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[RP] L'Auberge des Cinq Sens

--Juan.buglione



Ses doigts vagabondaient sur les cordes aux rythmes de ses souvenirs, aux dictats de ses sentiments... Ce n'était pas un homme ET sa guitare que l'on pouvait voir. C'était un homme qui mettait son coeur à nu. Juan jouait des siécles de transmission technique et auditives. Des siécles d'histoires, d'anecdotes, d'amour, de voyage, de haine et de vengeance... Soudain, une voix delicate vint s'entremêler à ses notes...

Lui qui avait les yeux fermés jusqu'alors, les ouvrit pour chercher l'auteur de la mélodie. Il eu du mal à le localiser. Il entendait une voix de femme, dans une direction ou il ne voyait que des hommes. Il souria et continua de jouer jusqu'a parvenir ou trouver la source du chant. Il ne connaissait pas la langue qui était employé. Ni même l'air de la chanson. Mais la musque avait ceci de magique qu'elle n'avait pas d'obstacle geographique ou linguistique. Il cala ses accord sur le timbre de la jeune femme et s'amusa à l'accompagner au mieux.

C'est alors qu'il lui sembla trouver l'auteur de cette ode. A force d'observer avec attention et d'ecouter surtout, il lui semblait deceler une silhouette encapuchonnée légèrement trop menu pour être celle d'un homme adulte.... Et surtout bien trop discrete pour être celle d'un ivrogne qui ecumait les tavernes. Il continua de jouer jusqu'à ce qu'elle se tut et qu'un jeune homme vint interrompre le cours de sa fugue créatrice. Il détacha son regard de la demoiselle encapuchonnée et le posa sur l'arrivant qui s'approchait de sa table.

Ce dernier embraya la parole. Arrachant un sourire à Juan. Bien des jeune personnes l'abordaient pour venir chercher les conseils, ou les accords à la guitare qui feraient craquer la fille de leur rêve.

Je me présente, Narco, vous permettez que je m’assois à coté de vous ?
Le gitan hocha affirmativement la tête et repoussa la chaise d'un coup de pied pour la faire surgir de dessous la table, ses mains étant occuppées sur le corps de la guitare.
J't'en prie. Tu boiras quelque chose?
D'un geste ample il l'invita a s'assoir. L'hospitalité des gitans étaient bien connu.. Suffisait d'avoir une tête qui leur revennait. Juan se remit à jouer quelques notes calmes tout en entamant la discussion.
J'm'appelle Juan Buglione. Et si tu m'disais plutôt s'qui t'amène?... Sert toi. C'est du vin.
En repoussant le pichet vers lui. Il dévisagea l'homme. Faut admettre qu'il avait une belle petite gueule le saligaud. Plus beau qu'lui... Puis plus jeune aussi. Il gromella un truc inaudible et se remit à jouer tranquillement.
--Narco


Le jeune homme regretta sa demande à peine fût elle formulée. L’homme n’avait vraiment pas l’air commode et l’interrompre alors qu’il jouait pouvait s’avérer être une grossière erreur. Il était dans la Cour des miracles, pas dans les rues d’un paisible village et les personnes qui hantaient ces lieux n’étaient pas des saints.

Il vit l’homme lui faire un signe de la tête et repousser une chaise d'un coup de pied.
J't'en prie. Tu boiras quelque chose?
Le jeune Narco n’était vraiment pas rassuré mais il était trop tard pour faire demi-tour. Après tout, c’était lui qui avait cherché le contact avec cet homme sans manière, ce gitan mélomane.
Le gitan se remit à jouer quelques notes calmes tout en entamant la discussion.

J'm'appelle Juan Buglione. Et si tu m'disais plutôt s'qui t'amène?... Sert toi. C'est du vin.

Du vin ! Il saisit le pichet et en but une grande rasade histoire de se calmer. L’homme, encore jeune, se remit à jouer tranquillement. Il but une seconde rasade attendant quelques secondes que l’alcool fasse effet et le décrispe un peu. L’homme était couvert de bijoux mais dégageait un air presque animal, sauvage. Tout le contraire de lui. Il n’était vraiment pas à sa place ici, à ses cotés, lui qui avait plus l'habitude de divertir les bourgeois et bourgeoises dépravés.

Il écouta attentivement la mélodie tout en détaillant l’étrange personnage.

Vous jouez vraiment bien. Je le dis sincèrement.
Narco esquissa un léger sourire, timide ...

En fait, je m’ennuyais et je suis très curieux de nature, trop peut être.
Blake
Un bref soupire quitta ses lèvres rosées, auquel déjà elle portait son Dram de whisky tant aimer. Parfois, certaine personne l'exaspérait par leur.. inutilité?

D'un vague haussement des épaules, la jeune femme reprit le court de ses pensées, nullement indisposé par les voix qui l'entourait, prenant plaisir à la paix momentanée qu'offrait les murs de la taverne.

_________________
--Juan.buglione


Amusé, le gitan regarda le jeune homme s'envoyer le liquide pourpre dans le fond du gosier tel un assoiffé. C'était un gouffre ce gosse! Il claqua des doigts pour interpeller l'intention d'une serveuse et lui demanda deux pichets supplémentaires. Au rythme de son invité importun, mieux vallait prévoir large.
Vous jouez vraiment bien. Je le dis sincèrement.
A dire vrai, il n'y'avait rien que detestait plus le gitan que la solitude. Sans doute trop habitué à la vie communautaire. La présence du jeune homme, toute innatendue et surprennante soit elle était donc bienvenue. Et surtout... si il appreçiait sa musique.
Mouai... 'paraît. Et toi tu sais jouer?
Il appuya son regard sur le jeune homme pour tenter de déchiffrer ses attentions. Aucun inconnu n'approchait jamais Juan, sans une attention derrière la tête. Il jetta un coup d'oeil a ses bagues. Peut être vennait il pour tenter de lui en dérober une? Mais il serait bien mal avisé de tenter cela dans un lieu bondé et clôt. Il n'irait pas loin et faudrait déjà parvenir ne serait qu'a effleurer sa main.
En fait, je m’ennuyais et je suis très curieux de nature, trop peut être.
L'homme à la peau brune allongea un sourire.L'ennui, il connaissait que trop bien... C'était une reponse pour lui satisfaisante. L'ennu poussait souvent à faire des choses etranges. Trés etranges. Il poussa alors un pichet qu'on vennait de servir vers lui en silence. Et se mit à jouer à nouveau quelques notes tout en discutant en même temps:
La curiosité est le plus utile des defauts tu sauras. Il cala un pied sur le barreau de la chaise a côté et commença un rythme plus enjoué.
Y'a une soirée ce soir. J't'invite. A l'ouest du quartier basilik. Suffira d'suivre la musique.
Puis, il haussa le ton suffisemment fort pour interpeller la demoiselle qui lui avait offert un duo improvisé. Il était à peu prés sûr qu'elle gardait malgrés tout une oreille sur tout ce qui se disait dans cette taverne.
Et vous aussi la chanteuse! Et faites nous l'plaisir d'mettre une robe bon sang!
Il eclata doucement de rire et bu quelques gorgées tout en marmonnant:
"Une danseuse sans volant est comme un musicien sans instrument..." Puis, il posa à nouveau son regard sombre sur son invité.
Embarquez votre boisson. On bouge.
Là, c'etait un ordre. Narco allait comprendre ce qu'il en coûtait de fréquenter les gitans. Puis Juan passa la bretelle en cuir de sa guitare sur son torse pour la maintenir dans le dos et attrappa sa besace. Avant de prendre l'un des pichets et d'attendre que Narco fasse de même pour le talonner jusqu'à la sortie. La certitude... que ce ne serait pas la dernière fois qu'il verrait la chanteuse.
--Dazibaan



Dazibaan arpentait les rues glauques de cette fichue Cour, guettant autour de lui ce qui pouvait être tapit dans l'ombre. Putain elle lui avait fait prendre un bain et avait cramé ses frusques... Forcément... La crasse du voyage l'aurait pourtant fait passé inaperçu ici. Fallait être sacrément con pour oser venir faire le mariole là dedans... Des plombes qu'il n'avait pas foutu un pied ici. Pourtant il s'en rappelait comme si c'était la veille. Barf avec son fond d'oeil qui avait tourné au noir, son nez cassé et son doigt manquant... Ça devrait passé quand même... Bien que l'nez cassé, fallait bien dire que ça rajoutait une dose de charme à sa gueule d'ange... Bon d'ac il en fait un peu trop. Il s'aime, il s'est toujours aimé, laissez le donc se conforter dans cette idée.

Rien n'avait changé. Toujours aussi pourri du ruisseau aux toits qui partaient en morceaux. *CRAC*
PUT... ! On venait de le dire, les toits partaient en quenouille. Le châtain en fit les frais en posant la semelle de sa botte sur une poutre venue d'on ne savait où. Il s'était rattrapé comme il avait pu, ne manquant pas tomber nez à nez avec la rue où il avait failli sr faire bouffer et où ils se rendraient certainement dans peu de temps. Moué... Raide comme un piquet, il s'empressa de tourner le dos à c'te rue qui éveillait en lui de mauvais souvenirs. Bien que Morna fut charmante... Aaah il était jeune et con à l'époque. Mais est-ce que cela avait fini par changer?

Tête à droite, tête à gauche... Un sourcil haussé et jettage de regard en direction des toits... Ce serait le panard si elle pouvait lui sauter dessus. Mais continuant à avancer, il eut à déplorer le fait que rien ne vint. D'ailleurs, lui vint en tête l'idée qu'elle avait peut-être finie dévorée, tournant sur une broche géante au sein d'une large cheminée qui pouvait contenir deux tablées... Pour le coup, il espérait que les tarés l'avaient bien apprécié...

Le panneau grinçant d'une tav... Auberge, le sortit de son petit instant nostalgie et qui disait auberge... Disait bouffe et boisson, p't-être bien même quelques catins! Pour finir en beauté! Après tout! Pouvait espérer...
Il plissa le nez quand il entra. Musique? Le regard brun du jeune homme se porta en direction des sonorités manouches. Avec un haussement de sourcil, Daz avança, observant ce type qui se baladait avec des richesses d'jà pas voyantes, avant de lorgner autour. Un gus comme ça, ça se baladait jamais seul. Moué... Tout à son observation, il ne manqua pas bousculer un bonhomme déjà pinté qui se trouvait sur son chemin.


Bordel, t'peux pas regarder où tu vas pochard?

Mauvaise foi quand tu nous tiens... Oué mais à bousculer quelqu'un de bien gras comme celui-ci, on rebondit, et c'est dans une encapuchonnée , toute de noire vêtue, et quel noir! Purée c'pas du tissu d'qualité ça? Un gars? Semble bien frêle pour un mâle. Une fois débarrassé du poivrot qui l'encombrait, il s'adressa au sombre androgyne. S'il ne se doutait pas que ce soit une nenette, pour sûr, il pensait avoir à faire à un branleur pas sorti de l'adolescence et qui n'avait pas encore dû voir le pet d'un poil de barbe.

Yops, ça commence bien non, mon gars!? J'ai même pas encore picolé, pourtant va y en falloir.

Une tape à l'épaule, signe amical et il leva la main, hélant l'aubergiste, peu discret. Femme? Homme? Borf, au pif.

Hé la taulière! Deux bières! J'dois m'faire pardonner!

Rodrielle
[Quelques jours après - comme déjà dit]


Qu'Arnan ait décidé de rejoindre les Basilisk ou pas, la Tatouée ne le savait pas réellement. Elle avait sortit ses plus gros arguments pour l'attirer dans le groupe, était prête à séduire ou coucher pour en profiter a minima mais n'en savait pas plus. Chacun faisait ce qui lui plaisait, aussi balafré et séduisant était le sujet. L'italienne l'avait donc laissé choisir le balafré et était partie à ses occupations.

Elle restait souvent, en ce moment, à l'auberge, discutait avec Swan et se soignait tant bien que mal de son addiction. Elle était à l'étage lorsque de la musique se fit entendre... Manquait plus que ça ! L'italienne descendit les escalier quatre à quatre et commença à râler.

Hey ! S'pas une salle de spectacle ici ! Fichez le camp dehors si vous voulez jouer les troubadours ! Et payez aussi l'vin que vous avez bu avant de partir ! Pazzi !

Et ça se bouscule et l'italienne -pour respecter la tradition- joue de ses mains pour accentuer ses paroles jusqu'à ce qu'elle remarque la Noire. Tiens, quant on parlait du loup ! Et alors qu'un autre homme - déjà plus à son gout - demanda deux bières, l'italienne se fit un plaisir de les amener.

T'nez. Et pas d'musique comme les autres, sinon j'mords - regard vers Blake - ravie de te revoir, Cugina.

Le ton n'était pas aussi cordial que sa phrase, mais on ne pouvait pas tout avoir. Puis retour sur le chevelu.

Rodrielle Corleone, propriétaire. Enchantée.

Un sourire et demi tour. A elle aussi de boire un coup, tiens.

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--Dazibaan



Dazibaan afficha un sourire narquois en observant les deux zig se faire chahuter par une belle blonde. Quand bien même il lui fallut attendre la boisson commandée, pas grave, l'accent de la donzelle n'était pas désagréable à l'oreille, tout comme la scène qui se jouait n'était pas désagréable à l’œil... Et autant dire qu'il ne manqua pas en user, lorgnant du mieux qu'il le put, bras croisés, tout en s'appuyant une hanche contre le plateau de la table où se tenait l'encapuchonnée qu'il prenait encore pour un jouvenceau sans doutes en mal d'aventures... Après tout pour se retrouver là dans une cape de soie.. Fallait pas avoir froid aux yeux.

La blonde... Tatouée? Il n'avait même pas remarqué, tout occupé qu'il était à détailler.... Autre chose. Pas courant... Toujours était-il qu'elle se pointa avec les bières demandées, et il ne se fit pas prier. Tendant le bras pour récupérer la sienne, et faire un signe pour dire que la seconde était pour le gamin assis à ses côtés, il eut un sourire en coin à l'idée même qu'on puisse l'imaginer faire de la musique. Elle détourna son attention de lui, du coup il en profita pour s'enfiler une rasade, avant de hausser un sourcil étonné. Cugina... Ça sonnait pas virile ça. Un coup d’œil fut lancé à la capuche, ses doigts habiles et sans gêne le démangeaient... Rhaa bordel. Pas "chance" la blonde se présenta et un large sourire se pointa sur la face du châtain.


A la bonne heure, la proprio! Faut pas t'en faire pour la musique, je joue aussi bien qu'un cuistot avec sa batterie de cuivres.

Une nouvelle rasade fut prise, l'air de déguster, et il ne lâcha pas la Corléone des yeux. Après tout, ne cherchait-il pas à occuper sa nuit? Dragouille de comptoir ON. Heureusement qu'il savait être des plus sérieux, ce serait mauvais pour l'image sinon. Mais la v'là déjà qui se tirait. Ah la garce. Du coup il haussa le ton.

Dazibaan! Et j'sais pas qui est le plus enchanté des deux!

Que faire? Rester là et chercher à voir ce qui se dissimulait sous la capuche? Est-ce qu'il était prêt à tenter le Diable et voir si ce n'était pas des pustules et autres véroles qu'elle planquait là dessous? Moué... Pour le coup la gorgée de bière qu'il prit lui resta un peu coincée...


Aurons nous la chance d'avoir la propriétaire même de cette auberge de la Cour à notre tablée? Cette belle blonde! On peut partager le godet si tu veux!
Un coup d'oeil fut lancé à la cape sombre et le ton fut baissé, mais le sourire taquin restait. pour l'instant... Retour à Rodrielle. Ô gente Dame, Ô Corleone Rodrielle! Faites nous donc l'honneur de vous pointer auprès de nous... Et p't-être même que pour avoir le plaisir d'être mordu, j'vais me mettre à la musique.

Et une nouvelle gorgée, un sourire en coin, un regard amusé. Qui donc a dit qu'il en faisait trop? Toujours! Plus de trente années que ça durait, ça n'allait pas changer de sitôt!
Rodrielle
Elle file l'italienne, dansant des hanches. Elle aime les hommes, c'était bien connu. Et quand bien même son coeur était (apparemment) "pris", son corps lui était libre... Le plaisir de la séduction, la joie d'avoir le corps d'un inconnu sur le sien, la Tatouée tressaillait à cette idée, se rappelant de la découverte de son meilleur amant, Moran, dont le gout du torse lui manquait finalement.

"Dazibaan! Et j'sais pas qui est le plus enchanté des deux! "

La Corleone se stoppe, sourire en coin. Tiens, un autre joueur... "Ne nous soumet pas à la tentation et délivre nous du Mal"... Quelle connerie ! En y pensant, Rodrielle rit silencieusement et continue jusqu'au comptoir pour se servir un verre de vin. Un gros verre de vin. S'en suit une sérénade qui la fait rire bien plus fort pour son ridicule. Pitié ! Pas de paroles stupides ! Elle aime jouer franc-jeu la Tatouée, être directement certaine de la suite, prévoir et foncer. Regard sur le Chatain, malicieux, presque pervers.

Mais si tu veux être mordu, il suffit de le demander.

Et un clin d'oeil plus tard, l'italienne revient à la table, son verre et sa bouteille en mains. Entre Dazibaan et la Noire, l'italienne s'installe, croise les jambes et boit une gorgée de son doux nectar, prenant quelques minutes de plus pour zieuter le chevelu avec beaucoup plus d'insistance. Nul besoin de s'en cacher ; après tout, ce n'était que ce qu'il avait fait quelques minutes avant. Aller.

Alors qu'est-ce que vous venez faire chez moi ? Petite visite de courtoisie, envie de m'voir, soif...

Les émeraudes se penchent tour à tour vers la Noire et le Chatain. Apparemment ces deux là n'étaient pas arrivés ensemble mais étant à la même table, autant faire d'une pierre deux coups !

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Seraza
A force de se balader, on se retrouve souvent dans des drôles endroits. Là, pour le coup, Sera ne connaissait pas cette auberge. Qu'à cela ne tienne, il fallait rentrer. La blonde passa le seuil de la porte et se tint debout devant les personnes présentes, pour la plupart en train de boire. Elle scruta les visages mais que des inconnus. Haussement d'épaules et elle s'avança bien gentiment. Une table avec une seule chaise. Pour elle cette place. Ni trop près, ni trop loin des autres, juste assez pour entendre quelques discussions sans que l'on fasse attention à elle. La blonde enleva sa redingote et la posa sur la chaise avant d'y poser ses fesses.
Et oui, elle était blonde avec des yeux noisettes, des traits fins et un teint hâlé. Son apparence était parfois trompeuse. Certaines personnes disaient d'elle que c'était une blonde au coeur de brune. Difficile de l'approcher mais certains osaient. Quelquefois à leurs risques et périls. La belle audacieuse n'avait peur de personne. Non, personne. Même pas des brigands, ni de gens hauts placés. Elle avait l'habitude de se confronter à des individus avec des idées différentes des siennes et surtout de maintenir ses idées. De par ses fonctions, elle se devait d'être autoritaire et d'avoir du mordant. Bref, une sacrée blonde oui!

La soif commençait à se faire sentir. Une tavernière naviguait entre les tables pour servir tout ce beau monde ici présent. La belle leva sa main et héla la damoiselle.


Aubergiste!

D'un ton sec, elle souriait du coin des lèvres. Il ne fallait point faire peur aux autres tout de même.
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La franchise est une vertu, ne serait-ce qu'à cause de sa rareté......
Blake
Une vague envie de meurtre la traversa momentanément. Non mais qui était ce couillon à deux balles qui se permettait ce qu'aucun vivant n'avait l'audace de faire, ne serait-ce que de la toucher? Surtout sans permission? Non mais !

Ses doigts se crispa sur ses poignards, sans pour tant dire un mot, ni même bouger, même lorsqu'elle entendit Rodrielle et qu'elle sentit son regard sur elle.

L'important, pour le moment, c'était le calme.. Simple calme. Non pas qu'elle soit impulsive, loin s'en fut, mais il ne fallait pas la chercher. Simple question de précaution.

Indifférente, tout comme à l'homme qui la hala plutôt, ce gitan un peu gueuleur.. Ils se reverraient, ca, c'était certain. Mais pour le moment, tout restait à décider la façon dont elle ferait rengorgée la bière que l'autre farfelu avait posé devant elle. Lui envoyer par la tête était pour ainsi dire plus le genre de Rodrielle que le sien.

Prenant du bout de ses doigts gantés, la Noire prit le dram devant elle, que la tavernière avait aimablement remplis sous son passage et le conduit sous sa capuche. Elle ne se lasserait jamais de ses petits délices de feu. La bière la dégoutait..

D'un soupire, ce fut ainsi que la Noire murmura vaguement à sa Cousine quelque mots de leur langue familial..


Si prende cura di questa cosa, o io castrare.*

En rien on ne pouvait deviner le fond de ses paroles, son ton toujours aussi égale, calme que la caresse d'une brise mélodieuse, tout à fait hors contexte aussi, pour ce qu'on prenait être un homme, sur, ca vous coupe le charme. Cela n'empêchait pas de percevoir l'accent léger qui l'accompagnait toujours.

Je suis ici pour le grand truc que tu essais de me retirer. Je suis seulement intriguée. Que veux-tu en faire ma belle?

D'un brève pause, l'encapée reposa son petit verre pour rajouter paisiblement...

Et tu te doutes qu'il y a une autre raison a ma présence aussi... Il y a longtemps que nous ne nous sommes point vu... Beaucoup de choses ce sont passé. Je parlerai plus tard.

Elle n'aimait pas discuter de choses devant.. enfin ce qu'elle considérait que comme un sale rat d'égout. Elle était patiente.. Peut être même trop. Elle attendrait.

*Tu t'occupes de ce truc, ou je le castre.

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--Dazibaan



Il prit le temps de s'asseoir, la choppe presque pleine posée non loin, et ne manqua pas le regard lancé par la blonde. Le sourire qu'il affichait s'élargit un peu, ne cachant pas grand chose de ce à quoi il pouvait bien penser, mais ne répondit rien sur le coup, préférant s'installer comme s'il était chez lui, un genou en appui à la table, aidant au léger mouvement de balancier qu'effectuait sa chaise. Chopine récupérée, il ne baissa nullement le regard quand il la surprit à le détailler. A charge de revanche après tout.

Une nouvelle entrée l'eut distrait, il se détourna en direction de l'entrée afin d'observer la jeune femme et de laisser échapper un soupire. Qu'est-ce que c'était que toutes ces gonzesses si sûres d'elles? Où donc étaient passées les femmes ayant vécue et ayant les pieds sur terre...? Barf, pas intéressant. Le tatouage à l’œil de la propriétaire donnait envie d'en savoir plus. Mais la voix qui s'éleva de sous la capuche lui arracha un sourire même s'il ne saisit pas la phrase.


Ainsi ce n'est pas un morveux qui se planque là dessous... Eh ben! Pourquoi tu caches ta tête comme ça la donzelle? Laide à ce point? Lèpre? Oué il avait pas manqué voir les gants. Et se planquer ainsi, c'était forcément qu'il y avait quelque chose à cacher. Un gorgée de la cervoise et il reprit, se moquant comme il en avait l'habitude, puis tant qu'à rajouter une couche... Tu sais où t'es là? C'est pas bien malin de s'balader ici avec des frusques qui pourrait faire grailler une famille complète.

Qu'on ne lui fasse pas avaler de couleuvres, il était peut-être con sur les bords, mais pas naïfs pour un sou. Une femme restait une femme, loin d'être invincible et difficilement à la hauteur d'un homme, ne serait-ce qu'au niveau de la force et de la taille. Mais il sourit, un grand sourire, franc et amical malgré tout. Un signe de la choppe en direction de la capuche et il se pencha nonchalamment vers Rodrielle.

Ô belle blonde, je ne suis là que pour toi. Que tu me mordes... Sourire en coin et regard sombre planté dans les siens. Faudra trouver un coin tranquille, faudrait pas déranger les clients.

Bah qui l'eut cru, ça aura été plus rapide que prévu! A la bonne heure!
Rodrielle
L'étoile étant absente, c'était à la Corleone de s'occuper des clients. Elle n'avait pas imaginer reprendre ce rôle après avoir délégué mais son statut de propriétaire l'obligeait à servir et écouter les clients... Bien des choses qui l'agacent, surtout lorsqu'il s'agissait de donzelles. Une nouvelle arriva à l'auberge et s'installa, sans bonjour, à la table "solitaire" en hélant l'aubergiste. Grimace italienne qui écouta Blake et Dazibaan avant tout autre chose...

Blake était donc ici pour de vraies raisons. Dommage ! Ce n'était donc pas une simple visite de plaisir, pour prendre des nouvelles des autres branches (énormes) de la Famiglia. Rodrielle rigola à sa phrase dans leur langue natale sans pour autant y répondre, puis fronça les sourcils en parlant du grand truc... Grand truc, grand truc... Oh !

Si tu parle d'Arnan, il est v'nu et m'a parlé de toi. Tu lui avais parlé des Basilisk sans en dire plus... J'ai terminé ton travail et lui ait proposé de nous rejoindre et, au cas où, lui demander lorsque moi j'ai des contrats de mon côté. J'ai trouvé deux ou trois chose pour la Famiglia mais ils dorment les cancres... J'ai b'soin de mains.

Elle lui fit un signe de tête lorsqu'elle parla de la suite puis écouta le Châtain qui lui proposait de monter. Les émeraudes se tournent vers lui, une pointe de malice. Au oui, très certainement qu'elle profiterait de ce corps apparemment musclé... Mais qui dit Rodrielle dit joueuse... Tout vient à point à qui sait attendre. La Tatouée se lève, mesquine.

Si t'es aussi rapide pour l'affaire que pour me proposer cette alléchante idée ça va pas me plaire ! Tout vient à point à qui sait attendre ! Et crois-moi, ca vaut le coup parfois d'être patient.

Clin d'oeil et l'italienne laisse sa cousine et son futur "amant" discuter pour se rendre vers l'inconnue solitaire. Elle avait parler haut et fort mais s'en fichait, comme toujours. Que les gens sachent qu'elle gagnait sa vie en tuant et qu'elle aimait les hommes à ne vouloir leur corps qu'une nuit ne l'inquiétait pas. Au contraire, c'était son caractère, sa force. Et que quelqu'un lui reproche et elle lui riait au nez - à défaut de le leur casser.

Buongiorno Signora. S'pour quoi ?

Mains sur les hanches, elle attend la commande. C'était pas chouette les clients qui se mettaient à l'écart, ou du moins, pas pratique.

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