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Cerbère gardien des Enfers priez pour nous pauvre pécheresse

Eilinn_melani
Le monde ne semblait plus tourner rond dans cette alcôve de l'Hérauderie. Jehanne Elissa qui prenait sa défense, le Roy d'Armes qui tempêtait pour faire revenir le calme, et maintenant la demande de duel de la comtesse de Lille, auquel le Duc du Lavardin répondait par un défi stupide.
Ils étaient tous là à se disputer la mémoire de sa mère, alors que probablement aucun d'entre eux ne la connaissait parfaitement. Même elle ne pouvait pas se réclamer de la Dragonne, malgré qu'elle en soit la descendance.

Eilinn ne savait pas ce qui la tourmentait le plus en cet instant, et sentit la moutarde lui monter au nez. De toute façon plus personne n'agissait de manière raisonnable ici, comme des adultes.

Elle se détourna de Rhân, tenant toujours la main de Jehanne Elissa, avant de la lâcher pour se planter devant le duc du Lavardin et la comtesse de Lille. Elle planta ses yeux de glace dans ceux de la rousse alençonnaise. Et ce fut Eilinn qui arracha la dague de la table.


Je n'ai que douze ans mais il n'y a que moi ici qui puisse réclamer le prix du sang comtesse ! Parce que je suis le sien !
Si vous voulez en venir aux mains avec le Duc du Lavardin, ne prenez pas ma mère pour excuse !


Puis volte-face pour regarder le duc du Lavardin.

Messire Duc, vous avez votre part de responsabilité dans la mort de ma mère. Personne ici ne peut le nier. Tout comme son époux en a une, ainsi que tous ceux qui étaient au cimetière des Innocents.
Ce fut néanmoins par votre piège qu'elle périt.
J'informerai mon frère des circonstances de la mort de ma mère, comme il me l'a demandé, et nous déciderons tous les deux de ce qu'il faut faire. Si duel il devait y avoir, mon frère Lorenzo serait votre adversaire.


Un regard à Rhân comme pour le défier d'aller contre sa décision. Eilinn considérait que c'était aux enfants de la vicomtesse d'Avize de décider. Elle saisit le fourreau de la dague du Roy d'Armes, c'était pas le moment de se blesser, et rengaina la lame.

Et parce qu'elle était polie, elle reprit.


Merci de nous avoir reçu, je m'en vais maintenant avec la Vicomtesse de Cauvisson trouver une auberge pour manger et dormir après toutcela.

Puis elle se tourna vers Jehanne Elissa.

Viens Jehanne Elissa, on s'en va ! Ces adultes sont pires que nous ! Edwards, venez aussi !

Eilinn fila donner une bise à Eoghan, lui murmurant un "merci" à voix basse, avant de s'en retourner et de saisir de la main de son amie, pour quitter l'alcôve. Elle tenait toujours dans sa main la dague du Roy d'Armes, gage que tout n'était pas terminé.
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Eoghan
Si d'abord le jeune garçon hocha pieusement de la tête en écoutant la réponse du Roy d'Armes qui lui semblait sage, le reste lui... cloua le bec ?

Opposition entre Eilinn et Rhân d'abord.

S'il comprenait la réaction de son amie à première vue, il comprenait aussi le blessure que devait ressentir le veuf. Cependant, la gifle qu'il lui envoya qui si elle aurait paru normale à Eoghan outre mesure, ici, le révolta profondément puisqu'il s'agissait de la jeune Melani qui en faisait les frais.
Jehanne Elissa la défendit, mais nul temps de participer à la révolte des ados en cours, puisqu'une autre querelle naquit. Cette fois-ci, elle était du fait de sa préceptrice du Duc du Lavardin. Etonnement. Tout autant que le Roy d'Armes lui inspirait sagesse de par sa fonction, il en était de même pour sa préceptrice depuis qu'il avait appris à la connaître et même à travailler avec elle.
Cependant, les mots qu'ils s'envoyèrent le figèrent sur place, lui faisant oublier même la flamme de la révolte qui naissait en lui quelques instants plus tôt.

Et la fin de l'histoire... Quelle fin. Plutôt une histoire sans fin qui le laissait sur sa faim en fait.

Lorsqu'Eilinn invita Jehanne à la suivre, le jeune Dénéré-Dongenan faillit la suivre également, par instinct, solidarité ou tout simplement envie de rester avec elle - sans doute un peu des trois -, mais la bise, pourtant innocente, qu'elle lui offrit avant de partir le pétrifia pour la troisième fois en quelques minutes, sur place. Le merci résonna à peine à ses oreilles, tandis qu'il se frottait bêtement la joue réceptrice, peu habitué à ce genre d'attentions, excepté de la part de sa verdruis de mère.

Le temps de se remettre de ses émotions, le blondinet s'aperçut que la petite troupe venait de partir. La tête est secouée brièvement, histoire de rétablir le cerveau - ou ce qui s'en approche - à l'endroit, puis il s'approche de la Duchesse d'Alençon.
La rage en elle est toujours présente, mais il est temps de tasser les choses, du moins pour l'instant. Chose qu'il ne faisait jamais mais qu'il se permit vue la situation, le jeune garçon posa une main apaisante sur le bras de Deedlitt.


Comtesse... Je pense qu'il serait temps de partir, non ? Des obligation nous attendent en Alençon.

Bien sûr, cela n'avait rien d'urgent. Mais le but étant de faire changer d'idées la Cassel d'Ailhaud, il fallait toucher un point sensible sur lequel elle était toujours intransigeante : le travail. Peut-être l'enverrait-elle balader, mais au moins, il aurait essayé.
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Rhân
Le vicomte allait sortir une réponse cinglante à la jeune vicomtesse de Calvisson qui devrait bien admettre qu'il était le seul responsable de sa fille, qu'il entendait qu'elle se comporte normalement et que si par chance pour elle, il acceptait qu'elle soit à son service, ce n'était pas pour l'accompagner dans ses folies mais pour la raisonner comme lui-même le ferait. Mais le roi d'armes arriva juste à temps pour empêcher la réprimande que réservait l'orléanais à la languedocienne qui aurait pu être pire que la gifle qu'elle réclamait presque. Lui au moins parlait justement des risques encourus par les deux jeunes inconscientes et le vicomte ne pouvait espérer que cela finisse par imprégner l'esprit des deux jeunes péronnelles même s'il en doutait quelque peu.
Puis il devint comme spectateur du duel verbal et souhaité plus concrètement par la comtesse de Lille entre elle-même et le duc du Lavardin pour la responsabilité de la mort de son épouse.
Il regarda finalement avec étonnement Eilinn se saisir de la dague et jouer avec elle pour réclamer à son tour le droit de pouvoir venger à sa mère. Il la laissa faire son beau discours avant de l'intercepter, la prenant par le bras alors qu'elle tentait de sortir.


Tttt.. ma fille. Tu restes avec moi désormais. Tu logeras dans les appartements que je partageais avec ta mère à Paris. Il est hors de question que tu quittes encore mon toit pour aller vagabonder je ne sais où dans des lieux mal famés. La vicomtesse de Calvisson t'y accompagneras. Et ne discute pas.
Et puis cesse de jouer avec cette dague tu vas te blesser.


Et plus haut et moins spécialement à elle

Jeune fille, vous oubliez que je suis le seul ici à avoir un jour porté les armes de mon épouse à un combat.

Puis se tournant encore plus vers les autres protagonistes, entre autre la comtesse de Lille et le duc de Lavardin.

Et vous êtes évidemment les bienvenus à Boiscommun pour vous recueillir devant le tombeau de mon épouse.
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Deedlitt
A croire que l'honneur était une notion inconnu.

J'ai connu Léah alors même que vous ignoriez jusqu'à son existence. Alors épargniez moi le couplet sur les liens que vous supposez nous prêter.
Si l'honneur ne vous dit rien, alors restez avec votre quardise et vos sanglots.


Puis regardant Eillinn...

Vous apprendrez Demoiselle que le sang ne fait pas tout, et quand bien même, le fait que vous soyez la resultante d'un coup de rein et de la volonté du très haut, ne fait surment pas de vous la plus apte à choisir et encore moins à juger de mes intentions.

Pour l'instant votre bêtise n'a d'égal que votre jeune âge, prions pour cela change.


Oui à lui prêter des intentions pareil alors qu'elle est enragée... Fallait se douter que la réponse ne serait pas agréable.

Un regard vers Rhân et un signe de la tête...Finalement c'est lui qu'elle aurait du défier au moins Yla aurait eu son hommage...Quelque chose qui finisse avec panache et éclats comme elle avait vécu. Enfin il y aurait d'autres occasions elle le souhaitait et ferait tout pour.
Puis sentant la main d'Eoghan sur son bras.


En effet mon jeune élève des choses sérieuses nous attendent.

Ne laissant rien paraître de sa tristesse jusqu'alors c'est quand elle ferma la porte derrière eux que l'émotion se fît sentir.
Un regard vers Eoghan.


Eoghan, nous allons passer la nuit prochaine à Paris.

Puis lui tendant la carte de l'hotel péarticulier d'amis de la famille, ainsi qu'une lettre scélée pour annoncer son arrivée, elle rajouta.

Rendez vous en ce lieu avec ma lettre scellée on vous fera bon acceuil. Je compte sur vous pour y écrire message à l'intention de Grégoire et lui expliquer la situation, ainsi que la raison de mon absence. J'ai pour ma part des choses à régler à Paris.

Sortant sa bourse et remettant quelques pièce d'or à Eoghan.

Voici pour le messager que vous mandaterez.

Puis arrivés sur le parvis de la chapelle, elle attendît réponse de son jeune élève avant de suivre son chemin. Il ne faudrait pas que celle-ci tarde trop, déjà elle se sentait se décomposer sous le poids du chagrin.
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en construction
Gnia
Enième voyage parisien, sempiternelle transhumance. Le dernier avait laissé un souvenir amer, celui de l'odeur du sang et l'éclat d'une étoile de moins à compter dans le ciel. Dans le coche qui la menait à la chapelle Saint Antoine le Petit, Agnès se remémorait ce qui l'avait mené à voir périr sous ses yeux le Cerbère. Encore un regard qui viendrait hanter ses nuits. L'éclat améthyste d'un regard profondément surpris. Etrange comme au moment de passer de vie à trépas, alors que l'on savait cette issue inéluctable, l'on pouvait encore être surpris, comme si cela n'arrivait qu'aux autres, ou bien la Mort revêtait-elle un aspect surprenant au point de soutirer cette lueur incrédule à ceux qui s'apprêtaient à la rencontrer...

Elle ne remarqua pas tout de suite que le valet avait ouvert la porte du coche et amené le marchepied. Secouant la tête pour tenter vainement de chasser l'image d'une fleur pourpre qui s'ouvrait plus vite que la nature ne pourrait jamais le faire, elle descendit du coche et leva les yeux sur la chapelle avant d'entamer l'escalade des marches du parvis.

Là haut, avec la chapelle se découpant en fond sombre sur le ciel grisâtre, une silhouette qu'Agnès reconnaitrait entre mille. Le Flamand Rose et sa flamboyante chevelure.

Elle avançait vers elle et au premier coup d'oeil, elle sut. Elle sut qu'elle savait. Que celle qui avait été son amie de toujours n'était plus. Salut rapide au damoiseau qui accompagnait la comtesse de Lille avant de plonger son regard à l'azur sombre dans celui de sa suzeraine.


Deedlitt...

Il n'y avait rien à dire finalement. Alors elle se contenta de poser sur le bras de Deedlitt une main à la douceur surprenante pour qui connaissait la Saint Just. Il était des situations où les mots restaient vains, où un simple geste avait plus de signification que la moindre parole. Et celui-ci voulait dire "Je suis là. Si vous le souhaitez..."
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Deedlitt
Elle n'avait pas eu à attendre longtemps avant que la destin ne vienne lui apporter de quoi faire honneur à l'éclat de Léah... Agnès, décidément le Très Haut avait un plan pour chacun de ses enfants... Son regard croisa le sien, puis une main poser sur elle.

Eoghan mon élève, voici Agnès Saint Just, ma vassale et amie de longue date. Une femme de qui il est toujours bon d'apprendre et don la loyauté dépasse l'entendement.

Puis un silence.

Agnès, ma chère, ma très chère providence, voici Eoghan Dongenan de Dénéré, mon élève suite à une rencontre bretonne des plus surprenante.

Regardant le jeune homme elle attendit les salutations d'usages et la confirmation qu'il avait bien compris ce qui lui restait à faire. Puis quelques mots pendant cette attente.

Ta présence est un signe et j'ai beaucoup à faire avec toi puisque tu es là.

La providence, une notion qui était toujours présente dans la vie de Deedlitt, une fois était coutume, et puisque l'intention de la main posée avait été bien comprise, la suite serait peut-être plus désastreuse.... Mais au moins pas solitaire.
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en construction
Eoghan
Eoghan, nous allons passer la nuit prochaine à Paris.

Un soupir de soulagement sortit discrètement de ses lèvres. Le voyage de Saint-Omer à Paris avait été très éprouvant, tout comme les émotions affiliées, et il n'avait nul de repartir en voyage vers l'Alençon alors qu'il avait l'intuition que sa préceptrice ne tiendrait pas le choc bien longtemps.

Rendez vous en ce lieu avec ma lettre scellée on vous fera bon acceuil. Je compte sur vous pour y écrire message à l'intention de Grégoire et lui expliquer la situation, ainsi que la raison de mon absence. J'ai pour ma part des choses à régler à Paris.

Le jeune garçon se saisit de la lettre en hochant de la tête pour signifier son accord. Lui-même aurait préféré loger chez sa cousine Arielle, qui habitait elle aussi Paris, mais il s'en retint de le signaler. Il n'avait aucune réelle envie de rester chez des inconnus pour lui, mais soit, s'il devait en passer par-là, il le ferait.
Prenant en main la pièce d'or que la Comtesse lui tendait pour le messager, Eoghan pensait déjà à la missive qu'il devait écrire au Comte. Il avait déjà assez de mal avec son propre courrier personnel, mais voilà que maintenant, il devait écrire au mari de sa préceptrice... Un défi pour lui, car sans doute Deedlitt attendait-elle qu'il mette sur vélin tout ce qui s'était passé récemment, ce qui ne serait pas chose aisée alors que lui-même n'avait pas tout compris.

Heureusement, une femme qu'il n'avait jusque lors jamais vu, vint à leur rencontre alors qu'eux-mêmes venaient de quitter la Chapelle. Intimidé de prime abord, il ne répondit point au salut de la femme, d'autant plus qu'elle était impressionnante, à première vue. Drôle de coïncidence d'ailleurs. Il avait ressenti la même chose les premières fois où il avait vu également celle qui était devenue sa préceptrice, et celle dont la mort faisait tant de remous ce jour.


Deedlitt...

Apparemment, vu le geste familier que cette femme venait de faire envers Deedlitt - sans réaction épidermique violente de cette dernière en plus - les deux femmes devaient être plus ou moins proches.

Eoghan mon élève, voici Agnès Saint Just, ma vassale et amie de longue date. Une femme de qui il est toujours bon d'apprendre et don la loyauté dépasse l'entendement.

Agnès, ma chère, ma très chère providence, voici Eoghan Dongenan de Dénéré, mon élève suite à une rencontre bretonne des plus surprenante.


Rougeur qui le prend aux joues lorsque Deedlitt l'évoque lui. Le jeune Dénéré-Dongenan préféré de loin la discrétion et le silence. D'ailleurs, s'il est un don qu'il aurait aimé possédé, c'est celui d'invisibilité. Cependant, il ne le possédait pas, à son grand désarroi, et devait donc se plier à la bienséance et aux présentations.
Une nouvelle phrase de la Cassel d'Ailhaud, puis le jeune garçon s'incline légèrement.


- Enchanté de faire votre connaissance Dame de Saint-Just.

Il faillit rajouté un "malgré les circonstances", mais il s'en retint au dernier moment, jugeant que de toute façon c'était une précision plus douloureuse qu'utile à qui la comprendrait.
Présentations pas très originales, c'est sûr, mais le jeune garçon n'avait pas envie de s'étaler en babillages inutiles ou encore de faire une bourde, à l'image de quand il s'était étalé de tout son long devant feue la Vicomtesse d'Avize, ou encore de quand il avait demandé à sa mère pas forcément des plus discrètement si la Comtesse de Lille - qu'ils venaient de rencontrer par hasard - était folle. D'ailleurs sur cette dernière, c'était une question qu'Eo se posait régulièrement, mais de se dire que trois grains de folie valent bien un grain de sagesse le rassurait.
Et à l'image de toutes ses hésitations, questions ou autres peurs de faire une bourde, le regard émeraude intense se pose partout, sauf sur le visage de la Saint-Just.

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Gnia
Tressaillement imperceptible aux compliments inclus dans les présentations. La Cassel d'Ailhaud était sincère, elles avaient suffisamment partagé pour qu'elle puisse énoncer sans flatterie de telles affirmations. Et pourtant, comme à l'accoutumée, Agnès s'en trouva mal à l'aise.
Si la gêne de la Saint Just restait hermétiquement masquée derrière son expression austère et son regard dur, le jeune Dongenan de Dénéré, lui, semblait affligé d'une timidité maladive. La jeunesse...

Tentant de mettre un peu de chaleur dans sa voix et esquissant un discret sourire, elle répondit à son salut.


Ravie également de vous rencontrer, Damoiseau. Et de croiser un nouveau membre de la tentaculaire famille de Dénéré.


Elle hésita un court instant à ajouter quelque chose mais le contexte ne s'y prêtait pas. Levant ensuite un regard ou brillait une lueur cynique vers Deedlitt, elle lui demanda

Providence ? Comme vous y allez ma chère suzeraine. Je ne suis pas sûre qu'il convienne de me voir comme un signe qu'Il aurait mis sur votre route. A chaque fois que le Très Hauct a voulu que nous nous retrouvions, Il n'a pas manque de nous mettre dans des situations indescriptibles et nous laisser fortement imbibées.
Mais soit.
Ce qui m'amenait en chapelle peut être remis à demain et puisque je suis là, il va falloir effectivement compter avec moi, Deedlitt.
Alors, que faisons-nous ?


Elle passa un bras sous celui de la Comtesse de Lille, prête à la suivre jusqu'en enfer lunaire s'il le fallait.
Qu'importe l'issue, pourvu que le voyage soit beau.
Et il le serait, puisqu'on le ferait en excellente compagnie.

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