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[RP] Hérisson ivre

Harpege
[port d'Agen, fin août 1458]

Les charpentiers se hâtaient, avec méticulosité. Ils sciaient, rabotaient, abaissaient l'entrepont, montaient de nouvelles cloisons, agrandissaient les cabines, changeaient les hublots pour de plus grands. L'architecte, plan et instructions en main, ne leur passait aucun détail : la cale fut réduite, l'espace accordé aux passagers élargi, le lest déplacé pour permettre une voilure plus importante. Un second spi fut installé, et la brigantine changée. Dans les cabines, les lambris mêlaient les bois précieux, les nouveaux meubles étaient compacts et bien conçus, mais visiblement raffinés.

Personne ne savait le pourquoi de tels aménagements, et les langues allaient bon train. Le Ddraennog avait servi jusqu'ici de transport de fret, de passagers parfois mais logés à la rude. S'il se transformait en navire de luxe, qui attendait-on donc à bord ? Et surtout, pourquoi l'avoir garni d'une telle rangée de canons? Les débardeurs allaient, en un cheminement incessant, pour monter à bord provisions, poudre, munitions. La traversée s'annonçait longue, mais pour où ? Personne ne semblait le savoir.

La fin du mois approchant, l'architecte gagnait en nervosité et hâtait les hommes. L'embarquement semblait approcher, mais personne ne savait où était le capitaine, nul n'avait encore vu trace de l'équipage… les matelots sur le port se perdaient en conjectures.

_________________
Brann
Harpege a écrit:
[port d'Agen, 5 septembre 1458]

Elle avait récupéré son équipage dans les bouges de la ville la veille au soir, et à l'aube ils étaient sur le quai. Ils montèrent la coupée d'un pas chaloupant déjà, les plus valides soutenant les autres. L'un d'eux tapa sur ses poches en passant près d'elle.

Poches vides ? oui il est temps d'embarquer…..

C'était un équipage disparate, qu'elle n'aurait pas voulu croiser de nuit dans une ruelle sombre. Mais dans les haubans comme au combat ils manœuvraient comme un seul homme. Elle les avait dégotés un peu partout, au hasard des ports. Parfois, son bosco venait la voir au bout de quelques jours de mer, tortillant son bonnet dans ses mains et parlait d'escale. Au port suivant, les nouveaux engagés demandaient leurs gages, et partaient sans un mot. Jamais elle ne demandait le pourquoi du comment. Et ceux qui restaient étaient des plus fidèles.

Elle regardait les hommes monter à bord, en souriant à demi. Depuis quelques jours, le sourire lui venait plus facilement. Le bosco aux poches vides se tenait derrière elle, triant les hommes selon leur état. Les plus chanceux allaient directement ranger leur sac et s'effondrer dans leur hamac. Enfin, chanceux, à entendre les jurons lorsqu'ils se cognaient partout, on pouvait en douter. Certains, tenant debout, assureraient le premier quart.


Les hommes à bord, elle prit la barre et siffla la manœuvre. Siffler était une habitude qu'elle avait prise il y a des mois, parce qu'elle ne savait pas demander de choquer une écoute ou de prendre un ris en gaëlique, et parce qu'elle en avait assez de mettre en panne pour récupérer à la mer les hommes qui n'avaient pas compris quand elle beuglait "parés à virer".

Donc elle siffla ses ordres. Les pieds nus des marins sonnèrent sur le pont, et leurs chants résonnèrent bientôt dans les haubans en écho aux trilles brèves et modulées. Et lorsque les hommes entonnèrent un chant pour hisser la grand voile, son sourire se fit éclatant : ils auraient quitté le port avant même que les passagers ne s'éveillent.

_________________
Arfadette01
[port d'Agen, 5 septembre 1458]

Douce nuit , la dernière seuls sur le bateau.. Timidement elle l'avait rejoint dans sa cabine et s'était allongée à ses cotés. Au diable les conventions , Arfadette n'était pas de ce monde... Prenant le risque de le perdre, avec beaucoups d'amour elle s'était donnée à lui.
A l'aube ils s'étaient endormis ...

Réveil en sursaut .. Des cris , des bruits de pas venaient du pont. Ils étaient enfin là... Eux qui avaient toujours représenté ce qu'elle détestait le plus au monde et qui doucement étaient entrés dans son coeur. Les avait elle apprivoisés ou inversement... ? Allait-elle trouver sa place parmis eux... L'heure n'était pas aux questions, mais à la découverte.
Elle sauta du lit , enfila la première chose qui lui tomba sous la main , pour se précipiter vers la petite porte qui menait sur le pont. Elle l'ouvrit et passa la tête.
Elle s'était habitué depuis quelques jours au bateau vide, au calme et ce qu'elle vit l'amusa.
Une véritable fourmilière. Chacun à sa place... Les marins s'afferaient...
Elle resta là un instant à regarder les manoeuvres essayant d'en comprendre le but.

Un sifflement... La blonde à la barre... Elle avait toujours fait preuve d'autorité , mais là elle fut impressionnée. Un simple sifflement et les hommes hissèrent la grand voile.. Jamais elle n'oublierait cet instant... Les voiles furent hissées donnant au navire un aspect majestueux et impressionnant . Puis dans un horrible craquement le monstre se mit a bouger.
Prise d'une peur indescriptible elle sortit de son observatoire et se dirigea vers sa marraine en courrant, titubant aurait été le mot le plus juste.. Pas très stable un bateau en mouvement, elle allait avoir du travail pour garder l'équilibre sur l'Océan.
Le sourire de Harp la rassura... Jamais elle ne l'avait vu aussi rayonnante. Tout devait bien aller. Tentant de ne rien laisser parraitre elle la regarda intriguée.. ..


Bonjour capitaine ... Heu... C'est normal ce bruit ? Ca y est on est parti ?

Dans sa précipitation elle ne s'apercut même pas qu'elle ne portait que la chemise du jeune homme et que les marins avaient déjà de droles de regards sur ses tites papattes dénudées.
Brann
Harpege a écrit:
Un léger choc dans la barre, comme s'ils avaient heurté quelquechose. Mais l'homme à la proue n'avait rien signalé. Une voile qui faseye, le chant des marins qui s'éteint, vingt paires d'yeux prédatrices qui suivent une petite silhouette courant sur le pont. Un nouveau mousse ? La silhouette porte une chemise d'homme et pas grand-chose dessous. Et elle court avec une allure de terrien, comme si elle avait le feu au postérieur.

Harpège, prête à se fâcher qu'un homme ait amené son mignon à bord, eût un hoquet d'étonnement en reconnaissant Arfadette dans la silhouette.

Bonjour capitaine ... Heu... C'est normal ce bruit ? Ca y est on est parti ?

Soupir
On ne peut pas penser à tout, évidemment, d'accord elle aurait du prévenir et le bosco de la présence d'une femme à bord, et la femme du minimum.


Bonjour Arfie
De quel bruit tu parles là ? moi j'entends plutôt un grand silence…. Oui nous sommes partis. Mais si tu continues à te balader les guimbettes à l'air, on ne va pas aller loin. Tu vois les marins dans les vergues là ? Ceux qui ne chantent plus ? Bin ils vont sauter sur le pont. D'abord ils vont se battre, puis la petite dizaine qui aura le dessus risque de te faire passer un mauvais quart d'heure. Je te promets que je les ferai pendre, mais je crois que tu ferais mieux de réintégrer ta cabine très très vite et de ne ressortir que décemment habillée. Tu dois avoir environ 20 secondes, je suis sure que tu peux y arriver.


les accords avec les marins étaient très clairs, pas de femme à bord. Ça allait lui couter au moins un tonneau de les faire rester perchés le temps qu'Arfie rentre. Mais il fallait bien essayer : elle siffla de border la voile abandonnée, en promettant le rhum ....
Brann
Arfadette01 a écrit:
Harp la rassura sur le bruit , mais elle avait bien entendu un craquement. Inutile de la contredire. Elle l'écouta... palit, baissa la tête et devint écarlate. Elle était là au milieu de tous ces marins a moitié couverte. Sans même répondre elle retourna dans sa cabine en courrant évitant le regard des marins. Le voyage commencait bien. Après avoir hésité longuement sur la tenue la plus adaptée, elle passa à la hâte des vêtements un peu moins légèrs et s'empressa de rejoindre sa marraine.
Elle ne voulait rien rater.. Et puis elle voulait se rendre utile .
Essoufflée elle arriva aux cotés du Capitaine. Le navire avancait et le paysage de la rive changeait , on ne voyait déja plus Agen.


Tadam ... jm'ai habillée.. Bon jfais quoi ? Et les autres ils sont où ?

Pleine de bonne volonté mais incapable de faire quoi que ce soit , elle avait tout de même posé la question. Au pire elle ferait des noeuds... elle en avait entendu parler, et ca avait son importance il parrait.




Harpege a écrit:
il fallut siffler un peu fort pour couvrir les lazzis poursuivant la chemise et les gambettes jusqu'à sa cabine. Ou plutôt siffler un peu beaucoup. Fichtre, la paix à bord valait-elle le quart de tonneau ainsi adjugé ? Harpège commençait à froncer le nez quand Arfie réapparut, décente sinon élégante. Pas grave, dans deux ou trois tempêtes, personne ne ferait plus attention à une chemise enfilée un peu rapidement.

Tadam ... jm'ai habillée.. Bon jfais quoi ? Et les autres ils sont où ?


heu

bin écoute, tu peux peut être aller les chercher les autres, je vous ferai visiter le bateau .... à tous ensemble


elle commença à caler la barre, dans une rivière pas évident, mais le bosco la prendrait si le besoin s'en faisait sentir.


Brann a écrit:
"Il était au Louvres, dans une salle comble, comble de dames parfumées et belles, de la haute Noblesse, toutes le regardaient, la mangeaient des yeux. Lui avec sa tenue aux couleurs du Rouergue, son plus beau kilt !!!
Au mur, ses toiles, faites par lui pour honorer les Grands du Royaume... Et l'on l'applaudissait, on l'admirait car ses toiles étaient magnifiques. Des Dames s'étaient évanouies en découvrant le portrait du Roy qu'il avait fait de sa main, tellement ressemblant... Et la Roy s'en vint, tous se courbèrent. SA Majesté s'avança vers lui et lui adressa la parole :


On se lève, il est tard... On se lève bande de fainéants !"

Ainsi se termina le rêve de Brann. Il était là en sa couchette, sur le Hérisson Ivre, dans sa cabine pleine de velins... Ses plumes et ses couleurs un peu partout. Arg, c'était la voix de sa douce Nymphette qui l'avait sortit de ses doux songes de gloire...
Il avait veillé tard cette nuit , un tour en taverne, un tour au bureau de l'AAP, puis travaille, croquis et dessins tard, à s'en faire pleurer les yeux et en avoir des crampes...Mais que c'était bon !!! Vivre de son art.. enfin pouvoir se payer des bières...

Et Brann sort de son couchage, se traine sur le pont, le crane en vrac, la langue pâteuse et le cerveau embué. La lumière lui fait mal à la caboche, il titube, il ouvre à peine les yeux, trouvant son chemin à taton. Petit recoiffage et étirement du corps à s'en craquer les articulations. Bien que le Hérisson soit d'ordinaire nocturne, il n'en éprouve pas moins du réconfort à sentir le soleil le réchauffer et darder ses rayons sur sa peau nue (oui il dort nu mis a part un kilt).
Petit détour sur le bord du navire en proue, petit besoin du matin, il soulève son kilt de nuit et se soulage dans l'océan .
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
Tiens, pas de houle ce matin, mer d'huile, la rive est bien proche... Et qu'est ce donc ces rires de pucelles et ses grognements jaloux ??

Un moment, quelques minutes, Brann fait le point, pas d'océan mais un rivière, la mémoire s'en renvient et il se sent bien seul, les mains bien occupées...
Brann
Harpege a écrit:
déjà les marins roulaient une énorme barrique sur le pont. Harpège se sentit un peu cruche, elle avait oublié de spécifier la taille du tonneau quand elle en avait promis le quart…. d'un autre coté, soigner au rhum la gueule de bois des marins, c'était une solution facile, et qui mettait tout le monde de bonne humer. Et puis le bateau se devait de mériter son nom, hérisson ivre, ce n'est pas aujourd'hui qu'il allait commencer à naviguer droit.

à propos de hérisson, en voilà un qui sort de son antre, l'air chiffonné du matin, moitié grommelant dans ses piquants, mais déjà avec le bon réflexe de s'orienter selon le vent. Harpège lui lança un regard tendre, vite masqué, manquerait plus qu'il s'en rende compte.

en bas, sur le pont, la barrique progressait. Les marins la relevèrent avec force ahanements, l'ouvrirent par le haut. L'un d'eux lui montra ostensiblement un caillou, qu'il laissa tomber au fond de la barrique avec un grand sourire plein d'expectative. Harpège se tourna vers Arfie, étonnée, non, pas possible qu'elle soit déjà de mèche avec l'équipage, pour qu'ils lui préparent le rituel ? en tout cas l'équipage semblait avoir apprécié les gambettes et la distribution de rhum qui allait suivre.

l'air prenait un gout salé, la mer n'était pas loin. Encore un peu de calme, autant en profiter pour déjeuner.


dis voir Arfie, tu tiendrais ce bout de bois, le temps que j'aille chercher un morceau à dévorer ? C'est facile, tu tournes, mais doucement, pour mettre le nez du bateau, qu'on appelle la proue, vers le milieu du fleuve et si possible dans le sens du courant.

sans plus de procès, elle lâcha tout, ne vérifia pas qu'Arfie ait pris la barre, et descendit à la cambuse chiper un peu de pain frais et deux cafés, qu'elle remonta sur le pont. Elle s'assit sans plus de façon pas trop loin du hérisson grognon, posa le café bien en évidence, et entama le pain avec enthousiasme.
Arfadette01
Un des passagers fit enfin son apparition. Pas le moindre, l'homme à la jupe, comme elle se plaisait à l'appeler. Elle tenta de lui faire un petit signe de la main. Il ne la regarda même pas, se dirigea sur le bord du bateau et.... Ho mon dieu ... Elle détourna le regard...
Eviter de le saluer au réveil... Eviter de croiser son regard en taverne , trop de risque de s'attirer les foudres de sa marraine, éviter d'admirer les mouettes quand il serait en haut du mât. Ca allait pas faciliter la cohabitation tout ca.
Finalement tout était question de regard ce voyage. Même marcher .... Fixer un point A ,s'y rendre d'un pas rapide et ainsi éviter les désagréments de la chute. Si elle arrivait à retenir ca, elle serait bientôt un bon marin.


dis voir Arfie, tu tiendrais ce bout de bois,

Pas le temps de réfléchir, de minauder, de se faire prier. La blonde avait déjà lachée la barre et l'avait lachement abandonnée avec un morceau de bois en forme de roue . Bien vite elle le saisit et crispa ses mains dessus. Les minutes passèrent.. elle fixait l'avant du bateau, l'horizon, rien en vue, manquerait plus qu'un bateau arrive en face..
Au fil du temps elle prit un peu plus d'assurance et désserra ses mains.
Droite comme un piquet, fiere elle réalisa qu'elle menait le navire ... Maintenant il lui faudrait apprendre à siffler et un jour elle aussi elle serait capitaine.
Elle se retourna rapidement vers le couple ... Leurs fit un clin d'oeil et s'assura qu'on la regardait
.

Héhé j'y arrive, ca va comme ca hein... Si parrain me voyait ...

Elle ne quitta plus du regard la proue. Heureuse elle se mit à chanter, elle savait le faire on disait même qu'elle avait une belle voix, c'était déjà ca. Quant à attendre d'elle qu'elle retienne ou comprenne des paroles... Fallait pas exagerer non plus.

L'été ton pitit navireu ! L'été ton pitit navireu Ho hisse et ho matelot ! Tralala , jamais Navigué hohé hohé tralala Vas tout droit s'il te plait tralalala
Harpege
[estuaire de la Gironde, 6 septembre 1458, 18 heures]

tout allait bien, le courant les poussait doucement vers la mer et même si la barre à la sortie de l'estuaire était un peu difficile à négocier, elle espérait bien être au large à la nuit. Rien de plus beau qu'un coucher de soleil sur un horizon dégagé et une mer calme….

la vigie hurla
voile à l'horizon !

Harpège fit hisser les couleurs, celles de son Seigneur d'abord, puis le drapeau du Rouergue, après tout ils avaient le chancelier à bord, puis celles de son suzerain. Les drapeaux claquaient au vent. En face, le navire se rapprochait, on distinguait nettement sa ligne, une caraque marchande.

salutations d'usage…. et la stupéfaction s'afficha sur le visage d'Harpège lorsqu'un drapeau pirate se leva sur le navire qui approchait rapidement. Elle siffla ses ordres, fit ramasser le rhum (il y a des priorités dans la vie), envoya un matelot amener sa Grandeur à la barre, et sonner le branle bas de combat.

les pigeons filèrent à toutes ailes demander secours et assistance.


viiiiire Grandeur, bord sur bord, met à la cape, viiiiiiiiiiiiiiiiiiite !
_________________
Elfenoire
[ Estuaire de la Gironde,6 septembre 1458, 17 heures]

La caraque longeait les côtes, l’équipage étant restreint, la fatigue se faisait ressentir.
Heureusement le bateau était facile à manœuvrer, et le vent porteur.

Cela faisait un petit moment déjà qu ‘une voile était en vue, impossible de voir dans l’instant de quel genre ce bateau était.
Ordres furent donnés de mettre le cap dessus, ses voiles étaient sûrement pas adaptées au vent de face. Il semblait avoir des problèmes à progresser.

Arrivés a porté de Lunettes, la Cap put lire son nom :

Le Feddw Ddraenog

Elle avait entendu parler de sa capitaine, Harpege , une personne a respecter.
Nul doute que ses cales étaient pleines. Elle était connue pour commercer avec les iles.

Elle lui laisserait donc une chance de s’échapper, pour une fois, elle hisserait le drapeau avant d’entamer les hostilités.

Les ordres furent donnés le pavillon noir fut hissé.

Si elle réagissait assez vite, elle pourrait fuir,

Une volée de pigeons s’échappa soudain du Mauvais Marcheur. Nul doute qu’elle réclamait du renfort.
Harpege avait laissé la barre à un homme, étonnant de sa part , laisser quelqu’un d’autre manœuvrer dans un tel moment.



[
Arfadette01
Arfie avait laissée la barre , mais n'avait pas quitté l'horizon du regard, bientôt ils seraient sur l'Océan.
Tout a coup des sifflements, des cris.... Et un immense bateau apparut battant pavillon pirate. Elle allait en voir des vrais... Croyant à une manoeuvre pour éviter le bateau elle resta là sur le bord prette à saluer le capitaine de ce magnifique navire...
Puis tout alla très vite, elle fut bousculée, poussée..

. Pas dans nos pattes tite Dame. Allez redescendez...

Son sang ne fit qu'un tour , ptite Dame . Bah voyons... Les présentations n'avaient-elles pas été faites ?
Elle se fraya un chemin jusqu'a sa marraine qui l'informa brièvement de la situation. Les gentils pirates étaient des missants... Et le petit navireu tralala allait vite couler.....
Un combat loyal ?
Pigeons volent, au secours... Restons diplomates... Hé ho c'est pas comme ca que ca marche... Elle le savait... mais bon fini tout ca.. Elle était sage et loin d'être diplomate elle ferait avec. S'il vous plait, merci, je vous en prie... Puis-je tirer un petit boulet sur votre charmant navire ? Je vous en prie mais pas deux hein...

Et le héros il arrive quand ? Celui qui comme dans les contes apparait sur son grand cheval blanc et les sort tous de là...
Demandez vous serez servis.... A cet instant Arfie vit sa Grandeur se diriger calmement vers la barre et prendre les choses en main. Arfie racontera plus tard qu'il était entouré d'une aura de lumière ... Point trop s'en faut pour décrire son idole. Ca ferait rêver dans les chaumières...


Faut le soutenir, l'encourager.. lui dit-on ...

Arfadette hausse les épaules. Nul besoin de l'encourager, une petite prière suffira.
Une seule ombre au tableau, elle n'avait pas vu celui qui faisait battre son coeur... Elle aurait aimé se blottir dans ses bras, se sentir rassurée. Elle quitta donc le pont et partit à sa recherche dans les cabines.
Harpege
[ Estuaire de la Gironde,6 septembre 1458, 19 heures]

les hommes qui courent partout, poussant sans ménagement Arfie tourbillonnant au milieu d'eux. Le vent, debout dans la passe et la caraque qui s'approche, bloquant la route. C'est l'Elfe des Mers, zut elle a coulé un foncet il y a peu….

discussion sur le gaillard arrière. On tente? On tente pas ? Toujours face aux flottes pirates plonger au large a réussi, mais là le vent est vraiment debout.

Pas de nouvelles de la terre, les chefs de ports doivent bambocher à cette heure tardive. Réception des pigeons, rapides ils sont, le Meshuda, le TLC et le FC se déroutent mais sont loin, le Likorn appareille, le GB rappelle son équipage, une cinquième cogue peut être. Tous des capitaines full skills, qui conseillent de filer au large.

On tente.

Mais la barre et le vent sont contraires, le Feddw Ddraenog ne bouge pas et L'Elfe des Mers se rapproche.


20 heures, première bordée de boulets, pas de blessés heureusement. Les hommes, habitués, se sont jetés au sol, mais quid des passagers ? Pourvu qu'ils aient le bon sens de rester dans leurs cabines, ces passagers. Cris habituels, l'odeur de la poudre, début d'incendie à bord, une voile qu'on affale avant de la jeter à l'eau.

la nuit tombe, pratique dans un endroit qu'on ne connait pas. Harpège ordonne l'extinction de tous les feux, surtout ceux de position.

Un pigeon officiel. Puis sur la rive, un feu, un signal. Une femme, au vu de la hauteur et de la rapidité des émissions. Elle se démène et n'a pas l'air contente du tout.

viiiiire Grandeur, met à la cape, on a trouvé un port

le pire c'est que ça marche. D'un coup, profitant du vent et du courant, le Ddraenog vire bord sur bord, flanquant à l'eau une partie de ce qui brulait encore sur le pont. Les voiles se gonflent, le navire gite, puis prend de la vitesse.

Un matelot à la proue répond au signal et annonce la manœuvre à la terre. Harpège reprend espoir, on va y arriver.

_________________
Harpege
c'est un peu compliqué les rp marins, avec les bateaux qui bougent on a un accès disons pour le mieux aléatoire aux gargotes, donc nous rapatrions tout ici.

je pense que j'ai l'accord de l'auteur

Elfenoire a écrit:
[ Estuaire de la Gironde,6 septembre 1458, 19 heures]

La caraque fond toute voiles dehors sur le Mauvais marcheur .

Elle a pas bougé , quels imbeciles !

Ils ont surement pris le vent debout pour tenter le large. Mauvaise decision.

On arrive au contact, il est temps de hisser le drapeau rouge, aucun quartier ne sera fait.

Ordres son donnés d allumer les meches, la premiere bordée va etre tirée. Ils sont perdus , ils ont aucune chance .
Les boulets fusent au dessus du pont, il va falloir ajuster mieux.Cela fume mais si degats il y a ils doivent etre minimes.
Toujours cet homme a la barre, quesqu il fait .

Cà remue sur le pont ennemi, ils eteignent leurs feux pour etre moins visibles, peu de chance que cela suffise.
Tout à coup le Feddw Ddraenog vire de bord se mettant dos au vent , evitant du coup la seconde bordée, remarquable exploit du barreur.
Prenant vent arriere il file dans l ‘estuaire vers Bordeaux.

Cette homme est doué, trop meme, avec l avance qu ils ont pris et la fatigue de l equipage de « L/Elfe des Mers » , Ils ne seront pas rattrappé avant le port de Bordeaux.

Dans ces conditions , inutile de perdre plus de temps.
Autant rebrousser chemin.


Jojo !! Viens aux ordres , inutile de les poursuivre pour rien. Une prochaine fois ils auront moins de chance.

Un volatile survole le pont, un message. De qui ?

Celle que l’on appelle l’elfenoire le deroule.

/SPAN>
Citation:
o Expéditeur : Toni_montana d'Espalion coms d'eysena
o
o Titre : et flute, raté !
o Bonjorn marin d'eau douce!

Je ne sais quelle folie t'as pris de t'en prendre a mon équipage, mais j'espere pour toi que tu as prévu un endroit ou accrocher ton drapeau sur ta bouée de sauvetage.

Un jour prochain, nous nous recroiserons et je ne serais pas a bord d'un petit bateau paisible sans intention belliqueuses. Et j'ai d'assez bonnes connaissances en navigation pour mener une chasse, cours petit lapin, cours...

Toni Montana,coms d'Eysena, dict Losorn


DES MOQUERIES ! DES MENACES !

Tres bien , alors on va jouer, si je suis un lapin, lui le vilain blaireau il va rentrer dans trou .
Et je vais l y accompagner
A cette heure les chefs de ports son en train de cuver .Il serait etonnant qu ils arrivent a avoir des autorisations d entrées en port.
Soit il forcent les defenses des ports soit ils attendent devant et se mettent a la merci de nos canons.
D’une maniere ou d une autre ils seront bons pour la cale seche.
J’ai horreur qu’on me nargue.

JOJO, ON LES ACCOMPAGNE POUR PAS QU ILS SE PERDENT











Harpege
[ Estuaire de la Gironde,6 septembre 1458, 22 heures]

pas un bruit ou presque. Une belle nuit étoilée, sans lune, une petite brise de mer. Les marins silencieux, habitués à se mouvoir sans laisser d'écho, les voiles bordées pour qu'elles ne claquent pas au vent.

une nuit idéale pour réciter des poèmes à deux, perchés romantiquement dans le nid de pie.

raté.
et demain matin le hérisson va rouspéter qu'on l'a encore empêché de lire en lui ôtant la lumière…

assise sur le gaillard arrière, Harpège regardait Toni barrer, et surtout écoutait. Le claquement d'une voile, une poulie qui grince, derrière la caraque les suivant, sans aucun doute. Et si elle pouvait l'entendre, c'est que le grand navire était encore bien trop près, et surtout pouvait les localiser comme elle le faisait, à l'ouïe.

conciliabules murmurés près de la barre…. la caraque est trop proche pour tenter Bordeaux, si le chef de port les fait patienter ils couleront devant le port. Et le vent ne leur est pas favorable, alors que la caraque est très manœuvrante. On va au plus près. Non elle ne savait pas si elle préférait une plage ou un port. Enfin si, un port c'est mieux parce qu'une plage c'est pas facile à défendre même avec un équipage trop nombreux.

et bin voilà, la décision fut facile : un port, et on fonce. Tous feux éteints, fanal rouge, tant pis si on écrase un peu le flanc du navire contre le quai.


et la mouette de partir, en silence, missive attachée à la patte

Citation:
à vous donà Emi, Prévost de Guyenne
de nous Harpège, dame de Broquiès, capitaine du Feddw Ddraenog

pendant toute cette soirée, et une bonne partie de la nuit, vous vous décarcassâtes, avec bien d'autres, pour nous aider. Vous avez du maintenir éveillés bien du monde pour cela.

La lueur de votre fanal fut l'espoir qui nous guida au port. Gageons que grâce à vos conseils avisés, ce port sera le bon.

Demain à l'aube j'adresserai mes excuses au maire et au chef de port pour avoir un peu chahuté leurs quais. Mais dès cette nuit, je souhaitais vous faire part de ma gratitude.

sur le pont du Feddw Ddraenog,

Harpège


restait à attendre l'entrée du port, en espérant que le petit Ddraenog soit plus léger que le gros Elfe des mers et donc aille plus vite
_________________
Elfenoire
[ Estuaire de la Gironde,6 septembre 1458, 23 heures 45]


L’équipage ne peut pu manœuvrer correctement les voiles, le manque d effectif se fait ressentir.

Il faudra penser a compléter en matelot.

En attendant la poursuite est finie pour cette nuit. Les hommes sont extenués. Pas la peine de leur en demander plus.

On verra demain au petit jour.
Suivant leur avance on envisagera. Peu être seront ils bloqués devant Bordeaux, en attente.

En attendant, on va mouiller là,en plein estuaire. On ne craint rien de toute façon, aucun gros navire de signalé dans les parages.

Cette manœuvre miraculeuse sous le feu des canons les a sûrement sauvés, première fois que je vois une telle chose.
Tant pis, l’heure est au repos.

Demain, demain on verra.
Harpege
Frederine a écrit:
[Ville d'Agen le 6 septembre 1458 vers 19 heures .]

Partie pour visiter les villes du Guyenne afin d'en trouver une pour s'établir avec son amie Mircha , Frederine reçu un message de son amie Harpege qui lui fit couler de l'eau dans le dos d'effroi.

Le volatile lui apporte une missive où il est écrit en gros

Freeeeeeeeeeeed!!! trouve vite le chef du port de blaye, le maire , n'importe qui.... nous sommes poursuivi par des pirates !!!!

Le plus vite qu'elle pu Frederine se renseigne pour savoir qui est chef du port de Blaye , elle envoie plusieurs pigeons, enfin un revient lui donnant le nom de messer Kronembourg, Sans perdre de temps elle revoie un message à ce messer lui expliquant la situation de son amie .

L'angoisse commence à la ronger , pourvu que Harpège puisse atteindre le port sans encombres , qu'il n'y ai pas de morts ou blessés parmi eux , que le bateau ne coule pas , en plus de tous ses amis il y a son parrain à bord , celui qui lui a fait confiance et aider à démarrer.

La nuit va être longue , sans arrêt elle scrute le ciel en attente de nouvelles .........
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