Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 13, 14, 15   >   >>

[RP/IG] La Chevauchée du Val qui Rit

Alanysfolle
Allongée elle observe le ciel.
Les nuages défilaient lentement ce matin là. Un joli soleil pâle brillait non loin, illuminant le ciel de ses rayons. Autours d'elle quelques oiseaux chantaient, sentant se profiler au loin un printemps qui ne tarderaient à venir. Et elle, dans son fossé attendait que le temps passe.
Elle laissa ses souvenirs vagabonder au rythme des caresses qu'elle faisait à son emplumé.
Des mois auparavant. Lorsque Zoko était encore belle et que l'alcool coulait à flot, lorsqu'elle tenait son journal et que Liam l'agaçait au plus haut point. Elle tombait toujours amoureuse de ceux qui l'enquiquinaient. C'était maladif chez elle.
Elle repensait aux fossés de cette époque là, des longues nuits d'amour, de passion, de caresses et d'ébats.
Lorsque ses cuisses brunes allaient et venaient entre les siennes pâles, ses doigts marquaient sa peau d'ébène, que ses dents se plantaient dans une épaule pour que les cris ne viennent pas réveiller le camp endormie.
Elle se refit les conversations qu'ils ont eu ces soirs là, de rêves de brigandages, d'amour libre et sans contrainte, personne ne les sépareraient jamais.

Se redressant, elle passa une main dans ses longs cheveux blonds, enlevant la terre de la nuit et s'étira. Aujourd'hui, elle n'avait plus que son blason pour lui rappeler que si elle avait choisit Liam des semaines auparavant, elle n'en serait pas là. Avoir cru en un maigrelet avait conduit la perte de son couple. Songeuse elle se dit que ça n'en valait vraiment pas la peine.
Hier elle s'était battu, hier elle avait transpercé un homme qu'elle ne connaissait pas, comme une dizaine de ses compagnons. Comme des monstres assoiffés de sang ils s'étaient jetés sur lui, le rouant de coup, ne laissant aucune chance à ce pauvre homme de s'échapper. Le sang giclant de partout, elle en reçu sur sa langue tandis qu'elle allait enfoncer l'épée une nouvelle fois dans son corps.
Ca l'avait calmée. Elle avait eu l'impression de planer quelques secondes, de les voir comme des chiens autours de leur proie, et... avait tourné les talons.

Ca n'en vaut pas la peine...

Alors elle était rentrée se laver. Se débarrasser de tout ce sang. Sachant que plus tard elle en ferrait à nouveau couler. Mais qu'importe. Elle était rentrée, débarrassant ses longs cheveux de toute cette défection, pleurant ce qu'elle était devenue, et s'effondra sur le sol, silencieuse.

Assise dans son fossé, elle serra les poings, revit l'homme implorer grâce du regard, et vomit. S'écoulant d'elle la haine de tout ça. La haine de sa propre bannière. De tous. D'eux et de son maigrelet aussi. S'essuyant la bouche d'un revers de manche, elle se leva, attrapa ses armes et laissa ce fossé.
Comme tous les autres.
Dorénavant elle dormirait dans un lit.
Plus personne ne lui dicterait sa conduite. Levant le visage vers les cieux, elle sourit en priant Cornelulus de lui donner le courage et la force de tenir. Plus personne ne ferait d'elle sa chose. Cartel elle est mais pour elle uniquement. Elle se battra pour ça à sa façon. Et pas selon les désirs de falco, elle s'en fait la promesse.

Et demain...
Demain on verra.

_________________
Luckylolotte
Pittoresque ruralité ...

Marquis attaché à un arbre, là voilà libre de voir de plus près un champ de bataille.
Champ de maïs, elle maitrise !
Champ de blé aussi, mêmes les vaches elle a donné ...
Mais là, champ de cadavres : une grande première.

Elle en a déjà entendu parlé pour sûr, superficielle mais pas non plus décérébrée ... Faut dire qu'entre Orthos et la Fourmi, son éducation cadaveresque n'est plus à faire !

Mais ce matin là, petite pointe de curiosité ou grand ras le bol de sa guerre personnelle contre les "on dit que", la "Duchesse" a besoin de frissonner.

Petits pas prudents.
Marcher sur une main de marionnette sans vie, passe encore !
Souiller une houppelande à ce prix, faut pas pousser non plus.

Au loin des silhouettes !
Cymo. Leurs explications musclées à elle deux, relèvent souvent du grand "n'importe quoi" mais qui se ressemble s'assemble il paraît !
Bon déjà la Fourmi n'est pas à terre, toujours ça de pris !

Plus loin, Zouz !
Alors lui, plus il vieillit, plus il devient beau ...
Ca fait toujours chaud au coeur de le revoir !
Debout aussi ... parfait !

Et puis Simone, Eilith qui boitille, le grand osseux !
Elle les connait tous.
Même qu'à la campagne, ça déplait fortement ...
"Choisis mieux tes amis" qu'on lui rabâche sans cesse.

Foutaise !
La "Duchesse", bêcheuse ascendant "j'fais ce que j'veux", on lui dicte pas sa vie, surtout quand ce sont des cutéreux locaux, émasculés à la "va vite" qui sème le doute, sans venir la voir pour lui en parler.
La lâcheté, elle réprouve.

Un rocher au milieu de toute cette barbarie jubilatoire !
Quoi de mieux pour y poser sa meilleure arme ...
Aussitôt dit, aussitôt fait : divin séant rejoint la pierre froide.

Le visage se ferme.
Non pas que de venir ici, pactiser avec les morts et les moins morts, ça la dérange, sa règle d'or : assumes ma fille, assumes !
C'est plus de sentir qu'elle a pas encore fait le bon choix, qui la rend tristouille la Mamzelle Lucky.

Son épée toute neuve, offerte par ... Elle et les noms ! Un homme pour le sûr !
Son bouclier rutilant, cadeau de Messire machin !
Tout ça dans une armoire au Domaine, ça va bien finir par rouiller à la longue.
Rien n'est moins sûr !

A ses pieds, une paire d'yeux sans vie la mate !
Bien un homme ça !
Légère talonnade, la tête coupée roule à deux mètres ...
Ca peut faire trembler une poule ce genre de détails, Lucky non !
Poule de luxe sans doute, comme quoi la fortune fait toujours la différence.

La "Duchesse" se relève et part dignement vers Marquis.
Elle voulait voir, elle a vu.
Elle voudrait essayer, elle le fera, elle en est désormais convaincue.
Reste à savoir quand, comment et où ?

Mais pour ça, pas de soucis, elle a les amis qu'on lui reproche, suffit de demander !

Médiocrité citadine ...

_________________
Cornelio
[Hier, devant Bazas]

La nuit fût longue, pleine d'aventure.
Le jeune garçon ira se coucher émerveillé, terrifié aussi.
Car cette nuit il a participé à la mise à mort de nombreux passants, soldats, nobles.
Son bâton fût brisé la nuit dernière, mais sa volonté est solide elle.

Citation:
06-02-2009 04:29 : Vous avez frappé Atila12. Ce coup l'a probablement tué.
06-02-2009 04:29 : Vous avez frappé Atila12. Ce coup l'a probablement tué.
06-02-2009 04:29 : Vous avez été attaqué par Atila12.
06-02-2009 04:29 : Vous avez frappé Daisy_1970. Ce coup l'a probablement tué.
06-02-2009 04:29 : Vous avez été attaqué par Daisy_1970.
06-02-2009 04:28 : Vous avez frappé Lachainep. Vous l'avez sérieusement blessé.
06-02-2009 04:28 : Vous avez été attaqué par Lachainep.


Belle proie pour un débutant : un Duc.
Oh ils étaient plusieurs pour le descendre de sa satanée monture mais c'est fait.
C'est ça faire ses preuves ?

Et il a pitié, il lui apporte quelques gorgées d'eau avant que Falco ne renvoie ce tas de viande vers quelconque bourg, qui sait, peut-être qu'il survivra ?

Citation:
06-02-2009 05:05 : Vous avez donné un verre d'eau à un mendiant. Votre geste a été remarqué (+1 Point de Réputation)


[Cette nuit, devant Bazas]

L'patron a revu sa stratégie, ils ne tapent plus sur tout ce qui bouge.
Bien plus moral a c'qu'il parait. On vise les officiers, les nobles, les conseillers : brefs décapiter Guyenne.
Le bougre va pas s'plaindre, une nuit tranquille, ça se refuse pas.

Mais un apparait étendard rouge sang dans le levant.
Le camp s'ébranle, le tire-au-flanc lui essaie de dormir, mais il est bien vite réveillé par son maître.

Il s'active, amène son destrier, lui tend l'étendard de Cartel, porte son écu.
Lui préférerait rester au chaud dans le coin de paille qu'il avait trouvé.
Mais servir d'écuyer à Falco de Cartel, cela ne se refuse pas.

Trottinant derrière le maître, ils se dirigent vers l'étendard Gascon.
_________________
Cornelio de Louvelle.
Écuyer de Cartel.
Tire-au-flanc Gascon.
Mercoeur
C'est sympa comme coin. Le meilleur est toujours pour la fin. Dit le vilain...

Après tout combat gisent au sol les cadavres en régal pour les rats
Qu'ils soient d'honneur, de blason ou de la simple population ils méritent l'attention
D'une charrette quantifiable, d'un ordre charitable ou d'un Mercoeur prince affable...

Le grand au chapeau là..Lui même...Que cherche t-il ? ...Où sa cause le mène ?

Dans la plaine des morts il se tient droit, messager en charge de porter les torts
Long mantel de cuir qui descend aux chevilles couvrant des bottes qui scintillent
Claque au vent le tissu tandis que brille sur le plastron de fer les reflets d'un couché lunaire
Certains échangent lettres aux sceaux de leur titre nobiliaire, lui est mercenaire..
Le galure recouvre la chevelure brune et cache les yeux verts, est venue l'heure de ce refaire..

Il avance d'un pas lent , prenant le temps d'observer les visages, ancrer dans sa mémoire les regards
Pour qu'au jour comptable il soit redevable de son propre capital. Ne rien laisser au hasard....Aristote sera être revanchard....
S'imprégner des peurs, des douleurs. Avoir l'âme du bretteur et se transformer en humble questeur
S'agenouiller et laisser ses doigts fureter les corps. Toutes poches à histoire à divulguer.
Quelques écus à ramasser, des croix de piété à collectionner ou autres bijoux à dissimuler
Il est en charge du conservatoire. Vos dieux le laisse en vie, il est leur intérêt moratoire....

Les plastrons sont de Guyenne, sourire à deviner qu'ils vont provoquer la haine
Pourquoi s'être avancé dans la confusion d'une bannière sans nom. Provocation ?
Au sol toucher un corps et sentir une respiration qui exhale une haleine


Courage maraud, les tiens ne sont pas loin.
Respire si à la vie tu tiens. laisse toi aller si l'humeur du vent te viens
A toi de choisir ton chemin..


La voix est blanche alors que les paupières du mourant s'enclenchent..Sursaut de survie d'un esprit étanche..

Bien.....Tu as soif ?....

Saisir la peau de cuir à la ceinture et verser sur les lèvres le liquide qui rassure
Au cou du gars arracher un médaillon d'argent aux armes d'une famille qui connait pas le surendettement...

Pour le dédommagement!
Puis après tout c'est moi le bien portant et le gagnant donc tu comprendras bien que les choses soient pas autrement ?...


Il n'y a de place que pour les vivants..

Bon ok il admettra avoir une certaine vision bien à lui d'un commerce réussit..
Mais bon la flotte à fait tout le chemin d'ici au Béarn. Faut compter les frais de transport sur les chemins de cocagne...


Une dernière demande avant de te laisser à tes amitiés. Il me faut trouver chandelles ?
Aurais tu connaissance d'une église ? D'une chapelle ?
Il me faut des grandes chandelles..La dame est blonde et belle et la soirée sera longue et éternelle..

Hein ? Quoi ? T'as soif …...


Se relever et faire signe à un des brancardiers que l'un des siens est la allongé
Puis reprendre les sangles de son destrier pour partir en direction d'une proche contrée.
Un lieux recommandait par un mourant assoiffé où se commissionner
Une porte à forcer, Aristote n'est plus à une offense prêt...
Au près un oriflamme Gascon s'élève à l'horizon. Voilà qui va pas arranger la situation...
Pas grave...Il a jamais été contre un peu d'action...

Lorca
[Aube, Bordeaux]




Alors qu'il finissait sa patrouille sur les murs fraichement batis de la veille - juste un talus dans lequel avait été enfoncé des pieux; précédé d'un fossé - Lorca sentit une odeur de cuir, de chevaux et de métal graissé se diffuser jusqu'à lui. Ce n'était pas encore inquiétant, le marin pouvait sentir l'odeur du sang d'un requin blessé à deux lieues, donc l'ennemi, si cette pestilence venait bien de lui, en avait encore pour au moins une ou deux heures de route, mais il fallait au moins prévenir les autres.

Il se retourna vers l'intérieur de la ville, chercha une âme à qui donner le message, un moyen d'alerter rapidement la population. Tous les autres gardes s'étaient endormis à leur poste, harassés par la journée passée à fortifier la ville, et puisqu'il n'y avait encore aucune cloche, il n'y avait rien pour réveiller la ville. Le pêcheur prit rapidement sa décision.

Il revêtit son armure, celle faite d'une poitrine de dauphin à laquelle étaient assemblées ces éclats de carapace de tortue, puis son heaume, un gros coquillage évidé et adapté à sa morphologie et prit en main ses armes. Une épée taillée dans un nez d'espadon, un filets en boyaux de saumon, un harpon avec des dents de requin. Il était prêt. Il grimpa prestement jusqu'en haut de la tour de guet, puis confirma rapidement le verdict de ses narines. Un nuage de poussière à l'horizon, peu visible à cause du soleil levant à l'intérieur duquel il se fondait. Une forêt d'étendard claquant. Une armée, celle de gascogne ou celle de Béarn ? Difficile à dire, alors il n'eut guère le choix. Il se retourna vers le campement, distant de quelques trente mètres,

Sortant son livre des vertus et le tenant d'une main, il l'ouvrit au chapitre consacré à la préhistoire. Le moment où le mal s'abattait sur la ville d'Oanylone et où les justes, les vertueux, étaient sauvés par Dieu.


Citation:
Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement assourdissant, le sol s’ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s’effondrant sur leurs habitants, et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence.

Les sept incarnations du péchés furent punies par Dieu. Elles furent jetées dans la lune, vivant depuis une éternité de souffrances sous le titre de Princes-démons. Ceux qui les avaient écoutés subirent le même terrible sort, portant depuis le titre de démons. Leur amour du vice et leur haine de Dieu ne faisant que s’accroître au cour des siècles, ils prirent de plus en plus de malsain plaisir à pratiquer leur office. Et leur corps refléta peu à peu la noirceur et la bestialité de leur âme.

Mais Dieu vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité. Il les éleva dans le soleil et furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu’Il n’avait pas nommée.




En lisant les paroles du livre des Vertus, il se sentit mieux, et l'espoir revint en lui à la pensée qu'ils seraient sauvés à la fin. Levant haut son harpon, il se mit à hurler.


Advienne que pourra, jamais Bordeaux ne tombera.



Réveillés par ses cris, les autochtones sortirent de leur tente, armes à la main. Bientôt, tout le rempart fut couvert de miliciens, empoignant qui leur marteau, qui leur pioche ou leur hache. Ce n'était que de la piétaille, mais c'était eux qui pourraient peut être renverser le cours de la bataille à venir.
Zluglu
{Blaye, à midi}

Le cheval est à l'auberge, avec une ration d'avoine et de l'eau, et le pelage brossé et bouchonné évidemment. Un cavalier doit toujours prendre soin de sa monture, c'est sa meilleure amie, celle qui le sortira des situations les plus difficiles. Pour l'instant, sa couverture tient.

Il est sorti de la ville, un cuissot de chevreuil à la main. C'est qu'il a faim le bougre, même sans combattre, la route, ça creuse. Il trouve un fourré bien épais au sommet d'une colline, sur la route du sud, celle qui mène vers Bordeaux. Il tasse un peu les fougères, s'assure qu'il est bien à l'aise et s'y couche.

Parfait, de là, il peut surveiller la route, inspecter les défenses de Blaye et les mouvements de l'armée en création. Au boulot, mais d'abord, goutons un peu à ce chevreuil.
Ardath
La perche de batelier qui lui sert de béquille est posée contre le montant de la fenêtre à travers laquelle elle regarde la campagne.
Sa cheville a été foulée lors de sa chute de cheval le soir de la première bataille, bien sa veine. Le jour où elle aurait eu besoin de glace pour diminuer la douleur et l'hématome c'est celui du dégel.
Elle imagine les fantassins avec de la boue argileuse qui leur colle aux pieds. Il fait froid, il pleut, on a du mal à marcher. Elle soupire, les chevaux doivent s'enfoncer jusqu'aux paturons.

L'Enseigne Moufette n'a pas reçu de nouvelles des Cartel, elle ne sait pas comment les combats se sont déroulés cette nuit. Elle se raccroche à l'idée que la Ste Boulasse les aurait transporté jusqu'à Bazas s'ils étaient infirmes.
Elle n'a croisé personne en claudiquant entre les murs des ruelles les plus mal pavées.

Quand elle a eu trop froid elle est entrée dans une taverne suffisamment luxueuse pour posséder une vitre et s'est installée en face.
Un laid de chèvre chaud entre les mains pour faire fuir le froid de ses extrémités elle guette le moindre gamin qui pourrait la renseigner. Le tavernier a fini par la prendre en pitié à mesure que le temps passait et un brasero a été installé sous sa table.

Elle est infirme, elle a le regard d'une mère dont le fils tout juste sorti de l'enfance aurait du prendre les armes.

La soldate est confiance mais l'amie est angoissée.
La main droite triture le pendentif avec la croix d'Aristote qu'elle s'est taillée dans un bout de bois pour passer le temps. C'est à lui qu'elle s'en remet. S'ils ne sont pas vraiment des ouailles très fidèles elle espère qu'il lui fera une faveur à elle.

Et que vive la Gascogne.

_________________

Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.
Falco.
Le Temps passe et n'est pas aux Cerises- Bordeaux - La Teste de Buch


Les sombres humeurs se marient hélas que trop bien aux gens de fer et de cuirs.
L'armée a quitté Bazas pour Bordeaux, en informant la Guyenne de sa volonté.
Dorénavant tout porteur d' uniforme ou de blason sera tué.
La troupe grogne. Gascogne joue à un jeu dangereux, Guyenne est tellement chaotique qu'elle en est folle.

Sur le Ch'val , tintent deux écus de plus.
Ils ferraillent en unisson avec sa colére.

Lachainep, puis Romuald de Vaisneau..Suicidaires à seules fin de pouvoir s'écrier "Criminels"!
User ainsi du Don de Resurrection d'Aristote est un immonde péché.

Mais il avoue avoir pris du plaisir à occire le Heraut de Vaisneau.
Ce genre de vicelard est le type typique de ceux qu'ils deteste.
Infamie des hommes portant noblesse de façade .

Bordeaux naissante connait déjà la peur.
Guyenne est en proie à la confusion.
Direqu'au départs ils voulaient juste GRMY.

L'armée "Mort aux Boulets" croule sous le travail.

Le Fossoyeur mérite son nom et derriére son visage laid ne se cachent plus des noirceurs.
C'est au pied des remparts qu'on compte ses vrais alliés.

Gascogne le déçoit fort.
Et nul parmis ses compagnons ne sait la maladie infestant le coeur des Cartel.
Sans femme à contempler ou simplement caresser pour croire en la beauté du monde..Comme est sa Foi, vacillante. Son ethique s'effrite pour laisser place à une dureté sinistre.


Demain on m'ôtera ma noblesse et mon fief..Enfin débarrassé de toute bride..



_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Dorennor
Dorennor se réveille à la teste de Buch. Que fait-elle là ? Elle ne sait.

Le voyage se poursuit tranquillement. Trop tranquillement pense-t-elle.

Elle s’est engagée dans cette armée pour respecter une parole donnée. Elle pensait mourir au premier combat, près de chez elle.
Le destin en a voulu autrement. A chaque combat, La Rousse se bat comme une furie.

05/02 : Pilou71, Narumeru, Alexis79
06/02 : Lachainep, Daisy1970, Attila12
08/02 : Romuald de Vaisneau

D’abord avec inconscience, puis avec acharnement et maintenant avec peur.
Peur pour cet homme qu’elle a suivi presque forcée au début, peur d’une éventuelle séparation, peur d’un changement.
Elle sait qu’il suivra Falco jusqu’au bout. Elle ne voudrait pas que cela soit autrement. Il ne serait plus lui. Elle ne décide de rien, si ce n’est de le suivre et d’en subir les conséquences.

Qui est-elle ? En taverne, on la déteste et puis certain la regrette.
Elle est une menace pour beaucoup maintenant et pourtant… elle n’est rien, pas de force, pas d’expérience, pas d’argent, une va-nu-pied.
Sa seule richesse ; de l’enthousiasme et un tempérament de feu.....et puis….malgré tout, de la bonté. Drôle de sentiment, inconnu dans la famille des Cartel semble-t-il.
Incompatible avec les actions d’une armée.
Pourtant, elle ne regrette rien, elle a le sentiment que ces combats ne se passent que dans son inconscient et laisse sa conscience tranquille.
Sancte
Guyenne est folle.


Mais folie pour folie, tâchons d'épouser la plus noble.

Sa compagne s'endort si brusquement qu'il ose se demander si elle ne vient pas de s'évanouir. Le soldat de Montauban ne l'imite cependant pas et se redresse.

Il doit admettre à regret qu'il est si terrifié par ce que l'on raconte sur cet horrible Cartel qu'il en oublierait presque son Etat Major. Il gagne rapidement le balcon, où il crie d'une voix tremblante le nom d'Hunginn, tel qu'il aime être appelé. De toute façon, les voisins sont réveillés depuis bien longtemps.

Sous sa livrée sombre d'un bleu crasse couverte de tâches, perle la sueur née de son coït récent et animal, comme toujours. Ce soir, bonne nouvelle. C'est l'auberge qui les accueille. Seul dans cette ville inconnu, il baigne dans l'impression qu'ils sont livrés à eux-même et l'absence d'un haut gradé à ses côtés lui confère une désagréable sensation de manque qui l'empêche de dormir.

Son haleine se mue en colonnes de fumée blanche, s'échappant de ses lèvres et lui rappelant ainsi la fraîcheur de la nuit lorsque Hunginn le sage finit par percer le voile épais de l'obscurité, et se pose sur la rambarde avant de redresser la tête en direction de son maître, l'air moins grave qu'à l'accoutumée.

Hunginn sait.
Alors le soldat sait aussi.

Le regard projeté sur la ligne d'horizon Ouest, il imagine apercevoir les oriflammes de leurs ennemis marchant vers le Sud, délaissant Bordeaux.
Terreur laisse alors place à mortelle nausée en imaginant la marche de ces cloportes.

Honnis soient ceux qui n'ont pour seule cause que leurs petites humeurs du matin et plus encore les moutons de Panurge qui remettent leur existence vide aux mains des avertis instables qui ne savent qu'en faire.

Soldat de l'Ost, défenseur de la Terre, ne dresse pas de paravents entre lui et la réalité.

L'âpreté des combats, il connait.
L'angoisse de l'attente, il connait.
L'horreur des gisants après l'apocalypse, il connait.
Loyauté au blason, fidélité à la hiérarchie, tout ça, il connait.
L'ingratitude civile et nobiliaire, il connait !

Mais cette absence de cause, ce néant de structure de la pensée, le manque total de discernement des suiveurs qui frappent dans le seul but de frapper le sidèrent.

Traque ? Escroquerie ? Pillage ? Conquête ?
Ces gens là ne le savaient même pas eux-mêmes, marchant sur Guyenne en espérant découvrir motivation exaltante le moment venu, si jamais l'opportunité se présente.

Aux imbéciles qui viennent se planter eux mêmes sur les lances qui leur font face pour mieux crier "Martyr ! Je suis un héros ! Maman, regarde !" se juxtaposait une armée de crétins suffisants qui n'avaient que la gouaille simiesque la plus basique à offrir: une démonstration de force brute, soumise aux aléas de la rose des vents influant sur leurs désidératas les plus vacillants.

Bien malheureux soient ceux qui n'ont que la mort des autres pour combler le néant de leur vie.

Ecoeuré, il confie un pli à Hunginn qui ce soir, aura de nombreuses lieues à parcourir. Sur son balcon, il observe le freux partir vers le nord jusqu'à ce que sa silhouette s'estompe totalement, avant de rentrer dans la chambre, sans oublier de cadenasser sa fenêtre à meneaux pour mieux retrouver la chaleur de son lit.

_________________

"Quand on sait pas c'qu'on veut fils, on finit par se retrouver avec des tas d'trucs dont on veut pas."
Caporal Sancte Iohannes
Falco.


Assis sur le Palefroi en sentinelle lugubre, il regarde la Teste de Bush.
Guyenne n'a pas les moyens de concretiser ses cris belliqueux.

Quel jeu, quel echiquier, pour l'amer Fossoyeur que cette Province!
Une vingtaine d'arbaletriers et de chevaucheurs de vents jouant leur seul atout.
La vitesse.
Contre huits villes désunies rassemblant à grand peine Lances et escouades de fantassins malhabiles.
Le nombre face à..Il dicte à son Ecuyer.

Le Livre est composé de velins disparates rassemblés vaille que vaille.

Citation:


Notes de Cartel.

De la guerre Renaissante.

Du principe de violence utile.
Diriger une armée est aisée.
Mais bien la diriger n'est possible qu'avec de bons officiers et une marge de manoeuvre incompatible avec la tendance des Regnants à se piquer des choses militaires.
De même les Diplomates aiment à considerer l'Armée comme chose inutile.
Preferant les tractations de recoins ou chacun n'a en tête que sa carriére plus prés du soleil parisien.

Une Armée sert à faire la guerre.
La diplomatie sert à la préparer et la terminer.

Une guerre rapporte des terres, des richesses, et le contentement des troupes qui se muent en élites craintes.

Du Principe de Guerroyer selon l'idée de Violence mesurée.
Les exemples sont nombreux de ces Osts mal maniés.
A quoi sert d'avoir le signalement de tout les marauds de France et au delà si à la moindre Loi Martiale l'on se contente de massacrer les passants sans mesure?
A quoi bon une Loi Martiale et des Procés iniques sinon prouver son manque de confiance envers ses marechaux et les defenses de ses villes?

Partant de ce constat et connaissant les limites de puissances inhérentes à toute troupe de cavalerie légére nous nous devons d'innover.
En retournant les outils de reconnaissance des Osts contre eux.
Nobles et Notables aiment à sacrifier leurs troupes.
Qu'ils soient les premiers visés.

Il s'avére d'ailleur que cette tactique libére les consciences des opposants au sein des duchés attaqués. Chaque personne detestant tel Sergent, tel Baron, s'empresse de nous livrer son nom et le moyen de le reconnaitre.L'emplacement des concentrations de troupes, de même.

Nos atouts résident en la vitesse et une autonomie dans la prise de décision sans égale. Notre faiblesse est maitrisée. Nous ne pouvons nous mesurer à des masses compacts ou des remparts de villes.

Voila pourquoi Cavalerie et Arbaletriers sont les troupes légéres du Sud. Premiére au front, puis virevoltant autours des Osts alliés afin de contrer les rassemblements.

Avec la satisfaction morale ne point user de barbarie contre les paysans pris entre deux feux.

F de Cartel.



Hum..Quelqu'un me trouveras t'il quelques filles de foin pour la soirée?
Le vin d'ici n'ennivre pas.
Que je goute les femmes, Corne de Christos!


_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Cornelio
La Guyenne,terre d'impuissants, de lâches.
La Test de Bush, ses habitants qui vivent dans la peur.
L'on a raconté à Cornelio l'histoire qui lie la Gascogne à cette ville.
Il y a longtemps déjà, une troupe de Cadets exaltés se sont présentés aux portes de cette ville, intentions belliqueuses et fer brillant sous le levant.

Voici les nouveaux cadets : une troupe de cavaliers à l'avant garde de l'Ost Gascon.
Quelques fous terrorisant un Duché entier, le parcourant librement, le privant de ses derniers penseurs.
Terre décrépite et décapitée.

L'écuyer suit le Seigneur de Cartel de partout, l'accompagnant au camp de l'Ost Gascon pour régler ces problèmes diplomatiques, lui cherchant du papier, une plume ou de l'encre pour qu'il puisse rédiger ses notes de Cartel, lustrant ses armes, l'escortant avec son oriflamme, s'occupant de sa monture.

Il apprend le métier des armes sur le tas.
La stratégie et l'art de la Guerre.
Il est à la bonne école, le maitre ne ménage pas sa peine.

Ignorant mais plein de bonne foi, et pas con quand il veut.
Un jour, il sera grand chef de guerre, comme son maître.
En attendant, il tire au flanc autant que possible, et rêve d'un avenir libre et radieux.

Il a en quelques jours de campagnes affronté plus de puissants et grands nobles que n'importe quel routier.
_________________
Cornelio de Louvelle.
Écuyer de Cartel.
Tire-au-flanc Gascon.
Cymoril
Un sourire arraché à l’écoute de la dictée faite au petit écuyer qui semble bien ennuyé, ne sachant ni lire ni écrire…

La fourmi a passé une tenue plus, enfin moins, enfin de circonstances dirons-nous pour la tâche fixée. Tenue en vue de ne pas susciter trop d'inquiétude au vis à vis.
Les braies échangées contre une jupe, et une chemise neuve et propre. Le bouclier est laissé mais il n’est nullement question de céder d’avantage, l’épée restera en place.

D’humeur égale, elle est partie en quête de quelques demoiselles peu regardantes pour améliorer l’ordinaire du sieur de Cartel.
Elle peut bien lui accorder cette faveur, certains points lui ayant mis un peu de baume au cœur (c’est quand même assez peu ragoutant comme expression si on y regarde d’un point de vue strictement technique).
Et au-delà de la gouaille finale, elle a perçu un éclat différent dans le regard du sac d’os, le besoin de chaleur… Ca elle peut comprendre… Même si elle est étonnée de découvrir une brèche dans la carapace.

……

Tant bien que mal, elle a trouvé au fond d’une taverne miteuse deux gentilles catherinettes peu farouches et aventureuses.
Par contre, elle ne certifiera pas la couleur des cheveux, leurs coiffes en couvrant l’ensemble.
Elle est étonnée de la facilité déconcertante avec laquelle certaines filles peuvent se laisser convaincre de se perdre contre le simple fait de pouvoir se vanter de s’être fait grimper dessus par un seigneur, même de petite noblesse.

Evidemment, elles n’ont pas encore vu le spécimen mais ça, c’est pas son problème à la fourmi.

Tandis qu’elle leur fait traverser le campement pour les mener à la tente du Fossoyeur, elle cherche furtivement l’éclat d’un certain heaume qui pourrait luire sous la lune.

Arrivées à destination, lui revient à l’esprit le courrier qu’elle a reçu plus tôt dans la journée et la réponse qui fit suite, dont elle a gardé le brouillon. Elle sait qu’il a reçu le même, aussi fouille-t-elle dans sa poche pour en extraire le bout de parchemin et lui tendre en disant :


Tiens, je lui ai répondu ça à la greluche qui demande réparation pour le désagrément occasionné par notre rencontre.

Citation:
Madame,

Vous me voyez contrite de votre état.
Mais la guerre engendre toujours son flot de victimes innocentes...
Pour toute réclamation, adressez-vous au Capitaine de l'Ost de Guyenne, le sieur Alexandre*

Je vous souhaite un bon rétablissement.

C.


L’art de les prendre pour des buses, elle adore ça la petite labritoise tout bien réfléchi.

Sans attendre de réponse ni d’agrément, de toute façon, ce serait trop tard, elle pousse en avant les deux sœurs girondes, toutes en rondeurs, espérant qu’elles ne seront pas trop regardantes ni impressionnables. Quand on a la cuisse légère, on assume sa condition après tout.


Hum ! Voici….. j’en sais fichtre rien, appelle les comme tu veux, elles ont l’air des plus accomodantes, et puis comme elles sont déjà dans un état d’ébriété relativement avancé elles feront pas attention…

Cymoril préfère ne même pas imaginer le reste…

Amuse-toi bien avec ! Et profite, deux cadeaux de ma part dans la journée, c’est pas tous les jours…

Talons tournés, que les donzelles lui conviennent ou pas, la Fourmi se la joue Ponce Pilate maintenant, déjà repartie, retraversant le campement qui s’endort, s’empêchant de secouer toutes les tentes pour débusquer le spassadin.
On peut pas lutter contre une nature effacée, et c’est avec une lueur proche de la désespérance dans le fond du regard qu’elle scrute les rares silhouettes qu’elle croise. Rejoignant le bosquet à l’écart où elle a installé ses quartiers et son canasson.

_________________
Muriperle
[La Teste, les remparts au petit matin]

La nuit avait été longue, froide, venteuse;
Les mains et les joues rougies par les bourrasques glaciales, elle les avait surveillé comme on guette le bond du chat sur sa proie.
La tension était là et même si les défenses testerines étaient importantes sur les remparts ce soir, même si elle ne laissait rien entrevoir,
la peur de voir cette cité qu'elle chérissait prise par des soudards sans pitié pour les habitants montait en elle d'heure en heure.

Elle avait bien relâché l'attention quelques courtes heures de quart, où partant se réchauffer près du feu dans le guet,
elle avait pu échanger avec ses amis des paroles réconfortantes et quelques verres bienfaisants.

Puis l'attente avait repris, interminable, elle s'étalait dans le temps.

Quelques heures avant le lever du jour, des mouvements se firent dans le campement ennemi, une agitation qui les dressèrent tous vers l'avant.
Les tentes furent démontées une à une, pliées à la va vite;
les feux de camps, éteints simultanément;
les chevaux sellés et harnachés...

Heureuse, elle les voyait partir loin des remparts faisant chemin arrière devant une ville imprenable.
Ils n'avaient pas eu besoin de salir leur armes, le nombre avait parlé, l'armée des boulets repartait déjà vers la capitale,
Bordeaux, où le duc saurait les recevoir sans doutes.

La trainée de poussière avait disparu de l'horizon ouvrant un sourire sur le visage fatigué de la maire, elle prit le chemin de sa chaumière, apaisée.


_________________
Falco.
Teste de Buch - Bordeaux

Ils vont devenir raides dingues, Ecuyer!
Voit comment ils se rassemblent à 30 lieues, craignant nos charges , se sachants tous destinés à décorer de leur tête nos lances.
Fiers Nobles et Officiers de Guyenne..Poltrons.
Mais n'ayons pas leur travers..Ne les prenons pas pour des sots.
Rassemblés, ils nous détruirons.


C'est jeté par dessus l'épaule alors que la mince colonne de cavaliers ralentie à nouveau devantla capitale.
Le mouvement, l'incertitude sont leurs avantages.
Preuve que Guyenne a les braies souillées de peur, aucun uniforme ne fut rencontré.

Sa brigandine garde sa chaleur, par son gorgerin montent des effluves animales. La nuit fut courte.
Bénie soit Cymoril lui offrant deux filles de joies . Les bougresses doivent être à se laver aux thermes à cette heure. Il a abusé de leurs moiteurs, de leurs rondeurs grassouillettes comme brigand savourant une bourse de soie.
Pas farouches et coutumiéres des étreintes de bourgeois de la Teste de Buch, elles firent son éphémére bonheur. Bouches, mains, poitrines, croupes rondes se dévouérent le long de sa carcasse osseuse.
Comme souvent elles voulurent suivre le train de soldats.

Malediction des troupes itinerantes. Si on n'y prend garde on se retrouve alourdis de chariots , de brics à bracs, de catins, cuisiniéres et servantes peu couteuses.
Elles miaulérent des promesses tandi qu'il remettait gambison et harnois.
N'y gagnant que deux écus en sus de ceux jetés la veille sur la table bancale.
..............

Bordeaux, à nouveau.
Il ne fait pas établir de camp.
Précise même:


Le premier qui montre une tente servira à régler le tir des arbalétes!
Colonne sérieuse, oriflamme mouillé, devant les portes de la ville.
Un pauvre fossé déjà envasé ceinture la cité.
Rien que ne puissent passer les guerriers démontés, épée au poing.
Mais à douce nuit, douce humeur pour le Fossoyeur.

Alors il gribouille un message, le fait envoyer avant de faire lecture de l'original face aux défenseurs de Bordeaux.



Oyez, Bordelais!
Nous exigeons que Le Sieur Salad'hin et l'Officiére Kiwi sortent de la ville.
Il ne leur sera fait aucun mal.
Que les Portes de la ville soient ouvertes et clés remisent à la Comtesse Améliane.
En ce cas, Bordeaux sera sauve.
En cas contraire.
Mon épée retirera du ventre l'enfançon d'Eloranne, Compagne de Salad'hin.
Puis elle fera de même à la Dame du Duc Illegitime Jeroen.
Ville sera brulée et population jetée dehors.

Cartel à parlé . Ce que je dis, je fais!
Vous avez jusqu'au couchant pour décider de votre sort.


Il rabaisse sa visiére et fait demi tour.
Le lourd Ch'val de guerre imposant ses traçes à celles des denriers chariots à avoir pu se refugier en ville.

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)