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[RP-Licorne] Léard : le camp de base

Minouche
[ Essaye encore ! ]


- A cru, ou comment nait le lien animal -


Pour sûr que le môme est tout excité à enfin savoir ce que cela fait de monter telle bête aussi puissante et fière... Mais au fond, Minouche ne peut s'empêcher de se rappeler les quelques fois où ses camarades ont comme disparu dans la course des rues de Dunkerque en un unique fauchage. Non, il n'aurait jamais osé faire un pas en arrière pour voir l'horrible spectacle pourtant si fréquent... Mais l'imagination des enfants est assez grande pour qu'ils gobent ou exagèrent n'importe quelle situation. Alors, comme pour se rassurer, la main droite, toujours aussi sale, vient caresser le ventre de l'animal tandis que ses yeux émeraude fixent les onyx de Noisette. Long moment où le gamin croit dur comme fer que le cheval le regarde tout autant que lui et comprends ce qu'il pense. Appréhension aisément visible dans le regard vert clair qui disparait dès l'instant où la Violette demande au marmot de prendre place sur le dos du black forest chesnut.

Minouche, tu montes sur la paille puis sur son dos. Tu ne crains rien je la tiens.

Les prunelles peureuses passent du ballot de paille à l’adulte, lueur troublée. Tu as demandé, on t’offre le plateau p’tit gars, faut y aller faut y aller ! Secouement de tête, je suis un grand, grand grand…

Gnnnn

Et ça y est, le marmot finit enfin sur le dos de la bête, grâce à l’aide non négligeable de l’Alterac. Dos d’ailleurs loin d’être creux et mou. C’est de la pierre, des années de montée… Et le minot maudit de nouveau sa petitesse dès les premières secondes : les jambes courtes sont un calvaire, pieds qui tentent vainement de prendre prise. Ne parlons même pas des conseils…

Dos droit, penche-toi un peu en avant et détends-toi.

…Qui ne sont absolument pas respectés par le gosse. Et pour cause, le garrot lui écrase l’entrejambe, la colonne du cheval s’enfonce allégrement au derrière… Bref du bonheur pour une première fois. Le mal de pied est oublié sans aucun problème alors que le pas est donné. L’enfant marmonne sa douleur tout en tentant de ne pas rejoindre le plancher des vaches, c’est que le poil ça glisse, joli balancer qui ne cesse pour proprement dire jamais. Et à peine la Violette tente-t-elle un dialogue dans un léger virage que le corps infantile penche dangereusement du côté opposé avant de s’affaler sur l’herbe.

Quelques présents apprécient avec rire idiot le petit spectacle. Jolie cascade m’sieur l’baron !
Mais qu’importe pour le marmot aux cinq automnes, ça rebondit à cet âge rappelez-vous. Puis l’est fier le sale gosse ‘croyez pas, il en redemande de l’aide pour remonter sur Noisette. Les deux mains de la future maman - puissance quatre - hissent sans mal – enfin si un peu avec ce gros bidon, mais c’est pour le bien du scénario, ou de l’auteur… Ou les deux – le Minouche vers sa place initiale. La marche reprend dans un chemin droit, au grand bonheur d’un minot qui s’évertue à ne pas subir de nouveaux sourires goguenards, mains crispées sur la crinière blanche, pieds qui se baladent sur le ventre… Quelque chose ne va pas. Outre le fait qu’il doive jouer avec les secousses de chaque pas, ça glisse bien trop, balloté dans tout les sens…
Patatras. Les quatre fers en l’air, il bougonne. La divine fierté prend un coup sévère, il ne s’attendait pas du tout à une si grande difficulté. Qu’à cela ne tienne, la volonté d’apprendre est la plus forte. Nouvel essai sous le regard de Marie Alice… Le buste plus penché, jambes totalement serrées, épaules en avant. De la glue, du grand cru monseigneur… Oui ‘fin ça c’est avant de se prendre un nouveau détour. Mmmmmmmh l’odeur de l’herbe… Jamais deux sans trois n’est-il pas ?
Mais autant demander au gamin d’avouer qu’il a perdu. Pas question ! On y retourne.


Encore !
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Mariealice
[Devant le campement, un gamin, un cheval, une femme et un inconnu]

Marie évitait soigneusement de rire à chaque fois qu'il tombait, se mordant la lèvre pour paraitre sérieuse et désolée, après tout de même avoir vérifié qu'il n'avait nulle blessure autre que son amour propre et son arrière train.

Il fallait tout de même dire qu'il tombait à répétitions avec un art consommé de l'envolée mais pas du tout, du tout, de la réception. Certains pratiquaient le saut de l'ange, lui c'était plutôt le ramassage terrestre. Le bain, déjà plus que nécessaire, s'avérait vital pour toute personne l'approchant. Et Marie, en l'aidant à remonter, ne respirait plus et rêvait également d'en prendre un.

Ceci dit, on pouvait accorder une chose au mioche. Sa ténacité. Il tombais oui mais remontait aussitôt, ne lâchant pas prise. S'il était ainsi pour chaque leçon donnée, voilà qui augurait d'un bon élève, elle devait le reconnaitre.

Bon, il ne faut pas que tu luttes contre les mouvements du cheval mais que tu les accompagnes, que tu t'en serves. Tu ressens ses muscles, la façon dont il bouge, fais comme s'il était tes jambes.

Je t'assure que tu vas finir par y arriver. Crois-moi. Prêt?


Alors qu'elle le regardait en attente de sa réponse, elle se sentit observée et se tourna pour voir un homme, vêtu de vert, à la lisière du bois tout proche. La brune s'approcha du cheval, murmura juste assez pour que Minouche l'entende tout en surveillant l'homme.

Ne bouge pas d'ici. Si jamais tu me vois sortir mon épée tu files avec Noisette vers le campement et tu alertes les licorneux.

Sans qu'il ait le temps de réagir, elle s'avança pesamment, le ventre en avant, vers l'inconnu. Gardant néanmoins la main sur la garde de son épée, savait-on jamais.

Bonjour sieur. Vous me semblez perdu. Cherchez-vous quelque chose de précis?

[En espérant que Kandrel est toujours dans les parages et avec mes excuses pour l'attente.]
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Kandrel
Le jeune chasseur attendit, après tout, il ne tenait pas vraiment à finir embroché par une épée ou trouée par milles flèches, peut-être un autre jour, pour le moment, tout ce qu'il voulait c'était des réponses à ses questions...

Il observa la dame qui s'approchait de lui, sa main sur l'épée, à sa démarche, le jeune chasseur se rendit compte qu'en combat singulier, elle aurait facilement le dessus, il n'était pas un escrimeur, il était un archer, mais pourtant il ne se sentait pas nerveux, peut-être parce que l'aura dégagée par la dame n'était pas le danger, mais une calme assurance, son père lui avait appris à reconnaître ce genre de choses, autant pour voir si la proie était nerveuse et sentait le danger ou pour sauver sa propre vie, il appelait cela l'intuition et l'intuition du jeune homme lui soufflait que cete dame avait confiance en ses moyens...

Il l'observa attentivement, il souria amicalement, après tout, il n'était pas un ennemi et il se disait qu'elle ne devait avoir aucune raison de lui vouloir du mal.


Bonjour sieur. Vous me semblez perdu. Cherchez-vous quelque chose de précis?

Le jeune chasseur la regarda droit dans les yeux, il commençait à se dire que ses questions seraient farfelues, mais prenant son courage à deux mains, il lui adressa la parole.

Veuillez me pardonner dame, oui hummm... je cherche quelque chose de précis... hummm vous voyez cela va vous paraître farfelu mais l'on m'a parlé d'un homme très puissant, on l'appelle le roy, hors ce roy domine toute cette terre... et j'aimerais bien le rencontrer... sauf que pour le rencontrer, on m'a dit que je devais être soit un très grand noble ou bien alors faire quelque chose de vraiment extraordinaire... comme vous voyez je suis un enfant de la forêt, donc je dois trouver quelque chose de fabuleux pour rencontrer cet homme si puissant...

Kandrel prit une longue inspiration et continua à parler, sa voix de plus en plus excitée...

Eh on m'a parlé des licornes, il paraîtrait que c'est un animal mythique! Je l'ai vu sur le manteau d'une dame! Elle m'a dit qu'elle faisait partie de l'Ordre de la Licorne, alors vous voyez, je me suis dit, puisque je veux chasser une licorne mais que je ne sais pas par où commencer, j'ai songé à trouver des gens de cet ordre pour leur poser des questions... alors dame où puis-je trouver une licorne que je puisse la montrer à ce fameux roy...

Le chasseur s'arrêta, il n'avait pas l'habitude de parler autant, mais ses yeux pétillaient, il regarda la dame de ses grands yeux verts, remplis d'espoir, si elle était de cet ordre, alors elle saurait pour les licornes...
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