Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Bastonnade en place de Reims

Magdeleine
Malgré les polémiques, malgré la fin du mandat qui approchait -enfin, elle comptait les jours à rebours depuis trop longtemps- le travail au château continuait.
Elle avait reçu missive de la Juge de Champagne, la Baronne Darkaprincesse, qui expliquait pourquoi elle se rendait à nouveau en place de Reims.

Bruit des discussions, des débats, mais également des ouvriers qui installaient l’estrade une nouvelle fois.

Parchemin déroulé, son contenu annoncé d’une voix qui réussissait à ne pas trahir la fatigue, la lassitude.



_________________
[Signature en travaux]
Sosso76
Sosso avait entendu les bruits qui couraient qur Couk serait bastonné en place publique. Celà lui fit repenser à une autre bastonnade où elle étaient toutes deux au premier rang...
Et elle se dit qu'elle ferait cette fois ci de même.
Oh ! pas qu'elle admirait le travail "élogieux" du bourrel mais elle souhaitait que pendant cette toture, son amie ai devant les yeux des visages amicaux.
De plus, elle savait sa compagne de route, de rire et de confidence mal en point et redoutait que ce traitement ne lui fasse expirer son dernier souffle, Sosso ne pouvait imaginer qu'en cette dernière seconde elle n'ai qu'une vision d'horreur de sourires édentés ou pire le visage d'une personne non appréciée...
Maltea
Maltea se dirigea vers la place ou la bastonnade de sa « grande sœur » devait avoir lieue. Le cœur serré, elle avançait sans jeter un regard autour d’elle. Le froid ambiant valait celui qu’elle témoignait à une poignée de champenois. Elle considérait certain responsable de l’état de santé de Coucouque. Jamais elle ne l’avait vue si mal en point. Elle l’avait quitté en forme et l’avait retrouvé vieillie et malade.
C’est une femme diminuée que le duché avait mis en prison et ce pour 5 jours… 5 jours de détention alors que la charte des juges, soit disant respectée, interdisait cela.
Elle avait encore la charte des juges en mémoire : 3 jours maximum sauf pour la sorcellerie, la spéculation abusive, le pillage des finances publiques, le brigandage, les crimes de sang et la récidive manifeste…

Peut-être la juge ne savait elle pas lire ? Coucouque n’avait commis aucun de ces crimes. Ah peut-être se basait elle sur l’accusation de meurtre… pourtant le duc de Joigny avait été témoigner et personne n’était mort… Alors pourquoi ? Surtout que Coucouque n’était pas la seule. Un autre ménehildien avait été enfermé pour 5 jours d’ailleurs à sa sortie il avait déposé le dossier en cour d’appel, et le dossier avait d’ailleurs été accepté. Pourtant la juge jurait ne faire aucune faute ainsi que le procureur qui était défendu bec et ongle par une poignée de… de boulet, c’était bien le mot !

Elle soupira… Toutes ces histoires avaient au moins un mérite. Elle avait finalement compris que sous des airs avenants, la plupart était des arrivistes qui cachaient bien leur jeu. Jeu ou les champenois tombaient à pieds joints. Cela n’était plus de son ressort. Elle avait décidé de ne plus s’en faire, de vivre pour elle. Tous ces longs mois à travailler pour la champagne et maintenant on la traitait de traitre.
Elle devait regarder vers l’avenir et non plus vers le passé comme tous ces pantins.

Les pensées se bousculaient dans sa tête lorsqu’elle arriva sur le lieu du crime. L’estrade était déjà montée et elle se revu quelque temps plus tôt à la bastonnade de Scot… Il avait fait le courageux et le dur mais n’y avait pas survécu et ce malgré les bons soins de Coucouque. Il avait tous cru à une issue favorable le jour où péniblement il était venu les voir en taverne mais il avait fermé les yeux peu de jour après.

Et aujourd’hui c’était le tour de Coucouque… Elle qui avait tant fait pour la ville et pour d’autres d’ailleurs. Elle avait toujours été présente pour les habitants de Sainte-Ménehould mais ses manières un peu brusques en avait fait la bête à abattre du duché, enfin plus particulièrement d’oksana. Trois jours sans nouvelle et elle demandait de la virer de la mairie et de lui coller un procès aux fesses alors que ce mandat ducal brillait par l’absence de la dame. Comme par hasard, elle n’était pas mise en procès pour absence répétée… encore deux poids deux mesures. Cette sangsue avait pourri Coucouque. Combien de fois n’était elle pas venue délester le marché de la ville que Coucouque avait tant de mal à maintenir. Le prétexte évoqué était de renflouer le duché en céréale mais il n’y avait pas que cela qui disparaît du marché. Maltea supposait que cette misérable, sous couvert du duché, en profitait pour se remplir les poches. Elle avait eu des procès pour des ventes interdites hors champagne et pour d'autres chefs d'inculpation dont elle ne se souvenait. Heureusement grâce a ses amis influents, les procès étaient toujours soit disant tronqués et elle en sortait la tête haute…

Un cri la sortit de sa torpeur et elle aperçu au premier rang Sosso. Elle joua des coudes et alla la rejoindre.

Elle la salua et afficha un petit sourire triste. Comment allait-elle faire pour montrer à Coucouque un visage sans peine alors qu’elle souffrait à sa place ?
Elle avait le pressentiment que son amie ne s’en sortirait pas, le souvenir de Scot qui planait en ce moment, lançait comme un avertissement.


Comment vas-tu Sosso ? J’ai appris que toi aussi tu avais été enfermée ainsi que les autres. Heureusement tu n’as pas l’air trop mal en point, par contre j’ai peur pour Coucouque, elle n’allait pas très bien et je ne pense pas que la prison lui ait fait du bien…
Au fait, il parait que je suis le cerveau de la révolte de Sainte. Tu te rends compte de la betise de certain... Je suis lassée de tout cela, vivement que ...


Elle ne termina pas sa phrase, une vague de tristesse la ravageant alors qu'elle venait de penser à quelque chose.
_________________
Cannella
Depuis quelques temps, elle se sentait comme en terre étrangère, la Champagne devenait scène de l'absurde. Toutes les institutions en lesquelles elle croyait auparavant avaient été salies par une poignée d'arrivistes, d'hypocrites, et d'incapables, prêts à vous saigner jusqu'à la dernière goutte et à compter sur votre dévouement pour vous voir donner en heures de travail, mais prêts à tout faire également pour vous fermer la bouche quand vous exprimiez un avis différent du leur, utilisant pour cela la justice, et tous les moyens qui leur passait à l'esprit.
Les règles ne voulaient plus rien dire quand les institutions chargées de les appliquer les bafouaient, soit pour en amoindrir les effets, soit pour les décupler. Dire qu'elle pensait cela, alors qu'il y a peu elle raillait ceux qui exprimaient tel avis, pour se victimiser ou parce qu'ils ne comprenaient rien... Elle s'était réfugiée dans les livres et l'Eglise et avait bien l'impression qu'eux aussi, à leur tour, lui réservaient de désagréables surprises.

Et aujourd'hui, elle allait voir bastonner une femme qui avait causé sa mort, en demandant aux défenseurs de Sainte-Ménehould d'attaquer son armée, pour que la révolte aboutisse.
Mais cette fois, malgré ses blessures, Cannella n'allait pas se délecter de cette vengeance qu'on prétendait lui offrir. Même si elle n'approuvait pas la manière de faire, même si elle avait les révoltes en horreur, elle approuvait encore moins le traitement disproportionné qu'on allait infliger à cette femme. Ce n'est pas vers elle que seraient braqués ses regards, mais vers la foule. Une fois de plus, certains allaient montrer leur bassesse.

_________________
--Samson


Un coursier vint porter le parchemin au bourrel Samson que bastonnade aura lieu dans samedi. L'homme prit connaissance de la sentance. 15 coups de bâton à donner. Il restait peu de temps pour préparer l'estrade et la roue. Il se demanda où était son fidèle assistant Pattfolle, sûrement entrain de boulasser en taverne.

Pattfolle maintenant avait quelque expérience en bastonnade. Il avait démontré une certaine aptitude au métier de bourrel.

En l'attendant, Samson commença à préparer son habit et sa cagoule et à répertorier le matériel à emmener en place de Reims.


Rhemy
Rhémy avait suivi avec attention « l’affaire Ste Ménehould » , il avait exprimé à plusieurs reprises ses sentiments sur cette révolte en la condamnant, tant sur le fond que sur la forme…
Pourtant aujourd’hui, et bien plus encore, il condamnait la décision qui avait été rendue à l’encontre de Coucouque…. une bastonnade en place publique. Non… elle ne méritait pas ça au regard du dévouement dont elle avait fait preuve, si longtemps, pour sa ville et ainsi donc pour son Duché… Rhémy ne la connaissait pas, ne lui avait même jamais adressé la parole jusqu’ à présent, mais rien de tout cela n’était nécessaire pour lui faire sentir combien cette femme avait donné pour son village, combien elle avait compté pour ses habitants. Elle avait fauté … et s’était rendue coupable de trop vouloir bien faire pour eux… Il ne connaissait que trop bien cette envie qu’elle avait eu de les rendre plus heureux encore…
Son geste n’était pas pardonnable non, mais ne méritait pas une sanction réduisant à néant ce valeureux passé … Ne pouvant se résoudre à un tel spectacle, il s’enquit d’une plume et d’un parchemin et écrivit à la Duchesse Ysa …



Madame la Duchesse…,

Ysa,

Avec tout le respect que je vous dois et toute la considération qui est la mienne pour vous, je me dois de me tourner vers vous avant que l’irréparable ne soit commit. Je ne suis point fervent admirateur de notre codex, croyez bien que je suis le premier à le regretter en ce jour car mes lacunes sont grandes en ce domaine…pourtant je viens à vous, Duchesse et ancien Maire de Compiègne, pour vous demander la grâce de la sanction qui doit être infligée à Dame Coucouque en place publique de Reims…

Qui mieux que vous a connaissance de l’implication d’un Maire pour son village…
Qui mieux que vous sait combien il nous en coûte chaque jour pour le bien être de nos villageois…
Qui mieux que vous peut se rendre compte de la satisfaction que vous apporte un peu de gratitude, ou leur contraire…

Coucouque est coupable, nul ne peut le mettre en doute et moi le premier…
Les faits ont eu de graves conséquences en Champagne, et force est de constater, de plus, que cette affaire s’est révélée être un poison constant au cours de ce Conseil Ducal pour vous…
Pourtant, et malgré tous les griefs portés à l’encontre de cette femme (en mauvaise santé qui plus est…), la sentence qui a été retenue n’est que déshonorante, non seulement pour elle, mais aussi pour le Maire que je suis encore.

Ainsi donc, j’implore ici la Grâce Ducale à cette sanction aussi barbare qu’inutile (nul doute que la Champagne ne sortirait pas grandie d‘une telle sentence).
Je ne sais si vous en avez le pouvoir… je vous en laisse juge…
Mais Aristote ne nous enseigne -t- il pas le pardon…

Avec toutes mes amitiés,

Rhémy, Maire de Varennes pour quelques jours encore.

_________________
Ysa
Le mandat se terminait la Duchesse aurait du être soulagée, voir heureuse que cela prenne fin ... mais elle était aigrie, morose même. Perdue dans ses pensées elle n'entendit pas un valet entrer, elle sursauta donc quand celui s'éclaircit la voie avant de prendre la parole.

Votre Grâce, un courrier du maire de Varennes vient d'arriver. Elle en fut surprise mais n'en demanda pas plus au valet qui ne devait pas en savoir davantage. Merci, vous pouvez disposer.

Elle prit immédiatement connaissance de la missive et la déposa sur son bureau. Cela faisait deux mois qu'elle était partie de chez elle et Compiègne lui manquait, ses amis, la quiétude de la ville ... Elle en avait était maire sept fois, et à sept reprises elle avait fait de son mieux pour la ville et les villageois qui avaient su bien lui rendre, en qui elle avait toute confiance. Ils avaient su le jour où une armée artésienne s'était présentée aux portes de la ville s'unir et défendre. C'était cette cohésion qui faisait qu'elle se sentait si bien là-bas ... et en y repensant c'était cette même cohésion qui manquait au Duché ....

D'ici quelques jours elle rentrerait mais .... Enfin il n'était pas l'heure de repenser à tout cela, elle en aurait bien le temps plus tard. Se demander où ... pourquoi ...

Elle prit donc la plume et rédigea sa réponse.


Citation:
Fait au château de Reims,
Le trentième jour de janvier de l'an de grasce 1457.

Rhémy,

La missive que vous venez de me faire parvenir est tout à votre honneur et bien courageuse. Vous m'avez connu maire bien avant que je ne sois Duchesse, et vous savez parfaitement à quel point je prenais cette tâche à coeur. C'est un travail long et fastidieux, quotidien ... je connais tout cela et je ne l'ai pas oublié je vous rassure.

Coucouque elle aussi s'est investie durant de long mois pour Sainte-Ménéhould, et je ne remettrais jamais en question son dévouement pour sa ville. Mais malheureusement les décisions qu'elle a prises, l'ont amené à être déclarée coupable.

Sachez pour répondre à votre question que je ne peux accéder à votre demande, pour la simple raison qu'une demande de grâce doit émaner du condamné et non d'une tierce personne, un condamné peut vouloir subir sa peine pour des raisons qui lui sont propres.

Je comprends les raisons de votre demande et j'espère que vous comprendrez ma réponse.

Amicalement,

Ysa d'Airain
Duchesse de Champagne



_________________
Coyuna
Des claquements et bruits sourd ce font entendre dans toute la capitale du duché, on entend les villageois se questionner sur le pourquoi de t'en de bruit en ce jour saint, la nouvelle est arrivée un peu plus tard, un homme vient accrocher un parchemin sur le panneau d'affichage, on peut y lire la sentence d'une femme, dame Coucouque, l'ancienne mairesse du village de Sainte-Menehould, elle qui a oeuvrée pour le bien être des ses villageois ainsi que celui du duché se retrouvent a ce jour coupable d'un crime et sa sentence est bien trop lourde a portée pour une personne comme elle.

On ne peut savoir ce qui c'est réellement passer le jour où elle a décider de se révolter contre sa propre mairie, cela reste incompréhensible aux yeux de tous. Malgré le froid en cette journée ensoleillée quelques villageois se sont rassembler pour assister au châtiment de dame Coucouque, la mairesse de Reims est elle aussi présente a contre coeur mais elle se doit d'être là ne serais ce que pour dame Coucouque qu'elle a eu le plaisir de rencontrer alors qu'elle n'était que CAC de Reims, elle l'avait trouver fort aimable et chaleureuse et ne comprenait pas son geste si stupide qui lui vaut une terrible peine aux regards de certains. Debout dans le froid Coyuna allait assister pour la première fois a une bastonnade, elle ne pensait pas que le juge aurai été aussi sévère envers l'un des nôtres qui œuvre depuis longtemps pour notre duché.
Clotus
Clotus devait passer devant cette maudite place pour se rendre à la prison ou Couc était enfermé.
le bourrel s'affairait autour de cette satanée estrade et le peuple commençaient à affluer à n'en pas douter ceux qui avaient œuvrer pour la détruire seraient aux premières loges mais protégés des regards surement a leurs fenêtres de leurs hôtel particulier pour ne point subir le courroux du peuples .
Clotus ne s'étonna pas quand elle aperçut au loin Maltea et Sosso toutes deux étant de grandes amies de Couc ayant tellement de choses en communs,allaient elles pouvoir tenir jusqu'au dernier souffle de celle ci. Car l'échéance ne pouvait être que celle là , à espérer le plus rapidement surtout ne pas en réchapper car elle serait tellement briser que la souffrance serait intolérable et vivre estropier se serait la pire des humiliations.

Clotus repense à sa brève rencontre avec Messire Scot un bel homme qui savait si bien se servir de sa langue comme d'une fleur offerte a une gente demoiselle, mais aussi en faire une arme redoutable si bien effilée qu'il s"était fait des ennemis qui n'ont eu de cesse que de le faire disparaître et maintenant c'était au tour de sa compagne .

Oui il y auraient les amis de Couc pour la soutenir,mais à n'en pas douter aussi tout les charognards qui se délecteraient de la voir si démunis.
Clotus allonge le pas n'a pas de temps à perdre ,pour pouvoir profiter encore de la sagesse d'une grande dame ,malade mais toujours de bonne compagnie même dans ce trou à rat qu'est sa cellule.

_________________
Rhemy
Rhémy en était à commencer de mettre de l’ordre dans son bureau de Maire qu’il n’allait plus tarder à quitter, lorsqu’ une missive Ducale lui fut apportée par un jeune coursier. Après avoir récompensé comme il se doit le garçonnet, il lui demanda de patienter dehors et s’installa tranquillement à son bureau en décachetant le pli avec une certaine appréhension. Il parcourut longuement la réponse qu’ Ysa lui faisait et grimaça…

Les minutes s’égrainèrent sans qu’il ne puisse détourner le regard de ces quelques mots couchés sur le papier…

Coucouque n’acceptera jamais de demander grâce…c’est peine perdue… j’en suis intimement persuadé même sans la connaître…

Il entreprit néanmoins d’ écrire une courte missive à son attention.




Dame Coucouque,
Chère collègue,

Nous ne nous connaissons pas ou peut être seulement de réputation… pourtant le sort qui vous est réservé en condamnation des événements récents qui ont secoué votre Ville, me touche au plus haut point. Je vous en conjure Dame Coucouque, même si je connais déjà votre décision, demandez grâce à notre Duchesse… Votre état de santé n’est pas au mieux à ce que j’entend dire ici ou là, ne soyez pas martyre inutile de votre cause… Je n’approuve pas ce qui a été fait en votre ville, mais pas plus ce qui vous attend à Reims demain…

Quelle que soit votre décision, quoi qu’il arrive demain…

Qu’ Aristote vous garde.

Rhémy.


Rhémy cacheta la missive et sortit pour la remettre au jeune garçon qui attendait patiemment, dans le couloir.

Ne traîne pas en route mon garçon, ce pli doit arriver ce soir à la prison de Reims.

_________________
Coucouque
Les amis étaient partis, Coucouque était seule et se disposait à chercher le sommeil, le repos lui faisait du bien, elle espérait ne pas avoir l'air trop misérable le lendemain.

Faudrait pas que le bourreau se sente pris de pitié, songeait elle quand on lui porta un message.

Coucouque lu un peu surprise, cette manie de vouloir qu'elle demande grâce, elle eut envie de rire mais ce brave homme ne connaissait pas ses desseins et se montrait fort aimable, il fallait donc lui répondre


Citation:
Messire,

Vous êtes bien aimable de vous inquieter de mon sort mais il n'y a pas lieu, je ne suis pas inquiete au sujet de cette bastonade, ce ne sera qu'un mauvais moment à passer et vu mon état de santé je pense qu'il ne sera pas très long.
Il n'est pas question que je demande grâce à qui que ce soit et surtout pas à ce que vous appelez une duchesse et que moi je ne nomme pas, elle m'indiffere au même titre que mon sort, rien strictement rien ne me rattache à la Champagne actuelle et je ne serais que trop heureuse de ne plus rien savoir de son devenir, aussi cessez de vous attrister pour moi, je suis heureuse pour la première fois depuis bien longtemps.
Je vous souhaite beaucoup de bonheur.
Coucouque
--Samson


Le bourreau trouva quelques grands gaillards pour l'aider à monter l'estrade et la roue. IL pestait depuis le matin ne trouvant pas son assistant Pattefol.

Cré nom de nom, mais où est il ? C’est bien ma veine !, pensat_il.

Il enfila son habit et sa cagoule et partit avec les hommes.

L'estrade fut montée assez vite et ils l'aidèrent à placer la roue au centre. Il vérifia les cordes pour attacher tout semblait en ordre. Il lui restait juste à faire préparer la charrette d' infamie, celle de la boue des rues et des ordures. Il ferait prévenir les gardes demain pour aller chercher la prévenue de la prison.



Sortant quelques écus de sa bourse, il leur donna quelques pièces pour leur besogne.



Vla, pour vous mes braves vous m'avez grandement aidé. Cela vous dit d'aller se jeter quelques chopes. ?



Les hommes ne se firent pas prier et ils partirent en direction de la taverne municipale de Reims.


--Samson


La matinée était glaciale malgré le soleil. Samson enfila son habit de bourrel, prit les liens et son baston. Il n'avait toujours aucune nouvelle de son assistant et pestait à voix basse.

Jamais là, quant il faut ! gare à lui quant il rentre je vais lui botter son séant.

Il marcha à vive allure pour rejoindre la grand place. Il croisa la charette de l'infamie, celle celle de la boue des rues et des ordures. La prévenue se tenait debout les mains liées derière le dos.




Il entendait crier la foule et insulter l'accusée à son passage.


" Battez fort et n'épargnez point ce maraud, car il a bien pis desservi ! ".


D'autres avaient la mine déconfite et regardait en silence.

Il pressa le pas et dépassa la charrette. Arrivée sur la grand place, il monta sur l'estrade et attendit le Juge D'application des peines et le Juge de Champagne pour qu'il prononce le Dictum (acte d'accusation).

Tout était prêt restait à faire son office.

La charette s'arrêta devant l'estrade et les gardes firent descendre l'accusée pour l''amener à l'estrade.



Darkaprincesse


Le juge de Champagne, Dame Darkaprincesse avait eu le sommeil bien agité. Elle devait se rendre en place de Reims pour assister à la Bastonnade de Coucouque. Elle ne cessait de penser à toutes années passées,
où Coucouque en compagnie de Sosso et Torfis, venaient lui livrer du poisson à Troyes. Les rires en taverne lui résonnaient encore dans la tête.
Elle savait qu'elle avait été un bon Maire et dévouée aux Ménéhildiens.


Le coeur serré, elle arriva et prit place en attendant le juge d'application des peines qui devait réciter le Dictum.

Elle vit le tourmenteur et un frisson lui glaça le sang.

_________________

L'inventeur est un génie, l'imitateur n'est qu'un plagieur sans talent qui sera vite aux oubliettes
Coucouque
La nuit avait été bonne, elle n'avait quasi pas toussé, Coucouque savait ce que cela voulait dire, elle l'avait si souvent vue auprès de ses malades cette remission avant l'assaut final, vu les circonstances il ne tarderait pas.

Coucouque se leva, se rinça avec ce qui restait d'eau, elle avait demandé à Clotus de lui apporter le baluchon qu'elle avait laissé chez elle et son amie lui avait remit sans poser de question, Coucouque en sorti un simple chemisier et une jupe, c'était les vêtements qu'elle portait quand elle courrait les routes en compagnie de Motor et des hools, c'était comme ça qu'elle voulait partir, pas en riche pas en maire mais en Coucouque, petite paysanne avide de liberté.

Elle finissait de mettre un peu d'ordre dans ses cheveux lorsque les gardes arrivèrent, elle se laissa lier les mains docilement et grimpa tant bien que mal dans la charette

Pfff vais finir par m'étaler, tu parles de dignité, songeat-elle

Ils parvinrent à l'estrade sans qu'elle se vautre, ce qui en soit était déjà un exploit, elle n'avait prêté aucune attention aux badauds, elle était déjà loin de cette mascarade.

Les gardes voulurent l'aider à monter les marches mais elle leur sourit

Ca va le gars, je peux encore marcher, j'y arriverai seule.

Elle vit So et Maltea au premier rang, leur fit un clin d'oeil et un sourire puis regarda le bourreau, elle se figea

Samson!

Cagoulé ou non elle l'aurait reconnu entre mille, cet être immonde qui s'était acharné sur Scot, elle se contint, fallait le laisser s'approcher sans qu'il se méfie, Coucouque attendit.
See the RP information <<   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)