Afficher le menu
Information and comments (18)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >>

[RP] D'Azur et d'Argent : cérémonie d'intronisation

Philipe_de_massilia
[Impressionné]

La cérémonie se continuait, avec son lot de promotions. Oh certes, il en avait déjà vu et revu des promotions lorsqu'il était dans l'Ost.
M'enfin celle-là valait le détour et il était heureux, eh bien de l'avoir fait justement ce détour.
Il se répéta en lui-même le serment que chacun de ses frères était amené à réciter.
Un jour sans doute se disait-il, la patience après tout était son point fort.
"Celui sur qui se reposent les plus faibles".
A ce passage, le vétéran eu un petit sourire. Son quotidien, c'était cela, sans faire un roulement de tambour à chaque fois.
Le principal était le résultat.
Il sentit une goutte de transpiration descendre le long de son dos.
Il fait légèrement humide, chaud, lourd.
Son âme se mit à vagabonder d'un souvenir en un autre souvenir.
Des noms d'amis lui vinrent à l'esprit, tel Nestor ou Jeremdehuit, ses commandants dans la garnison de Valence.
Tous deux n'étaient plus, mais sûr qu'ils auraient eu toutes leurs places ici même, avec leur esprit chevaleresque.
Phil jeta un coup d'oeil au ciel.
Sûr que là-haut, il serait au paradis des grands chevaliers.
Sourire en coin, il se remit à écouter la suite de la cérémonie.

_________________
Guilhem_de_vergy
Les yeux se lèvent vers le Grand Maitre… Sourcil interrogateur du jeune Comte… Dans sa tête défilent les idées quant à la raison du fait qu’il devienne cavalier après deux adoubements… Oublie ? Grosse cuite du maître de cérémonie grâce à quatre bouteilles de sangria (private joke) ? Omelette aux champignons mal digérée ? Nan parce que là en vérité il ne comprend pas tout… Enfin… Si il fait comme ça… C’est qu’il doit avoir une raison bien valable… Parce que sinon, il en connaît plusieurs qui l’attendent de l’autre côté pour lui foutre une branlée et lui rappeler le sens des cérémonies…

Le regard se porte derrière lui, hésitant, à la recherche de son maître… Il vient tout juste de réaliser qu’il n’était pas là pour l’annonce à laquelle il avait pensé… Ce qui voulait dire que l’Italien pouvait encore arriver, et voir son filleul grimper l’ultime échelon avant de le rejoindre sur l’armorial de l’ordre…

Les yeux se froncent… Rien… Un raclement de gorge le sort de sa torpeur… Visiblement le gentil GM n’est pas si gentil que ça, et n’aime pas du tout attendre le bon vouloir du fils de son parrain… Les azurs fixent les yeux du Perplexe… Il hésite à lui demander de repousser de quelques instants ce moment, dans l’espoir de voire enfin arriver celui qu’il attendait… Mais finalement il se ravise… A quoi bon ? Si il demandait cela, la seule chose à laquelle il aurait le droit ce serait de retourner sur le banc des errants… Et il suffirait de cela pour que son parrain daigne se montrer… Le jeune Mainois attirais la malchance avec effet boule de neige… Alors pourquoi pour une fois ne pas tenter d’inverser la tendance…

Il reprend le contrôle de lui-même, puis finis par fixer de nouveau le sol… Maintenant faire travailler sa mémoire, puisqu’il à arrêter d’écouter le Perplexe aussitôt qu’il avais prononcer le mot Cavalier… Se souvenir des cours de son père… De tous les textes qu’il lui avait fait apprendre par cœur… Parmi ceux là, il ne lui en restait que deux à prononcer pour toute sa vie… Le serment du Cavalier… Et celui du chevalier… l’un plus facile à mémoriser que l’autre, puisque plus intéressant… Mais les corrections allaient bon train dans le castel familial si la moindre faute se glissait dans le discours… Alors il avais finit par retenir les deux sur le bouts de ses ongles… Du moins à l’époque…


Que par ma vie ou ma mort…

Voilà il tenait le début… C’était déjà cela… Maintenant la suite… Puiser dans sa mémoire… Tout le reste devrais revenir instinctivement…

Par mon sang ou mon âme, par ma foi ou ma raison je serve l'ordre comme je l'ai toujours fait, et à travers lui le Roy de France et son peuple…
Que je devienne l'élément qui assemble ce qui est épars, que je devienne celui sur qui se reposent les faibles en temps de besoins…

Conformément à notre cri de guerre, Justice et Bravoure, que la justice guide mon bras, et la bravoure mon esprit dans les temps de doute…

Que le cavalier que je suis serve de par son cheval, sa lame et sa lance, ainsi que ses couleurs nos préceptes...


Maintenant plus qu’un… Le dernier pas… L’instant qu’il chéri depuis son enfance… Un instant qu’il imagine magnifique… Mais pas maintenant… Il allait une fois de plus démontrer encore ses divers talents…Car la course à la chevalerie est un combat de tous les instants… Les yeux cessent de fixer le sol et se dirigent cette fois vers sa tante… A-t-elle une quelconque raison d’être ravie du travail fournie par son neveu… Ou au contraire, le juge-t-elle, comme lui se juge à travers ses yeux…
_________________
Simonin
[HRP] A ceux qui n'aurait temps, de lire se délire, allez donc vers l'été, il pourrait vous intéresser.[/HRP]
_______________________________________________________________________________

[ Requiem for a Knight ]

« Avanza cretino ! » ses pensées semblaient avoir résonné jusque dans la caboche du petit, pétrifié par ses pensées, qui n'osait se lever. L'italien le suivait du regard, il était important qu'il se présente devant le perplexe, pour la simple et bonne raison que c'était un des derniers souhaits du chevalier. Abandonné l'élève aux premiers pas de son état de cavalier, il savait que ce dernier le méritait.
Alors que le perplexe annoncé les raisons de cet appel, avec les mots parfait que l'italien n'aurait su trouver, le chevalier souriait.

Serment prononcé, il lui fallait enchaîner, et la suite n'était entre les mains que de l'italien.
Enfin il allait s'abandonner.
Regardant l'assemblée, il voyait des visages qu'ils n'avaient fait que croisées, des visages apeurés, des visages étonnés, voir émerveillés.
A ces derniers le chancelier voulait dédier son ultime requiem.


Écoutez les orgues, que je joue pour vous...

[…Automne…]

Le chancelier, perché dans l'obscurité regardait le banc des écuyers. Tous ces visages partagés entre divers sentiments ressentis par un jeune impétrant. Sentiments qu’il avait ressenti lui même il y a fort longtemps, alors que beaucoup d'entre eux étaient encore dans les bas de leur mère. Il se revoit encore, remplis d'ambition dans la salle du chapitre normande, impressionné par la prestance de certains tel que le capitaine Erwyn, ou encore le prévôt Bralic, des hommes de respect et d'honneur, qu’il respecterait certainement encore à l'heure qu'il est.
Il était impressionné, c'était le mot, impressionné par la situation dans laquelle il évolué, face à tout ses hommes bien plus âgés que lui, respirant le respect et l'autorité. A y réfléchir, il était certain de les admirer.
Rapidement il s'engagerait à leur coté, sur les terrains de bataille, ou simplement dans l'organisation de la forteresse, à la herse, puis rapidement dans sa voie de prédilection : chez les légistes.
Il était alors aussi jeune que charmant et motivé. Rien ne pouvait l'arrêter, il enchainé les traités au dépend de sa propre vie sentimentales, il était heureux dans ce qu'il faisait, sans ce soucier de l'importance que pouvais représenter une vie de famille.
Le chancelier se souvenait même de ce que Wanou lui avait dit dans une duel sans pitié..Le chevalier s'engage auprès du roi au dépend de ses propres libertés, de sa vie de famille... L'amour n'a que peu de place dans la vie d'errance que représente la chevalerie. Il avait probablement aussi tord que raison, mais là n'était pas la question.

Dans le visage de ces jeunes écuyer, l'italien ne voyait pas que ce sacrifice, qu'il faisait en connaissance de chose, Il voyait en eux l'avenir.

[…Hiver...]

Ses yeux se posèrent alors sur le jeune Guilhem, son plus fidèle écuyer sur qui il reviendrait plus tard, sa démarche inspirait l'honneur, l'honneur d'un accomplissement personnel qu'il n'avait effectué au dépend de personne. Ni d'un nom, ni d'un état, simplement en tant qu'homme investit dans son travail.
Cela résumait parfaitement l'état dans lequel se trouvait le blond alors encore jeune. L'honneur le poussait vers l'excellence, il était à présent sous la houle du grand Guillaume de Jeneffe qu'il ne cessait d'admirer pour sa prestance et la justesse de ses mots. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter, rien ne pouvait l'empêcher d'avancer, il était plus ambitieux que jamais.
Les félicitations d'enchainé, on voyait en lui l'avenir et il s'en donner la peine . Les sujets traités étaient de plus en plus compliqués, il ne cessait de vouloir mieux et proposer les traités à la pelle, se disant qu'il pouvait encore l'améliorer. Et il le faisait, du moins en quelques sortes. Beaucoup de ses écrits auront servit à inspirer, les différents chanceliers et membre du HC. Il respirait de fierté face au travail accomplis, il respirer de fierté face aux enchainements réalisés. Il n'avait d'yeux que pour le travail, et le respect de son serment. A tel point, qu'il promouvait son image à travers les contrées. La politique l'intéressait autant que les légistes, il ne pouvait se le cacher. Le pire de l'histoire était qu'il réussissait, et même plutôt bien, enchainant les mandats avec succès, sur les traces de son mentor..Raphaël..

Sur ces quelques pensées une larme se mit à couler. Car le bonheur qu'il ressentait n'allait s'éterniser et malheureusement il l'ignorait. Il se croyait capable de dompter son destin, alors qu'il en était dans l'incapacité. C'est la que la grande dame noir vint l'importuné.

Mais tout cela, Guilhem devait l'ignorer, car sa destiné, était de réaliser ce qu'il souhaitait, et pour cela, il allait s'investir, et servir, la déesse que représente la Licorne à ses yeux.

[...Printemps...]

C'est en regardant les nouvelles adoubées, que le chevalier se remémorait. Il se remémorait quand lui même fut anoblis, par son excellence Guillaume de Jeneffe nouvellement Licorne d'or.
Mais malgré tout il était partagé, partagé dans ce sentiment qui le traversé. Il avait du l'abandonner.
Abandonné sa foi et sa justice, quand Raphaël par malheur s'en fut remis, à cette dame noir qui ne pouvait être contrôlé. Il avait perdu un ami, un père, un mentor sous le joug d'une roulette russe non maitrisé. Cela l'avait marqué.
Peu avant, il avait perdu son parrain, réputé pour ses massacres à la hache devenues légendaire,et c'est une légende de plus qui disparu de ses repères. Et le voilà devenu chevalier, son rêve d'enfant, l'apogée de ses idéaux, dans un climat de tension et de renouvellement. Les légendes s'écroulaient peu à peu le capitaine Wanou avait depuis longtemps abandonné les côtes normande vers l'inconnu, le prévôt Bralic s'en était remis à sa liberté, en se livrant dans une lutte effrénée, vers la mort qui lui était destinée. Tous avaient quitté le monde des vivants, sous le regard souffrant, du jeune chancelier bien plus qu'apeuré. Ce climat le pesait, il n'était plus motivé.
Comme les mauvaises n'arrivent jamais que par paquet, sa carrière politique trouva une fin peu mérité, sous des airs de complots contredisant les suffrages, il aurait était destituer d'un siège qu'il n'aura fait qu'approcher. Plus rien n'aller, le chancelier qui a présent n'avait plus que ses idéaux comme alliés s'emparer de doutes comme il n'avait jamais fait.
En cette période il ignorait pourquoi il avait été nommé, quel rôle lui avait été assigné, et doucement sans le savoir, il commençait à s'enterrait.
Car à présent, et il fallait s'en douter, les choses ne faisaient qu'empirer… Un a un les membres tombaient, laissant le chancelier dans une solitude sans pitié. Certains ne faisaient que disparaître dans la nature, quand d'autre y retournaient tout simplement.
Et à ce moment précis, l'italien était encore dans l'ignorance, de sa fonction, de son rôle. Bien sur il travaillait, du moins quand cela se présentait. Mais il manquait d'initiative, et n'arrivait pas à se trouver.
Bientôt les retraites s'enchainaient, laissant les problèmes aussi loin qu'il le souhaitait. Bafouant un serment sans même se l'avouer. Non, il n'a définitivement pas été un bon chevalier. Non il n'a décidément pas rempli sa charge de Chancelier.

Alors lorsque à l'aube de sa fin, il regarde ces visages si fins,remplis d'incompréhensions et d'étonnement il ne peut que murmurer.
«  Souriez, tout cela vous le méritez, vous n'auriez pas été nommés si ce n'était pas le cas. Ouvrez les yeux, découvrez, et n'oubliez jamais, vous êtes le futur, et non les victimes du passé, les pièces rapportées du présent. »
Et c'est ainsi, qu'il déposa un papier, sur son plus fidèle destrier.

[..Été..]

Ainsi, la suite suivait son cours, et son regard se posa sur les commandeurs, à présent fièrement définit et réalisé. La pièce maitresse du succès de la grande Licorne.
Et s'est en observant cette énième relève, celle qui composait l'actuel HC, que l'italien avait réalisait. Réaliser qu'il avait 0manqué, là ou il réussissait. Confrontant encore plus difficilement, à la triste réalité, que représentant la mort, aux yeux de leurs modèles. Ils ont su réagir, et plus que sa agir. Rapidement installé, ils ont tout recommencé.
S'armant de patience, s'abandonnant à l'errance, ils se sont plusieurs fois, remis en question pour réanimer les passions. Ils se sont battu, aussi fièrement qu'il le devait, bien différemment que le chancelier n'avait jamais fait.
Prenant la Licorne par la corne, ils ont su la guider, s'illustrant en héros, devant des jeunesse redorée.
Ils ont fait de la Licorne ce qu'elle ai, et il faut l'avouer, ce n'est définitivement pas grâce au Chancelier.
C'est ainsi que le Mainois compris, c'est ainsi qu'il abandonna ses peurs. Il avait réalisé que sa place n'était plus mérité, qu'il avait fait l'erreur, de ne pas l'abandonner.
Il a réagit égoïstement, comme un homme le ferait, en réalisant qu'il avait tout gâché, au dépend d'une vie, qu'il aurait pu mériter. Ainsi il a déserté, la Licorne et ses entités, n'entretenant que correspondance, avec un HC débordés. Il s'est replié dans son Sud, pour vivre une vie de famille aussi accomplis qu'inachevé. Non il n'a pas eu le temps de la terminé, c'est ainsi que ce décrivait sa destiné.
Un lien, cependant, le retenait. Un lien, le rattaché toujours à la Licorne. Celui qu'il entretenait avec son écuyer. Dernier travail, seul enfin achevé. Il n'a certainement pas était un professeur modèle. Mais il a toujours tout donné, pour que le petit grandisse et deviennent ce qu'il est. Il a été dur, et sans pitié, cachant tout sentiment pourtant si présent. Car ce jeune homme était prometteur, bien plus qu'il n'avait jamais été, mais ce n'était au chancelier de lui dire, il se devait juste de lui faire découvrir. Ce jeune homme lui sauve son honneur, et lui offre le bonheur, pour sa prospérité.

Ainsi se déduit l'histoire d'un vieux chancelier, qui n'a jamais exercer ni achevé, ce pourquoi il avait été nommé. Il ne mérite plus se fauteuil vacant, et il a fallut que la mort frappe à sa porte pour qu'enfin il s'en rende compte..

Il avait beaucoup réfléchit, sur sa qualité de chevalier, ainsi que ce à quoi il se destiné. Et c'est ainsi qu'il eu décidé, de faire ce qui allait suivre pour mettre fin à la médiocrité. Un dernier cadeau, une dernière action, qu’allait réaliser le chevalier

Retirant son collier, il le plaça sur son canasson. Retirant ses effets, il les mit sur sa scellée.
Non il n'était plus chancelier, ni même chevalier, il savait très bien ce qu'il abandonné.
Mais n'était ce point l'été ? Oh que si et il le savait, et avant même que son fidèle ami ne puisse s'exercer, il souhaitait se rappeler ce que sa représenter.
Durant la saison de juillet, les arbres, même les plus vieux et moins gâtés, donnent leur fruit, à qui peut les cueillir. Mais parfois, ne l'avait vous pas remarquer, ils font un effort, pour vous transmettre leur travail, et à peine l'avez vous approchez, que celui ci tombe dans vos mains, déjà tout frais, et prêt à utiliser. C'est typiquement ce que représenterai ses effets. Et le moment choisis était approprié.

Tapant son destrier, il lui rendait sa liberté, et celui ci n'avait plus qu'à hennir, puis se précipiter dans l'allée. Ainsi il ralentissait finalement le pas, étonnant les visages de par son arrivé, alors que très peu ne le reconnaisse, d'ailleurs, beaucoup ne l'avait jamais croisé. Seul certains visages, à présent apeurés, savait à qui il appartenait. C'était le cas du nouveau cavalier.

Bientôt Firenz arrivé au niveau de l'estrade, sous les yeux écarquillé d'un HC, réalisant ce qui était en train de se passer. Se présentant au Grand Maitre, il baissa suffisamment son cou pour faire glisser le collier, Une licorne d'argent au sol, se présentant devant l'assemblé, comme pour lui rappeler que ce dernier lui serait destiné un jour.

Pivotant sur lui même, le canasson terminait son travail avant qu'il ne soit libéré. Il tenait à présent à porté, effets et écrit qui leur étaient destinés.
Une fois qu'ils auraient été pris, le frison s'en irait dans l'obscurité. Retrouvant une liberté abandonné. Abandonnant un maitre qu'il ne pourrait retrouver.

La lettre ne serait pas lu à être voix, sauf si le perplexe en décidé. Mais elle ne lui ai été pas directement destiné, quand il l'ouvrirait il découvrira quelques lignes aussi brèves qu'intensive.


Citation:
A vous qui venaient d'être nommés, je ne vous ai que trop peu croisé, mais sachez que je ne le méritait. Vous représentez l'espoir, la jeunesse, alors quoi qu'il arrive continuez à croire et à agir telle que vous savez le faire.
A vous qui m'avez supporté, je voulais m'excuser, pour ces absences répétés que je ne peux plus que regretter.
Aujourd'hui n'est pas un départ, c'est un renouveau. Mon départ avait été réalisé, bien plus tôt dans l'année.
J'ai connu la Licorne imperceptible, vous l'avez transformé en intouchable. Je m'en vais rejoindre l'ombre de ma génération.
Utilisez se collier, et ces effets, pour récompenser un chevalier, qui serait digne de les porter.



Écoutez ce silence, cet étourdissement, il vous avait prévenu, c'était un requiem...
Quant au chef d'orchestre, il avait disparu, libéré d'une honte, libéré de lui même. Adieu Chevalier, Adieu Chevalerie. Je vous aurai aimé.
Nith
Ah, le petit Guilhem. Les épaules déjà chargés par le poids d'un nom connu et reconnu dans le Royaume et dans l'Ordre, une épée de Damoclès présente sous les traits d'une Rouquine Capitaine... Non, on ne pouvait pas dire qu'il avait une situation des plus réjouissantes et des plus privilégiées. Au contraire même. Car il lui fallait sortir de l'ombre de ses parents, prouver sa valeur de façon à se distinguer par rapport à ses prédécesseurs. Non, On lui demandait probablement plus que ce qu'on aurait pu attendre d'un autre impétrant, du fait de son ascendance, du fait de ses capacités présumées, et du fait des ambitions sur son devenir. Mais il avait quand même eu de la chance, dans son malheur, il avait eu droit à un parrain assez actif et présent. Son propre parrain, au Perplexe, il ne l'avait contacté une fois, alors qu'il était Juge de Normandie, afin de se renseigner sur un homme revenant de Bretagne, alors qu'il faisait surveiller les frontières de la Normandie. Ah, les temps ont bien changé depuis... Le surnommé Kratos n'est plus, seul reste sa descendance en la personne de Guilhem.

Revenons donc au présent et au petit de Vergy. Un regard interrogateur se porte sur le Perplexe, qui rit intérieurement. Bah oui, il faut bien prendre plaisir dans les actes du quotidiens... Et oui, qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir dire, le Perplexe? C'est sûr que lors de la dernière cérémonie d'intronisation, sa dernière allocution n'était pas des plus réjouissantes, mais ainsi allait la vie, elle n'était pas toujours faite d'événements heureux, et l'allégresse devait parfois être contre-balancée par la dure réalité. Et puis, le voilà que l'invité sur l'estrade regarde derrière lui. Les yeux du Normand s'écarquille légèrement, ses lèvres se pincent un peu. Bah quoi, ça l'intéressait pas de savoir ce qu'il allait advenir ici même? Nan parce que s'il préfère regarder ce qu'il se trouve sur les bancs, autant qu'il y retourne de suite... Un petit raclement de gorge pour le rappeler à l'ordre, car sinon, c'est direction la porte pour le petit Mainois...

Bon, c'est bon, il revient à l'instant présent. Les mots sortent difficilement, mais le serment est prononcé, un peu comme s'il tâtonnait avant de porter le coup de grâce. La cérémonie pouvait donc reprendre, et le Perplexe se rend du côté des tables pour attraper le nouvel équipement du Cavalier. Il se présente à nouveau devant le petit Vergy, et reprend la parole.


- Guilhem, te voilà désormais Cavalier de la Licorne. Ta période d'errance s'achève, tu as désormais trouvé la voie de la chevalerie. Il te reste à poursuivre dans cette voie, continuer à avancer sur le chemin de la chevalerie. Accepte ces éperons afin de diriger ta monture. Prends cette lance afin de pourfendre tes ennemis. Maintenant, va!

Tout avait été dit, toutes les personnes que le Haut Conseil souhaitait convoquer avait répondu à l'appel sur l'estrade. Comme toutes les choses, il fallait bien mettre un terme aux réjouissances, au tout du moins à la partie protocolaire de cet événement. Allez, il ne restait plus qu'un dernier discours, une dernière allocution pour achever ces intronisations. Mais c'est alors qu'un événement des plus inhabituels survient: un cheval chemine tranquillement dans l'allée centrale menant à l'estrade du Haut Conseil. Bizarre... Il n'avait pourtant pas prévu d'attraction au décours de la cérémonie, pas de saltimbanques ou de troubadours. Et encore moins un cheval errant marchant tranquillement au pas pour s'arrêter devant lui. Un éclat argenté tombe au sol, et un regard plus poussé lui permit de reconnaître un collier à la Licorne d'argent. Bon, froncement de sourcils, les choses sont vraiment bizarres... Mais encore pire, c'est que le cheval n'en reste pas là! Il lui présenta les effets dont il était le messager. Bon, mais qu'est-ce qu'il se passe ici? Des colliers de la Licorne, il n'y en a pas tant que ça. En faisait le tour des Chevaliers, il n'en restait que peu qui pouvait être le propriétaire de ce bijou égaré. Il récupère les affaires ainsi présentées, ce qui visiblement libérait le service du canasson qui partait déjà. Une missive faisait partie de l'attirail, que le Perplexe lut attentivement. Oui, ces mots ne pouvaient venir que d'une seule personne, et les doutes du Normand était donc confirmés. Ses yeux cherchent dans les environs afin de voir le responsable de ce petit interlude, et scrutent les spectateurs venus assisté à la cérémonie. Malheureusement, il n'arrive point à trouver ce petit chef d'orchestre... Mais au moins, il restait une dernière chose à faire, un dernier hommage.

- A vous, membres de la Licorne, je voulais vous adresser ses derniers mots. Le Chevalier Simonin d'Albizzi a rempli avec succès sa charge de Chancelier au sein de l'Ordre, et met fin à ses années de service parmi nous.
En cela, il nous donne encore une leçon à tous: vous représentez la nouvelle génération de la Licorne. Vous êtes les graines qui vont bientôt germer et éclore dans ce rude monde, et cela afin de briller pour faire respecter les valeurs de notre Ordre. Nous ne sommes pas éternels, il vous revient donc de vous apprêter à prendre la relève, à assurer votre succession afin de faire perdurer la Licorne.
Vous avez prouvé ici même votre volonté de participation, votre capacité à répondre à une mobilisation, ainsi que votre patience dans la tâche qui vous incombe.
Alors continuez ainsi, poursuivez dans vos efforts, et ainsi vous serez récompensés. Ici, tout le monde est libre de s'exprimer, mais sachez que vous devez faire avancer les choses. Parler pour uniquement critiquer n'est pas constructif, mais doit au contraire amener à faire avancer le débat, proposer des idées, dégager des arguments.

Je voudrais finalement remercier les autorités mainoises, qui nous ont accueillis, malgré les temps difficiles et les conseils donnés quelque peu musclés. Aussi je laisse la parole à leur représentante, Sa Grandeur Lys Monty de Saint Pierre.


Voilà il avait fini, enfin, de parler. Il se recule afin de prendre sa place sur la cathèdre centrale, attendant sa nouvelle invitée. Il pourrait ensuite passer aux réjouissances...
_________________
Lysesl


Elle avait écouté la cérémonie attentivement, aux côtés de son mari.
Elle ne connaissait pas grand-chose de la hiérarchie de la Licorne, son premier mari venant tout juste d’être accepté dans leurs rangs avant sa disparition. Mais elle se souvenait de sa fierté d’en faire partie, et cette fierté, elle la retrouvait chez tous les licorneux qu’elle avait rencontrés.

Elle pensa aux derniers mois du Maine, à tout ce qui était arrivé depuis la prise du château par Finam. Un frisson de dédain la parcourut en pensant à ce minable angevin, pensée qu’elle s’empressa de chasser. Elle se rappela plutôt les bons points, et surtout cette aide inestimable que cet ordre royal leur avait apporté.

Elle regarda diverses personnes se rendre à l’avant, êtres honorés. Elle fut particulièrement attentive lorsque vint le tour d’Alethea et Bess, qui l’avaient si grandement aidé dans les moments difficiles qu’avait vécu le Maine, puis lorsque vint le tour de Guilhem, son suzerain et ami.
Puis le Grand Maistre l’invita à venir prendre la parole.
Elle s’avança, le saluant avant de prendre la parole.


Chevalier Nith, je vous remercie de me donner cette occasion.
Ce n’est pas à vous de nous remercier, mais à nous, Mainois, de le faire.
A vous, Grand Maistre de la Licorne, ainsi qu’à tous vos membres, un merci des plus sincères pour l’aide précieuse et inestimable que vous nous avez apportée ces derniers mois.
Nous avons dû retrousser nos manches et relever le comté de l’affront qui lui avait été fait, et vous nous avez donné de votre temps, donné vos conseils, votre amitié.

À vous tous, membres de la Licorne, j’aimerais pouvoir vous remercier un par un, mais je risquerais d’en oublier car plusieurs d’entre vous ont œuvré dans l’ombre.
Je remercie votre capitaine, le chevalier Cerridween, avec qui j’ai eu quelques conversations concernant la sécurité du Maine.
Je remercie tout particulièrement les chevaliers Alethea et Bess Scte Merveille, pour leur soutien indéfectible tout au long de ces mois. Grâce à leur dévouement et à leur travail, nous avons pu assurer la sécurité du Mans et de Laval tout en renflouant les caisses du comté. Leurs conseils et leurs enseignements nous ont permis de prendre assurance dans la gestion de la défense, et j’espère que cette gestion se poursuivra avec mes successeurs.


Elle prit une pause, regardant le Grand Maistre de la Licorne.

Avec votre permission, j’aimerais officialiser les remerciements du Maine aux chevaliers Alethea et Bess Scte Merveille.
Elle attendit l’autorisation avant de poursuivre.

_________________

Nith
En quelques instants l'acteur devient spectateur. Et, finalement, ce n'était pas plus mal, car avec l'ambiance chaleureuse, la nuit qui recouvrait de son noir manteau la clairière, le Perplexe commençait à s'assoupir... Arf, les affres de l'âge, les difficultés à résister à la douce étreinte des bras de Morphée... Mais, après tout, qui est assez stupide pour vouloir résister à l'embrassade d'une Dame?

Mais pour l'heure, c'est une vraie Dame qui prend la parole, et non pas l'une des entités imaginaires sorties tout droit de l'esprit quelque peu dérangé du Perplexe. Et voilà qu'elle se retourne pour lui poser directement une question. Et bien, il est sur le cul... Enfin heureusement qu'il était assis au préalable. Voilà qu'on lui demandait la permission de récompenser? Il était un peu pris au dépourvu, à dire vrai...


Hum... Mais bien sûr, vous n'avez guère besoin de ma permission pour procéder, d'autant que nous sommes les invités sur vos terres. Vous pouvez donc poursuivre sans souci.

Sourire envers Sa Grasce avant de refocaliser son attention sur l'assemblée réunie.
_________________
Lysesl


Sourire de remerciement au Grand Maistre de la Licorne. Bien qu'il eut raison sur le fait qu'ils se trouvaient en territoire Mainois, cette cérémonie était la leur et elle ne voulait en aucun cas venir la troubler.
Puisqu'elle en avait maintenant l'autorisation, elle se tourna vers Alethea et Bess.


Dame Alethea, dame Bess Scte Merveille, le Maine ne saurait assez vous remercier pour ce que vous avez fait pour lui, mais il peut à tout le moins vous remettre un gage de sa reconnaissance.

Elle les avait apportées, sans trop savoir pourquoi. Jusqu'à maintenant elle n'avait pu les voir pour leur remettre en personne les décorations, aussi, intérieurement, elle avait espéré pouvoir le faire ce soir. Et voilà que l'occasion lui était donnée.
Elle prit son petit sac et en sortit deux colliers et deux médailles.
Elle s'adressa à nouveau aux deux dames.


Si vous pouviez me faire l'honneur de venir me rejoindre, le Maine, par mon intermédiaire, souhaite vous faire membre de l'Ordre du Mérite Mainois.

Elle fit une pause, attendant que ces dames la rejoignent.

_________________

Alethea
Elle reste sans voix quand la Comtesse l'appelle, suffisamment pour faire se poser sur le duo nominé les yeux scrutateurs des présents. Est-ce qu'elle se demande, en cet instant, Thea, chevalier fraîchement adoubé, comment on fait pour réagir à un deuxième appel dans la foulée d'une cérémonie publique que l'on a encore du mal à assimiler? Très certainement. Alors elle reste sans voix et sans gestes.

Puis lentement, la réalité de l'instant accède à la partie consciente de son cerveau, et elle bouge, très légèrement, juste la tête, pour la tourner vers une Bess dans la même situation qu'elle. Soulagée elle l'est, de n'avoir pas à vivre seul ce moment. Lysesl patiente toujours, debout sur l'estrade, et la jeune femme sait que les deux Licorneuses ne peuvent plus la faire attendre. Se levant, elle murmure à Bess:


Tu me suis hein? Tu ne me laisses pas y aller seule?

Et elle s'avance, au milieu des regards, comme on nage au milieu de dauphins que l'on prend pour des requins. C'est dire son état d'esprit du moment... Se postant devant la Comtesse, elle toussote légèrement puis dit aussi clairement qu'elle peut.

Merci, votre Grandeur... Mais nous n'avons fait que notre devoir... comme tous ceux qui sont là ce soir, qu’ils aient monté de grade ou pas, et ce n’est qu’au nom de l’Ordre que je peux l’accepter.
_________________
Lysesl


Après quelques instants, voilà qu’on se présente enfin près d’elle. Soupir de soulagement… Et si elles avaient refusé ? Mais elles étaient là et la comtesse pouvait procéder.

Elle s’adressa à Alethea en premier.


Dame Alethea, je comprend votre position, et si nous pouviens décerner cette médaille à l’Ordre au complet, nous le ferions. Mais cela est impossible, et je pense que vous le comprendrez également.
Nous sommes aussi d’avis que votre travail, ainsi que celui de votre consoeur dame Bess, a été au-delà des attentes et que ces récompenses vous reviennent de droit.

Dame Alethea, pour votre travail remarquable à l’organisation de la défense du Maine, nous vous remettons ce jour la médaille d’officier de l’Ordre du Mérite Mainois. Vos efforts et votre participation assidus ont étés une aide inestimable en cette période mouvementée. Acceptez-les avec toute notre reconnaissance.


Elle se rapprocha et lui remit le collier d’officier de l’Ordre du Mérite Mainois, ainsi qu’une médaille.

Elle se retourna ensuite vers Bess.


Dame Bess Saincte Merveille, pour votre travail remarquable à l’organisation de la défense du Maine, nous vous remettons ce jour la médaille de membre honoraire de l’Ordre du Mérite Mainois. Vos efforts et votre participation assidus ont étés une aide inestimable en cette période mouvementée. Acceptez-les avec toute notre reconnaissance.

Elle se rapprocha et refit les mêmes gestes, lui remettant le collier de membre honoraire de l’Ordre du Mérite Mainois, ainsi qu’une médaille.

La comtesse se recula un peu et s’adressa à nouveau au Grand Maître.


Le Maine a eu la chance et l’honneur de vous avoir en ces moments difficiles. Encore une fois, en mon nom et au nom du Maine, Merci !



Images retirées, car trop grandes. Cf règles d'or

M

_________________

Bess.scte.merveille
Vivre un rêve éveillé, combien en ont rêvé ? Combien ce sont levés un matin en espérant que ses voeux les plus chers seraient exaucés ? combien se sont couché le soir frustrés et désolés que le rêve ne soit qu'un doux rêve à jamais. Alors que penseraient ces gens si pour une fois ils allaient se coucher en voyant ce rêve lointain comme une réalité ... là... maintenant de suite ?

Bess ne sait pas, et se demande encore si c'est un rêve ou non, elle ... Chevalier. Alors lorsque son nom est à nouveau prononcé cette fois par la Comtesse du Maine, elle la regarde les bras toujours posés sur le bouclier donné il y a quelques instants. C'est sa soeur qui la ramène à la réalité, un léger hochement de tête, qu'elle sache qu'elle n'ira pas seule, posant l'objet à ses pieds, elle se lève et rejoint la Comtesse, légèrement énervée d'être ainsi mise à l'honneur encore plus qu'il n'était nécessaire.

En même temps, elle se remémore qu'on ne réclame et qu'on accepte seulement ce qui nous échoit.... alors qu'elle est tout à fait d'accord avec Thea, elle sourit à Lysesl, ajoutant afin que chacun l'entende.


Alethea vous a donné nos réticences à recevoir ce qui devrait revenir à chacun de celles et ceux qui ont été présents ces dernières semaines. Mais comme vous le dites, il n'est pas toujours possible de faire ce que nous voudrions. Sachez que j'accepte humblement l'honneur que vous me faites en ce jour, et j'espère que le Maine ne se souviendra pas que de moi et ma soeur, mais bien tous nos frères et soeurs ici présents. Et que pour eux, et pour ce que nous avons tous fait, je la porterais avec fierté.

Il est parfois des moments ou il faut s'incliner devant la fatalité ... bon je trouve qu'elle y va un peu fort la Bess là... faut pas exagérer c'est pas la fin du monde non plus hein ... plus d'un voudrait sans doute être à sa place alors bon ....
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)