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[RP] L'Auberge des Cinq Sens

Evil_erin
Ce qu'il pouvait être crétin ! Comme n'importe quel type d'ailleurs ! Sa petite pique blafarde me fit sourire en coin, il fallait toujours en revenir là, c'etait pitoyable. D'ailleurs il était temps que je prenne congé, que je rejoigne la preuve vivante de l'efficacité de mon lit. J’étais venue seulement pour la rouquine, le reste ne m'importait pas.
Je fixais le brun un instant, le sourire se crispant en une grimace d'avertissement. Il se prenait pour un tombeur, comme tous les mâles il avait l'impression de se sentir puissant devant un public féminin, ne comprenant pas que c'etait elles qui menaient toujours la danse.
Puis je vidais mon verre d'un mouvement vif, me levais et récupérais mon epee le long du mur, pour enfin saluer Swan d'un mouvement de tête.


Tu sais où me trouver si besoin ...

Un regard à la tatouée, et je me déplaçais derrière la chaise d'Arnan, lui balançant un taquet derrière la tête avec mon coude. Surement insuffisant pour lui faire prendre un peu de jugeote, mais quand on traine avec la Noire, pas facile d’être intelligent.

D'une légère pression du poignet, j'ouvris la porte et me faufilais dans la rue, l'odeur pestilentielle et tellement habituelle de la Cour me pris à la gorge, glissant une grimace de dégout sur mon visage. Je pris la rue en pointe, longeant le mur, mon épée à la main, cherchant du regard quelque chose sur quoi me défouler ....
Rodrielle
De révélation en révélation, l'italienne écoute avec sérieux les aveux du balafré et hausse les sourcils en entendant le nom de Blake. "Blake connait Valentine et elle devait lui rendre visite y a un p'tit bout d'temps". Depuis quand Blake connaissait Valentine ? Son nez se plissa dans une grimace d'agacement. Elle n'aimait pas qu'on lui cache des choses, la Matriarche Corleone. "C'pas qu'j'apprécie l'capuchon, mais j'dis jamais non à une bonne partouze." Il ne manquait pas d'air, le brun, mais au moins il semblait sincère et avait un caractère de Mâle qui ne laissait jamais indifférente.

Oui, Blake est ma cousine. Elle ne m'avait pas informée de sa venue... En même temps elle ne parle pas des masses... Je la recontacterai.

Pas trop fan des cachotteries, l'italienne, en ce qui concernait la Famiglia. Alors elle se recule, perd pour quelques secondes le regard du balafré pour saluer l'Erin qui s'en va. Rapide blondine qui file pour laisser un brun, une rousse et une blonde à la table. Soit. On reprend.

Et ca t'dirait de nous rejoindre, chez les Basilisk ? Le nom est pas génial mais parfois Valentine n'a pas toute sa tête... Comme beaucoup du groupe d'ailleurs. Mais on s'amuse bien, quelques contrats par-ci par-là de la part du "Maestro" et quand y en a pas, j'me charge d'en trouver d'mon côté pour ma famille...

Elle se tait, boit une nouvelle gorgée de vin puis écoute la suite... Jeny ? Jenifael ? L'italienne redresse une nouvelle fois la tête. On dirait qu'il côtoie la famille encore plus souvent qu'elle, celui-ci !

Jenifael ? Oui elle est d'ma famille, éloignée. S't'une Vitalis Da Roma. Elle se débrouille bien elle aussi, dans les magouilles en tout genre. Tu la connais d'où ?

Nan parce qu'elle veut bien croire que le royaume est petit, mais la Tatouée était aussi très curieuse. Alors tour à tour elle regarde Swan et Arnan, voulant en savoir un peu plus sur la vie privée de la rouquine et sur les capacités physiques du balafré.

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Arnan
À l'évocation d'Blake, voir partir Erin n'était pas une surprise. Il mange donc le coup, qui lui arracha un sourire. On était jamais trop sur avec des donzelles. Malgré l'fait qu'Erin le casait dans la case de tout les mecs qui ne demande qu'à sauter, cela ne l'empêchait pas d'aimer son caractère un peu fou.

Un jour, elle comprendrait p't'etre par elle même. Mais jusque là, il n'allait pas lui vendre ses mérites.

Frottant l'arrière de sa tête, il retire son attention à la blonde un instant pour regarder Erin sortir, avant de ramener l'azote de ses yeux sur la blondie.


Oui, Blake est ma cousine. Elle ne m'avait pas informée de sa venue... En même temps elle ne parle pas des masses... Je la recontacterai.

Mouais, j'ai cru remarquer. J'sais pas comment ses hommes font, mais étrangement, tout l'monde comprend..

Blake n'était pas quelqu'un qui causait, c'tait le cas de le dire. Parfois, on avait vraiment l'impression de se trouver devant le calme plat avant une tempête. Sa fichait limite la trouille. D'une manière ou d'une autre, chaque femme est dangereuse à sa facon, c'pour ca qu'il n'était jamais tout a fait sur avec ca. Surtout quand il y en avait plusieurs en place.

Et ca t'dirait de nous rejoindre, chez les Basilisk ? Le nom est pas génial mais parfois Valentine n'a pas toute sa tête... Comme beaucoup du groupe d'ailleurs. Mais on s'amuse bien, quelques contrats par-ci par-là de la part du "Maestro" et quand y en a pas, j'me charge d'en trouver d'mon côté pour ma famille...

J'dis pas non Bella, mais j'appartiens avant tout a un autre groupe. Si j'rejoins les Basilisk, c'est avant tout pour quelques coups sans plus. J's'rai avant tout fidèle à l'autre groupe. J'dis jamais non à quelque contrat, mais j'respect mes engagements envers l'autre groupe.

L'offre était alléchante, mais les écumeurs, c'tait chez lui. C'tait les gens qui, malgré son sale caractère et sa manie d'foutre la défection, l'avaient accueillit. Ca, il ne laisserait jamais tomber.

Jenifael ? Oui elle est d'ma famille, éloignée. S't'une Vitalis Da Roma. Elle se débrouille bien elle aussi, dans les magouilles en tout genre. Tu la connais d'où ?

Il prend une nouvelle rasade dans la bouteille qu'il venait de commander. Jeny.. Comment, euhh il ne s'en rappelait plus. Ah! si!

En taverne j'crois. La première fois, elle m'cherchait quasiment des noix. La deuxieme, elle pleurait. La troisieme, elle ma piquer ma viande et m'a forcer à aller diner avec elle, c'tait pas méchant, la 4ieme, j'tais dans les rues, j'avais strictement rien a foutre et j'ai vu un truc rouge a travers les brumes. J'l'ai choper et j'ai trouver la blonde-rousse dans ce joli petit ensemble. Elle m'a dit qu'elle allait voler. J'ai pas saisi l'truc..

Il hausse les épaules, désinvolte. A son souvenir, elle n'était pas désagréable au toucher la belle, ni au gouter.

Bah, étrangement, ca lui importait peu au final. Tant qu'il vivait sa vie, qu'il y prenait pied, pour lui, rien d'autre n'avait d'importance. On lui avait enseigné très jeune, vie ce qui t'es donner, pour le peu qui t'es offert.

Pensif, il regard un instant la blonde en face de lui.


C'quoi comme contrat..?
Swan
Vas-y ma belle, coupe ce qui dépasse, pour ce que ça lui sert !

J'considère comme j'veux la miss. Et j'm'rappel qui a peut, c'tait toi qui les pelouchait l'truc précieux. Et j't'considère comme la rate si j'veux. Parce qu'à mes yeux, t'es réactions n'dépassait pas son niveau. J'ai beau t'adorer Swan, toi et ton sale caractère, mais y a des moments où tu m'fais honte..

Bouarf ! Quand il s’y mettait, elle ne comprenait rien à ce qu’il disait avec son accent croisé porte et fenêtre.

    - T’façon t’considère tout c’qui porte des jupons comme la Rate mais j’ai toujours dit c’que j’pensais et sans mâcher mes mots et ça t’as d’mal à l’accepter. J’ai horreur qu’on m’couve t’comprends ça dans ta caboche d’molosse ? J’pâ b’soin d’nourrice !!!


Elle se dégagea d’un coup de bras de sa main qui osait la toucher et elle lui lança un regard qui en aurait refroidit plus d’un. Elle savait qu’il en aurait cure, mais au moins il aurait vu que l’humeur n’était plus à la plaisanterie. Il commençait sérieusement à lui échauffer les oreilles le géant.

Oh t'as fricoté avec ça ? Bravo ma belle, on voit qu'tu commence à avoir du gout.

Grognement d’agacement en regardant Rodrielle.

    - Laisse tomber Rodrielle c’vaut pâ l’coup, c’t’une mère poule et d’la chochotte derrière ses muscles !


Sourire en coin en regardant Arnan. Petit souvenir passé seul tout les deux dans la chaleur de ses bras. Elle secoua rapidement la tête en faisant une grimace affreuse.

« Pis moi, j't'ai trop pris à surveiller là roussie qui c'fait mal sous chaque coin d'table, j'ai pas pu m'y rendre. »

Ca c’était pour elle !!! Elle en était sure !!! Un grand cri de rage fut poussé et dague en main elle s’avança vers lui.

    - La Roussie comme tu dis, elle t’a rien d’mandé qu' je chasse hein ! C’toi tout seul qui t’ai proposé pour m’tenir compagnie ‘lors tu t’en prends qu’à « TOI » ! C’bien c’que j’dis, t’es une mère poule !


Furax, elle se recula quand elle vit Erin partir. Elle la salut d’un signe de tête qui en dit long et qui certifie qu’elle saura où la trouver en cas de besoin. Rangeant sa dague dans son dos, elle regarde Rodrielle qui trouve un intérêt certain à discuter avec le géant de pacotille. Se désintéressant complètement de leur discussion, elle file voir ce qu’il se passe derrière le comptoir pour se faire un petit mélange à sa façon …

    - Vous occupez pas d’moi !

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Rodrielle
"J'dis pas non Bella, mais j'appartiens avant tout a un autre groupe. Si j'rejoins les Basilisk, c'est avant tout pour quelques coups sans plus. J's'rai avant tout fidèle à l'autre groupe. J'dis jamais non à quelque contrat, mais j'respect mes engagements envers l'autre groupe."

L'utilisation de sa propre langue par le balafré lui fit décrocher un sourire, quelques affinités se créaient, à la manière "mercenaire" ; quelques mots de charme et une discussion qui s'éternise, les voilà presque confrères. Surtout que le brun n'était pas contre appartenir aux Basilisk, si ce n'est l'autre groupe auquel il appartenait qui lui fit une nouvelle fois plisser le nez. Est-ce que Valentine apprécierait ce genre de "membre" ? Bonne question... Quoique.

Hum... Ca n'est p't'être pas trop grave ; moi-même je ne fais que donner un coup de main sans rester ici constamment. Mais je pense que des mains armées en plus ne seraient pas du luxe.

Elle l'écouta ensuite raconter sa rencontre avec Jenifael et en fut tout aussi amusée. Voler était le passe-temps de la Vitalis da Roma qui, fallait-il l'avouer, était une famille experte en la matière. Rodrielle termina son verre en laissant Swan rager contre le brun, riant doucement à la description qu'elle lui fit d'Arnan, et la vit se relever ensuite pour aller derrière le comptoir.

Nan mais s'tu fais un truc bon, j'en veux bien.

Retour sur le brun. "C'quoi comme contrat ?" Les affaires reprenaient...

Y a de tout... Vol, assassinat, nettoyage d'un quartier, petite guerre entre clan de temps en temps. Bref, on a que l'embarras du choix ! Tout dépend ce que tu sais faire ?

Et l'italienne de s'appuyer sur la table de sur avants bras, poitrine serrée dans son corset en évidence et les yeux rivés sur sa future recrue.

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Arnan
Lève les yeux au ciel en entendant l'autre pialler.

J'faisais le boulot que Track ma d'mander, alors lache d'chialer. Pis j't'signale que t'étais pas désintéressé, loin dlà. En te rapp'lant aussi que j't'ai pas couvert, j't'ai défendu contre l'débile qui t'serre d'pere adoptif. Que tu l'ai bien pris ou non, c'pas mon affaire, mais j'ai au moins eu le mérite de vouloir t'épargner une gaffe monumental, comme tout les autres membres d'la famille que t'avais rejoins. Si tu fais un caca nerveux pour ca, c'pas mon probleme. Tu t'conduis juste comme une enfant pourri gaté et s'est pas d'main la veille qu'ca va changer.

Grimace en pensant à ce qui était arrivé.

Et y a un truc que tu comprends pas miss le martyr. La tendresse, c'est quelque chose qu'on offre. C'pas parce que j'vais deux metre quinze de haut que j'suis pas capable d'ca. Allo la jujote!

Le gaillard ramena sur Rodrielle un regard exaspéré.

En c'moment, j'dis non à rien. En plus, quand j'cotois c'type de chose, ca renforce que mon énervement au envie de meurtre..

La parcourant des yeux, sans pour autant s'arrêter sur rien de précis, le géant la gratifiait du glacé de ses yeux, cherchant à saisir ce qu'elle voulait au fond.

J'sais faire à peu près tout ce que tu viens de nommé. Je l'fais deux fois mieux avec des écus au bout du compte. Dix fois si c'est intéressant.

Il s'adossa contre le dossier de sa chaise, qui grimaca sous le poids, ne la quittant pas des yeux la blondasse. Rare était les blondes qui éveillait son intéret. Mais cette fois, elle avait tout son attention la donzelle
Swan
J'faisais le boulot que Track ma d'mander, alors lache d'chialer. Pis j't'signale que t'étais pas désintéressé, loin dlà. En te rapp'lant aussi que j't'ai pas couvert, j't'ai défendu contre l'débile qui t'serre d'pere adoptif. Que tu l'ai bien pris ou non, c'pas mon affaire, mais j'ai au moins eu le mérite de vouloir t'épargner une gaffe monumental, comme tout les autres membres d'la famille que t'avais rejoins. Si tu fais un caca nerveux pour ca, c'pas mon probleme. Tu t'conduis juste comme une enfant pourri gaté et s'est pas d'main la veille qu'ca va changer.

Et y a un truc que tu comprends pas miss le martyr. La tendresse, c'est quelque chose qu'on offre. C'pas parce que j'vais deux metre quinze de haut que j'suis pas capable d'ca. Allo la jujote!


La dague partie toute seule dans un geste d'extrême agressivité, se planter dans la poutre juste à côté de la tête du géant. Là il commençait a franchement lui taper sur les nerfs. Quand allait-il comprendre ???

    - Laisse mon père en dehors de ça !!! Il t'aime pas, tu l'aimes pas le sujet est clôt !!! Suis-je clair ??? Quant à ce que t'a d'mander mon oncle, t'étais pas non plus désintéressé que j'sache hein !! Maint'nant c'est terminé. T'peux bien penser c'que t'veux d'moi, mais j't'interdis d'cracher sur mon père !!! Ca c't'une chose que j'accepterais d'personne !! D'personne t'entends !!! Rhaaaa ! Et pour ta gouverne, j'accepterais ça d'personne non plus en ce qui concerne mon oncle !!!


En rage, elle était en rage. Le rouge flamboyant de ses cheveux était maintenant sur son visage. Elle s'approcha d'eux et récupéra sa dague pour la pointer sur son torse.

    - Écoute-moi bien Arnan. J'aime mon oncle et j'aime mon père autant l'un que l'autre et c'que tu penses, j'm'en tape comme de ma première lange, alors t'évite le sujet maint'nant sinon j'te jure que tout géant qu'tu es, j'te ferais bouffer la poussière, foi d'irlandaise !!!


Elle se tourna et lança un regard furibond à Rodrielle.

    - J'vais dans ma chambre, s'tu veux m'voir t'auras que monter. J'te laisse avec l'bouffon d'service !

    - A déanaí*


Dague remise en place, elle prit la chope qu'elle s'était servie et gravi les marches deux à deux pour aller dans sa chambrée.


*A plus tard
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Arnan
En la voyant pointer son arme sur lui, le balafre lui empoigne le poignet, détournant l'arme pour l'attiré soudainement à lui, lui coupant le sifflait par la meme occasion.

Il lui murmure un truc à l'oreille qu'elle seule puisse entendre.


J't'ai aimé Swan. Si ca n'avait pas été du pétage de coche de ton paternel, rien de tout ca serait arrivé. Alors oui, je le déteste! Mais vient pas m'faire la moral alors que c'est moi qui est revenu pour essayer d'arranger les choses, alors que tu a pris ton pied à tout faire capoté. J'ai même écouter Erin pour une fois. Lache de tout ramener a toi et de piquer des crises d'adolescente. T'veux qu'ca reste dans l'passer? Agis comme tel!

La relache brusquement, passant sur elle un regard si froid que n'importe qui en aurait tresaillit. Il y a une limite à ne pas dépasser tout de même. Si elle n'était pas contente, rien ne la retenait.

Détournant completement son attention d'elle, le Gaillard rapporta son attention sur la blonde, n'a pas de temps à perdre avec de pareil enfantillage de petite fille mal aimé.
Rodrielle
Elle était là mais sans l'être pour l'instant. Entre quelques phrases du balafré, Swan intervenait. Celle-ci, de rage, lança même une dague dans la pauvre poutre déjà bien trouée. Grognement de l'italienne qui n'intervint pourtant pas dans leur histoire. Mais cela l'agaçait tout de même, elle fuyait les histoires de coeur (les siennes), ce n'était pas pour avoir à faire avec celles des autres. Alors lorsque Swan s'en alla, la Tatouée lui fit signe.

Ciao Bella. A plus tard.

Puis elle soupira. Elle alla au comptoir chercher une autre bouteille et la posa sur la table en chuchotant qu'ils auraient besoin de ça. Elle se rassit alors, face à Arnan, puis servit les verres. Boire était la meilleure des choses pour le moment.

Aller, s'qu'il faut. Quand y a trop d'histoires de ce genre, ça m'agace aussi. Les sentiments sont vraiment une belle connerie... Bref.

Et après cette remarque plus pour elle que pour le brun, la Tatouée but son verre cul sec et retourna son regard sur son unique interlocuteur. Parlons affaires.

Les écus, généralement on se sert directement sur les morts. Valentine nous laisse une bonne part et puis on est avec lui pour le plaisir de trucider quelques têtes. Les contrats, généralement, j'me les gardes quand je peux. Donc j'te propose une chose, Tesoro : tu viens voir Valentine et tu t'amuses avec les offres qu'il te donne et de l'autre côté, si j'ai des contrats, j't'en parle pour que tu viennes avec la Famiglia et moi. Là les contrats seront... rémunérés, pour sur. Et j'connais quelqu'un qui peut fournir de belles armes, à bas prix. Commerçant personnelle en quelque sorte.

Elle lui sourit. Quitte à amener une nouvelle recrue pour Valentine, autant qu'elle profite des bras du balafré pour qu'il travaille aussi pour les Corleone. Elle n'avait pas assez de bras chez elle, surtout avec un minois si intéressant.

Allora ? Tu en penses quoi ?

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--L_etoile


A peine,la patronne,l'avait payer,qu'elle s'empressa de monter ses précieux écus,à l'étage,dans sa chambre,fermer à double tour.La cascade blonde,redescendit,les perles grise,se posèrent sur la patronne,elle parler.L'étoile savait,qu'il ne fallait poser aucune question,la blonde repris donc son travail,avec calme.Les miracles,n'étaient d'après elle pas si terrible,ils avaient étaient même source d'espoire,durant longtemps.Se souvenant du moment où elle avait débarquer ici,elle alla prendre une bouteille,remplit une écuelle du plat préparer se jour,et alla déposer la bouteille devant la patronne et le géant,retourna en cuisine,et reposa une nouvelle devant le géant.Il lui semblait qu'il n'avait pas manger,avec toute cette histoire.

Métier tranquille,pour la femme,de vingt-cinq ans.Métier tranquille,qu'était celui de serveuse pour l'ex-catin qu'elle était.


--Juan.buglione
Quelques jours plus tard...




Un homme étrange poussa la porte de l'auberge des cinq sens. Il était vêtu simplement, une chemise ample noire, un foulard de la mêmea couleur sur la tête, des braies étroites et des bottes en cuir bouillit. A sa ceinture, un poignard au fourreau et une sacoche finement ouvragée. Autre détail, non des moindres, deux boucles d'oreilles en or à son oreille gauche, et une armée de bagues dans le même métal précieux sur chacunes de ses mains. Sans nul doute, une proposition alléchante pour les voleurs. Mais tous les roublards avisés, auront vite comprit, que là ou se déplace Juan Buglione, c'est une colonie de gitan tapis dans l'ombre qui avancent avec lui. Le roi des rats ne se promènent jamais seul, pire encore... Ne combat jamais à la loyal.

Que vennait il fiche ici? Lui seul savait. Bel homme brun à la face couleur miel, dévorée par une barbe de trois jours à peine pigmenté de filamments poivre et sel, attirait déjà quelques regards sur lui. Des regards inquisiteurs qu'il ne manquait jamais de saluer d'un signe de tête quand il en choppait un. Le gitan craignait personne. Et fallait que cela se sache. Puis, il tourna ses pas en direction d'une table libre tout en retirant cette sorte de guitare qu'il tennait en bandouillère et se laissa radicalement tomber sur une banquette. Il posa l'instrument sur la table, tandis qu'une serveuse s'empressa de l'approcher pour s'enquérir de sa commande. Il commanda un pichet de vin avant de s'installer confortablement. Ses pieds croisés sur la chaise en face et les bras croisés derrière la tête. Ici, comme ailleurs... Le chef des Buglione se sentait chez lui.

Un seule détail qui pouvait le troubler dans cet athmospère, c'était le silence. Il detestait cela. C'est pourquoi il n'hesita pas et tendit sa main clinquante de bagues dorées vers la guitare et l'attira dans ses bras avec la douceur qu'il aurait accordée à une maîtresse. L'instrument andalou était ventru, si bien qu'il resonnait en sons graves tandis que les mains du gitan courraient sur les cordes avec habilité. A dire vrai, Juan passait plus de la moitié de ses journées, et la quasi totalité de ses soirée à jouer. C'était pour lui une façon d'exprimer ses sentiments mais aussi d'evacuer ses frustrations. A voir la rage dont il faisait preuve ce soir... Sans aucun doute avait il envie d'exprimer de sa vie quelque chose de fort.
Blake
Encapée, androgyne, la Noire, bien des noms elle portait. Blake Cameron se promenait dans les ruelles sombres de la Cours des miracles sans la moindre crainte.

Déjà, de haute taille, l'encapuchonnée prenait soin de se dissimulée entière sous une longue cape de soie noir, où l'on entrevoyait que l'ombre du pulpe de ses lèvres rosés sous la claireté de la lune haute. Elle n'inspirait pas la peur, mais plutôt, quelqu'un à qui l'on ne devait pas chercher d'ennui au risque d'y laisser quelque part de soi même.

L'homme qu'elle venait de quitter était un mercenaire de longue date, avec qui elle avait eu des contacts dans un lointain passé. Non que le tout ait une réelle importance, la Noire aimait préserver ses contacts, aussi amical qu'inamical. Tout comme cette femme blonde qui lui portait insulte sans même la connaitre. Les gens étaient par moment bien étrange. Ou encore, les gens redoutaient l'étrangeté, car cela les rendaient incertaine du geste prochain. Qui sait. Même parmi la sagesse qu'on lui conférait, plusieurs mystères restaient à découvrir. Tout n'était pas une question de logique.

Son pas était silencieux, semblable à une ombre se mouvant dans la douce lumière lunaire. Elle cherchait un endroit. Où un autre homme avait dit qu'elle le trouverait. Cet établissement était tenue par la chef de la famille Corleone, Rodrielle. Cela faisait longtemps maintenant qu'elle ne l'avait point vue. Non qu'elles se connaissent vraiment, les deux femmes n'avaient eux que des rencontres aussi rare que brève.

L'encapée connaissait la Cours. Elle savait où elle pourrait trouver la taverne en question. De par ses pas, de par les odeurs environnantes. Bientôt, elle poussa du bout de ses doigts gantés la porte de la tannière, indifférente au soudain silence qui semblait y régner.

Entrant en salle sous le silence de ses pas, elle glissa d'un murmure a la tavernière de lui apporter une dram ( petit shooter écossais) et une bouteille de whisky, lui glissant les écus requis, avant de prendre place au fond de la salle, toujours autant silencieuse.

Pour elle, le silence était un endroit où elle trouvait toujours réponse a ses questions. Elle pensait que les gens incapables de tenir dans un profond calme plat plus de quelques minutes étaient simplement des gens incapables de vivre avec eux même. Et cela dérangeait plus d'un...

Quelques minutes plus tard, elle la tavernière poser devant elle sa commande. Blake la remercia d'un bref signe de tête, tout comme par quelques écus supplémentaire dont elle se départie pour la qualité du service. La cape appréciait les gens efficace, elle n'avait pas à le cacher.

Ce fut toutefois la mélodie qui retentit qui retient son attention. Une guitare pensait-on. Plutôt habilement jouer. Blake avait auparavant déjà entendu ce type de mélodie dans un camp gitan, auprès duquel elle avait passé de long mois. Un gitan à la cours des miracles? Cela la surprenait. Il était mieux chez les tourbadours le pauvre.

Versant un drame pour mieux le porter à ses lèvres, l'androgyne ne se défit point de sa cape lors de son cul sec. Elle y était bien. Gare a celui qui se risquerait à tenté de le lui retirer..

_________________
--Juan.buglione


La cour des miracles était pour les Buglione, une vaste cours de récréation.
Les gitans aimaient prendre escale en ville avant de repartir sur les routes. Tout se vendait. Tout s'achetait... Les prostitués surgissaient de tous les coins de rues, des plus jolis aux plus décrépis... Y'en avait pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Ici, il était possible de parvenir à trouver l'alcool comme les armes les plus rares. Quand il ne s'agissait pas tout simplement d'obtenir des faux-papiers ou de blanchir de la fausse monnaie. La cour était sans nulle doute le lieu le plus pauvre du royaume mais à la fois le plus riche pour ceux qui pouvaient le voir. Tout pouvait s'acheter... Tout pouvait se vendre. La cour des miracle, ce paradis de la contrebande.

Le musicien semblait increvable... Il joua longtemps, des airs variés, pas mal de chanson d'amour, d'autres racontant des voyages, d'autres encore pour inviter qui le souhaitait à danser... Ce que ne manquait pas de faire quelques unes des prostituées en présence et une des gitanes qui l'avait suivit discrétement. Puis... Enfin il posa sa guitare avec minutie et envoya une de ses mains richements parées prendre le pichet avant de s'envoyé un bon quart du liquide pourpre dans le fond du gosier. Il s'essuya les lèvres d'un revers de manche et se remit à jouer...
--Narco

La cour des miracles, il en avait entendu parler mais ne s’en faisait qu’une très vague idée. On lui avait décris un quartier de criminels, de tarés, fait de coupes gorges et peuplés d’individus plus répugnants les uns que les autres.
Mais c’était plus fort que lui. Il fallait qu’il s’en rende compte par lui-même.
C’est vrai que cela ne ressemblait pas à un château mais bon …

Des saoûlards l’apostrophaient, des prostituées et prostitués venaient à lui, intrigués sans doute par sa propreté et ses vêtements de bonne facture mais il passait son chemin.

Il poussa la porte d’une taverne d’où sortaient des sons d’un instrument de musique qu’il connaissait bien. Il avait envie de boire et de se distraire. Il s’ennuyait à mourir.

A dix neuf ans, il fallait qu’il vive et surtout qu’il s’amuse.

Il remarqua d’emblée un homme. Celui-ci était vêtu simplement, une chemise ample noire, un foulard de la même couleur sur la tête, des braies étroites et des bottes en cuir . A sa ceinture, un poignard au fourreau et une sacoche finement ouvragée. Autre fait marquant, deux boucles d'oreilles en or à son oreille gauche, et des bagues dans le même métal précieux sur chacunes de ses mains


C’était assurément un bel homme ; brun à la face ambrée, dévorée par une barbe de trois jours à peine quelques rares cheveux poivre et sel, il attira de suite le regard de Benardo.

Il ne sut pourquoi mais il sut immédiatement que ce serait lui qui changerait sa triste vie. Il s’approcha.


Je me présente, Narco, vous permettez que je m’assois à coté de vous ?
Blake
La Noire suivait ce qui passait d'une oreille distraite, disons plutôt comme une pensée seconde à laquelle vous ne portez pas grande attention.

Ses pensées vaguaient sur la tumulte de son passé nébuleux, sur ses souvenirs.. La nostalgie lui emprisonnait l'esprit sous la mélodie qui se jouait près d'elle. La même et unique chanson lui revenait, inlassablement. Son père la lui chantait en diverse langue pour leçon ainsi que pour berceuse le soir, ce qui se gardait bien de lui mentionné. C'était de ses moments qu'elle chérissait secrètement, alors qu'on ne permettait de sa part aucun émotion. Elle s'endormissait enfant, mais pourtant si adulte, sous la grave tonalité de sa voix. Un temps si lointain. Un temps ou elle était si bien malgré les douleurs continuelles qu'on lui infligeait, malgré les coups, malgré les épreuves, ce temps lui manquait amèrement. De ces temps ou nous avons réellement l'impression d'exister pour quelque chose.

La mélodie continuait, si bien qu'elle ne se rendit point compte qu'elle se mit à la chanter tout bas du murmure cristallin de sa voix.

Aussi douce et calme qu'une brise de printemps, la voix qui étrangement contrastait avec sa capuche masculine se mit à emplir la pièce, accompagnant la musique.


Upon one summer's morning, I carefully did stray,
Down by the Walls of Wapping, where I met a sailor gay,
Conversing with a bouncing lass, who see meed to be in pain,
Saying, William, when you go I fear you will never return again.

My heart is pierced by Cupid, I disdain all glittering gold,
There is nothing that can console, but my jolly sailor a bold

His hair hangs in ringlets, his eyes as black as soles,
My happiness attend him, wherever he goes,
From Tower Hill down to Blackwall, I'll wander weep and moan,
All for my jolly sailor, until he does return.

My heart is pierced by Cupid, I disdain all glittering gold,
There is nothing that can console, but my jolly sailor a bold

My father is a merchant , the truth I will now tell,
And in great London City, in opulence doth well,
His fortune doth exceed, 300,000 gold,
And he frowns upon his daughter, who loves a sailor a bold.

A fig for his riches, his merchandise nice and gold,
True love has grafted my heart, give me my sailor a bold


La mélodie de sa voix se tut lorsque le bruit de la porte ouvrant la fit imperceptiblement sursauté. Mais, qu'était-elle en train de faire? Se terrant dans le silence ambiant, alors que le jeune homme, de par son marcher, entrait en salle, l'encapuchonnée ne porta plus guère attention au mot échangé.
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