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[RP] Main promise ...... sera donnée !

--Ha.le.barde.





Emma était en train de se reposer dans son fauteuil au coin de la cheminée. Les dernières heures avaient été très mouvementées,elle s'était affalée dans le fauteuil et assoupie.
Elle faisait de drôles de rêves,mélangeant douces pensées et visions cauchemardesques ,la chaleur du feu lui procurait une sensation de bien être ,ainsi que son chat Neige qui ronronnait sur ses genoux quand elle fut réveillée en sursaut par des cris et des coups sur la porte de l'échoppe.
Elle se leva brusquement,beaucoup trop brusquement et chancela,sa tête se mit a tourner. Elle s'accrocha au rebord de la commode,respira un grand coup,alla se passer de l'eau froide sur le visage et courut vers la porte,complètement ahurie.
Elle reconnut la voix de Saphi ,son amie. Elle pensa qu'il était arrivé mal a Arthur lorsqu'elle entendit prononcer le nom de Wish.
Elle ouvrit la porte brutalement,

OH Saphi! mais qu'est ce qu'il y a ! que dis tu? ....Wish...?

mais pourquoi parle tu de Wish?


une calèche était arrêtée devant la porte ,une personne bougeait a l'intérieur .
--Ha.le.barde.





Devant l' Herboristerie de Nevers

Emma apparut au seuil de la porte et Saphi respira profondément avant de répondre à son amie

Prends vite ce dont tu as besoin
Ecoute je ne sais quasi rien, si ce n'est que Wish m'a fait envoyer un jeune messager qui est dans la calèche avec Arthur, et pour me prouver qu'il venait bien de la part de Wish il m'a remit ceci...


Saphi lui montra alors le sceau de son parrain encore serré dans le creux de sa main


Il m'a juste dit que Wish m'a envoyé chercher, il serait souffrant....connaissant Wish il doit être plus que souffrant pour envoyer quelqu'un me quérir
Monte vite avec moi Emma....


Saphi aidée du jeune homme remonta auprès de son fils dans la calèche et attendit qu'Emma soit prête
--Ha.le.barde.








Oh non! mais il est en Bourgogne, il est ici? il.. il...

Emma avait donc bien compris ,ce sceau en était la preuve ,il s'agissait bien de Wish qui n'allait pas bien et avait besoin d'aide.
Elle regarda brièvement a l'intérieur de la calèche et reconnut le jeune homme insolent qu'elle avait rencontré en taverne .


Mais es tu sure qu'il veut me voir? qu'il a besoin de moi?

Saphi ne lui répondit pas et la poussa vers son échoppe

Emma hésita puis y entra ,alors que Saphi remontait dans la calèche.

la jeune femme avait été choquée par l’annonce de Saphi.

Elle prit sur elle pour ne pas perdre connaissance ,cela lui arrivait souvent en ce moment .
Tant de souvenirs lui revenaient a l’esprit ,Ce n’était pas possible, il fallait faire quelque chose .
Précipitamment,elle remplit sa vieille besace de plantes , de fioles , d‘huiles et de potions, des noix , des linges, de quelques instruments et douceurs .

Elle fit le plus vite possible tout en essayant d’imaginer la situation qu’elle allait vivre dans peu de temps .
Elle se sentait perdue,ne savait trop que faire,mais agissait comme poussée par une force.
Quand tout fut prêt,elle remit une grosse buche dans la cheminée puis ferma la porte retournant l’affichette sur la devanture « je reviens de suite » .
Elle monta dans la calèche,s’installant près du jeune homme après l’avoir salué, Arthur dormait paisiblement dans son panier ;Il ne se doutait pas de la pression qu’il y avait autour de lui .

Saphi essayait malgré tout de positiver et mais Emma sentait bien qu’elle était aussi inquiète qu’elle .
La route parut interminable ,le jeune homme ne disait mot ,aucune émotion ne se lisait sur son visage .
Lorsqu’ils arrivèrent enfin devant une vielle masure ,Emma n’osa pas entrer .Saphi ,descendit avec Williams .Elle descendit aussi de la calèche mais alla se cacher derrière un arbre observant les va et vient, attendant que Williams,ou Saphirella lui fassent signe d’entrer .

Son cœur battait très fort. Cela faisait plus d’une année qu’elle ne l’avait pas revu et se demandait comment elle allait le trouver.
La dernière rencontre ne s’était pas trop bien passée alors qu’elle avait eu tant d’espoir. Mais l’homme tendre , délicat, prévenant et drôle qu’elle avait connu n’était devenu qu’un mercenaire aigri, ne pensant qu’au sang, a la vengeance,,aux femmes et a sa bouteille .
Il était devenu arrogant, sarcastique ,l’œil mauvais, il lui faisait presque peur.
Ces minutes a attendre lui parurent interminables.
--Ha.le.barde.







D’un coup, la jeune femme aux allures si calmes se fit furie.
Qu’avait elle soudain à lui reprocher ce repas pour lequel il lui avait fallut traverser le Berry entier?
L’homme avait tenu jusqu’ici, il tiendrait bien encore le temps d’une plâtrée.

Le tirant par le bras sans le laisser réagir, elle le fit se lever pour la suivre.
Juste avait il eu le temps de rattraper sa gamelle, sentant qu' autrement, il n’aurait qu’à lui dire adieux, le vaurien sorti rapidement avant que le patron ne puisse se plaindre pour son couvert.

Allons donc, en plus de l’avoir pressé, l’obligeant à fuir comme un voleur, voila qu’à présent il fallait passer chercher la copine.
Ne comprenant vraiment rien de rien, de ce qui était priorité pour la gente féminine, Will dû se contenter de suivre, jeter dans une calèche avant qu’il ne pu détacher sa monture.

Herboriste avait elle dit… à quoi bon préciser que l’homme avait déjà consulté médicastre et que nul espoir n’était permis.
Une seule chose lui tardait maintenant, retrouver sa douce qui, auprès du vieillard, devait bien s’ennuyer.
Sûrement aurait il remontrance de ne pas s’en être tenu à ce qu’il lui avait été demandé. Mais si éviter de discutailler pouvait le faire revenir plus tôt, cela en valait bien la peine.

Lui collant le couffin limite dans l’assiette, la femme lui avait laissé son mioche, le temps d’aller chercher la rebouteuse.
L’air tout aussi affolé que la première, la nouvelle s’était installée en face de lui, le saluant comme si elle l’avait déjà connu.
Peut être avait il un sosie en cette ville qu’il visité là pour la première fois.
Le jeune homme n’eut guère envie de s’y attarder d’avantage, son esprit accaparé par la joie de retrouver Line.

Par la petite trappe, ouvrant sur le conducteur, Williamss avait donné les indications au coche.
La route de Bourges n’étant point mauvais repère, il suffisait de la longer sur quelques lieux pour trouver la chaumière ou ils s’étaient arrêtés.

Chance pour eux, la nuit tombée était dégagée et la lune éclairait suffisamment le décor pour pouvoir circuler.
Bien plus long, fut le voyage qu’à l’allée et le silence régnant aurait fini par peser s’il n’y avait eu ces carreaux, au travers desquels se il se perdait, échappant aux regards interrogateurs se posant sur lui.

Enfin la masure où il les avait laissé quelques heures auparavant apparue dans l’obscurité.
Emporté par son empressement, l’infatué sauta du coche à peine arrêté, se précipitant à l’intérieur.

Sous son élan, ce qui restait de la porte claqua contre le mur.
Certainement la dernière fois que ce lambeau de porte servirait d’isolation aux courants d’air, finissant prématurément son érosion.

Line, je suis …………

Vision d’horreur, colère incontrôlable, un instant pétrifié, l’impulsif bondit vers ce seigneur trop proche de son amante.

Vous je vous avais prévenu!!!!

Il écarta la belle avant qu’elle ne puisse réagir pour saisir Gilly par le col.

L’idiot ne sut plus où se mettre quand sa colère aveugle s’effaça.
Entre ses mains le corps inerte du noble lui laissa comprendre que nulle jalousie n’avait place ici…

Relâchant sa prise sur l’homme lentement, le redéposant sans heurt sur la couche, son regard fautif se plongea dans celui de sa douce, demandant pardon pour cette méprise avant de s’agenouiller avec elle.
Dame Saphirella l’avait suivi à l’intérieur, pressée de retrouver l’homme alors que l’herboriste semblait hésitante, commençant une partie de cache-cache.
--Ha.le.barde.






La chaleur infime mais partagée, sa présence à ses cotés, est-ce cela qui avait calmé le seigneur ?
Elle l'ignorait.
Un souffle faible mais régulier s'échappait de ses lèvres, l'agitation avait fait place au sommeil. Sommeil qui pouvait à tous moments le faire basculer dans la mort.
Elle avait voulu le veiller, mais le peu de bien être retrouvé, l'avait elle aussi entrainée dans la somnolence.

Un bruit assourdissant. Porte qui claque et se fracasse.
A peine a t-elle le temps de réaliser, qu'elle est sans ménagement écartée de la couche.
Williamss tel un possédé est entrain de s'en prendre au mourant.
Le temps pour elle de comprendre ce qui se passe et de deviner les pensées qui ont amené telle colère chez son soupirant, que le tempétueux jeune homme déjà relâche le corps inerte du vieil homme
.

Mais …. ? Will … ?

Malgré le regard d'indulgence qui lui lance, elle ne peut empêcher la colère de poindre en elle.
Et alors qu'il s'agenouille à ses cotés, elle se relève le forçant à faire de même
.

Comment peux tu croire que lui et moi … on …. comment ?
Est-ce la toute la confiance que tu mets en moi ?


Sa main se lève. Elle voudrait le gifler pour tel affront, mais ne peut s'y résoudre.
Elle achève son mouvement par un geste brusque et du plat de la main le repousse


Tu dis ce cet homme .. mais tu ne vaux pas mieux que lui messire Williamss !

Sans lui laisser le temps de répondre, elle tourne les talons, salue d'un signe de tête la femme qui est entrée avec lui, et enjambe les morceaux de la porte pour sortir.

Respirer. Il lui faut respirer.
Se défaire ce cette odeur de mort et se calmer.
Oui, surtout se calmer. Faire taire la fâcherie qui lui brouille les idées et le cœur.
Mais ce n' est pas gagné, elle est si « soupe au lait » quand elle est fatiguée !
« Soupe au lait » et aussi impulsive que Williamss.

Coup de pied rageur. Elle envoie rouler un peu plus loin devant elle un cailloux.
Le suivant des yeux, elle croise alors le regard d'une femme à moitié dissimulée entre un arbre et la calèche qui a dû l'amener là.
Toutes deux surprises elle se jaugent un instant.
La saluer ? L' ignorer ? Non cela ne se fait pas. Mais pas envie non plus de faire la causette avec une inconnue.
S'approchant,elle la dévisage un peu plus.
De belle mise, la dame ne doit pas être une simple gueuse. Plus très jeune, d'un âge approchant celui du seigneur de Gilly, se pourrait-il qu'elle soit une ancienne maitresse du sieur ?
Mais alors pourquoi cette attitude sotte de se cacher ? Elle devrait courir au contraire si elle veut voir vivant Wishmerhill !
Puis décidant qu'après tout, là n'est pas son problème elle fait un rapide signe de tête et indique la masure


Bon jour dame, donnez vous la peine d'avancer, la porte est ouverte.

Puis, toujours en proie à la contrariété, un sourire poli sur les lèvres, elle s 'empare d'une des torches de voiture que le cocher est entrain d'embraser et continue son chemin.
Il fait froid, elle grelotte à nouveau mais n'en a cure. Elle s'éloigne d'une bonne distance avant de se laisser choir contre un arbre.
Pourquoi ne pas savoir pleurer ? Pourquoi ne pas savoir laisser s'écouler par les larmes toutes les tensions de ces derniers jours ?
Elle voudrait qu'il soit là …

Un bruit de pas. Des brindilles qui craquent. Une silhouette qui dans la nuit naissante se dessine faiblement.
Entrailles et estomac qui se serrent. Mains qui cherchent la dague oubliée dans la masure. D'un bond elle se relève


Oh là ! qui va là ?
--Ha.le.barde.






Il avait quitté Bourges quelques jours plus tôt, et espérait atteindre Nevers rapidement.
Le chemin était difficile et ce pèlerinage qu'il avait entamé de longs mois auparavant lui coûtait énormément.
Voilà deux nuits qu'il passait à la belle étoile et la masure aperçut depuis peu lui redonnait baume au cœur et force.
Surgissant devant lui, une femme qu'il n'avait pas remarqué, lui barre presque la route.
Sa voix trahie la crainte et sa posture, sur la défensive, ne laisse pas de doute : cette jeune femme à peur
.

Eh ! Tout doux ma fille .... je n' ai aucune arme, je ne suis qu'un moine en chemin.
Il se fait tard et j' ai besoin de chaleur et de repos. Cette masure est -elle vôtre, mon enfant ?
Contre un peu de feu et un sol autre que celui humide des chemins, je peux me rendre utile. Couper du bois par exemple !


Avançant un peu plus près d'elle, il lui sourit aimablement.
--Ha.le.barde.






Un moine ! Ce n'est qu'un moine.
Rassurée mais prudente, les vauriens ont plus d'un tout dans leur sac, et ceux que son père payent grassement pour la retrouver ont grand sac, elle laisse venir à elle le religieux.
A la lumière de sa torche levée à haut le bras, elle peut vérifier qu'en effet l'homme a tout l'air d'un moine pèlerin épuisé
.

Le bon soir à vous mon frère. Désolée d' avoir eu telle réaction, mais on ne sait jamais à qui on va avoir à faire.
Hélas cette masure n'est point mienne. Mais elle n'est à personne je pense, elle est bien trop à l'abandon.
Cependant vous pourrez vous y reposer, il n' y a pas de feu mais il doit être possible d'en faire
.

Songeant soudain à Wishmerhill et aux dernières paroles qu'il avait prononcées elle regarde le Bénédictin. Se pourrait-il que ce Frère puisse apporter les derniers sacrements et entendre la confession du mourant ?

Mon frère, c'est la providence qui vous mène ici !
Couper du bois serait je pense fort utile, mais en cette masure se trouve un homme qui se meurt. Il a émis le souhait de se confesser
.
Accepteriez vous mon Frère de l'entendre et de lui apporter le réconfort de l'extrême-onction ?

C'est d'une voix presque suppliante qu'elle prononce les dernières paroles.

Le Seigneur Wishmerhill de Gilly a besoin de vous mon Frère.

Sans laisser le choix au moine, elle l'entraine vers la masure, le pousse au devant de la porte.

Je vous en prie mon Frère .... apaisez l'âme de cet homme !

Ayant rempli ce qu'elle pense être son devoir envers le seigneur qui les avait accueillis, elle contourne la masure, et rejoint leurs montures qu'ils n' avaient même pas pris le temps de desseller.
Les longes et la torche à la main, en proie aux sentiments dévastateurs qui l'habitent depuis qu'elle à tué le vaurien, elle s'enfonce dans l'obscurité.
--Ha.le.barde.



--Frere.Paul a écrit:



Enfin ! Gloire à Aristote ! Il allait pouvoir se reposer un peu et au chaud.
Mais gloire éphémère … il y a un mourant dans la masure.
La jeune femme d'abord suppliante et priante, le contraint presque à avancer.
Étonnante jeune femme, si craintive un instant avant et si déterminée peu de temps après !


Soit ma fille ! Je vais entendre cet homme en confession et lui porter les derniers sacrements.
Pouvez vous ….


Il n' a pas le temps d'achever sa phrase que déjà, elle s'éloigne.
Seul sur le seuil de la chaumière, il se signe et murmure
…. Seigneur guide là … que la paix de Dieu vous accompagne ma fille ..
Enjambant des débris de bois il pénètre dans la pièce.

Le bon soir. Je suis Frère Paul, Bénédictin en pèlerinage.
Une jeune femme m' a prié de venir en aide à un homme mourant
.

Son regard se portant sur la paillasse où git un vieil homme, il s' approche

Je suppose que c'est de cet homme qu'il s'agit ? !

S'agenouillant il se signe, prend une des mains de l'agonisant entre les siennes, et s'approche tout près de lui.
La discrétion, l'intimité et le secret sont un droit pour le pénitent et un devoir pour le confesseur
.

Mon fils … je suis là … je vous écoute.
--Ha.le.barde.







(Dans la masure...)

Trop faible, Gilly était resté impuissant quand le possessif vint à le malmener.
Si ce coup ci, il ne l’aurait point mérité pour si peu, le jeune impulsif venait de le brasser pour toute les fois où il avait pu échapper aux cocus.

Si Wishmerhil, dans sa faiblesse était contraint à l’indulgence, ce ne fut guère le cas de sa compagne qui blessée, quitta la masure pour s’isoler.
Désemparé face à sa stupidité, Williamss resta les bras ballant, navré.


Court lui après
Nigaud que tu es


Le noble s’était redressé le dos contre le mur et n’avait pu s’empecher, même sentant ses dernières forces le quitter, de reprendre le jeune homme sur ce qu’il avait à faire.
Il aurait tant voulu avoir plus de temps devant lui, rattraper un peu de ces moments, où il aurait dû tant lui apprendre.
Si seulement il avait pu le savoir plus tôt…

Avec Will était arrivé Saphi, beaucoup plus discrète.
Sa jeune filleule n’avait point vraiment changé, juste peut être un peu plus femme qu’à leur dernière rencontre.

Essayant de faire abstraction du piteux reflet qu’il devait renvoyer, il lui sourit.


Ma douce Saphi, je savais que tu viendrais…
Approches veux tu?


Tristes retrouvailles qu’il se tramait là.
Sur la couche de fortune, le mourant ne semblait plus attendre que délivrance, quand un nouvel arrivant se présenta.
Aristote, dans sa grande bonté, venait, sous forme de ce prêtre, tendre une dernière fois la main à sa brebis égarée.
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