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[RP] Main promise ...... sera donnée !

--Ha.le.barde.










Taverne de la Belle Epoque, Nevers

Ces derniers temps, Saphi ne fréquentait plus beaucoup les tavernes venant de mettre au monde un fils; l'enfant portait le nom d'Arthur de Vel un beau petit garçon dont elle était très fière

De plus les évènements des derniers jours lui donnaient davantage envie de se refermer sur elle même plutôt que de sortir en taverne devant répondre à la sympathie des uns et des autres désireux de la soutenir dans l'épreuve qu'elle vivait depuis que son compagnon et le père de son enfant venait de les quitter, le petit tout juste né

Pourtant ce jour là, une force irrésistible la poussa à se rendre à la Belle Epoque...
La jeune femme pensait depuis le départ de Jean à aller en voyage, changer d'air avec son fils lui ferait le plus grand bien, cela lui permettrait sans doute de revenir à Nevers sereine et épanouie

En entrant dans la Belle Epoque, portant son fils dans ses bras elle fut prise d'une étrange sensation, les souvenirs de son arrivée à Nevers lui revinrent alors en mémoire

Son entrée ici même, à cette même place, sa rencontre avec Wish qui allait devenir son parrain, son soutien pour son installation
Plus tard Wish lui avait confié la taverne en tant que tavernière, puis celle ci avait été détruite en partie par un incendie et le frère de Saphi, Léodagand de Maynes avait entreprit de la reconstruire par amitié pour Wish et afin que la taverne de la Belle Epoque reste et demeure LA Taverne de Nevers!!!

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres...Wish... celà faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait vu et il lui manquait... qu'était il devenu depuis tous ces longs mois....d'ailleurs la jeune femme avait perdu la notion du temps ..une année s'était même peut être passée sans nouvelle de Wish

Un courant d'air..une porte s'ouvre laissant s'engouffrer le vent ...un jeune homme entre....
--Ha.le.barde.


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C' est à contre cœur qu'elle avait vu, à la demande du Seigneur de Gilly, Williamss s' éloigner.
La compagnie du vieil homme mourant lui faisait point de soucis.
Mais elle ne pouvait empêcher l'angoisse, qui sommeillait en elle, de lui serrer le ventre régulièrement.
Elle avait beau savoir Thémodius mort, qu'en était-il des autres sbires de son père ?
Ce dernier n' abandonnerait jamais la partie, elle le savait.
Il lui fallait sa fille, tout aussi bâtarde soit-elle, pour concrétiser ses ambitions et matérialiser les titres et terres acquis en promesse d'une main.

Épuisée par les dernières journées de fuite et l'épisode terrible qui l'avait débarrassée du lyonnais, elle se savait sans force si jamais autre ruffian venait à se présenter.
Et en aidant le sieur Wishmerhill à s'allonger sur l'unique paillasse de la masure, elle avait bien compris que nulle aide ne pourrait venir de cet homme.
Rapidement, avant de s'occuper de l'homme, elle avait poussé la table contre la porte et mis à portée de main une arme.
C'est avec haut-le-cœur et tremblements qu'elle avait posé son épée sur la table.
Williamss l' avait consciencieusement nettoyée, mais elle y voyait encore le sang. Pure image de son esprit.

Faire bonne figure, sourire. Elle le pouvait. Elle le devait.
L'homme qui leur avait offert hospitalité, lui inspirait respect et dévouement, et ce au delà de son rang. Pourquoi ? Elle ne saurait le dire.
Peut être parce qu'elle avait lu en son regard, une fierté déchue mais lourde encore de son éclat ancien.
Peut être parce qu'elle avait senti en lui l'effet poison des remords qui hantent l'âme et détruisent le corps. Ou peut être tout simplement parce que, étrangement, cet homme ressemblait à Williamss et que donc elle ne pouvait rester indifférente.

Il fait frais dans la masure. Point de bois en réserve près de l'âtre. Hors de question d'aller en chercher pour le moment.
Délicatement, elle lui quitte ses bottes, délace les crevets (lacets) du haut de sa chainse ( chemise), et le couvre de son mantel qu'il avait laissé choir au sol.
L'homme ferme les yeux. S'assoupit-il ou veut-il éviter regards et discussion ?
Elle sort de leurs besaces une gourde, et une chemise propre que Zezva avait glissée dans leurs affaires le jour de leur départ précipité de Saint-Aignan. Un morceau de lin adroitement déchiré dans le pan bas du vêtement, fera compresse propre.
Toussotant légèrement pour prévenir le sieur de sa présence toute proche, Elle pose délicatement le tissu imbibée d'eau fraiche sur son front
.

Voilà qui vous fera du bien Sire. Désirez vous autre chose ?
Que puis-je faire pour vous soulager un peu ? Où avez vous mis le remède qu'Astérie vous avait préparé ?


Oubliant la réserve qui devrait être sienne, elle pose une main douce sur son bras.
--Ha.le.barde.






(dans les campagnes bourguignonnes, proche de Nevers)


Son mal être grandissant, Gilly s’était installé sans fierté sur la misérable couche à même le sol.
La jeune fille l’aidant de son mieux lui faisant presque oublier le manquement de confort qu’aurait exigé son rang.

Grelottant, l’homme s’était recroquevillé le dos contre le mur et suait à grosse goutte malgré le froid régnant en ce lieu ouvert aux courants d’airs.
Jamais il n’aurait cru que la privation soit si douloureuse. Son corps tout entier réclamant sa dose avec violence.

La mignonne avait la tête sur les épaules, pas comme son partenaire, irréfléchi et insouciant.
Attentive, l’homme devait éviter de se laisser aller avec elle, ou la bru découvrirait vite ce qu’il n’avait trouvé force d’avouer au jeune homme jusqu’alors.

Le linge humide sur son front brûlant, lui fit rouvrir les yeux sur ce visage doux, lui souriant compatissant.

Merci Eudeline, il sera bon, reposez vous.


L’homme savait bien que sous ses airs fort, la coquette cachait ses craintes et angoisses les plus sombres.
L’homme savait que trop bien ce qu’était le prix à payer pour avoir fait couler le sang par ses mains.

Geste fortuit qui rapproche, tendrement le noble lui sourit, ne pouvant rester de marbre devant pareil minois.


Renversé, je ne sais comment cela a pu arriver.

Retournant son mantel pour dégager la poche intérieur, un Gilly faible et de mauvaise foi en sortit la flasque qui depuis tout à l’heure lui trottait à l’esprit.

Continuant à la regarder, portant le flacon à ses lèvres, Wishmerhil essayait de chasser les vilaines pensées qui venaient réchauffer son corps de mourant, encore sensible à la chair.
Si Williamss était bien son fils, n’était il pas normal et de son devoir d’effectuer droit de cuissage, s’assurer que sa progéniture ne tombe pas sur mauvais parti?
Le noble, au fin fond de sa décadence, n’y aurait sûrement pas mis plus d’objection que cela.

L’homme avait fermé les yeux, s’oubliant de tout, le liquide béni de tout les saints, mouillant ses lèvres.

Regard peut être plus malicieux qu’autre chose en lui présentant à son tour la fiole.


Vous en voulez damoiselle, cella vous aidera à vous détendre…
Ysabeau
Dans la demeure du seigneur de Gilly

Le jeune Will et sa compagne étaient rentrés, suivis d'une autre jeune fille, Zevza. Ysabeau leur servit ce qu'il restait de jambon, leur déboucha une nouvelle bouteille de vin.
Dans une armoire, près du lit, elle prit une chemise propre.Elle la donna au jeune Wish pour remplacer la sienne, maculée de sang. Certes elle n'était pas chez elle, mais elle avait la faiblesse de penser que le seigneur de Gilly l'y aurait autorisée.

Wishmeril s'en revint de l'étable, annonça que tout était calme, que le mort était bien mort.

Et puis... ils décidèrent de prendre la route, tous les quatre. Conversation pressée, urgence... Prendre la route vers la Bourgogne.
Ysabeau était inquiète. Le malade supporterait-il ce voyage ? Elle tenta de raisonner Wish, mais sans succès. Sa décision était prise, et elle savait que lorsqu'il avait pris une décision, il s'y tenait.
Au seuil de la porte, elle les vit s'éloigner, le coeur un peu serré. Reverrait-elle Wishmeril ? Son coeur espérait, mais sa raison lui disait que non...

Elle n'avait plus rien à faire à Gilly.

Elle ferma la maison, s'en fut à l'écurie où Tarkan l'attendait, le sella, le flatta à l'encolure, et, comme à regret, s'en retourna vers Sancerre.

Elle avait fait ce qu'elle avait pu. Elle espérait avoir été utile.

_________________
Dame de Sury sur Léré

Pour un Horizon Ouvert et Prospère
--Ha.le.barde.






( Dans la masure ...)

Dieu que cet homme était déconcertant. Il maniait avec désinvolture et habileté l'art du charme, de la provocation et de la séduction.
Le charme, ne la gêne pas, elle doit l'avouer. Quelle femme n' aime pas cela ?
Mais, la provocation de son geste quand il s' autorise la fiole interdite, la blandice ( séduction ) trop libidineuse qu'il met dans son regard, elle ne peut supporter et accepter.

Certes, il n'en a plus pour longtemps, mais au moins pourrait-il avoir la volonté et la décence de finir sa vie dignement.
Il pourrait aussi penser à ne point alourdir le fardeau qu'il est, en restant le plus longtemps possible en état de force.
Et puis … ce regard …. ce scintillement lubrique qui habille ses yeux alors que mentalement il la déshabille … ça elle ne peut l'autoriser et l'endurer.
Il ne peut savoir qu'elle connait que trop bien ces œillades gouailleuses pour en avoir souvent fait les frais lors des beuveries des agapes de son père et de ses vassaux.

La fatigue ne l'aidant pas être patiente et tolérante, elle arrache d'un geste brusque la fiole d'alcool, la retourne et en verse le contenu directement au sol
.

Sire, il est certain que je vous dois respect au regard de votre rang, de votre âge et de l'hospitalité que vous nous avez offerte, considérez qu'il vous est acquis .. mais maintenant permettez moi !
Sire de Gilly, vous êtes irresponsable, et léger ! Que croyez vous faire en ingurgitant ce breuvage qui vous est interdit ? Allez mieux ?
Un temps peut être mais après ? Que se passera t-il plus tard ? Avez vous songé que vous pourriez ne pas arriver à votre destination avant de … avant …


Ses mots se perdent dans le retentissement sonore du soufflet qu'il vient de lui mettre.
Surprise, elle porte un court instant sa main à sa joue brûlante, mais déterminée, elle ne baisse ni les yeux, où les larmes se refusent à venir, ni la voix
.

La main qu'elle avait ôtée, au devant du regard grivois, se repose doucement sur le bras.

Sire … Wishmerhill … vous savez que vous êtes bientôt au crépuscule de votre vie, essayez au moins d'y arriver comme vous avez vécu je pense … avec force, rage, détermination et dignité.

Puis de nouveau d'un ton plus irrité, retirant à nouveau la main elle le toise

Et quant aux idées salaces que vos yeux véhiculent, je vous conseille vivement de les oublier. Ce n'est point vous qui me détendrez !

Mais puisqu'il avait teinté ses dernières paroles de malice, et qu'elle ne sait lui en vouloir vraiment, elle en fait autant

Et je peux vous assurer que j'en connais un, qui, s'il vous voit avec tel regard, n' hésitera pas à non point vous détendre mais à vous étendre !
Sur ce Sire, je vais me poser là non loin et veiller, vous pouvez dormir si vous le souhaitez.

Avant de s'éloigner elle ne peut retenir un sourire. Malgré la joue toujours brûlante et certainement un peu gonflée à ce qu'elle ressent, elle offre au vieil homme la chaleur que peut apporter la bonté et l'empathie.

Pourquoi ce sourire, ce geste de pardon ? Serait-ce à cause de la semblance entre cet homme agonisant et le vif Williamss ?
Williamss, qu'elle appelle de toute son âme en asseyant grelottante, à même le sol, dos au mur.
--Ha.le.barde.






(Dans la masure...)

Gaspillage et effronterie furent de trop sur l’instant dans la bouche de la rosière, le sang du seigneur ne faisant qu’un tour, jamais personne encore vivant ne lui ayant parlé de la sorte.
Sa main sans réfléchir claqua la joue de la jeune femme.
Surprise sur son visage ne voulant en montrer plus.

Déjà Gilly s’en voulait, mais le mal était fait. La patience et délicatesse n’étant plus son fort depuis bien longtemps.

Eudeline avait fait mouche, et malgré son âge, l’homme ne pouvait que se sentir morveux.
Il lui fallait arriver au seuil de sa vie pour se faire entendre morale par une bachelette dont il aurait pu être le père.

Force, rage, détermination et dignité.

Ces mots lui rebondissaient en pleine face comme autant de souvenirs perdus.
Oui il avait été ainsi un temps, avant que son cœur se brise et qu’il ne sache plus nourrir autre que haine et méchanceté.

Malgré ses menaces, l’homme savait bien que jamais l’avorton n’en saurait rien, la mignonnette trop craintive de ce qui pourrait en découler…
Mais le seigneur appréciait de plus en plus cette petite, alliant avec tact charmes du corps et adages d’esprit. Le morveux devrait continuer à en prendre soins ou il aurait affaire à lui.

S’excuser serait trop dur et abaisser sa fierté déplacée de nobliau. Il resta sans rien dire, son regard évitant le sien.

Point rancunière, la rouquine lui sourit en s’adossant au mur à peine deux mètres plus loin comme si elle voulait enfoncer le clou sur ce point qu’elle venait de marquer.

Le goût de la gnôle encore en bouche et la sensation brûlante, tout le long de son œsophage, avaient ravivé l’envie du noble à s’enivrer, le peu lui ayant plus mis l’eau à la bouche que fait de mal.
Dormir serait difficile ainsi, l’idée de lécher le sol imbibé lui traversant même l’esprit alors que depuis quelques minutes les deux restaient silencieux.

Détacher ses idées de cette obsession… ne plus penser à ce poison pourtant si bon… l’homme regarda la mignonne assise en boule dans son coin.
Ses lèvres bleuettes et ses grelottements ne pouvaient cacher le froid qui la prenait.
Le tendron allait attraper la mort si leur attente devait durer.

Se relevant, non sans peine visible, le sol étant bien bas… Gilly s’avança jusqu’à elle déposer son mantel sur ses bras, s’appliquant à sourire.


Prenez le, mon gilet est encore bien assez chaud.

Ironique mensonge, lui n’ayant tout bonnement rien à craindre de plus à s‘enchifrener.
--Ha.le.barde.








Taverne de la Belle Epoque, Nevers

Perdue dans ses pensées, Saphirella releva la tête en voyant entrer le jeune homme puis reporta son attention sur son fils s'apprêtant à le déposer tendrement dans son petit couffin
Concentrée sur sa tache, elle aperçut une ombre avancer vers elle et s'arrêter devant sa table
La jeune femme se redressa intriguée et fut immédiatement troublée en voyant le jeune homme...comme une impression de déjà vu qu'elle chassa vite de son esprit pour lui répondre lorsqu'il s'adressa à elle



Citation:

B'jour Dame
Z’êtes bien dame saphirella?
J’peux m’asseoir? J’ai un message pour vous, quelqu'un qui voudrait vous voir maintenant.



Le jeune homme ne manquait d'aplomb, déjà prêt à prendre place près d'elle... sa main posée sur la chaise montrait qu'il était assez sur de lui et décidé
Qui d'autre que Jean pouvait bien avoir un message pour elle? lui était il arrivé quelque chose, était il blessé, la réclamait il?
Son sang ne fit qu'un tour... son coeur s'emballa et masquant mal son inquiétude, elle répondit fébrilement[/i]

Oui...oui... je suis bien Saphirella de Maynes mais je vous en conjure dites moi vite qui vous envoie....mon ... enfin je veux dire ....Jean de Vel? que se passe t il? il va bien?
Parlez s'il vous plait...
Hmmm...mais asseyez vous et dites moi tout


[i]L'invitant à s'assoir enfin à sa table, Saphi plongea son regard inquiet dans le sien attendant l'explication de l'envoyé du mystérieux Sire.
--Ha.le.barde.







(Nevers, taverne de la belle époque)

Will avait eu coup de pouce de sa chance, maintenant légendaire, trouvant aisément la donzelle qu’il cherchait.
Comme quoi le seigneur n’était point encore gâteux en l’ayant envoyé ici.

Souriant, satisfait de l’accroche produite, la daronne semblant lui donner toute son attention, le messager s’installa tranquillement devant son assiette, prenant temps de humer son contenu avant de répondre.


Jean de Vel, j’connais point.

Mais un certain seigneur de Gilly beaucoup plus…


Regardant la femme voir si le nom lui dirait quelque chose, Williamss avait porté une première cuillerée à ses lèvres, l’engloutissant sans ménagement, tout goinfre qu’il était.
Moins âgée que leur caractériel négrier, la femme semblait douce, attendrissante même, toute jeune maman qu’elle était.

Comment un homme tel Gilly pouvait il bien avoir côtoyé une personne tel cette dame Saphirella, la gentillesse gravé sur son visage contrastant avec la froideur du mourant.

Bien joli de l’avoir trouver, mais fallait il encore qu’elle veuillent bien lui porter assistance maintenant.
Inutile non plus de tout lui déballer si la jeune matrone n’avait souvenir du noble…

Le jeune homme n’eut toute fois pas à attendre longtemps pour la voir réagir.
--Ha.le.barde.








Citation:
Jean de Vel, j’connais point.

Mais un certain seigneur de Gilly beaucoup plus…


Le regard de Saphi laissa transparaitre l'inquiétude changea subitement à l'évocation du nom de son parrain

Elle ne l'avait pas vu depuis près d'un an.. comment se faisait il qu'il ne vienne pas lui même, qu'il envoie un messager pour la joindre
Une étrange lueur alluma soudain son regard lorsqu'une pensée lui vint en tête lui disant de se méfier...

Et si cet homme était envoyé par Nelle pour se venger
Par le passé Nelle et son frère Rand l'avaient enlevées pour obtenir une rançon du Seigneur de Gilly ayant apprit qu'elle était sa filleule
Saphi pour se libérer avait tué Rand rendant son frère fou de rage et haineux
Elle savait qu'un jour il reviendrait ou qu'un de son clan le ferait...

Tous ses sens se mirent en alerte, discrètement elle porta sa main sur la dague qu'elle cachait toujours sous son jupon et après avoir respiré profondément elle répondit d'un air faussement détaché pour pouvoir le sonder et voir s'il venait vraiment de sa part ou s'il s'agissait d'un piège


Le Seigneur de Gilly dites vous? Aheummm... en effet je connais ce seigneur...
Où est il? quel message de lui me portez vous? par ailleurs qu'est ce qui me prouve que ce message vient bien de lui?


Saphi planta son regard azur dans celui du jeune homme et attendit qu'il parle...
--Ha.le.barde.






(Nevers, taverne de la belle époque)

Dans les yeux de la femme se succédèrent les émotions. D’abord l’inquiétude, l’interrogation, puis la peur pour finir en méfiance.
Le vaurien connaissait bien ce regard, qui sur lui souvent se portait, sa gueule d’ange ne suffisant pas toujours à se faire donner le bon dieu sans confession.

Le jeune homme avala ce qu’il avait en bouche avant de répondre sur un air léger.


Oh trois fois rien m’dame

C’est juste que l’homme est souffrant et vous d’mande de se rendre à son avance avec une calèche…


Puis se rappelant l’anneau dans sa poche, y glissa la main pour sortir le sceau de Gilly et le poser devant la femme.

Y m’a donné ça pour que vous soyez sûr que ce soit bien lui.

Tout était dit, tranquillement Williamss continua de manger alors qu’autour d’eux, les travaux aux champs finissant à cette heure avancée, les clients commençaient à se faire plus nombreux.
--Ha.le.barde.







Elle aimait roder à ces heures de fin de journée.
Non pas qu'elle détestait cueillir et faucher en plein jour, innocents, imprudents, vauriens, duellistes ou soldats …. mais elle avait une préférence pour ces moments entre lumière et ombre totale. Instant où ceux qu'elle venait chercher pouvaient encore la discerner et l'entrapercevoir.
Elle aimait qu'ils la devinent et qu'ils tressaillent de la savoir déjà là, veilleuse funeste les invitant au couronnement fatal de leur existence.
Ses invités de ces heures, étaient souvent des malades, des besogneux miséreux, des gueux misérables.

Elle le savait, en cette chaumière, il y avait client pour elle.
Pas de feu, une vilaine odeur d'alcool et de maladie, des relents de vieillesse … elle était au bon endroit.
Une silhouette, fluette, recroquevillée … elle se glisse et l'enroule de son halo sombre.
Mauvais choix ! Même si l'âme semble torturée, la femme qu'elle enserre, n' a pas à la suivre. Pas encore.
Se serait-elle trompée ? Pourtant cette odeur, ces râles discrets mais déjà chants d'agonie, ne sont point illusion. Travail il y a ici, elle en est sûre.
Il est là ! Masse déjà informe, presque molle d'abandon, il l'attend.
Tiens ! Un resquilleur ! L'homme fait partie de ceux qui régulièrement lui ont filé entre les doigts.
Ils appellent ça des rescapés, des survivants, des miraculés. Elle les appellent des renégats, des traites.
Amants déloyaux qui jouent avec elle, la courtisent impunément et qui le moment venu, quand il faut se donner, s'en retournent à leur premier amour : la vie.

Celui là ne fuira plus. Il est à elle !
Caresse voilée, souffle enjôleur


Wishmerhill … Seigneur de Gilly... je vous salue ! Quel dommage Sire de ne pas m' avoir accompagnée plutôt, vous étiez de bien plus belle allure ! Je vous aurais adoucît le voyage à cette époque. Mais aujourd'hui …. même mes yeux ont du mal à supporter la vue de ce que vous êtes devenu. Et pourtant, des abominations ils en ont vu mes yeux !

Wishmerhill, le temps est venu. Trop souvent vous vous êtes joué de moi.
Si du jeu de votre vie vous avez souvent tiré les bonnes cartes, c'est moi qui maintenant tiens en main les dernières . Les gagnantes !

Wishmerhill …. vous m' avez cherché, je suis là !


Un rire aux sonorités glaciales emplit la chaumière.
--Ha.le.barde.



--wishmerhil a écrit:


(Dans la masure...)



Le soleil se couchant, le froid s’était fait plus cinglant sous leur abri de fortune.
Recroquevillé sur la paillasse, Gilly avait remonté le col de son gilet sur son cou, cherchant à conserver un brin de chaleur à son corps déjà froid.

Combien de temps s’était écoulé depuis le départ du jeune homme?
Perdu entre conscience et inconscience, il n’aurait pu le dire, les secondes devenant des heures sous le poids de sa sobriété.

L’homme était en bout de course, chaque expiration laissant s’échapper un peu plus du souffle de vie qui l’animait encore.

Frissons qui lui parcourent le dos, remontant le long de la colonne… il la sent… elle est la… pour lui…
Subtile présence, que seul, il peut percevoir.
Jamais on ne lui échappe, jamais elle ne se trompe.

Il l’entend, elle le salue.
Il l’attend, elle le réclame…

À quoi bon lutter, l’heure arrivant?
Cruel nature humaine faite de chair et de sang, l’homme si fort qu’il ait été, reste mortel parmi les mortels.
Il n’aurait qu’à lui répondre et tout en serait fini.
Libéré de toute attache charnelle, il serait sien pour l‘éternité.
Dernière de ses maîtresses la mort sera t’elle la plus douce?

Qu’adviendrait il ensuite, de son âme tourmentée, quand face au jugement dernier, il devrait se présenter?
S’il laissait échapper la vérité, soulageant sa conscience des félonies et atrocités, peut être que dans sa grande clémence, le Très Haut lui accorderait il le repos.

Images qui se bousculent. Cris qui raisonnent.
Dans sa tête sa vie défile, de la lumière jaillit le chaos.
Sentiment de gâchis, d’inachevé jusqu’ à ce visage qui apparaît.
Pourtant si récemment découvert, ce fils adouci cette issue, dont seul il est responsable…

Allez donc savoir à quoi peut bien s’accrocher la volonté d’un mourant?
Sûrement celui-ci avait il de bonnes raisons pour ne pas s’éteindre à cet instant même.

Là dans l’ombre, elle le guettait.
Là dans l’ombre, elle attendait son heure toute proche…

Son rire froid et moqueur le glaça d’effroi.
--Ha.le.barde.







( dans la Chaumière)

Elle savait qu'il mentait, que lui aussi le froid ne tarderait pas à le prendre. Mais elle savait aussi que refuser son mantel serait cruel affront pour lui.
De ce manteau proposé, il offrait chaleur, il effaçait la gifle, et retrouvait, par ce geste de gentilhomme, la dignité qui avait été sienne.
Elle s'était enroulé dans le tissu épais et avait essayé de ne plus penser au froid ni à la peur. Elle avait laissé ses pensées partir vers Williamss.

Les mains jointes, les bras enroulés autour de ses jambes ramenées à elle, la tête appuyée contre le mur froid, elle avait glissé vers un sommeil agité.

Souffle léger, presque imperceptible. Frôlement glacial. Elle sursaute. Une aura étrange flotte dans l'air. Serait-elle entrain de cauchemarder encore ? Serait-elle entrain de mourir ?
Une effluve inhabituelle quasi marmoréenne se répand. On dirait que la mort rôde.
La mort ? !
D'un bond, le cœur en proie à des battements inquiets, elle rejoint la couche du vieil homme.
S'agenouillant à ses cotés elle prend ses mains entre les siennes et les frictionne vigoureusement.
Il est froid, très froid. Mais sous ses doigts le pouls faiblement bat encore
.

Sire … Sire … Wishmerhill … ne vous laissez pas gagner par l'engourdissement du froid. Cela vous serait fatal.
Sire …. ouvrez les yeux, regardez moi !


Cet homme est entrain de la quitter, de battre en retraite, de renoncer. Il s'échappe fuyant la vie pour se laisser emporter par l' aura funèbre qui les entoure.
Doucement sans le brusquer, mais fermement elle enserre de ses deux mains ses joues qu'elle frictionne. Rapprochant sa bouche de son visage,, elle souffle doucement sur ses yeux, son nez, ses joues, et le plus près possible sans les toucher sur ses lèvres que le sang a quittées
.

Sire … Sire ….

Un léger mouvement des paupières, ses doigts qui doucement s'animent, ses mains qui cherche à saisir ses bras... il est toujours là!
Impuissante à faire quoique se soit de plus, si ce n'est attendre le retour de Williamss, elle désespère.
Quelques mots bafouillés s'échappent de la bouche du mourant
« regret … pas partir comme ça … révélations …. confession ... ».
Penchée sur lui, elle lui relève légèrement la tête.

Que dites vous Sire ? Vous désirez quelque chose ? Vous voulez vous confesser c'est cela ?

Mais déjà il a refermé les yeux.
Les tourments de l'homme la préoccupent et son état de plus en plus blèche (faible apathique) la rend anxieuse.
Il ne doit pas, il ne peut pas mourir maintenant. Il ne doit pas succomber avant le retour de Williamss.

Il tremble de fièvre et de froid. Elle grelotte de froid et d'inquiétude.
Avisant le mantel qu'elle a laissé au sol, elle s'en empare et hésitante quelques secondes regarde le seigneur gisant.
Maintenir encore en lui, quelques heures, le peu de souffle de vie qu'il lui reste. Se sauver elle de ce froid engourdissant. Elle n' a pas le choix et ne tergiverse plus. Elle le couvre de son mantel et se glisse dessous à ses cotés.
Pas d'aversion ni d'antipathie, le malaise de se sentir si près de cet homme qui quelques heures avant la regardait avec grivoiserie est vite balayé. Ses yeux ne s'ouvriront plus avec tel regard elle le sait.
Seule compte à cet instant le peu de chaleur mutuelle qu'ils leur reste.
La chaleur et le réconfort d'une présence …. elle lui offre volontiers
.

Je suis là Wishmerhill .. Williamss ne devrait plus tarder ….

"Will … dépêche toi … je n'en peux plus" prière muette qu'elle fait en remontant plus haut le mantel sur le mourant.
--Ha.le.barde.





( dans la Chaumière)

Elle savait qu'il mentait, que lui aussi le froid ne tarderait pas à le prendre. Mais elle savait aussi que refuser son mantel serait cruel affront pour lui.
De ce manteau proposé, il offrait chaleur, il effaçait la gifle, et retrouvait, par ce geste de gentilhomme, la dignité qui avait été sienne.
Elle s'était enroulé dans le tissu épais et avait essayé de ne plus penser au froid ni à la peur. Elle avait laissé ses pensées partir vers Williamss.

Les mains jointes, les bras enroulés autour de ses jambes ramenées à elle, la tête appuyée contre le mur froid, elle avait glissé vers un sommeil agité.

Souffle léger, presque imperceptible. Frôlement glacial. Elle sursaute. Une aura étrange flotte dans l'air. Serait-elle entrain de cauchemarder encore ? Serait-elle entrain de mourir ?
Une effluve inhabituelle quasi marmoréenne se répand. On dirait que la mort rôde.
La mort ? !
D'un bond, le cœur en proie à des battements inquiets, elle rejoint la couche du vieil homme.
S'agenouillant à ses cotés elle prend ses mains entre les siennes et les frictionne vigoureusement.
Il est froid, très froid. Mais sous ses doigts le pouls faiblement bat encore
.

Sire … Sire … Wishmerhill … ne vous laissez pas gagner par l'engourdissement du froid. Cela vous serait fatal.
Sire …. ouvrez les yeux, regardez moi !


Cet homme est entrain de la quitter, de battre en retraite, de renoncer. Il s'échappe fuyant la vie pour se laisser emporter par l' aura funèbre qui les entoure.
Doucement sans le brusquer, mais fermement elle enserre de ses deux mains ses joues qu'elle frictionne. Rapprochant sa bouche de son visage,, elle souffle doucement sur ses yeux, son nez, ses joues, et le plus près possible sans les toucher sur ses lèvres que le sang a quittées
.

Sire … Sire ….

Un léger mouvement des paupières, ses doigts qui doucement s'animent, ses mains qui cherche à saisir ses bras... il est toujours là!
Impuissante à faire quoique se soit de plus, si ce n'est attendre le retour de Williamss, elle désespère.
Quelques mots bafouillés s'échappent de la bouche du mourant
« regret … pas partir comme ça … révélations …. confession ... ».
Penchée sur lui, elle lui relève légèrement la tête.

Que dites vous Sire ? Vous désirez quelque chose ? Vous voulez vous confesser c'est cela ?

Mais déjà il a refermé les yeux.
Les tourments de l'homme la préoccupent et son état de plus en plus blèche (faible apathique) la rend anxieuse.
Il ne doit pas, il ne peut pas mourir maintenant. Il ne doit pas succomber avant le retour de Williamss.

Il tremble de fièvre et de froid. Elle grelotte de froid et d'inquiétude.
Avisant le mantel qu'elle a laissé au sol, elle s'en empare et hésitante quelques secondes regarde le seigneur gisant.
Maintenir encore en lui, quelques heures, le peu de souffle de vie qu'il lui reste.
Se sauver elle de ce froid engourdissant. Elle n' a pas le choix et ne tergiverse plus. Elle le couvre de son mantel et se glisse dessous à ses cotés.
Pas d'aversion ni d'antipathie, le malaise de se sentir si près de cet homme qui quelques heures avant la regardait avec grivoiserie est vite balayé.
Ses yeux ne s'ouvriront plus avec tel regard elle le sait.
Seule compte à cet instant le peu de chaleur mutuelle qu'ils leur reste.
La chaleur et le réconfort d'une présence …. elle lui offre volontiers
.

Je suis là Wishmerhill .. Williamss ne devrait plus tarder ….

"Will … dépêche toi … je n'en peux plus" prière muette qu'elle fait en remontant plus haut le mantel sur le mourant.
--Ha.le.barde.







Saphi observa le sceau de Wish posé sur la table par le jeune message, elle s'en empara fébrilement puis la serrant dans sa main au point de s'en blesser un peu la paume tant le fait de savoir Wish malade lui faisait mal
Elle savait que s'il avait prit soin de lui faire envoyer un messager et une calèche, ça ne pouvait être que pour une seule raison... Wish devait être au plus mal, les heures étaient même peut être comptées
Elle se leva alors d'un bond, prit son fils dans ses bras et d'un ton inhabituel chez elle et qui se voulait presque autoritaire lui dit


Mais grand dieu!!! que faites vous à manger ici!!!? menez moi au plus vite à lui mais avant je veux passer prendre une amie chère, elle saura lui prodiguer des soins s'il le faut
Nous passerons donc par l'herboristerie en premier chercher Dame Emmaline
Et laissez cette assiette où elle est , l'heure n'est pas à se restaurer


En sortant de la Belle Epoque, Saphi hela une calèche et fit signe à Will de presser..
.


Cocher!!!! VITEEEEEEEEEEE!!!! à l'herboristerie de Dame Emmaline


La calèche partit en trombe et une fois à destination Saphi en descendit pour aller tambouriner chez Emma

EMMAAAAAAAAA!!!! Ouvre!!!!!
Wish a besoin de nous Emma ...il ne va pas bien... prends de quoi le soigner au cas ou....VITEEEEEEEEEEEEE!!!
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