Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>

[Rp] Campement Hospitaliers

Viktoriya
Quelqu'un arriva. Viktoriya ne le connaissait pas et se mit à le scruter d'un air hagard. Non, elle ne l'avait jamais vu, mais il ne semblait pas lui vouloir du mal. Il avait sans doute été interpelé par ses cris. Thomas ? La rousse ne connaissait pas de Thomas mais il l'avait soignée, elle lui était donc reconnaissante.

- Merci...

A peine ces mots prononcés qu'une autre personne arriva. En trombe, en criant le nom de la jeune Angevine. Ce qui ne manqua pas de faire sursauter l'Hospitalier. Pas Viktoriya. Elle était encore dans son monde, ou du moins en état de choc. Son regard restait vide et il lui fallait à chaque fois un peu de temps pour comprendre ce qui se passait. Si on les attaquait la rousse n'aurait tout simplement pas le temps de réagir.

- Ah! c'est vous mon frère.

Viktoriya ne savait toujours pas qui c'était. Surement une « collègue » de Thomas, elle n'avait pas levé les yeux vers elle pour le vérifier. Tout ce que voyait à présent Viktoriya c'était la nourriture que l'Hospitalier avait apporté. De la viande, des pois chiches. Sur le coup elle n'avait guère faim, pire, la nourriture la dégoutait. Un pichet d'eau était à côté de la nourriture mais elle n'avait même pas la force d'en réclamer à Thomas et le regardait de la même manière qu'elle avait regardé l'Hospitalier à son arrivée.

- Viktorya, c'est Alatariel...

Ces mots la tirèrent un peu de sa rêverie et elle tourna la tête vers Alatariel. Une tête connue, enfin. Ils n'étaient donc pas tous morts.

- Baronne...

Elle avait toujours soif. Mais Viktoriya voulait savoir ce qu'étaient devenus les autres angevins. La Baronne semblait aller bien ce qui rassura la grande rouquine. Elle avait tant de questions à poser, mais sa gorge était sèche. Ses yeux se reposèrent sur le pichet et Viktoriya tenta de l'attraper mais la blessure qu'elle avait oublié depuis l'arrivée de Thomas se ranima. Serrant les dents elle posa sa main sur la plaie avant de s'allonger un peu pour calmer la douleur. Quand Viktoriya sentit que la crise commençait à passer elle se rassit.

- Pourrais-je avoir de l'eau s'il vous plait...

Après elle pourrait lui poser des questions. Apprendre ce qui s'était passé depuis sa chute au combat. Qui était mort, qui était blessé, qui avait survécu. Et même, qui des Comtois ou des Angevins avait pris le dessus. La jeune fille avait besoin de parler pour sortir petit à petit de sa léthargie et oublier un peu ses cauchemars récurrents.
_________________
Jehan_de_proisy
Les jours passaient et la misère continuait...

Quand les hommes comprendraient ils la bêtise de leurs affrontement?

S'il avait été plus jeune le Fortunat aurait cherché la réponse mais il commençait à avancer en âge et savait le réponse...Sans doute jamais. Dès que deux hommes ont des différents la première solution est de s'affronter au lieu de se poser et de discuter sans haine...

Sans doute le Très Haut nourrissait il de la sorte un quelconque dessein pour l'humanité Jehan renonçait désormais à comprendre s'attachant juste à débusquer et à faire intervenir les plus...ou les moins belliqueux plutôt.

Les jours passèrent chacun apportant son lot de joies et de peines...et puis vint celui où il fallu songer au retour. La mission ici était accomplie les armées ennemies étant dissoutes. Il appartiendrait aux autorités Ducales de faire régner l'ordre en leurs terres.

Jehan se posa sur un tabouret dans sa tente pour rédiger le compte rendu de cette mobilisation. Il méditait aussi...les siens lui manquaient cruellement. Plus il avançait en âge moins il supportait l'éloignement de ses enfants de ses filleuls.
Non pas que Lee ne remplisse pas sa vie loin de là elle était son soleil, le phare de sa vie et aussi bien son esprit que son corps étaient tombés d'accord...Pas de Lee et nous arrêtons tout!
Dès lors chaque fois que Lee s'éloignait son esprit devenait il mélancolique et son corps fatigué les deux se liguant pour qu'il la cherche.

Là il songeait à Alienor sa fille adoptive qu'il aimait malgré le lot de tourments qu'elle lui avait provoqué, à Isabelle dont l'impétuosité lui avait valu une cruelle chute de cheval lui ayant fait perdre le souvenir, aux jumeaux enfin, Edwin et Émilie. Que devenaient ils? Il lui tardait de rentrer pour les revoir tous.

En homme ayant vécu il savait cheminer vers la mort inexorablement... Quand surviendrait elle, le préviendrait elle cela il ne le savait mais ferait en sorte d'être prêt quand le moment de quitter cette terre arriverait...enfin il l'espérait. La camarde pouvait tout aussi bien le surprendre au moment le plus inattendu...

Quand bien même cette idée fut elle désagréable elle amena un sourire sur le visage du Grand Maréchal. Si ce moment pouvait être dans les bras de Lee il en serait comblé.

Une fois son vagabondage spirituel terminé, Jehan se leva et alla donner des ordres pour d'une part assurer la continuité des opérations après son départ mais aussi pour préparer celui-ci.
Il voulait chevaucher à bride abattue et ne s'arrêter que le strict nécessaire. Il du revoir sa décision certains membres de son groupe souhaitant faire halte à Saumur. Il accepta cela permettrait de changer de chevaux.

Il entama une tournée du campement saluant le plus petit cadet ou le fier chevalier. Pas question de ne pas remercier chacun de son engagement. Même s'il était dur dans sa façon de remplir son rôle il n'en demeurait pas moins à l'écoute de ses semblables.

La seule chose ne trouvant grâce à ses yeux étant l'inconséquence qui abhorrait plus que tout. Si tu t'engages, tu acceptes et assumes lui avait enseigner grand père de Proisy, Seigneur de guerre Bretons.
Jehan avait faite sienne cette idée et n'en démordait pas.

Cela lui avait valu des inimitiés certes mais aussi de très solides appuis.

Il partit à la recherche de l'âme de sa vie, la douce et si aimante Leello. Ce ne pouvait être une simple femme...non c'était un ange qu'Aristote avait envoyé aider Jehan à vivre et à mener à bien ce que le Trés Haut avait résolu qu'il accomplisse.

Elle lui apportait la communion de l'esprit, l'apaisement de la chair et la douceur de vivre en aimant et étant aimé. Comble de bonheur ne venait elle pas de lui donner deux enfants tout en restant à ses cotés dans l'affrontement juste après.
Plusieurs fois il avait tremblé lors des combats la voyant s'engager sans mesure pour repousser les assauts Comtois. Il avait, par chance, pu rester près d'elle et expédier "ad patres" les agresseurs.
Là encore ils étaient complémentaires même dans la fureur des engagements.

Il fit aussi, en cherchant Lee le tour des tentes de blessés réconfortant celui-ci priant pour celui-là...

_________________
Thomaslatapie
Les tombes avaient été fraichement creusé et les corps reposais déjà au fond. Angeviens, Poiteviens, Manois, Franc comtois, Bretons et Heltèves reposait tous a coté les uns des autre. Les trous commençai a ce reboucher. Il ne manquait plus que le Prélat vienne donnez la prière. Il était temps pour Thomas de partir, ses filles l'attendais. Certain cadets resteraient pour défaire le camps et repartir dans leur duché respectif ou bien allez dans un autre duché qui demandait de l'aide. Le grand hospitalier alla rejoindre la caravane qui partait pour le Poitou.
_________________

"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté"
Platon
Aurelien87
Aurélien avait fini par retrouver Thomas au bord de ce cimetierre de fortune, où pas mal de pauvres soldats avaient payé de leur vie, la bétise et l'orgueil de certains dirigeants.

Thomas, je crois qu'il est temps pour nous de faire quelques prières pour tous ces malheureux. Rassemblez quelques valides, que nous ne soyons point seuls.
_________________
Thomaslatapie
Thomas fit un sourire en voyant le prélat arriver.

- Très bien je vais chercher quelque un de mes frères pour communier avec le Très Haut.

Thomas hâta le pas a la recherche de ses frères et sœurs pour venir a la prière.
_________________

"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté"
Platon
Neiviv
Neiviv avait longuement marché pour arriver jusque là.
Il arriva devant des tentes surmontés de la bannière de l'Ordre Teutonique.
Il se présenta à deux gardes qui semblait gardait le camp.
Le Normand garda son casque, son froid visage, la dague dans le fourreau de sa ceinture et la hache dans l'étui attaché à son dos.


Gardes, j'voudrais savoir si vous p'vez offrir hospitalité à un aristotélicien qu'à qu'le sol comme couche.
J'd'mande pas grand juste, un peu d'paille et une couverture mitée m'suffiront.
Pis, v'semblez occupez, 'lors si j'peux aider pour mériter un lit.


Le Dieppois resta droit debout attendant une réponse.
_________________
Porte-Enseigne et Cadet de Normandie
Thomaslatapie
Thomas vit un homme s'avançait. L'hospitalier l'écouta. Le camp se démonter a bon train. Thomas se frotta le bouc.

- Et bien sire vous pouvez toujours venir parmi les hospitaliers, mais nous nous partons. Quelque de mes frère vont resté encore un peu donc vous aurai un ou deux jour encore après vous devrez trouver un autre lieu pour dormir.

Thomas lui fit un sourire et lui prit l'épaule. Il le lâcha et alla rejoindre la caravane qui l'attendais.
_________________

"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté"
Platon
Neiviv
L'homme qui se présenta à lui semblait sur le départ et avec d'assez hautes fonctions parmi les Hospitaliers.
Enfin bon, il lui offrait un lieu où dormir pour les deux prochains jours.


M'ci à vous, c'est d'jà beaucoup qu'ces deux jours.
J'me débrouill'rais pour la suite, z'inquiètez pas pour moi.

Voyagez bien m'sir.


L'homme lui prit l'épaule avant de la lâcher et d'aller vers une caravane.
Neiviv se trouva un peu de paille, un couverture de laine et dormit.

_________________
Porte-Enseigne et Cadet de Normandie
Estrella.iona
[ Toujours dans son délire...]

Gervais et Trella étaient donc revenus dans la pièce. Le premier s'était empressé de s'affaler dans son fauteuil ultra confortable et sirotait un drôle de cocktail qu'il avait fait apparaitre d'un claquement de doigts. Quant à Trella... Un brin sonnée par ce qu'elle venait de voir, elle restait là, les bras ballants, à se demander quelle serait l'issue de ce rêve - ou de ce cauchemar.

Gervais ?
Mmmh ?
J'en ai assez. Je ne veux plus voir le futur, j'ai pris ma décision, j'veux pas mourir. J'veux que vous claquiez des doigts et je veux retrouver mon corps. Et je veux ça maintenant, tout de suite !

L'ange termina son cocktail angélique tout en claquant la langue, signe que la boisson était exquise. Un claquement de doigts et le verre vide disparut.

Doucement, les caprices. Tu n'es pas le nombril du Royaume, ni même celui du monde. Et j'peux te dire qu'il est vaste, le monde.

Ignorant l'air interrogatif de la jeune fille, il enchaina :

Mais effectivement... On peut dire que l'entretien dans la Salle des Réflexions est terminé. On a discuté, tu as vu le futur, tu as décidé. Tu remarqueras que je ne t'ai pas montré le futur que tu auras en restant vivante. J'aurai pu, hein. Mais je sais que tu aimes les surprises. N'est ce pas !

Réprimant un gloussement, il pinça la joue de l'Etoile qui ne broncha pas. Après tout, il était marrant, cet ange. Hors du commun, mais marrant. Lorsqu'elle se réveillerait, elle raconterait à qui voudrait l'entendre qu'elle avait un ange gardien sympa qui avait des rencards, qui faisait des combats d'hommes et qui lui avait montré le futur. Et qui...

Nan, nan, nan. Pas la peine de penser ça, tu ne te souviendras de rien à ton réveil. Ni de cette expérience futuriste, ni de cette magnifique salle, ni de moi et de mon bon gout vestimentaire. C'est triste. Bon, calin ?

Sans prévenir, il entoura Estrella de ses bras et lui fit un gros calin. Celle ci, surprise, se laissa néanmoins faire... Pas question de fâcher son ange deux minutes avant qu'il ne la renvoie sur terre. Mais c'est qu'il commençait à l'étouffer...

Euh... Oui, Gervais, vous savez, j'vous aime bien au fond. Mais si vous pouviez éviter de m'appuyer sur le ventre, j'aurai peut être une chance de mener ma grossesse à terme, non ?

Gervais la lacha, se recula et essuya le coin de son oeil. Pleurait il ? Ca, Trella ne le saura jamais. L'aspect émotionnel des anges resterait donc un mystère...

T'en fais pas, il en faudra plus que ça pour te tuer, ma chère. Bon, je vais passer aux dernières recommandations, et même si je sais que tu ne te souviendras de rien, je les fais quand même. Le sentiment du devoir accompli, tu sais... Bref. Fais moins de caprices, arrête de provoquer les gens, ne sois pas insolente. Oh et puis... A quoi bon. Vis ta vie, et même si moi je sais pas comment elle va se terminer... Profite ! Et j'veux plus qu'on ait d'entretien surprise avant ta mort, après c'est la galère pour trouver des habits convenables à la dernière minute... Alors fais gaffe à toi, ne te refais pas charcuter, je compte sur toi. Ah, j'oubliais. Un p'tit souvenir de moi, quand même.

Il glissa alors dans la main de Trella un objet et lui fit replier ses doigts, comme s'il souhaitait qu'elle découvre sa nature plus tard.
Son sourire niais toujours peint sur le visage, Gervais se recula encore un peu, leva la main afin de claquer des doigts et ramener sa protégée dans le monde du commun des mortels...


Attendez ! Juste, dites moi... C'est qui votre chef ? C'est Aristote ? Y'a un Très Haut ? Ou bien en fait le Très Haut est spinoziste ? Ou bien Aristote est spinoziste ?

L'ange sourit largement et ouvrit la bouche. Trella crut qu'elle aurait une réponse, mais... Il préféra claquer des doigts.

Et ce fut le noir.

- - - - - - - - - - -


" Qu'est ce que j'ai mal, bon sang... Mais pourquoi j'ai si maaaaal...? Qu'est ce qui m'arrive ? Qu'est ce qui s'est passé ?"

C'était la foire aux questions dans l'esprit embrumé de l'Etoile. Toujours allongée sur le lit où la médicastre l'avait fait déposer, elle était restée inconsciente pendant... Pas mal de temps.
Chaque parcelle de son corps, chaque centimètre carré la faisait atrocement souffrir. Elle essaya de se rappeler, de se souvenir... Elle tenta d'ouvrir les yeux, mais malgré l'obscurité de la tente, la lumière était trop intense pour ses mirettes. Elle les referma bien vite.
Chaque mouvement lui coutait énormément. Elle se sentait vidée de ses forces. Comme morte, en fait. Ramenant son bras droit au niveau de ses yeux, puisque c'était le seul de ses bras qu'elle pouvait bouger, elle les frotta puis tenta de se redresser.
Une fois assise, une fois ses rétines habituées à la lumière, elle put enfin reconnaitre les lieux. Une tente. Et elle put enfin voir le triste état dans lequel elle était. Plusieurs égratignures, une entaille à la tête accompagnée d'un méchant mal de crane qui lui donnait la tête qui tourne, une blessure fraichement recousue au bras gauche, vestige du coup du comtois. Et pour solder le tout, une jambe cassée ou une cheville foulée... Qu'en savait-elle, au fond, elle avait mal partout !

Trop occupée à s'ausculter, elle en avait presque oublié le plus important... Le bébé. Elle porta sa main droite à son ventre, histoire de guetter un signe du petit être en développement. Elle le sentit bouger, presque imperceptiblement... Mais cela suffit à la rassurer.

Elle se laissa alors aller en arrière, retournant en position allongée. Elle l'avait échappé belle, cette fois ci... Elle bailla doucement, car ce mouvement empirait ses douleurs, quand sa main droite rencontra un objet qui était sur le lit... Un objet de petite taille, plat, rond, doré... Un écu ? Estrella regarda la pièce avec curiosité. Ce n'était pas un écu non, du moins il ne ressemblait pas aux écus qu'elle avait pu voir dans le Royaume... Sur le côté face de la pièce était frappé un visage. Un visage d'homme qui faisait un clin d'oeil. Ultime clin d'oeil de l'ange à sa protégée... Mais ça, l'Etoile ne pouvait pas le savoir.

Bien que surprise, elle fourra la pièce dans sa poche. Elle aurait tout le temps, plus tard, de se demander d'où elle venait.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)