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[Rp] Campement Hospitaliers

Thomaslatapie
Thomas fit un sourire a Lee et la bisouilla.

- Le vin ??? Mais comment tu le sais ??? L'est assez bon, mais j'étaie surtout allez la bas pour prendre des ingrédient pour les soin ... En fin de compte ses mobilisation a bien des utilité.

Il lui décocha un sourire mesquin. Il ne put s'empéché de rire en voyant Jehan traumatisant un cadet. Il lui serra le bras avec amitié. Lui se comportait différemment avec les cadets. Il les comprenait car les journées était longue est éprouvante, on sentais qu'ils avaient besoin de plus d'action.

Pendant qu'il mandez quelque Cadet d'aller lui cherché des fleur des champs en Angers, un autre de ceux ci vint le voir afin de lui dire que lui qu'il était attendu a l'entré du campement. Assez surprit il alla à l'entré et vu Jehan, il fallait donc attendre le dit monseigneur Aurélien.


- Bien venu a vous dans ce humble campement qui est le notre.
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"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté"
Platon
Aurelien87
Mgr Aurélien vit arriver Jehan de Proisy. Il l'avait déjà croisé lors du mariage de Thomaslatapie, et avait eut un échange de missive récemment. Le baiser de l'anneau épiscopal n'était pas dans les pratiques habituelles d'Aurélien. Il préférait des salutations plus simples, mais de peur de vexer, il s'y prétait de bonne grace.

Bonjour mes enfants. Etant quelque temps en Anjou, j'ai eu envie de venir voir votre campement et discuter un peu. Excusez mes gardes qui, d'ordinaires, ne me suivent point à la trace, mais ici, je redoute un peu. Dénoncer des schismes entraine parfois quelques désagréments dont je me méfie.
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Thomaslatapie
Thomas ne s'attendait pas a voir ce qu'il avait vu !!! Le pasteur qui l'avait marié dans une cérémonie pleine de rebondissement. Thomas fit un largue sourire en ce remémorant le jour de son mariage.

- Bien le bon jour mon seigneur. Cela fait plaisir de vous voir en ce lieu malgrés ses jour trouble.

Thomas regarda Jehan et le laissa parler.
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"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté"
Platon
Alatariel
[Champs de bataille le 18 juin ]
Reprenons notre histoire là où nous l'avions laissée dans "Pour récupérer nos écus... et quelques fûts" : La baronne est en armure, au "chevet" de la petite Vyktorya qui git à terre, éventrée.

Au vu de la situation, la baronne pris la décision de ramener seule la jeune fille jusqu'au campement hospitaliers où elle trouverait le secours nécessaire.

La rouquine fut placée sur un brancard tiré par son cheval après avoir reçut les premiers soins. Alatariel avait lavé la plaie au vin chaud, puis avait fait un un cataplasme de fortune à l'aide d'orties, de fraises des bois et des lambeau de sa cape.

Le voyage jusqu'à Angers pris plusieurs jours, la Baronne ne pouvant se permettre de secouer la blessée.


[Campement Hospitaliers quelques jours plus tard]


En arrivant au Campement, Alatariel était d'une humeur massacrante. Elle brailla des ordres et appela le frère Thomas.

- Faites-moi chercher le Frère Thomas et bougez votre fion Tudieu ! Voyez pas qu'elle se meure la gamine !

S'en prendre à l'Anjou était la première raison qui mettait la baronne hors d'elle. Tuer une gamine qui défendait l'Anjou fidèlement, la deuxième. Et si on ajoute à ça que la baronne avait déjà perdu une de ses nièce - LadyLoo- à cause d'une blessure similaire, il avait tous les ingrédients pour rendre presque folle la Sergent Hospitalière.

Espérant voir arriver son frère très rapidement, Alatariel enleva son harnachement de guerre et commença à installer la Commissaire aux mines dans la tente hôpital.

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Thomaslatapie
Thomas regarda Jehan quand il entendit un cri. Rapidement un de ses frères arriva vers eux en courant. Celui ci, légèrement apeuré repris son souffle et dit a Thomas.

- Sœur Alatariel vous mande pour soignez une dame ...

Thomas ouvrit de grand yeux. Ça y est les blessé arrivait. Il regarda autour de lui cherchant a comprendre par où ils arrivaient, un peu désorienté. Thomas secoua la tête afin de retrouvez sa lucidité.

- Dites a sœur Alatariel d'aller dans l'hôpital de campagne, la grande tente blanche. Je l'y retrouvez la bas. Une fois cela fait allez cherché sœur Malone nous allons avoir besoin d'elle.

Il se tourna vers ses deux convives et s'excusa avant de partir en courant vers sa tente. Il se saisi de sa sacoche de médecine et couru vers la tente. Il reprit son souffle avant d'entré. Les lits était vide et il sortit le contenu de sa sacoche sur une table basse et attendit sa sœur.
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"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté"
Platon
Lionelpsl
Lionel s'approchait de la ville en se demandant que faire. Il devait s'introduire dans la ville, ce qui était loin d'être facile, et trouver quelqu'un qui accepte de soigner les blessures de ses compagnons sans les livrer aux autorités. Dans une ville où il n'avait aucune attache et qui le regardait comme un ennemi ce n'était pas gagné non plus.

Voila ce qui avait toutes les chances d'arriver: il se ferait prendre par les gardes ou dénoncer par un habitant ou encore par le médecin qu'il aurait trouvé, il subirait la question pour lui faire révéler dans quelle partie de la forêt ils se terraient et ils sécheraient tous au bout d'une corde avant le coucher du soleil.
Même s'il résistait à la torture ne les livrait pas, ils n'avaient aucune chance de s'en sortir sans lui et une longue agonie les attendait.
Un moment il fut tenté de les abandonner à leur sort et rentrer seul en helvétie, mais il rejetta vite cette idée. Il avait traversé trop de choses avec certains d'entre eux pour les laisser mourir comme ça.

Voila quel était son plan pour passer le barrage des gardes à la porte de la ville: prendre l'air bête, se faire passer pour un paysan qui va vendre ses poulets au marché et ne sait rien des évenements en cours, faire attention à son accent traînant qui pouvait le trahir. Puis trouver une église et là un prètre. Beaucoup avaient des connaissances en médecine et ils connaissaient bien leur ville.
Avec l'aide de Déos et Aristote ça pouvait marcher. Il ajusta son sac à poulets sur son épaule, et continua son chemin vers la ville d'un pas décidé.

Comme il approchait il vit un camp militaire devant les portes.
Non seulement l'ennemi avait reçu des renforts, mais en plus il allait devoir passer devant eux avant d'entrer en ville. Il prit l'air le plus demeuré et innofensif possible, et commença même à claudiquer un peu.

Citation:
Gnêêêêêêêêêêê

Curieux de savoir de quelle région ils venaient il essaya de distinguer de leurs oriflammes au fur et à mesure qu'il approchait, et la lumière se fit: des hospitalier!

Il se redressa. Tous ses problèmes étaient résolus. Ils étaient neutres, soignaient tout le monde et ne dépendaient pas de la juridiction du duc d'Anjou. Il pouvait sans crainte leur confier ses blessés.

Arrivé près du camp il héla les soldats qui en gardaient l'entrée:

Citation:
C'est les ciel qui vous envoit, allez vite prévenir les frères que des blessés ont grand besoin de soins.

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Jehan_de_proisy
Monseigneur icelieu je réponds sur mon honneur de votre sauvegarde et je gage que Son Eminence, notre Grand Maitre se fera une joie de vous savoir parmi nous.

Tout en discutant Jehan fit écarter les cadets de garde et invita le Prélat à avancer dans le camp. Ce dernier, grâce au Grand Hospitalier, aurait pu rendre jaloux la Maison du Roy tant il était astucieusement agencé. On y trouvait des tentes réservées aux Hospitaliers, d'autres aux éventuels blessés de tous bords et d'autre pour d'éventuels visiteurs. Un autre, grande malgré sa simplicité servait aux offices.
Là pour l'instant aucun clerc n'avait rejoint la mobilisation.

Lorsque Thomas arriva il n'eut que le temps de saluer le Prélat que déjà on le faisait mander pour soigner un blessé...

Devant le regard intéressé du Prélat, Jehan lui expliqua...


Même si nous portons les armes elles sont avant tout destinées à s'interposer entre l'agressé et l'agresseur Monseigneur et non a mener campagne guerrière...
Nous avons pour devoir de soulager les plus humbles et les meurtris sans rechercher leur appartenances ou croyances. Je crois que nos fondateurs ont souhaité cela car ils croyaient en les hommes et tous les hommes...


Alors qu'il parlait les gardes furent interpellés par un homme. Jehan sans quitter Monseigneur Aurélien prêta l'oreille et intervint en s'excusant auprès du Primat...

Pardon Monseigneur je suis à vous...
Holà St Jean! si cet homme amène des blessés qu'il les fasse venir ici et faites les conduire au Grand Hospitalier. Par contre à part les Hospitaliers personne n'entre en arme dans le campement.


Le cadet fit un signe de tête montrant qu'il avait compris et s'adressa à l'homme...


Bonjour vous êtes au campement des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem que voulez vous? Que demandez vous?
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Leello
Leello fut surprise et heureuse de voir tant d'arrivées.
Elle salua soeur Alatariel chaleureusement puis se dirigea vers sa tente.

Elle se dirigea ensuite vers Monseigneur Aurélien qu'elle avait eut l'occasion de rencontrer une fois.

Monseigneur, heureuse de vous revoir, veuillez m'excuser mais je vais voir si je peux être utile.

Puis son attention fut attirée par un mouvement de foule autour de l'hôpital de campagne. Cela l'inquiétait et elle voulait voir si elle pouvait venir en aide au frère Grand Hospitalier.
Elle rejoint alors son époux pour savoir s'il connaissait l'évolution de la situation.


Amour, dites moi avez vous des nouvelles nous concernant ?
Je pensais demander de l'aide à deux cadets pour improviser une forge si nous devons combattre, cela me semble utile.
Pensez vous que je puisse être utile pour l'hôpital ? Dans ce cas l'installation de ma forge attendra.

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Lionelpsl
Jehan_de_proisy a écrit:

Alors qu'il parlait les gardes furent interpellés par un homme. Jehan sans quitter Monseigneur Aurélien prêta l'oreille et intervint en s'excusant auprès du Primat...

Pardon Monseigneur je suis à vous...
Holà St Jean! si cet homme amène des blessés qu'il les fasse venir ici et faites les conduire au Grand Hospitalier. Par contre à part les Hospitaliers personne n'entre en arme dans le campement.


Le cadet fit un signe de tête montrant qu'il avait compris et s'adressa à l'homme...


Bonjour vous êtes au campement des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem que voulez vous? Que demandez vous?


Citation:
J'ai une dizaine de blessés dans les bois, rescapés de l'armée edelweiss.
Ils sont dans un sale état et je ne sais s'ils pourront tenir encore longtemps, l'un d'eux est déjà mort. Il ne pourront pas venir par eux même mais j'ai une charette à bras pour les transporter.
Il faudrait que quelqu'un m'accompagne là bas pour les retaper un peu afin qu'ils puissent supporter le voyage, tout ce que j'ai pu faire c'est de les panser et utiliser de la charpie pour étancher le sang.

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Viktoriya
[Retour à la case départ.]

Si elle avait su qu'elle reviendrait dans de telles conditions, elle aurait refusé. Si elle avait su que seule sa vie allait s'achever, elle aurait refusé. Le flot de sang avait été arrêté par les soins qu'on lui avait prodigué. Viktoriya ne savait pas qui l'avait soignée et encore moins où elle se trouvait, toujours ballottée entre deux mondes.

Les larmes ne coulaient plus mais dans son sommeil elle tremblait. Tremblante de rage, tremblante de haine, tremblante de regrets, tremblante de peur. Elle n'avait jamais eu peur, jamais, même seule, gamine, perdue dans des contrées qu'elle ne connaissait pas, recherchant un abri pour la nuit et le réconfort dans les églises. Viktoriya avait tout appris dans les églises. Sa courte vie s'était fondée dans ces lieux où elle avait appris à lire, à écrire, à compter. Et maintenant le Très-Haut allait la lâcher ? Comme ça ? D'un coup d'épée ? Ne lui laissant pas le temps de connaître la gloire ? L'amour ? Qui elle est ? Non, ça ne devait pas se passer comme ça.

Et encore ces images qui reviennent régulièrement. Ce n'était pas le moment ! Pourquoi ne la laissaient-ils pas ? Elle savait ce qu'elle avait à faire, mais il fallait lui donner le temps. Mais au fond, était-ce vraiment eux ? N'était-ce pas plutôt la mort qui se jouait d'elle ? Qui cherchait à l'attirer dans ses bras pour n'en plus jamais la libérer ? Tout comme elle l'avait fait avec eux ? Non. Il ne fallait pas être faible, il fallait se battre. Viktoriya avait peut être chuté, mais elle serait plus forte que la mort cette fois ci. Elle vaincrait cette malédiction qui lui avait tout pris depuis le début.

Depuis combien de temps se battait-elle ? Où se trouvait le soleil ? Sa tête remua avant que ses yeux ne s'entrouvrirent. Tout était flou, et le monde semblait tourner. Lentement elle prit conscience qu'elle se déplaçait. Trop faible pour lever la tête, ses yeux fixèrent le ciel. La souffrance était atroce et manqua de lui arracher un cri. Mais elle était également trop faible pour parler et encore plus pour crier. C'est alors qu'elle remarqua : ce n'était pas fini. Pas encore. Il y avait encore un espoir. Peut être faible, mais il y en avait un. On lui laissait une seconde chance. Elle ne devait pas la laisser s'échapper.

La fatigue la rattrapa, mais Viktoriya était sereine. Seulement ce n'était pas qu'une simple fatigue, mais un autre spectre de la mort : la fièvre. Le combat n'était pas achevé, la Sombre n'avait pas dit son dernier mot. Pendant ce temps là Alatariel était arrivée au camp. Il fallait faire vite pour atténuer le mal de la rousse et espérer qu'elle ne passe pas de vie à trépas.

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Sniper67150
Le Grand-Maistre de l'Hospital rentrait sur son destrier, la poussière recouvrait la robe de sable frappée de la croix de Saint Jean d'argent du cheval.

Sur la selle, le Chevalier au Griffon, portant son armure de plaque, le tabard empli du sang de ceux à qui il avait pensé les blessures avant d'être envoyés à l'arrière, à Angers, il ne serait d'ailleurs pas étonner d'en croiser l'un ou l'autre. Il s'arrêta un instant, regardant l'agitation du campement où flottait la bannière de Saint Jean.

Puis il rentra dans le campement, l'épée claquetant contre l'armure, le bouclier, comme le tabard aux armes de La Roë et le casque sur les flancs du cheval battaient le pas. Il s'arrêta, un Cadet prenant les rênes de l'étalon. Le Grand-Maistre descendit, prit son casque sous le bras, il alla vers la discution, où semblait se tenir quelqu'un d'important, les gardes Suisses étant là.


Bonjour mes Frères et Soeurs. Il y a encore eu une échauffourée entre Angers et La Flêche.

L'Hospitalier regarda le personnage entouré de gardes. Il reconnu le Primat de France. Même si il ne le connaissait pas personnelement.

Bonjour Monseigneur, excusez moi de ne pas embrasser votre bague, mais, vu mon état, je risquerais de faire plus de mal que de bien à ce bijou. Je suis Snipy De Montmorency, Grand-Maistre de l'Ordre Royal de l'Hospital de Saint Jean de Jérusalem. Me permettez-vous de me changer, et de mettre une tenue, comment dirais-je, plus légère et plus propre ?

Snipy disparut quelques instant dans sa tente, le temps de se rafraîchir et d'enlever l'armure. Il revint, en habit d'Hospitalier, de sable, toujours frappé de la Croix de Saint Jean d'argent, à son cou, le collier de Grand-Maistre Hospitalier et à la ceinture son épée d'argent, symbolisant la Chevalerie.

Il revint chez le Primat, accompagné d'un Cadet qui portait un plateau avec de l'eau et du vin de Montrevreau.


Voila, un petit cru de ma Seigneurie près de Saumur. J'espère qu'il vous désaltèrera vous et vos Gardes Suisses après votre voyage.
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Davia
Et voilà... Elle quittait l'Anjou quelques jours et sa meilleure amie trouvait le moyen de se faire poutrer par des misérables Comtois... La capitale angevine grouillait.

Arpentant les ruelles, la jeune fille avait perdu son Oso, et il fallait impérativement qu'elle retrouve sa chieuse d'étoile. L'était pas dis qu'elle passe de vie à trépas sans une présence toute daviesque!

Après avoir tourné en rond, sans succès, pour retrouver son promis, elle avait décidé de se rendre au campement des Hospitaliers. Et d'une, l'ours l'y retrouverait certainement, et de deux, Trella devait sans doute s'y trouver.

Diantre, c'est qu'il y avait du monde! Elle se demandait si elle allait voir cette fameuse Leelo et si elle allait la reconnaître. Elle n'avait entendu parler d'elle que par son promis qui n'avait pas tari d'éloges sur son amie.

Elle s'avança donc, vers la première personne qu'elle rencontra et après l'avoir salué, lui demanda d'une petite voix.


Bonjour, je cherche Estrella, elle a défendu la ville et il paraît qu'elle a été blessée, on m'a dit que je pourrais la trouver ici, sauriez vous où je peux trouver une blessée mal en point?

Sourcil interrogateur relevé, elle planta ses yeux clairs dans ceux de son interlocuteur. Le campement était en effervescence et ça lui rappelait ses escapades au campement de Memento avec Céraphin après le guerre en Provence. C'était déjà bien loin.

Sortant de ses pensées, elle se concentra à nouveau sur la personne qui la regardait d'un air sceptique.

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Thomaslatapie
Des cadets couraient dans tous les sens aidant les survivants angevin comme franc comtois a entrer dans le campement, tout en prenant méticuleusement toutes leurs armes et les entreposant sur divers râteliers. De nombreux soldats hospitaliers veillaient au calme dans le campement, qu’aucune échauffourée entre les deux ennemis n’ait lieu. Lui se sentait bizarrement bien, non pas que le sang et la mort le rendaient heureux mais c'était le comportement des hospitaliers. Peu importe d'où ses frères venaient mais il n'y avait aucune animosité envers les francs comtois qui avaient attaqué l'Anjou. Hospitaliers neutres et humbles même dans les temps les plus durs. Thomas avait la chair de poule de plaisir à voir ses frères agir ainsi.

A coté de lui il entendit un râle. Un homme avait soufflé la dernière partie de son âme. Thomas eut un voile qui passa devant ses yeux. Cet homme était destiné à mourir sa blessure était trop grave, tout ce que le grand hospitalier avait pu faire était de lui donnez une dose plus importante d'opium afin qu'il parte dans la douceur et non dans la douleur. Il ferma les yeux du mort et tira le voile au dessus de sa tête. Il fit une prière pour l'homme le recommandant à Dieu. Deux cadets bien charpentés le soulevèrent et l'emmenerent dehors afin que sa famille le reconnaisse. Bientôt il serait enterré dans un cimetière.

Thomas réalisa une chose. A tous ces mourants, il fallait une prière pour leur départ vers le paradis. Or le frère aumônier n'était pas en ces lieux. Mais il y avait un prélat, peut être que lui accepterait dans la plus grande humilité de venir prier afin que ces pauvres gens trouvent le chemin vers la balance de dieu. Il se saisit d'une feuille et écrivit en toute hâte quelques lignes.


Citation:
Monseigneur,

Dans votre infinie sagesse et votre plus grande humilité je vous mande sous la tente des soins. N'ayant pas la formation de l'église je ne peux accompagner les mourants dans le bon chemin afin de rejoindre dieu. En cela je vous saurais gré de venir me rejoindre afin que chacun trouve la voie le plus rapidement possible.

Bien à vous
Thomas


Il agrippa un cadet et lui ordonna d'aller au plus vite voir le seigneur Aurélien et lui remettre cette lettre. Pour lui chacun avait le droit d'être jugé par dieu. Peu importe s'il était cathare ou aristotélicien. A vrai dire lui n'était pas un aristotélicien fanatique, il ne prendrait jamais les armes pour ou contre une religion. Il était d'accord avec ses préceptes aristotélicien et avec le livre des vertus. Il était ouvert d'esprit et acceptait les diverses religions en les respectant.

Pendant que le cadet partait, les brancardiers emmenèrent une jeune fille rousse sous la tente, une blessure au flanc, suivie de près par sœur Alatariel. La plaie saignait encore un peu mais l’hémorragie avait été stoppée par la sœur. Tout d’abord le jeune homme vérifia que la jeune damoiselle était inconsciente. L’hospitalier souleva le lange pour vérifier qu'il n'y avait de corps étranger dedans. Satisfait, le médicastre attrapa un clystère afin de soigner la plaie. Il était constitué de miel, de sel et de sucre. Le clystère se repandit dans la plaie et le médicastre entreprit de passer une lame tout autour de la plaie. Ainsi il supprimait tous les poils indésirables qui risquaient de pénétrer dans la plaie et de l’infecter. Il se saisit d’une aiguille et d’un fil - fil était de l’intestin de mouton, souple et résistant – et fit un nœud au bout de ce fil. Avec un geste sur et précis il planta son aiguille dans la peau de la dame, la fit ressortir l’aiguille de l’autre coté puis recommença. Avec précaution le grand hospitalier répéta ses gestes sur toute la longueur de la plaie pour que les deux bords de la plaie se touchent. Doucement mais surement la plaie se refermait crachant le surplus du clystère. Thomas prit un lange et essuya le surplus. Ensuite il appliqua un cataplasme suppuratif à base de farine d'orge et préparé avec de l’eau et du miel. Ainsi le cataplasme resterait contre la couture et diffuserait les bienfaits du miel. Thomas prit de la charte bombycine, l’appliqua sur le cataplasme et l’entoura de bandes de tissu blanc. Ainsi le cataplasme ne serait pas altéré et la cicatrisation se ferait à bon train.

Il se releva et sourit à la sœur Alatariel.


- Ne t’en fais pas elle est hors de danger. Maintenant elle va être transportée vers une tente où elle aura tout le repos qu’elle nécessaire. Je viendrai la voir pour vérifier l’état de la plaie. Veille à ce qu’elle mange bien.

Thomas fit un autre sourire à la sœur et laissa des cadets prendre la jeune femme sur un brancard et l’emmener dehors. Le Grand hospitalier n’eut que le temps de boire un peu d’eau avant qu’une charrette de blessés n’arrive.
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"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté"
Platon
Leello
Leello s'était éloignée de son époux et se rendit dans leur tente afin de passer une tenue plus adéquat à la situation du campement. De plus en plus de blessés arrivaient et il fallait leur venir en aide quelque soit leur duché d'origine.
Elle revêtu un une robe de facture simple, blanche, unie et qui portait au centre la croix de Saint Jean noir. Puis elle fixa sa lourde chevelure en chignon serré avant de se rendre à la hâte à l'hôpital de campagne.

Elle devait rejoindre le Grand Hospitalier pour l'aider à installer les blessés et s'assurer qu'il ne manque de rien.
En chemin elle prit le bras d'un homme qui boitait et dont la chemise était immaculée de sang. Impossible de savoir si ce sang était le sien mais il était évident qu’il lui fallait des soins.
Leello l'installa lui indiquant que frère Thomas allait venir le rejoindre, et le rassura, puis elle s’approcha de son frère de coeur.


Thom, je viens d'installer un homme près de l'entrée, il est blessé mais il a réussi à marcher jusque là. Je vais continuer à aider à l'extérieur et à accompagner icelieu les personnes ayant besoin de recevoir des soins.

Elle regarda frère Thom, cela leur suffisait pour se comprendre puis elle ressortit de la tente. Son esprit était préoccupé, car elle attendait son presque vieil ami et espérait avoir de ses nouvelles rapidement.

Elle croisa un cadet qui semblait désœuvré et s'en approcha.


Cadet si vous ne faites rien, improvisez moi une forge non loin de la tente des Proisy s'il vous plait nous allons en avoir besoin.

Puis elle rejoint l’entrée du camp, et là elle entendit une jeune femme qui semblait chercher une amie et on pouvait ressentir son inquiétude.
Le jeune cadet à qui elle s’adressait semblait bien paniqué et restait sans voix, alors Leello s’approcha pour l’accueillir.


Bonjour Dame, je suis Leello de Proisy Fortunat, Grand Consul de l’Ordre, soyez la bienvenue, excusez moi mais il semble que vous cherchez quelqu’un ?
Puis je vous être utile ?


Leello attendait la réponse de la jeune femme en surveillant que personne n’ait besoin d’aide, ensuite elle irait saluer le Grand Maitre et faire le point sur la situation.
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Davia
Une belle dame s'était avancé vers elle, grande guerrière visiblement, elle semblait s'être battue et avait fière allure. Lorsqu'elle dit son nom, Davia changea de couleur et devint pivoine, comme il lui arrivait souvent.

Alors c'était elle! Elle ouvrit de grand yeux et resta un instant bouche-bée, bras ballant. Elle détestait ça, se retrouver dépourvue et surprise. Reprenant ses esprits, elle laissa un léger sourire étirer ses lèvres mutines et fit une petite moue encore enfantine.


Oh!!! Dame!! Je suis... je suis Davia... je...

Bon sang, réveille-toi gourdasse! Arrête de bafouiller!

Je cherche Estrella Iona, ma meilleure amie, elle défendait la ville cette nuit et on m'a dit qu'elle avait été blessée, alors je suis à sa recherche.

Et puis... je suis ravie de vous rencontrer... J'ai... j'ai beaucoup entendu parler de vous.

Le feu aux joues... décidément, elle devrait se déplacer avec un bac d'eau gelée! Elle se mordilla nerveusement la lèvre, en plongeant son regard dans les yeux de Leello.

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