaire
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Titan
ils étaient venus, ils étaient repartis, puis revenus et repartis à nouveau, toute la nuit, les charges de soldats se succédaient, un observateur au sommet de la colline aurait pu pensait au mouvement de la mer un jour de forte houle.
c'est alors qu'il avait vu son épouse fléchir du genou à ses cotés, il la regarda, l'aida à se relever, une seconde pour une vie, une seconde d'inattention de trop et il senti le fer lui labourer l'épaule.
serrant les dents, il leva son épée de sa main valide, un choc, un claquement sec de l'acier qui se brise et sa lame ayant rencontré la lance ennemie, se brisa tel un fétu de paille, il en resta bouche bée, mais eu quand même le réflexe de lever son bouclier pour parer le coup fatal.
puis les coups cessèrent de pleuvoir, probable que l'adversaire soit tombé à son tour ou était-il occupé à une autre tache.
toujours est-il que profitant de l'accalmie, tenant de son bras valide son épouse blessée, il recula rapidement, s'écartant de la bataille pour regagner les charrettes médicales qui ne tardèrent plus à emmener leur triste chargement de blessé vers la base arrière.
c'est couvert de sang et maintenant toujours son épouse, qu'il se présenta à la tente érigée par la Princesse pour parer au plus urgent.
il fit une légère révérence en s'avançant vers elle.


Bonjour Votre Altesse!!! ou pourrais-je trouver un médicastre disponible pour mon épouse qui est blessée.

tandis qu'il regardait la Princesse , quémandant une réponse avec ses yeux, il sentit d'un coup ses jambes se dérober sous lui, mais au prix d'un gros effort, il parvint à se maintenir debout ne sachant plus s'il tenait son épouse ou si c'était elle qui le tenait.
la sueur ruisselait sur son front et il sentait cette douleur lancinante à son épaule, pendant qu'il sentait couler un liquide chaud tout le long de son bras.
bizarrement il se sentait de plus en plus faible, une violente douleur le parcouru et il se mordit les lèvres au sang pour ne pas hurler, tandis qu'il sentait la chaleur envahir son visage et un bourdonnement emplissait ses oreilles...........

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Adriendesage
Le plafond de la tente était gris. Le tissu à l'origine était bien blanc, mais la poussière l'avait rendu sale et les longs pieux qui soutenaient la toile étaient couverts de toile d'araignées. Les yeux mi-clos, le sénéchal Adrien Desage en avait déjà recensé plus de la moitié: 73 toiles éparses de comptées, dont 58 étaient vides de tout locataire.
Il s'y était repris à 34 fois pour en arriver à ce niveau de comptage, car sans prévenir, à intervalles réguliers, c'était un véritable coup de foudre qui lui déchirait le crâne et lui arrachait un hurlement de douleur. Alors, il en oubliait tout, le lieu, la raison de sa présence sous cette tente, la couleur du plafond de la tente, les toiles d'araignées, tout...
Tout, sauf Elle. Pas une fois la douleur ne fût pas terrassée par son visage qui s'imposait devant lui, serein et souriant. Et elle était belle, avec sa même fraîcheur et sa mine effrontée qu'elle affichait lorsqu'ils devisaient ensemble, sur les routes, avant d'arriver en Provence. Il ignorait pourtant qu'elle était là, gisant inconsciente à quelques paillasses de lui...

Le baron douairier tenta, dans un improbable effort, de se découvrir, car la chaleur l'avait prit et la couverture le pesait à présent. Mais son bras sénestre lui arracha un cri. Comme il n'avait eut la force de bouger depuis le matin qu'il avait repris conscience, il ignora que son bras fût brisé... Alors forcément, comme il avait crié, c'était sa tête qui juste après, le fît se pâmer.
Sa seule main valide tomba dehors de la paillasse, inerte...

C'était la première fois que le sénéchal Desage se trouvait si près de la Mort. Sa carrière militaire, longue et couronnée par de nombreux succès, en avait fait au Languedoc, un homme de bonne réputation, rude et vaillant, au parlé franc. A ce titre, un messager languedocien se trouvait à la porte de la tente, portant sur lui une missive du conseil comtal du Languedoc pour l'officier. Il était chargé de la remettre au baron douairier en main propre, mais ne s'attendait pas à ce qu'il dû le trouver dans ce genre d'endroit...

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Quirin
Ou sont-ils ?

C'est sur ces mots qu'arriva Quirin, accompagné de son épouse à l'infirmerie. Il avait appris par Majda que leurs amis le baron de la Voulte et la témoin de Majda lors de leur mariage avaient tous deux été blessés. Aussitôt la décision fût prise d'aller prendre de leurs nouvelles, ainsi se rendirent-ils en cœur dans le quartier des blessés, ce qui de toutes façons était aussi opportun pour eux qui devaient aussi faire examiner leurs blessures

En les prononçant il se rendit compte du ridicule de la situation, comment pouvait-on savoir de qui il parlait, et puis avant tout il pourrait au moins dire bonjour

Pardonnez-moi, .. Bonjorn, quelqu'un pourrait-il nous dire ou nous pouvons trouver le Sénéchal Adrien et la soldate Maelie ?
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Prunille
Prunette en goguette.
Elle passe les murs, la Cianfarano, se faufile partout, à l'image de la petite souris à laquelle on l'a parfois comparée.
Elle reste loin, elle observe, espionne pour son propre compte.
Esprit libre voguant au delà des tracas de la guerre et du quotidien, seulement mû par sa soif d'apprendre, et de faire le bien.
Mais une tente blanche se dresse devant elle, et le mystère de ce qu'elle contient l'intrigue au plus au point.
A pas de loup, elle s'approche, une Provençale dans un camp français, ça fait tout de même tache.
Cependant, la bure donnée par Yuyu, et qu'elle porte, peut aisément la faire passer pour une bonne-sœur ou une jeune abbesse.
Ils n'oseraient pas taper une femme d'église...
Son œil, elle le glisse par une fente de la toile.
C'est une tente de blessés.
Elle sourit, tentée.
Tentée d'aller mettre en application les récents enseignements du Professeur Audiso.
Tentée d'aller aider à soigner ces blessés, même s'ils sont Français, même si elle est Cianfarano, et qu'elle a la Provence dans le sang.
Elle se jette à l'eau.
Contourne la tente pour en trouver l'entrée, passe devant un messager faisant le pied de grue.
Soulève la lourde toile, et passe sa tête blonde à l'intérieur.
S'adresse à ce beau monde françoys, elle, avec son plus belle accent Provençal.


Besoin d'aide ?

Un sourire angélique aux lèvres, elle darde son regard d'azur sur celle qui est, visiblement, la cheftaine des lieux.
Zut, il lui manque le drapeau blanc...
Pas eu le temps de s'en dégoter un, son intervention étant mue par la spontanéité...


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Majda_eulalie



La jeune maure était restée au calme ce jour, du coup, sa blessure la faisait moins souffrir. Après une collation sous la tente qu'elle partage avec son époux, ils se rendent à la tente des blessés les plus graves, son amie Maelie y serait. Adrien aussi, vu ses blessures.

S'approchant, elle craint le pire, et quand elle la voit, là, allongée, elle s'assoit sur le bord de la couchette, et de la main dextre, lui écarte des mèches du front, posant sa main fraîche vu que le printemps prend son temps pour venir, et lui embrasse le front.


Alors que Quirin demande où ils sont, Majda aperçoit Maelie. Elles ont tellement travaillé ensemble pour les douanes du Languedoc, qu'elle la reconnaitrait n'importe où. Elle salue d'un hochement de tête le cerbère qui leur sert d'infirmière, et qui leur interdit d'aller se promener à Aix, fronçant les sourcils, et se dirige vers Maelie, sans lui laisser le temps d'examiner son bras, malgré les protestations véhémente.


Courage Maelie. Tenez bon mon amie.

Se penchant, ne voulant pas que d'autres entendent, elle lui murmure à l'oreille : Adrien est à côté, il est blessé aussi, mais garde espoir, Maelie, il va s'en sortir, c'est un homme fort.

Est-ce un effet de son imagination ? Elle a l'impression que le visage de son amie est moins tendu, plus serein. Se levant, elle va voir Adrien, et lui murmure de même, histoire qu'ils sachent l'un comme l'autre, qu'ils sont en vie, et qu'ils ont des amis qui pensent fort à eux, priant le Très-Haut tous les jours : Maelie est près de vous, elle est blessée, mais pas pire que vous. Soyez fort pour elle, elle a besoin que vous luttiez.

Arf, la voilà à jouer les marieuses. Souriante, elle regarde Quirin, après tout, sans Maelie, elle n'aurait peut-être pas osé maintenir la date du mariage. L'un comme l'autre savent ce qu'ils lui doivent, sans doute.

Puis elle continue d'aller de l'un à l'autre des blessés graves, pour les encourager d'une parole. Les languedociens sont presque tous alités, mais se sont battus comme des forcenés, elle retrouve enfin la fierté de pouvoir dire qu'elle est languedocienne, en voyant le courage de ceux qui sont là, se battant pour la juste cause, celle du bon droit, celle du droit divin.


Apercevant Nkhan, elle va le voir, quémandant de ses nouvelles.

Coucou Papi Nkhan ! Nous lâchez pas, hein ? On a besoin de vous, nous. Qui vais-je pouvoir embêter si vous n'êtes plus là ?


Sûre ! Il a deviné qui est là, même si ses yeux sont fermés.


Glissant sa main dans celle de son époux, elle plonge ses émeraudes dans ses lacs d'un brun mordoré.

Quirin ? J'aimerais aller voir les autres blessés rapidement, et retourner me reposer, mon bras recommence déjà à me lancer.

Joignant le geste à la parole, ils se dirigent de l'autre côté, où elle salue les présents comme il se doit, faisant une révérence à la Princesse, ce qui donne un effet des plus ridiculement comique, vu son bras en écharpe.

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