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[Rp] Campement Hospitaliers

Jehan_de_proisy
Les blessés arrivaient et, Jehan, voyant le Grand Maître prendre en charge le Primat se dirigea vers une des tentes où officiait le Grand Hospitalier, frère Thomas...

Un jeune homme, à peine sortit de l'enfance, râlait et le regard échangé avec Thomas fit comprendre à Jehan que celui-cl était arrivé au terme du savoir de l'Hospitalier et qu'Aristote allait sans doute accueillir cet inconnu...

Le Fortunat retira ses gants et sa cape et prit un linge qu'il trempa dans un bol d'eau claire. Il passa lentement le linge sur les lèvres du mourant qui ouvrit les yeux cherchant à lire dans ceux de l'Hospitalier son devenir...
Jehan lui sourit et lui murmura des paroles apaisantes ne sachant si l'homme au moins le comprenait ou si seul le son de sa voix l'apaisait.

La main du mourant prit celle de Jehan et se crispa dessus tandis que l'Hospitalier continuait à psalmodier des encouragements d'une voix douce...
Brusquement l'inconnu tenta de se redresser et lança un mot. Le seul mot que tout homme jeune crie ou murmure au moment de quitter cette terre de vanité et de douleur...Maman.
Puis retomba sur la litière de fortune et Jehan lui ferma les yeux avec douceur avant de se relever.

Bien qu'habitué, hélas à voir ses semblables trépasser, le Fortunat sentit son cœur se serrer et, fermant les yeux il récita...


Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi ton enfant, accueille-le dans Ton royaume d’éternité.
AMEN
Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, pleureront sa disparition avant de le retrouver au firmament de Ton palais.
AMEN
Dieu le père, Christos et Aristote, bénissez cet homme.
AMEN


Il compléta son aide par une prière qui lui était familière et porteuse d'espoirs...

O glorieux Jean, qui avez été si cher à Christos que vous avez mérité de reposer votre tête sur sa sancte poitrine,
et d'être, par lui et en sa place, donné comme fils à sa mère;
mettez en mon cœur un amour vif pour le très Haut, Aristote et Christos.
Obtenez moi du Seigneur que moi aussi,
avec un cœur pur de toute affection terrestre,
Je sois digne d'être toujours uni ici-bas,
à Aristote et Christos, comme fidèle disciple,
et au très Haut, comme fils dévoué,
Afin de leur rester éternellement uni dans le ciel.
Ainsi soit-il.

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Leello
Leello fut surprise de la réaction de la jeune femme, elle fut inquiète se disant que peut être elle avait commis la maladresse de ne pas le reconnaitre et commençait a la regarder avec plus d'attention.
Même en se creusant la tête, elle ne se souvenait avoir rencontré si doux visage.
Pourtant cette jeune personne semblait avoir quelque chose a lui dire.


Citation:
Oh!!! Dame!! Je suis... je suis Davia... je...


Dame Davia, en effet je ne pouvais pas vous reconnaitre. Mais je me souviens avoir fait la demande de votre laisser passer. Je suis ravie de vous rencontrer, excusez ma tenue mais ici ...

Elle aurait préféré la rencontrer dans d'autres circonstances mais les choses était ainsi puis Leello était difficilement inactive autant qu'elle sache qui est l'amie de son fiancé.
Sur le campement Hospitalier elle était elle même, elle ne trichait pas et quelque part c'est là où elle se sentait le mieux.


Citation:
Je cherche Estrella Iona, ma meilleure amie, elle défendait la ville cette nuit et on m'a dit qu'elle avait été blessée, alors je suis à sa recherche.


Allons suivez moi, elle est peut être arrivée à l'Hôpital de campagne que nous avons installé. Mais je sais que tous les blessés ne sont pas encore là, nos frères sont en train de les ramener. Alors ne vous inquiétez pas si vous ne la voyez pas.

Citation:
Et puis... je suis ravie de vous rencontrer... J'ai... j'ai beaucoup entendu parler de vous.


Elle lui fit signe de la suivre souriant légèrement à l'idée de revoir son ami, et aux propos de Dame Davia.


Alors vous avez entendu parler de moi ? c'est amusant !!
J'ai moi aussi entendu parler de vous et je suis heureuse de pouvoir mettre un visage sur votre nom.


Les deux femmes arrivèrent dans la tente ou se trouvaient les blessés.

Dame attendez notre Grand Hospitalier il pourra vous répondre.


Leello fit un signe à Thomas lui indiquant que Davia avait besoin d'un renseignement puis elle vit son époux en train de prier. Elle soupira devant la scène, le soldat était si jeune ...
Ne voulant pas interrompre son aimé elle restait près de Davia, priant silencieusement.

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Aurelien87
Aurélien se doutait qu'il y aurrait un peu d'agitation dans le campement des Hospitaliers, mais pas autant qu'il le voyait présentement. Il fit un signe approbatf de la tête lorsque ses deux premiers interlocuteurs se sauvèrent, appelés par les devoirs de leur charge. Arriva le Grand Maitre.

Bonjour Chevalier. Ne soyez point désolé, vous savez, ce rituel de la bague m'aggace toujours, mais je n'ose m'y dérober de peur de véxer. Ainsi donc nous y trouvons notre compte tous les deux.

Lorsqu'il revint habillé..

Merci pour cette collation, messire, mais mes gardes s'en abstiendront. L'heure n'est surement pas aux agapes dans votre campement. Je vois que moults blessés arrivent pour profiter de votre science médicale et de votre dévouement à la race humaine.



Un garde vint apporter un petit parchemin

Permettez ....

Aurélien le parcouru rapidement, puis le mit dans sa poche.

Ce message de Thomaslatapie, va précisément dans le sens de ma visite. Je sais que vous êtes tous fidèles aristotéliciens, et je venais vous proposer de dire une messe pour vos hommes et vos blessés.

Thomas me demande précisément le secours de la foy pour des pauvres êtres prèts à comparaitre devant le Très Haut. elle est bien nécessaire pour tous ces soldats, loin de chez eux, et qui sont venus là défendre la liberté de leur Royaume.

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Lionelpsl
En attendant que les hospitaliers ne le fassent accompagner dans la forêt par un médecin, Lionel en profita pour souffler un peu. La journée avait été longue et était encore loin d'être terminée.

Il s'approcha d'un des gardes suisses et entama la conversation:
Citation:
Salut l'ami, ça fait plaisir de voir des compatriotes par ici.
T'es d'où? Moi je suis de Fribourg.

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--Guilhelm



Guilhelm était resté un peu en retrait de son archevêque, pour ne pas paraitre indiscret. Et puis il le connaissait, un manque de discretion un peu trop visible, et hop, un tour au confessionnal. Il vit arriver un soldat passablement amoché.

Lionelpsl a écrit:
Citation:
Salut l'ami, ça fait plaisir de voir des compatriotes par ici.
T'es d'où? Moi je suis de Fribourg.


Geneve .. on est tous deux de Geneve. On est la garde personnelle de Son Excellence le Primat.... on le suit comme ca depuis qu'il a quitté son poste d'évêque de Geneve. Il a un peu la bougeotte, mais au moins, on voit du pays, et on est bien nourris, bien logés et bien blanchis.

pas mal amoché dis donc ......
Thomaslatapie
Entre deux patients, Thomas vit un signe de sœur Leello a l'entré de la tente. Il prit un lange propre et s'essuya les mains, s'approcha de cette dernière et l'écouta.

- Je cherche une dame du nom d'Estrella Iona, ...

Thomas secoua la tête peu de personne était encore consciente pour lui dire quel nom ils portaient.

- Non dame je ne connais que très peu de nom de mes patients. Avez-vous fait le tour du campement ???

Il montra les tentes vers le fond puis il montra la ranger de corps recouvert d'un voile blanc.

- Je ne saurai dire où est votre amie. Peut être bien qu'elle n'est pas venu dans le campement c'est une possibilité aussi ...

Thomas prit l'épaule de la dame et la lui massa doucement. Il ne pouvait s'attarder plus. Il s'éloigna d'un pas lent regardant les morts. Il leva se regard et vit un franc comtois en train de parlez deux gardes espitoliaux. Un cadet lui avait dit que l'homme attendait de l'aide pour amener ses amis pour ce faire soigner. Il nomma deux cadets qu'il avait l'habite de voir et leurs ordonna de le suivre. Ils s'avancèrent vers le franc comtois. Thomas s'arrêta devant le franc comtois.

- Où sont vos amis ??? Allez me les cherché j'en ai assez de voir des gens mourir alors qu'ils parlent de religion ou de politique. Je me fous de vos dissension amenez les ou vous allez subir mon courroux !!!

Il fit signe au deux cadets de suivre l'homme et leurs ordonna de ne pas revenir sans ces hommes. Il porta son regard aux gardes espitoliaux.

- Et bien vous attend quoi vous ??? Allez les aidez vous ne serez de trop !!

Thomas croisa les bras en souriant. Parfois cela avait du bon d'être le chef d'hôpital. Il tourna les talon et retourna dans la tente.
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"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté"
Platon
Lionelpsl
Lionel se dirigeait vers le campement de la forêt. Il était arrivé à faire adjoindre un médecin au groupe et à se faire confier une pelle. Tous pressaient le pas, chaque minute qui passait pouvait aggraver l'état des blessés.

Arrivés au camp, les autres comprirent son alarme et s'empressèrent de leur apporter les soins qui leur rendrait le transport supportable. De son côté, Lionel creusait deux trous. Un deuxième helvète était mort pendant son absence.

Une fois l'état des blessés stabilisé, ils les chargèrent sur la charette à bras et regagnèrent le camp des hospitaliers. Maintenant qu'ils étaient nombreux à la tirer, la pousser, déblayer le chemin, le trajet fut plus rapide et plus confortable pour leur précieux chargement.
Pendant que l'on portait les blessés sous leurs tentes, lionel tendit à l'hospitalier le plus proche le sac à poulets qui ne l'avait pas quitté de toute la journée:

Citation:
Voila, je vous les confie soignez les bien. Pendant que j'y pense voici quelques poulets pour contribuer à leur nourriture, je suis sûr que le bouillon de poule c'est très bon pour ce qu'ils ont.
Bonne chance et bon courage à tous. On sera peut être ammenés à se revoir, j'ai vu un campement comtois en passant pas ici et j'ai l'impression que les combats ne sont pas terminés, gardez moi une place au chaud on ne sait jamais.
Au fait Guilhelm je passerai peut être à Genève avant toi. Tu veux que je passe donner de tes nouvelles à quelqu'un?

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Helena.
Helena avait croisé un peu plus tôt Thom en taverne. Elle lui avait proposé son aide qu'il avait accepté avec joie. Elle avait quelques connaissances en médecine.
Malgré son statut de soldat il était évident pour elle que tout blessé quelque soit son origine avait le droit au meilleurs soins qu'il était possible de lui apporter.
Elle s'approcha à grand pas de la tente des hospitaliers. Une grande effervescence y régnait. Elle regarda un instant tous les blessés qui arrivaient et pensa à ce soir... Ce soir il repartait combattre...de nouveau des blessés allaient affluer et des morts en ressortiraient. La brunette eu un haut le cœur en y pensant et posa sa main sur son ventre arrondit et le caressa doucement.
Elle pensa
" allez courage ma belle...ce n’est pas le moment de faiblir des personnes ont besoin de toi!!!!"
Elle arriva devant la tente et s'y engouffra. Elle avait bien pensée à laisser ses armes au campement. Elle chercha du regard Thom puis le vit et s'approcha de lui.

Me voilà Thom. Je suis à ton service. Dis-moi ce qu'il faut que je fasse.

Elle évalua le nombre de blessés et soupira de tristesse. Certains avaient déjà rejoins Aristote. Elle pria discrètement pour la paix de leur âme.
Elle vit alors un homme qui apportait une femme pleine de sang. N'attendant pas la réponse de Thom elle pressa le pas pour aller s'en occuper.
Elle s'approcha de la civière qui avait été fabriqué et s'adressa aux hommes
.

Mettez cette dame sur ce lit. Je vais m'occuper d'elle.

Helena chercha d'abord d'où provenait le sang qui recouvrait le corps. Elle trouva enfin la blessure. Le sang coulait abondamment de l’abdomen de la blessée. Elle pressa la blessure avec un tissu pour stopper l’hémorragie. La patiente avait le teint pâle. Elle avait déjà perdu beaucoup de sang. Helena compressa la blessure…La femme n’avait plus la force d’hurler de douleur mais la douleur se lisait sur son visage. Helena lui fit alors avaler une bonne dose d’opium.
La blessure continuait de couler. Helena après avoir désinfecter essaya de recoudre…
Mais dés qu’elle tenta de transpercer la peau avec l’aiguille, la plaie se mit à saigner d’avantage. Helena comprit alors que plus rien ne pourrait sauver cette femme. La blessure était bien trop profonde et mal placer. Elle compressa malgré tout la plaie. Elle alla chercher rapidement une bassine d’eau fraîche et un linge propre. Elle trempa le linge et passa délicatement le linge humide sur le visage blême de la blessée. Elle lui chuchota quelques paroles afin de l’accompagner dans ces dernières minutes
Doucement la jeune femme expira son dernier souffle. Helena serra la main de la jeune femme et pria pour qu’Aristote l’accueil dans son royaume.
Elle se redressa et passa une dernière fois le linge humide sur le visage qui était devenu serein. Elle ferma doucement les yeux de la demoiselle en soupirant. La jeune femme n’avait même pas eu le temps de voir un prêtre.
La brunette remonta doucement le drap sur le corps inerte et resta pensive un instant.

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--Kris
Sur le champ de bataille, Kris, angevin de père en fils depuis plusieurs générations, avait été chargé de ramener les blessés, ou les morts le cas échéant, à Angers, afin que ceux qui n'étaient pas morts puissent recevoir les soins nécessaires.

Lorsque que la seconde bataille fut terminée, il sillonna les lieux afin de trouver ce qu'il cherchait. La plupart des blessés avaient déja été rapatriés chez les Hospitaliers. Soudain, il aperçut une jeune femme qui semblait garder quelque chose.

S'approchant, il se rendit compte que le quelque chose était une jeune fille qui semblait bien mal en point, et qui de surcroit semblait inconsciente. Morte ou pas, il lui fallait la ramener quand même.

Kris appela alors un des soldats qui passait par là, justement, pour lui demander de l'aider à hisser la jeune fille sur la brouette que Kris avait apportée. A deux, ils la portèrent sur la dite brouette, en faisant attention quand même, il y avait plein de sang et tout, c'était pas très beau à voir, et après avoir demandé l'identité de la jeune fille à la cantonade, il sut qu'elle s'appelait Estrella.

Direction le campement des Hospitaliers, à présent. Ceux ci semblaient affairés, mais il aperçu un petit groupe composé d'un homme et de deux femmes qui semblaient en conversation. Il s'approcha alors, laissant la brouette - et Estrella dedans - à quelques pas.


Bonjour... Euh... Excusez moi de vous déranger, mais je reviens du champ de bataille et je ramène une blessée... Ou une morte, j'sais pas trop. Mais elle a pas l'air trop bien. Elle s'appelle Estrella, on m'a dit, et elle est là dedans
, conclut il en désignant la brouette laissée à quelques mètres.
Thomaslatapie
Le grand hospitalier vit revenir l'homme, ses cadets et les gardes espitoliaux avec une pleine bétaillère de survivant. Thomas fit un signe a plusieurs hospitaliers de débarqué les blessés et de les mettre sous la tente. Le jeune homme regarda le défilé macabre quand l'homme lui tendis des poulets. Thomas le regarda incrédule.

- Non messire je n'ai nul besoin de ses poulets. Nous avons tous ce qu'il nous faut. Non le mieux c'est que vous les gardez pour reprendre des forces, vous en aurai bien besoins demain a mon avis. Et n'aillez crainte je les soignerai moi même comme s'ils étaient mes frères.

Thomas prit l'épaule et la lui massa doucement puis il se détourna sans prendre un poulet. Il entra dans la tente pour soignez les franc comtois.

Plus tard un homme arriva avec une femme enceinte dans une brouette et la laissa là. Thomas ne pouvait s'occuper d'elle, il avait promit a l'homme de soignez de ses infortunés compagnons. Il commença a réfléchir a comment lui procuré des soin mais il en fut tiré par une voie fluette presque cassé. Il tourna la tête et reconnue son amie.


- Ah te voila Héléna, tu tombe a pic. Occupe toi de la dame dans la brouette. Elle est enceinte vérifie que son enfant n'est pas mort.

Il reprit sa couture et continua de parlez.

- Si tu a besoin de quelque chose demande aux cadets qui sont en blanc ils t'aideront.

Il finit sa couture et passa a un autre franc comtois.
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"La simplicité véritable allie la bonté à la beauté"
Platon
Davia
La jeune fille avait parcourue la tente, suivant les indications du Sieur Thomas, inquiète. Trella n'était pas là. Pourtant, il y avait de tout... des infirmes, des blessés et... des morts. L'odeur et la vue étaient nauséabondes, elle avait la nausée et tentait désespérément d'accrocher son estomac.

Diantre, mais d'où venaient tous ces gens qui gisaient là? La guerre s'était donc aussi laid que ça? C'était ça le résultat? Ce sang, ces boyaux, cette odeur infâme, ces pères, ces frères et ces fils qui se mouraient ou qui repartiraient estropiés, cul de jatte ou manchot.

Trella n'était ni parmi les morts, ni parmi les blessés, c'était déjà ça. Davia revint auprès du médicastre en chef. Un petit homme lui parlait, s'approchant, elle tendit l'oreille et se figea, d'un coup.


Citation:
...Ou une morte, j'sais pas trop. Mais elle a pas l'air trop bien. Elle s'appelle Estrella, on m'a dit, et elle est là dedans.


Elle était devenu toute pâle et fébrilement, elle s'approcha de la brouette, la peur au ventre.

Non, pas morte, ce n'était pas possible! Pas Trella, pas sa soeur de coeur, sa meilleure amie, sa diablesse d'angevine, son horrible morue, sa dinde préférée! Non, ce n'était pas possible.

Les yeux rivés sur la jeune femme qui s'avançait pour s'approcher de son amie, le teint d'un pâle cadavérique, elle se tordait les mains nerveusemen et lui dit d'une voix toute petite:


Dites moi... elle, elle n'est pas morte??

La tête qui tourne, les jambes qui tremblent, il ne fallait pas défaillir, pas maintenant.


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Sniper67150
C'est un des principes de l'Hospital, de soigner les bélligérants, de tous bords, même si nous aidons les Angevins à repousser les attaques. Ca nous change de défendre le Domaine Royal contre un ennemi invisible pendant deux mois. Où avec un même campement et en proposant à la populace de venir pour ses maux du quotidiens, personne ne venait. Les Médicastres, les Apothicaires et les Sergents d'Armes s'ennuyaient ferme, au point même de patrouiller entre les villes pour ne pas nous "encroûter" dirais-je.

Un Cadet vint déranger la discution, mais heureusement le Primat enchaîna dans le bon sens.

Oui, je crois qu'on est même le dernier Ordre Royal à demander le baptême aristotélicien à tous les Postulants. Même si de part le passé on baptisait dans la Basilique Saint-Arnvald, chose qu'on ne fait plus, le bâtiment n'étant pas consacré, et ce n'est pas fautre d'avoir envoyé deux évêques pour faire avancer le dossier.

Et je suis d'accord et heureux que vous veniez dire la messe dans notre humble campement. Même si en Anjou, c'est une situation à risque, vu les derniers évènnements.

Je suis contre, ainsi que tous les Hospitaliers Angevins, à cette "hérésie" d'angevinisme. Même étant Vicomte dans ce Duché. Mais il faut comprendre, que l'Anjou, demande des curés depuis des années, et un Héraut depuis tout aussi longtemps. J'espère que les dispositions du moment, ne seront que temporaire et feront réagir à qui de droit.

Bref, si il vous faut du monde pour installer la chapelle de campagne dirais-je, dites-le moi.

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Alatariel
Dubitative. C'était le terme, tant la baronne trouvait les gestes du frère Thomas simples, précis, efficaces. La blessure de Vyktorya était moche... c'est le moins qu'on puisse dire. La dernière fois qu'elle avait vu ça, c'était pendant la guerre d'indépendance, dans les côtes de Loo. Les blessés affluaient et il fallait dégager les lits de la tente hospital.
- Ne t’en fais pas elle est hors de danger. Maintenant elle va être transportée vers une tente où elle aura tout le repos qu’elle nécessaire. Je viendrai la voir pour vérifier l’état de la plaie. Veille à ce qu’elle mange bien.

Alatariel opina du chef.
- Ne t'en fait pas, j'ai déjà veillé de nombreux blessés...
Puis se tournant vers les cadets qui allaient emmener la rousse.
- Amenez-la dans ma tente, je veux pouvoir la veiller cette nuit loin des soldats Franc Comtois...

Les cadets ayant installé Vyktorya dans la tente, Alatariel pris le temps de passer une simple robe de lin blanc, une guimpe, un voile et une nouvelle cape avant de ressortir.

Elle déambula dans le camps jusqu'à apercevoir Snipy, qui était pour elle bien plus un frère d'armes et un ami que le Grand Maitre de l'ordre. Elle s'approcha à pas vif pour prendre de ses nouvelles, et ce n'est qu'a quelques pas de lui qu'elle reconnu son interlocuteur. Le Primat de France rien que ça. Finam aurait surement des nausées à la vu de ce spectacle.

Alatariel s'approcha à pas plus lents, et fit une légère révérence -son sang Penthièvre l'empêchait de baiser l'anneau épiscopale - puis s'adressa directement au Primat.


- C'est un soulagement pour moi de vous savoir ici, Monseigneur. Nombre de blessés vont demander à recevoir les derniers sacrements, et j'aurai été désolée qu'ils les recoivent de ce maraud d'Otto....
Mais je ne suis pas présentée, Alatariel du Bois doré de Penthièvre... noble angevine.

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Cameliane
Lionel les avait transporté jusqu'à un camp d'hospitaliers, eux, les quatre Helvètes grièvement blessés, tirant la charrette à la force de ses bras, sans trop la heurter dans les nids de poules et autres petits talus du chemin.

Elle s'était sentie portée, puis posée sur une table peut être, ou un banc, encore inconsciente, ayant perdu du sang durant les trajets... Elle se rappelait de onze coups d'épées, dont certains avaient bien réussit à transpercer certains endroits de sa cote de maille et le jaque qui protégeaient son corps. Tentant de parler, elle ne savait à qui, et même si quelqu'un l'entendait, elle réussit à balbutier...


- Oc... occupez-v... vous... de mes... mes compagnons... eux d'abord... ils... ils doivent vivre... s'il... s'il vous plait...


Gorge sèche, lèvres brulantes, elle grimaça de douleur....
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Cruauté Réveille Toi, Fureur Guide Mon Bras, Seigneur Apaise Mon Coeur...

Capitaine de l'Edelweiss
Ex Général de l'A.C.G - Ex Capitaine Confédéral

Il faut suivre une décision non parce qu'on la prise mais parce qu'elle est bonne.
197856
L'antique Angevin, désigné volontaire, avait mené Angevins et Bretons, chevauchant aux cotés de poitevins sans réellement prendre part aux événements et sans véritables sentiments, même s'il avait froidement déraciner quelque chose qui tenait plus du champignon que de l'être humain.
Lors des deux premières confrontations, qui l'avaient laissées presque indifférent, il avait pourtant perçu les tensions qui animaient les âmes présentes sur le champs de bataille. Il se plaisait à observer ses corps dans leurs danses macabres, à ressentir la peur et l'excitation mélées des novices des deux camps.

Il pensait bien sur surtout aux soldats angevins, dont l'aguerrissement passait par ce genre de confrontations, aux bretons et poitevins présents aussi venu les épauler. Tachant de se rappeler la dernière fois qu'il avait eu des alliés, tenant son masque impassible même aux premiers appel à l'aide et aux derniers cris qui déchirèrent ses deux nuits, et il considéra le travail accompli par tous pour mener à bien leur devoir, la débauche d'énergie que cela signifiait ; ces soldats pouvaient être fiers d'eux et il espérait pour tout ceux et celles la, un légitime succès.

Mais il songeait aussi aux Franc Comtois et aux Mainois, il connaissait aussi les sentiments qui les animaient, vengeance, désir de revanche. Ils auraient voulu pouvoir leur expliquer qu'on ne combat pas un peuple pour assouvir sa haine contre un homme, fut-il Penthièvre, qu'il n'y avait nul honneur à ce comportement indigne.
L'homme bien que peu enclin à la clémence, n'avait pas cesser ces derniers jours d'établir une juste hiérarchie dans les sentiments auxquels il était en proie.

La vengeance aveugle devrait être écartée pour laisser place à l'éducation ; Il n'ignorait sans doute pas que, cachés, les blessés des armées Franc Comtoises pansaient leur plaies, songeant déjà à leur prochaines victimes.
Ainsi s'en sortiraient ils à bon compte, n'ayant engendré qu'un peu plus de ressentiments, que les Mainois, plus proche payeraient sans doute, mais surtout sans retenir de leçon aucune ? Voila qui s'avérerait facheux.
Et il aimait à le répéter un peu partout, l'Anjou est une bonne école.
Pensaient ils tomber au milieu de gens doux et peu rancuniers ? Pensait ils que l'ouest de la France se montrerait magnanime, Bretons, Angevins, Poitevins. Ils devraient se faire une raison... Les peuples qu'ils combattaient à mauvais escient étaient connus parmis les plus cruels, combien de buché et de pendaison en Breizh ? Combien de victimes des affres angevins ? De quelle pitié avaient bien pu faire preuve autrefois ?

Levant les yeux sur les murs de La Flêche, écoutant les plaintes d'un monde ne demandant qu'à être abreuvé de sang, le vieux Duc se retourna sur ceux qui composaient les armées unifiées. Leur adressant un merci muet et bienveillant, de pouvoir une nouvelle fois servir, de voir ceux qu'il désire fort ou le devenir se tenir à ses cotés.
Il entonna une prière dans un murmure :


Dans la grandeur et le déshonneur, nous suivons ce que dicte notre ame,
Dans notre communion, seigneur, accorde nous sérénité et calme
Récompense le juste et le droit, et adjuge nous la victoire
Guide nos armes et nos bras, épargne les fidèles
Avide de pieté et de joie, non de haine ou de gloire
Protège les faibles et ceux qu'a ton image tu as fais tel.
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