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[RP] Dans la brume

Leamas
Oh la ! le nain on m'lache la !

La colère, la furie ... pas d'un coup ... mais petit à petit, il explosait.
Le lien s'était rompu mais il s'éloignait de plus en plus ...
Comme un barque qui dérive lentement de son corps mort...

Il résistait l'édenté ...
Encore un remous qui fit éloigner l'embarcation


J'veux bien t'raconter l'histoire de mes dents et j'te montre mêm comment qu'j'ai fait pour les perdre, ouv ta bouche et j'te montre le nain

Il n'hésita pas une seconde. Voilà ce qu'il savait faire, c'était son métier. Non pas qu'il prenait plaisir à être violent, non pas qu'il prenait plaisir à se battre. Mais, les gestes étaient devenu des réflexes.

Alors que l'homme se concentrait sur la main posé sur son bras, Leamas balança son coude au niveau du cou de son adversaire.
Le jeune briochin lâcha sa prise au niveau du bras alors que l'édenté titubait légèrement tentant de reprendre son souffle.

Leamas se jeta sur lui et lui administra un coup de tête qui aurait fait pâlir Gontrand lui même.
Cherchant son souffle après le premier coup, l'homme se tenait maintenant le nez qui se trouvait au milieu d'une rivière de sang.
Le Dragon le bouscula violemment le propulsant par la porte entre ouverte.
Il allait payer ... il allait mourir dans des souffrances qu'il n'imaginait pas ! Leamas sortit son épée pour finir le travail qu'il avait commencé

Relevant la tête, il vit l'homme qui s'était avachi à l'extérieur de l'auberge au pied du Grand Dragon. A ses côtés, Aelyia regardait l'homme à terre et releva la tête pour voir qui avait fait cela ...

Brusquement, douloureusement, le fil se rétablit.

_________________
--Bientomor
Du bleu, du noir , du rouge et des étoiles oh! des étoiles dans des yeux globuleux, cela faisait un spectacle haut en couleur. Le vent, l'air fendu par la masse graisseuse envoyée valser par un nain qui cachait bien son jeu.

L'horrible n'avait rien vu venir, ah c'était le chef qui allait être content qu'il ait pris une raclée la saleté. Il en prendrait même une deuxième tiens !

Roulez boulez, les marches, aie ...

L'horrible s'affala au pied d'un noblion . La noblesse empestait a ses narines, il regarda l'homme accompagné d'une fillette et ricana de plus belle. Les couleurs, les mêmes que celle de la dame de l'autre fois. L'horrible plissa les yeux et contorsionna son visage dans une grimace de défi


Hééé beehhh ! L'était temps qu'elle arrive la garde de la ptite dame bien habillée !


l'horrible placa sa main en guise de pare soleil aux étoiles qui ne voulaient pas lacher ses yeux, il secoua la tête. et s'adressa a nouveau au Marquis

dites vot nain la , faudrait ptet le dresser ! Surtout si vous t'nez vraiment a s'qu'on vous raconte une hitouâre

L'horrible était encore plus idiot que laid, il défiait le marquis, gonflée par les litres d'alcools absorbés il se sentait invincible
--Cyprien
[Au manoir du Marquis de Cesson-Sévigné]

Il est de retour Cyprien, gonflé a bloc ! Prêt a en découdre avec les vilains. Il est en forme Cyprien, il va taper a coup de balais ! il va aller chercher son âne et il va foncer ! Alors il est fier Cyprien il est fier. Parce qu'il va faire son devoir , plus que son devoir , il va aider le Marquis.

Le majordome passe la grille du manoir , le menton haut, fier comme un paon, et prêt, il est prêt le majordome.

Il avance dans l'allée, droit comme un I, dans une sorte de marche militaire, en balançant les bras et levant haut les jambes devant lui. La cour, les hommes, les gardes, l'odeur du combat et du massacre, il en reve le majordome, il en rêve.


Par le grand Dragon a épousseter ! Fichtre! Diantre ! Les saligauds! Les .. les .. Les ... !!! les tout court !

Il ne trouve plus les mots le majordome, il est déçu. Alors il va a l'étable Cyprien, réconforter Cadichon, cadichon l'âne avec qui il faisait les courses sur le marché. Lui non plus ne connaitrait pas l'honneur d'aider le Marquis. Il mange Cadichon, le foin bouge de gauche a droite dans ce qui lui sert de bouche. Et Cyprien le regarde, dépité. Il est dépité le majordome .

Alors il rentre au manoir Cyprien, tête basse, décu, il rentre. Il regarde l'étendue des dégâts. De la boue, du sang, de la neige fondue, des traces de bottes sur les tapis . Ses tapis, ses beaux tapis Grand Dieu! ses tapis !

Le majordome reprend sa condition, il range, lave, époussette, il faut que la manoir brille pour le retour des troupes, il faut de la soupe aussi alors il va a la cuisine Cyprien , il va crier pour que tout soit en ordre . Pour que les hommes du Marquis soient servis a leur retour. Retour d'une grande lutte.

Il est décu Cyprien , il est décu. Il n'est plus dans le mouvement, alors il s'inquiète, pour la petite, pour la cousine de monsieur et pour sa fille, il est inquiet Cyprien .
Lys_noir
[Sous la fenêtre de Salomé]


Je suis là, près des écuries, en train de nourrir mon cheval après que Blacas m'ait remis la clé de la chambre de Salomé : "J'ai dû l'enfermer, elle a un caractère aussi trempé que celui du Dragon" me dit-il. Un rictus vient orner ma lèvre supérieure. La Belle enfermée dans sa tour.

Je suis là, près des écuries, et j'entends le bruit d'un corps qui chute. Le bruit d'une vie qui s'effondre. Et ce bruit, je le reconnaîtrais entre mille. Constantinople, quatre longues années qui me séparent du plus grand cauchemar de l'histoire. Des familles entières qui se jettent des fenêtres en feu sur les pavés de la ville, des cris et du tumulte de ces corps qui se fracassent contre le sol à chaque coin de rue. Pas un pas sans que vous fouliez du pied des cadavres démembrés.

Je suis là, près des écuries, quand je comprends qu'un drame s'est noué alors que je nourrissais mon cheval. Je caresse doucement le flanc de l'animal avant de me diriger vers le coin sombre d'où le bruit semble venir. Et je ne me précipite pas, non. Je marche à une allure normale. Je gagne du temps, et je me déteste déjà pour cela.

Je la revois le premier jour, ce premier jour qui changea le reste de ma vie. Elle voyageait seule, invitée par Nilas pour son anoblissement. Je la remarquais tout d'abord car elle montait à crû comme les irlandaises, et qu'ensuite, elle me pris pour le palefrenier des Guérandes. Mais sa mine était si fraîche, si enjouée, si charmante malgré la tenue crottée qu'elle portait, que je n'ai rien rétorqué.

Je marche, je sais la nuit. Je la connais. La fenêtre de la chambre de Salomé est ouverte et une douce lueur s'en dégage. Je m'arrête juste en-dessous et je tente de transpercer la nuit pour reconnaître une forme. Je m'agenouille et tâte des mains le sol. Rien que la pierre rugueuse des pavés. Et puis, et puis ....

Et puis le temps s'arrête. Ma main touche une main. Chaude et délicate. Même si il faisait grand jour, je refuserais de voir, je fermerais les yeux de rage. Je cesse de respirer. Oh, un court moment, juste le temps que le coeur se brise et que mon ventre se décompose. Nilas, mon frère... du regard tu m'avais confié la mission la plus importante qu'il soit : protéger l'amour de ta vie. J'en ai mal aux tripes. Comment se présenter à nouveau devant toi ?

Un gémissement, une plainte à peine audible. Je reprends mon souffle et m'approche de l'endroit où je crois deviner sa tête. Un rayon de lune traverse à ce moment-là les nuages de l'hiver et son doux visage m'apparaît. Elle respire. Elle est en vie.

VLAMMM! Je relève la tête attiré par le fracas d'une porte qu'on défonce. Une tignasse noire apparaît à la fenêtre. "Elle a sauté la bougresse ! Hey ! Touche pas à ma souris toi ! Trouv't'en une autre !" Il nous crache dessus et il est bientôt rejoint par ces deux comparses.

Sans perdre un instant, cette fois, je prends Salomé dans mes bras et la soulève délicatement. Il lui faut des soins, mais ne sais dans quelle direction aller. Je fais le tour de l'Auberge par l'arrière pour déboucher dans une petite ruelle quand j'entends courir derrière moi. Ils ne me laisseront pas l'emmener. Il faudra les tuer tous, un par un, pour la sauver.

Il me semble apercevoir une charrette pleine de foin près de la place du Marché. Je cours dans cette direction, les bras de Salomé battant l'air de chaque côté de son corps au rythme de ma course. Je la dépose comme un bijou dans un écrin sur le foin glacé par la nuit. Son teint est si pâle. J'ai envie de lui murmurer "Retiens la mort, amadoue-là, ne lui permets pas de t'enlever à nous", mais les mots ne franchissent pas la barrière de mes lèvres.

Je défais ma cape et la pose sur elle pour tenter de la réchauffer, puis je place du foin sur l'ensemble de son corps et son visage pour la cacher. Cela fait, je vérifie que personne ne m'a vu et je vais me planquer derrière le mur de l'église. Leur pas résonnent dans la nuit noire. Ma lame tranchera leurs gorges et eviscèrera leurs corps pour en répandre les tripes à même le sol ! Ils mourront tous, un à un. La colère et l’inquiétude qui sont les miennes me grandissent, me renforcent, me galvanisent.

La bête qui est en moi a déjà brisé ses chaines, elle est désormais prête à bondir. Plaqué contre le mur, caché dans l’ombre dans laquelle j’évolue comme le chat marche sur un toit pentu, je m’approche lentement du premier qui passe. Il semble seul, ils ont dû se séparer pour avoir plus de chance de nous trouver. Ma dague glisse lentement de ma manche à ma main. Mon regard ne lache plus la silhouette qui peu à peu se rapproche. Mon geste est vif et précis comme celui de l’horloger. Une de mes mains posée sur sa bouche étouffe un cri naissant, le tranchant de ma lame sur sa gorge. CLAAAAC ! Je lache le corps sans vie qui dans un silence macabre se fracasse contre le sol.

Nilas ... nilas.... Sa voix, si faible soit-elle, me ramène du monde des morts. J'allais courir vers elle quand j'aperçois un des trois rapineurs. Il voit son comparse au sol et remonte ses yeux vers moi. Nous restons immobiles tous les deux, à quelques toises, à se dévisager l'un l'autre. Pas un souffle, pas un cil, pas un mouvement.

Nilas ... Il tourne la tête du côté de la charrette dont il est le plus proche. Nous restons comme suspendu par un fil invisible. Il me jette un coup d'oeil en coin, déclic instinctif. Nous nous élançons au même moment en direction de Salomé, ma dague pointant en avant dans un mouvement de rage, je hurle dans la nuit ! ARGHHHHH !
Debad
Le marquis avait mis pied à terre laissant sa filleule sur le cheval avec un garde à ses cotés près à se servir de son bouclier pour la protéger dusse-t-il en payer de sa vie.
Leamas était devenu plus sanguin que Debad qui pourtant était loin d'être connu pour son calme. La dernière lettre qu'il avait reçu trottait toujours dans la tête du Marquis...

Quand le gueux osa insulter un de ses amis avait envie de le transpercer sans attendre mais il n'en fit rien.
Debad posa son pied sur la gorge du mécréant, appuyant juste assez fort pour lui donner des difficultés à respirer.


Mon ami, que tu oses insulter, a beau te sembler petit tu ne lui arrives pas à la cheville, regardes toi à te vautrer dans la boue à mes pieds...
Un homme ça ne se dresse pas, ça se respecte...


Le marquis appuya un peu plus fort pour l'empêcher de parler avant qu'il n'est fini de lui dire ce qu'il voulait.

Je te conseille de me parler rapidement car je ne suis pas patient et je n'ai aucun respect pour les chiens de ton espèce qui s'attaque au dame.
Si tu tiens un tant soi peu à vivre quelques misérables mois, je te déconseille de faire le moindre faux pas tant que je t'aurais en ligne de mire...
Maintenant parles !


Le marquis dessera sa prise pour la remplacer par la lame de son épée...
Le visage du Marquis n'avait rien de bienveillant à cet instant précis, et le gueux devait s'en être rendu compte...
--Bientomor
C'est qu'il voulait pas rigoler le noblion. L'horrible se traina hors de ses bottes, en suffoquant

Aaahh mais j'vais parler m'sire j'vais parler ! Vous z'avez quoi a m'offrir pour qu'j'e parle ?

L'horrible était au plus laid, après s'être trainé comme une loque, il se leva, et s'éternisa en courbettes ridicules vers le Marquis. Avancant tel un bossu, il était arrivé presque a hauteur de cette noblesse qui le dégoutait et il murmura

Pour la ptite Dame, fallait pô qu'elle va dans les bois , y'a rien d'bon la d'dans, s'par là qu'faut aller

L'horrible désigna un sentier d'un geste du menton , par là où, sa bande de joyeux répugnants compères trainaient. Il profita que son geste soit suivi du regard pour tenter de s'emparer de l'épée noble. Il était idiot cet homme, l'avidité, son plus gros défaut, l'épée était belle, elle devait valoir un tas de beaux écus.
Salome_andrieux
(Dans la tête de Salomé)


Mon corps est toujours là (bizarre, qu'il n'intéresse pas les chats et les rats du voisinage), minuscule même pour une jeune fille, sans plus aucune vie, là, dans le noir, comme un gant perdu, la petite poignée vide de la mort. C'est un détritus, désormais; il s'est dépouillé de sa beauté.

Je flotte au-dessus de lui. Je m'attarde au-dessus de moi-même. Je pense à l'espace qu'occupe un être dans la vie, tellement plus grand que dans la mort; je pense à la dimension illusoire que créent les gestes et les mouvements, la respiration. Morts, nous révélons nos vraies dimensions, et elles sont étonnamment modestes. Ma mère n'avait-elle pas eu l'air d'avoir été furtivement enlevée et remplacée par une version réduite en métal blanc ? Et n'avais-je pas perçu en moi un espace vide, tout petit, où auraient dû se loger les émotions fortes ?

C'est donc ici qu'est le monde (l'auberge, le ciel, la première étoile vacillante), et là son contraire, cette petite forme sombre sur le foin glacial, fracassée. Sa beauté et sa dignité étaient des illusions nourries par la présence de ma famille, de mon promis, entretenues pour leur bénéfice.

C'est la fin d'une journée ordinaire. Je suis morte.
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CaC de Bretagne. "Autant que savoir, douter me plaît"
Nilas
[Dans la forêt]

A la recherche de ces maudits brigands, Nilas chevauchait à travers le sentier sinueux éclairé par une pleine lune des plus inhospitalières.

Les montures puissantes évoluaient avec agilité, et les hommes aussi fin cavaliers qu'ils étaient aguerris avançaient aussi surement qu'en plein jour.

La chevauchée s'éternise. Son regard s'assombrit sans qu'il ne comprenne vraiment ce qui lui arrive. Il se trouble... Que lui arrive t il?

Son coeur s'embrase puis s'emballe, Aristote, il suffoque, se tient la gorge, l'air ne lui vient plus...

Par réflexe, sa main droite tire violemment les rennes et fait virer le cheval pour lui faire faire halte.

Descendant de la monture avec hâte, ses jambes les trahissent.

Au sol, il peine à se relever, prisonnier d'une respiration défaillante... Il rampe en ne pensant qu'à elle... C'est elle qui s'en va et qui l'appelle, il le sent, il le sait...Mais comment ? Comment est-ce possible ? 

L'air lui manque, la colère est grande. Lys ???? Il veut lutter, lutter pour que son âme ne s'échappe de ce monde.

Il cherche à puiser ce qu'il lui reste d'énergie pour hurler pour qu'elle ne parte pas mais la lutte est déséquilibrée, le manque d'air comprime sa gorge et l'empêche d'émettre le moindre son. Il se tord de douleur au sol durant de longs instants lorsque du désespoir qui l'envahissait peu à peu jailli une étincelle de vie.


Saloméé... Les mots lui sortent enfin de la bouche.

Salomééé... Il hurle de plus en plus fort et à tue tête, sentant des larmes de désespoir lui monter au visage alors qu'il la hèle en s'adressant à la Lune, à la nuit, à Dieu.

Saloméééé...
A genoux au sol, il crie aux éléments tout l'amour qu'il a pour elle, les suppliant de la lui rendre, le coeur emprunt d'une infinie tristesse...
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Nilas d'Artignac, Duc de Bretagne

Debad
Debad restait ferme aucune tendresse ne pouvait apparaitre, il n'y avait guère plus grande chose sur cette terre qui méritait son attention.

Aaahh mais j'vais parler m'sire j'vais parler ! Vous z'avez quoi a m'offrir pour qu'j'e parle ?

Et voilà que le maraud osait lui répondre et essayer de marchander son histoire.

Tiendrais-tu si peu à la vie pour que tu réfléchisses à ce que je peux te laisser par pitié ?

Pour la ptite Dame, fallait pô qu'elle va dans les bois , y'a rien d'bon la d'dans, s'par là qu'faut aller

L'horrible bonhomme sembla se raviser et indiquer où Maf devait se trouver. Surement un piège mais ce n'était guère important, mais voilà qu'il tentait de filer avec son épée comme si Debad allait lâcher son arme aussi facilement...
Le marquis l'attrapa par le col le ramenant devant lui et la seconde d'après il se retrouvait avec l'épée qu'il avait tenté de voler en travers du corps.
Le marquis la retira et avant que le corps ne touche le sol, il le décapita aussi sec envoyant la tête rouler au pied de l'aubergiste venu sur le pas de la porte...


Aubergiste, occupes toi de cette loque et renvoie ces chevaux en mon domaine si tu ne veux pas subir la même mésaventure...

Debad fit signe à Leamas encore derrière l'aubergiste et à Gontrand non loin du Marquis, il était temps de remonter à cheval et d'aller à la rencontre de cette bande qui ne manquerait pas de les attaquer...
Debad remonta à cheval, et c'est là qu'il regretta son geste, non pas qu'il regrettait d'avoir tuer l'homme il regrettait de l'avoir fait devant sa filleule.
Alors il lui murmura à l'oreille quelques mots.


Excuse moi ma pimousse, je te montre les plus mauvais cotés de l'âme humaine, mes plus mauvais cotés par là même.
J'espère que tu ne me jugeras pas sur ces actes car envers toi et toute ma famille je ne souhaite point faire peur juste vous protéger de tout mal...


Il serra sa filleule contre lui et reprit les rennes mettant son cheval dans l'axe du chemin attendant que les 8 autres cavaliers soient prêt au départ.
Aelyia
Assisse sur le cheval, l’enfant avait tout vu.
Devant ses yeux une scène terrible s’était déroulé, une scène qui sentait le sang, ou le rouge était la couleur dominante.
Elle avait vu Leamas partir comme un fou en direction de l’auberge après avoir inspecté l’étable. Elle avait entendu des bruits d’altercation en sortir.
Elle avait vu un homme projeté à terre
Un homme comme elle n’avait jamais croisé, repoussant à l’extrême, sale, difforme, le visage en sang habité par un rictus, mélange de bêtise et d’ignare arrogance
En levant les yeux, elle avait rencontré le regard de Léamas.
Comme ce regard fut loin d’elle à ce moment précis.
Elle avait eu peur pour lui. Elle ne doutait pas de son habilité, non. Elle avait surtout craint que la colère l’emporte et l’aveugle au point d’ignorer tout danger.
Elle le fixa plus longuement, le temps qu’il se retrouve, qu’il la retrouve elle, l’enfant qu’il savait si bien protéger depuis la naissance.


Pour la ptite Dame, fallait pô qu'elle va dans les bois , y'a rien d'bon la d'dans, s'par là qu'faut aller

Le gueux avait murmuré quelques mots.

Sa propre colère l’avait submergée

Il parlait de sa mère, Aelyia en était certaine. Il osait les provoquer l’avide charognard au regard fuyant. Il osait les défier et tenter même de dérober l’épée de son parrain.

De sa botte, l’enfant s’était saisi de la courte dague, cadeau de sa mère, à peine longue d’un pied. Elle avait espéré un temps échapper à la surveillance du soldat à ses cotés et attaquer l’hideux par une frappe d’estoc inhabituelle. Elle voulait viser les tendons d’un mollet.

Son parrain fut plus rapide qu’elle. Beaucoup plus rapide...
Il fallait peu de gestes en fait pour qu’une tête se détache d’un corps de monstre et roule doucement sur le sol.

Ne pas fermer les yeux….Ne pas baisser les yeux.
Affronter cette vision avec le courage de sa mère, celui de son parrain, celui de son clan.
Affronter la suite quelque soit cette suite.

Serrée contre Debad, elle savait que ce qui les attendait dans la forêt serait peut être pire.

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Salome_andrieux
(Dans la tête de Salomé)

Quelque chose de fort s'écoule en moi. Une compréhension s'est établie là. Une forme de compréhension trop vaste pour le langage. Je la perçois aussi sûrement que je pouvais sentir le froid sur ma peau.

Il semble possible à cet instant qu'il existe un ailleurs, un ailleurs que je redoute et dans lequel, en un sens, je désire m'enfoncer si profondément que je ne retrouverai plus jamais mon chemin.

Aérienne, mes pensées s'envolent, mes mots s'échappent, mes souvenirs disparaissent un à un. Il ne restera bientôt plus rien de ce que fut Salomé. Mon âme se libère de tout ce qui l'encombre, de toute contingence...

Salomé

Est-ce une voix que d'ici j'entends ?

Saloméé

Est-ce lui que d'ici j'entends ?

Salomééé

Je ne crains nul destin car tu es le mien, ne désire nul univers car vrai tu es le mien mon amour, et c'est toi ce qu'une lune a toujours voulu dire, et c'est toi ce que toujours chantera un soleil. Tel est le grand secret dont un ne se doute : liberté dans liberté; âme contre âme.

(Autour de la charrette)
Nilas ... Nilas ... Salomé murmure, voix désarticulée. Une douleur intense lui broie les côtes.

Nilas ... Une rivière de douleur la recouvre, la submerge, la noie.

ARHHHHH ! Un cri retentit dans la nuit. Des bruits de corps qui s'affrontent, de muscles qui se tendent, de dents qui mordent, de chairs qui se fendent.

Et puis, plus rien. Une main silencieuse vient enlever de son visage le foin qui la recouvre. Elle ouvre les yeux, prête à hurler, mais cette main lui impose le silence. Cette main sur sa bouche et son regard dans le sien.
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CaC de Bretagne. "Autant que savoir, douter me plaît"
Leamas
Les yeux plongés dans ceux de la petit Aelyia, il était comme un enfant prit sur le faite d'une bêtise.

Il venait d'entrer dans cette auberge comme une furie. Il avait failli rosser la serveuse et s'en était pris à l'aubergiste ensuite.
Et lui, celui qui se tenait devant lui maintenant... après tout, il ne lui avait rien fait non plus...

Lentement, en reprenant ses esprits, il redescendit son épée dans son fourreau.
Lentement, le lien se renouait avec qui il était. Fébrilement, il s'accrocha à ce qu'il était aux yeux d'Aelyia.

Comme tiré d'un rêve, il reprenait conscience de se qui se passait autour de lui. Cet homme n'était pas si innocent que cela ... Leamas suivit l'échange de parole. Il les provoquait, il était fou ... il n'y avait pas d'autres mots.

Aelyia porta la main à sa dague. Comment une petite fille pouvait porter la main à son arme. Comment une enfant pouvait avoir envie de tuer un homme.

Il cria autoritairement ...


Aelyia !

La tête roula par terre jusqu'à l'aubergiste. Leamas avait toujours le regard posé sur Aelyia. Il se dirigea vers sa monture en bousculant l'aubergiste.

Une fois en selle, il se place à côté d'Aelyia et lui murmura quelques mots.


Cet homme ne mérite pas de mourir de ta main Aelyia. Il ne valait rien. Ne tues pas pour la première fois ce genre d'homme ... Ce serait, en quelque sorte, une victoire pour lui

Leamas ordonna à un garde de tenter de retrouver l'armée qui avait pris de l'avance.

La petite troupe se remit en route en direction de cette forêt.
Le dénouement approchait à n'en pas douter ...
Chacun des hommes étaient sur le qui-vive, la main sur l'épée le regard balayant les alentours.
Ils s'engouffraient probablement dans un piège ...

Mais pour prendre des Dragons au piège ne faillait il pas être présomptueux ?

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--Yeun
L'homme, accompagné de ses compères, une trentaine d'hommes au bas mot. Il ne savait pas compter, il n'avait jamais su, sauf pour les écus, et dire combien d'hommes l'accompagnaient était un sport intellectuel auquel il ne voulait être confronté. Yeun préférait de loin être confronté a une épée ou un bâton, au moins, cela, il savait s'y prendre.

Un de ces hommes arriva en courant, essoufflé, il crachait. Yeun excédé qu'il ne parle pas l'attrapa au col et le souleva de terre


Alors tu craches ?

Le rebus regarda son chef d'un air pitoyable, il était couvert de sueur et empestait le bouc. Il avait couru très vite, depuis la grange de l'auberge, il les avait vu arriver et avait surtout vu toute la scène qui avait suivit , de loin.

Chef! .. le .. m'sieur ... avec .. les mê... mes ... cou... leurs.. .que .. la .. tite Dame ..

Le bougre aux senteurs de prairie essayait de reprendre son souffle, Yeun serra l'encolure encore plus, il était furieux, la course était une chose mais le rapport devait se faire plus vite.

Alors tu craches ce que tu as a dire oui ou non ? Dépêche toi ou je t'écorches vif

Il a coupé la tête de Bientomor ! et là... euh ... il est ......euh ben mort je crois, tu crois chef qu'il est mort si il a plus sa tête le tit gars la ? Fin Chef ! Ils arrivent !

Yeun jeta son bougre par terre furieux. Ainsi ils étaient enfin arrivés, il avait failli perdre patience. L'homme lanca la tête en arrière avant de cracher en l'air, digne d'un concours de lancer de glaires. Il se retourna en suite vers ses hommes, cette trentaines de gueux puants aux airs belliqueux et aux dents morcelées.

En piste mes gueux que la fête commence, on va s'manger du noble !

L'homme partit d'un éclat de rire gras pendant que ses compères se dispersaient pour se dissimuler derrière des arbres et dans les fourrés, encerclant ainsi tout le sentier. Ils ne pouvaient passer que par là, le piege était facile. Il ne restait plus qu'a attendre.
Aelyia
Les chevaux étaient au petit trop pour sortir du village. Ils s’enfoncèrent alors dans une angoissante obscurité à peine diminuée par un quartier de lune.
Instinctivement les cavaliers avaient réduit l’espace entre eux, protégeant ainsi l’enfant qui chevauchait avec le Maître dragon.


Lyly méditait sur les dernières phrases entendues.


Excuse moi ma pimousse, je te montre les plus mauvais cotés de l'âme humaine, mes plus mauvais cotés par là même.
J'espère que tu ne me jugeras pas sur ces actes car envers toi et toute ma famille je ne souhaite point faire peur juste vous protéger de tout mal...


Cet homme ne mérite pas de mourir de ta main Aelyia. Il ne valait rien. Ne tues pas pour la première fois ce genre d'homme ... Ce serait, en quelque sorte, une victoire pour lui

Comment le bien et le mal pouvaient ils être parfois si proches ?

Elle venait de toucher l’essence de la haine et en même temps comprendre que seul l’amour que l’on portait aux autres effaçait dans notre âme la brutalité de nos gestes.

La forêt devenait de plus en plus dense… un bel abri pour un nid de brigands que ce rideau végétal qui les entourait. La tension était palpable chez les soldats.
Il n’y aurait pas d’effet de surprise de leur coté, les chevaux s’entendaient de tres loin. Par contre, ils devaient être prêts à tous moments pour un affrontement inéducable.
Les mâchoires serrées, les yeux à l’affût du moindre mouvement dans les buissons qui bordaient le chemin, lyly restait silencieuse, tourmentée par un mélange de crainte et d’excitation qui lui tordait le ventre.
Cherchant réassurance, elle posait de temps en temps une main sur le bras de son parrain ou cherchait du regard la silhouette du haut conseiller.

Un craquement de branche la fit tourner la tête…un court frissonnement dans les fourrés lui firent donner l’alerte.


Parrain… là….. Regarde !!!
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Debad
Sa filleule avait eu l'œil plus efficace que les hommes. Aussitôt les hommes formèrent un cercle pour protéger au mieux le Marquis et sa filleule alors que les brigands les encerclaient.

Ils était plus nombreux qu'eux et l'endroit ne permettait pas de charger à cheval malheureusement.
Mais la garde du Marquis ne craignait pas le combat et ces marauds aussi nombreux soient-ils ne gagneraient pas le combat.
Debad cherchait quand même le reste des troupes car si elles pouvaient sortir le combat n'aurait pas lieu et donc plus de chance en interrogeant ses brigands de retrouver sa Cousine.

Mais il faut croire que c'était raté pour le coup, il faudra se battre et tenir bon.
Debad tapa sur l'épaule de Leamas et de Gontrand, il avait sa filleule à protéger et ne serait donc pas aussi fin guerrier qu'il pouvait l'être en temps normal, il avait besoin de leur aide au cas où.

Aucun besoin de parler tout le monde savait ce qu'il avait à faire en attendant l'arrivée des renforts...

Tous sortirent leurs épées comme un seul homme.
Mais avant Debad tenta la voie diplomatique même s'il se doutait que ces idiots refuseraient assoiffés par l'idée du butin qu'ils pourraient gagner.


Je vous propose de vous rendre tous avant qu'il ne soit trop tard. Votre vie sera écourté si vous ne déposez pas vos armes. Vous avez du être informé de ce qui est arrivé à votre ami à la taverne...
Votre sang coulera dans cette forêt, si vous voyez du sang sur nos armures se sera sans aucun doute le votre...


Debad n'avait plus qu'à attendre leur réponse à sa proposition et se préparer à foncer dans le tas...
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