Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14   >   >>

Info:
La seigneurie de Sainte Anne fut octroyée à Alcyone par son suzerain et ami, Sytral... C'est ici que nombre d'évènements ayant marqué la vie de la rouquine se sont déroulés...

[RP] Sainte Anne... Demeure d'Alcyone et Mara

Alcyone


Non loin de Ventadour... Un petit bourg, quelques âmes, mais un charme indéniable... Une petite forêt de feuillus au milieu de laquelle serpente un ruisseau... Sainte Anne.
Le long du ruisseau, une grande bâtisse. Pas immense, mais massive et solide. Faite de pierres du pays. Simple, mais non dénuée de caractère. Encore trop grande, selon Alcyone.



Evidemment, à quoi sert d'être Dame, de vivre là-dedans, si c'est pour vivre seule? Elle n'occupait qu'une partie de la demeure, à dire vrai, mais ne parvenait même plus à emplir les pièces de sa présence. Elle avait fait du chemin depuis qu'il était parti pour la Guyenne, mais il n'en restait pas moins qu'une fois la bonne humeur de la taverne laissée derrière elle, les rigolades du poste de police passées, une fois qu'elle rentrait dans ce qui était devenu son "chez elle", tout lui rappelait le vide et parfois le désespoir qui l'habitait.

Du soutien, des amis, elle en avait, mais les réponses et les solutions ne se trouvaient pas ailleurs qu'en elle. Encore fallait-il qu'elle ouvre les yeux, mais était-elle prête? Il est parfois trop douloureux de regarder la lumière en face. Parmi ceux qui lui avaient apporté du réconfort, il y avait des personnes desquelles elle n'attendait rien, ou à qui elle n'avait pas osé trop se confier. Autant de personnes qui lui avaient adressé autant de paroles qui l'avaient touchée. Elle se souvint un instant de l'Alcyone qui était arrivée un soir à Ventadour, presque en guenilles, cassant dès son premier soir une table à force de danser dessus. Elle passait la majorité de son temps en taverne, à cette époque. Insouciante. Trop, sans doute.

De l'air. A sentir le vide des pièces autour d'elle, elle avait besoin d'air. Loin de Limoges, loin de Ventadour, loin de tout. Ses pas la guidèrent autour du pigeonnier. Elle observa un instant les oiseaux qui y volaient. Une oiselle toute blanche, Dana, retenait son attentin et semblait attendre désespérément que la maîtresse des lieux lui confie une missive à aller porter. Mais plutôt que de s'épancher, ruminer et inquiéter inutilement tout destinataire éventuel, elle laissait courir le temps. Pas de nouvelle, bonne nouvelle. Puis d'abord, qu'est-ce qu'elle faisait, à traîner là?? N'y avait-il pas suffisamment de travail, ? Elle prenait seulement conscience de la montagne a gravir... Il faudrait bien qu'elle parvienne à la franchir, pourtant! Elle jeta un coup d'oeil mélancolique vers la fauconnerie. Sirocco, le faucon qu'elle avait reçu le soir du 10 août de la part de Has devait bien s'ennuyer. Elle se promit de remédier à cela dès que possible. Conny et Erin, les deux chiens dont Mac lui avait confié la garde - ou était-ce l'inverse ? - semblaient se languir aussi, flemmardant dans la cour de la demeure.

Alcyone revint vers le corps de logis à pas pressés. Inutile de ruminer, il fallait avancer. Elle avait ramené des tonnes de parchemins à lire ainsi que des dossiers à boucler pour la maréchaussée. Du pain sur la planche, donc. Elle s'était fait installer un vaste bureau, histoire de pouvoir étaler tout ça à son aise... Elle s'installa donc, un verre de prune dans un coin, tête entre les deux mains pour se concentrer sur ce fatras de parchemins...

_________________
---fromFRMessire Stan
Stan s'arrêta au portail de la vaste demeure, pour souffler un peu après une longue journée de marche.
Il avait entendu dire que son amie Alcyone y demeurait depuis quelques temps. Il regarda la bâtisse, bouche bée, impressionné par sa grandeur. Puis il sourit, heureux de revoir Alcy après tant de temps. Il se souvenait des merveilleux souvenirs des journées d'hiver passées en taverne avec Van Artevelde, Leondra et Diane notamment.
Stan entra par le portail et s'avança dans la cour lorsque deux gros chiens lui firent face et se mirent à aboyer.

_________________
Alcyone
Alcyone était dans son bureau, au premier étage. Elle était penchée sur des dossiers, mais songeait plus à la veille au soir, l'agression de Jukili, en présence de Mac, elle lui avait conseillé de porter plainte. Alcyone releva le nez des documents qu'elle était en train de compulser. Etrange, Conny et Erin aboyaient vivement. Elle se leva pour aller voir à la fenêtre de quoi il retournait...

Un visiteur se tenait à l'entrée, les chiens ne le connaissaient visiblement pas, mais elle... Elle plissa les yeux... non! Lui?! Elle se rua dans le couloir, descendit les escaliers quatre à quatre, manquant à chaque pas de tomber. Elle se retrouva dans la cour et se précipita vers le portail en souriant. Elle caressa ses chiens avec des gestes rassurants, ils cessèrent d'aboyer.


- Doucement, vous deux! C'est un ami, c'est Stan!!!

Elle ouvrit ensuite rapidement le portail au voyageur et se jeta dans ses bras et commença à l'assomer de questions sans se rendre compte dans un premier temps qu'il était surement harassé de son voyage.

- STAN!!! Quelle surprise! Comment vas-tu??? Quel bon vent t'amène?? Raconte moi tout! Tu sais que Léo est ici aussi?

Enfin, elle réalisa qu'il aurait sans doute préféré entrer, poser ses bagages et s'asseoir derrière un verre avant de se faire assaillir de question. Elle le lâcha et l'invita à entrer, alors que les chiens sautaient maintenant joyeusement autour d'eux

- Rhooo excuse-moi, je manque à tous mes devoirs, viens rentre te reposer un peu. Je te présente Conny et Erin, ils sont adorables! Combien de temps restes-tu? Je peux t'héberger ici, comme tu vois, j'ai bien trop de place pour moi toute seule ici...
_________________
---fromFRMessire Stan
Stan sourit, en entendant Alcyone l'inonder de questions.

Euh... Bon alors, pour répondre à tes questions :
Je vais très bien, merci, je suis heureux de te revoir... Un peu fatigué mais sinon ça va... Je viens ici pour vous revoir tous et pour pouvoir pêcher, le lac de Ventadour me manque Oui oui je sais que Leo est ici, mais je viens juste d'arriver et je ne l'ai pas encore croisée.


Stan entra sur l'invitation d'Alcy, et s'assit en face d'elle sur la chaise qu'elle lui tendit.

Je pense rester un bon mois ici. C'est très gentil de vouloir m'héberger mais si je reste un mois je risque de te gêner dans ton travail, Van m'a dit que tu étais débordée en ce moment... Au fait cette maison est vraiment magnifique ! C'est vrai qu'elle est un peu grande.
Mais dis moi, quelles sont les nouvelles ici? Comment va Leo? Et les autres?


Stan but un verre de prune pour se rassasier.
_________________
---fromFRMcTYLE
Ce matin-là, McTYLE avait particulièrement soigné son apparence, il avait même retaillé sa barbe poussée anarchiquement durant la campagne de Berry.

Une chemise immaculée aux manches bouffantes, les cheveux soigneusement tirés en queue de cheval noués par un catogan découpé dans une bande de son tartan, le kilt méticuleusement ajusté, avec ses bandes molletières assorties, lacées dans les lanières de ses chausses à la mode Irlandaises et son immense béret orné de sa maintenant célèbre plume de coq châtoyante, avec son baudrier de cuir fauve supportant "bán iolar" dont le pommeau astiqué scintillait de mille feux, McTYLE avait réellement fière allure !

Il était arrivé à Ventadour à cheval mais n'avait plus eu guère le temps de le monter, son départ en campagne avec l'armée n'exigeait pas qu'il soit cavalier, c'est donc à pied qu'il avait rejoint les troupes à Guéret.

Mais aujourd'hui, la visite qu'il s'apprêtait à rendre exigeait qu'il se présentât avec toute la noblesse dont il pouvait se parer. Et, quoi de plus noble qu'un Irlandais paré de ses plus beaux atours montant un superbe étalon rouan ?

C'était, avec son épée, ses seules "richesses"... les seules choses auxquelles il tenait vraiment... à l'exception sans doute d'une petite bourse de cuir qui battait sur sa poitrine.

Il se dirigeait vers l'écurie où "Dearg te", se laissait dorloter depuis un bon moment.
En arrivant à la porte, le grand rouan hennit doucement, il avait reconnu Mac, sans aucun doute.
Avec une vive émotion, il retrouvait son compagnon de route. Il avait un peu grossi, mais il avait l'air en pleine forme, la robe luisante et les crins bien peignés, il avait fière allure...
Le "Big Red" - le grand rouge - comme il se plaisait à l'appeler parfois, avait senti le changement, ses naseaux frémissaient, il poussait des petits hennissements de joie à l'idée de sortir de son écurie et se retrouver au grand air...
Mac avait acheté ce cheval quelques années avant d'arriver à Tulle pour quelques deniers... l'animal était dans un triste état alors, son propriétaire ne s'en occupait guère... trop sauvage disait-il.
Et c'est vrai que le Big Red n'était pas commode.
Mais Mac, à force de soins, de patience et de douceur sut s'en faire un ami.

Il s'approche de lui, flatte son encolure, il approche son visage de l'oreille du grand Rouan, lui murmure quelques mots apaisants... instantanément, Dearg te s'apaise.
Mac, dédaignant la selle, pose sur son dos une couverture munie d'une sangle... à défaut de monter à cru comme il l'affectionne particulièrement. La bride ?... une simple lanière double passée directement dans la bouche de Big Red, chaque bout de la lanière de part et d'autre de l'encolure.

Tranquillement, il détache son ami et l'entraîne hors de l'écurie... au grand soleil.

Le fier étalon rouan regarde majestueusement autour de lui comme pour prendre possession du paysage... ses naseaux frémissent, des ondes parcourent sa peau, de sa longue queue il fouette ses flancs.

L'homme admire sa monture, une émotion profonde s'empare de lui... lui noue la gorge. Big Red l'a-t-il senti ?... Il vient poser sa tête élégante sur l'épaule de Mac... celui-ci ne peut retenir une larme de bonheur.

L'Irlandais, enfin, se secoue de cette béatitude profonde, il empoigne une cage en osier oblongue qu'il fixe consciencieusement sur le garrot, à l'endroit supposé du pommeau d'une selle. Il rassemble les rênes et, d'un mouvement souple s'élance sur le dos de Big Red. Celui-ci frémit à peine.
Mac, soudain redevient cet homme libre et fier qui quitta la Verte Erin, bien des années auparavant, sa poitrine se gonfle d' une allégresse qu'il croyait ne plus jamais ressentir.
Un coup de talons léger... Dearg te se met en mouvement... Sa musculature puissante roule sous sa peau fine...
Magie de l'osmose du cavalier et de sa monture... Mariage d'amour entre l'homme et l'animal... point de contrainte... une accord tacite... une amitié... un amour, presque !
Et c'est avec une pointe d'orgueil qu'ils traversent le village au pas... lentement, fièrement, laissant glisser sur eux le regard - avouons-le - admiratif des Ventadours présents.

La joie de McTYLE est grande... en effet, non seulement, il retrouve le plaisir de monter son étalon, mais comble de bonheur, il va rendre visite à la personne qui, en ce monde compte plus que tout autre à son coeur.

Mac dirige Big Red vers Ste Anne !

A mesure que les minutes défilent, son impatience grandit. Le grand rouge le sent. Il pousse de petits hennissements, il grogne, secoue la tête...
Mac, instantanément comprend.
Il serre les jambes, aussitôt Big Red tombe dans un galop souple, léger, harmonieux...
Pas une seule saccade, l'homme bouge à peine. La route de Ste Anne est sinueuse, ombragée, un vent léger fait voler la crinière de Big Red, les cheveux de McTYLE... l'allégresse s'empare brutalement des deux compagnons, si bien que, sans autre préambule qu'un accord tacite, Big Red emmène Mac dans un galop étourdissant. Big Red ne connait que deux allures... le pas et le galop... mais quel galop...

Mac ne se sent plus de joie !... Joie sauvage, enivrante, extatique...

Enfin... Ste Anne est en vue. Mac rassemble les rênes, se redresse.
Instantanément Dearn te ralentit... s'apaise... se met souplement au pas... Et c'est à cette allure sereine que Mac arrive aux grilles de la demeure d'Alcyone.

Immédiatement, il met pied à terre.


Soudain, surgissant de nulle part... deux énormes masses de poils fauves déboulent vers lui... Big Red renâcle un peu,

- CONNY... ERIN !!!...

Les chiens, avec des jappements de joie se précipitent sur lui... manquent de le renverser... les coups de langues et les mordillements ont tôt fait de provoquer chez Mac un accès d'hilarité mêlé à des larmes de joie !
Il les enlace comme il peut, les flatte les caresse...


- Oui... tout doux les chiens... que vous êtes beaux... on vous soigne bien ici...

Mac arrive peu à peu à calmer tout ce beau monde et, entrainant le rouan par les rênes il avance vers l'entrée de la magnifique demeure de son amie, les chiens gambadant autour de lui jappant de joie comme pour appeler leur maitresse...

L'Irlandais se plante devant le seuil et d'une voix forte et joyeuse lance :


- HOLA !... N'y a-t-il personne ici pour accueillir un pauvre voyageur poussireux et assoiffé ?...

_________________
---fromFRguillaume220794
guillaume ce promenent vit la propriété est curieux de nature y entra

il y croisa stan est alcy


bonjour alcy salut cousin sa fait un bail que j'tai pas vu tous va bien a murat?
_________________
guillaume le vanneur tisserand
---fromFRMessire Stan
Stan entendit une voix crier dehors et se retourna. Il aperçut un individu étrange à cheval.

Bonjour, Messire, enchanté de faire votre connaissance. Je me nomme Stan et je viens de Murat. Qui êtes-vous?

Stan s'inclina et entendit une voix bien familière l'appeler.

Guillaume!!!! Quelle joie de te revoir ! Ca va très bien à Murat, et comme tu peux le voir je suis ici à Ventadour pour quelques temps. Si cela ne dérange pas Alcy, viens boire un verre avec nous...
_________________
Alcyone
Stan fut installé, et deux grands verres de prunes furent aussitôt servis. Que de souvenirs, en le revoyant... Il était là lorsqu'elle arriva à Ventadour et fit sa première soirée en taverne.

" Je pense rester un bon mois ici. C'est très gentil de vouloir m'héberger mais si je reste un mois je risque de te gêner dans ton travail, Van m'a dit que tu étais débordée en ce moment... Au fait cette maison est vraiment magnifique ! C'est vrai qu'elle est un peu grande.
Mais dis moi, quelles sont les nouvelles ici? Comment va Leo? Et les autres? "

- Oh, débordée... c'est-à-dire que oui, j'ai pas mal de boulot, mais ça n'empêche en rien que tu restes ici, tu sais. Malheureusement, je n'ai pas encore vu Léo, mais j'ai bien l'intention de lui sauter dessus si jamais je la croise!

La loi des séries est valable dans les deux sens, dirait-on. Une bonne nouvelle, visite, en l'occurence, n'arrive jamais seule. Alcyone tourna la tête vers la cour. Les chiens s'étaient remis à aboyer, mais d'une autre manière. Point d'inquiétude dans leurs leurs aboiements, plutôt... de la joie? Etrange, ils ne connaissent encore pas grand monde, pas suffisament du moins, pour agir ainsi. Sauf une personne... Serait-il possible que... ?

Elle se lève, et se dirige vers la source du bruit, adressant un petit sourire et des excuses à son premier visiteur.


- Excuse-moi un instant, Stan, je vais voir ce qui...

" HOLA !... N'y a-t-il personne ici pour accueillir un pauvre voyageur poussiéreux et assoiffé ?..."

Elle stoppe net... Il est là, sur le seuil... Fier et souriant, il a l'air si noble dans son kilt aux couleurs de Cork... Elle savait que les soldats devaient revenir, mais elle ignorait qu'il viendrait jusqu'ici. En le voyant, là devant elle, elle se rendit compte à quel point son ami lui avait manqué. Il était parti quelques jours après le jour où elle aurait dû se marier. Mais ça ne l'avait pas empêché de la soutenir, alors que lui-même avait été blessé de la même manière. Mais le voir là...

Elle en resta sans voix, l'observant, incrédule. Loi des séries, Guillaume arriva au même instant, saluant son cousin Stan. Ce fut d'ailleurs ce dernier qui la fit sortir de sa torpeur, en se présentant à Mac et en invitant Guillaume à entrer


"Si cela ne dérange pas Alcy, viens boire un verre avec nous..."

Elle parvint enfin à bouger, se rendant compte qu'elle ne portait qu'une vieille robe, simple, mais confortable, idéale pour travailler, et qu'elle était à peine coiffée. Rougissant, elle lissa son jupon du plat de la main et tenta en vain de dompter quelques mèches rebelles avant de reprendre contenance et de s'occuper des présentations.

- Oui, bien sûr, entre, Guillaume, Mac aussi! Venez! Heu... Mac, je te présente Stan, un ami, ancien Ventadour qui est de passage dans notre village, et tu connais sans doute Guillaume, le fils de Diane... Stan, je te présente McTyle, un ami... * Elle sourit * Il nous vient d'Irlande et fait partie de l'Armée.

Elle avait envie de l'assaillir de question, lui aussi, mais il devait être harassé. Elle servit quatre généreux verres de prune puis leva le sien pour trinquer.

- Je crois qu'il est approprié de trinquer aux retrouvailles!
_________________
---fromFRMessire Stan
Stan était fort intrigué par ce personnage vêtu d'une manière étonnante, qu'il n'avait jamais aperçue, mais lui sourit quand Alcy fit les présentations. Stan prit son verre de prune (ça faisait longtemps qu'il n'avait pas bu la fameuse prune de Ventadour ) et le but en une gorgée.

Alcyone excuse moi mais je voudrais passer au village pour y acheter une barque et passer en taverne voir s'il y a des connaissances. Je rentrerais dans quelques heures.

Stan salua le dénommé Mac, Guillaume et Alcyone et partit d'un pas assez rapide malgré sa fatigue vers Ventadour...
_________________
---fromFRguillaume220794
rooo stan tu peut pas rester c'est plus drole

guillaume vit stan partir

bah.... c'est pas grave on continu a trois en tous cas magnifique propriété

guillaume admira la demeure
_________________
guillaume le vanneur tisserand
---fromFRMcTYLE
Mac s'arrête à l'entrée.
Un homme qu'il ne connaît pas, au demeurant à l'air bien sympathique, l'interpelle... il aperçoit Guillaume avec qui il devise.
L'inconnu l'interpelle, se présentant, mais avant que Mac n'ait pu lui répondre, une silhouette familière tellement impatiemment souhaitée s'encadre dans l'entrée...


- Par tous les Dieux... elle est encore plus belle que dans mes rêves les plus fous !...
songe Mac...

Hypnotisé par Alcyone, Mac ne peut répondre à Messire Stan.
Réprimant une furieuse envie de la serrer dans ses bras, McTYLE s'incline poliment devant les invités auxquels son amie le présente... il balbutie une vague formule de politesse, oubliant, dans son émotion d' utiliser le français :


- Mh... Nice to see you... prononce-t-il, troublé plus qu'il ne voudrait le laisser paraître.

Finalement, se ressaisissant un peu :

- Euh... en effet, je rentres à l'instant de Bourganeuf où nous étions en garnison... et oui, je suis Irlandais implanté dans le Royaume de France depuis un moment... Je vous pries de pardonner mes inconvenances et mes manquements à l'étiquette, mais il y a si longtemps que je n'ai vu Dame Alcyone que son apparition m'a ému au point d'en oublier la plus élémentaire des politesses. Mon nom est McTYLE, Bosan McTYLE, mais, mes amis m'appellent Mac... ajouta-t-il en souriant.


A l'invitation d'Alcy, il s'apprête à entrer enfin dans la demeure.

Déjà il était tombé sous le charme du parc qu'il avait traversé au pas, les "anges gardiens" gambadant joyeusement autour de lui. Le parc respirait le calme, la sérénité... de magnifiques parterres de fleurs s'étalaient, dans une savante anarchie laissant croire à un observateur peu attentif que tout poussait un peu n'importe comment.
Mais en y regardant mieux, l'on sentait le désir de la maîtresse des lieux de conserver à l'endroit un caractère un peu sauvage, naturel... bien à son image, pensa-t-il avec tendresse.
Et, en cette journée d'automne ensoleillée et bien chaude pour la saison, ce jardin ressemblait à un petit Paradis de verdure et de couleurs châtoyantes rehaussée par les tons roux des premières avancées de l'automne sur les feuilles des grands arbres séculaires de la propriété... Roux... comme ses cheveux flamboyants.


Mais à peine eût-il franchi le seuil qu'il fut séduit par la beauté tranquille et sereine de la salle de séjour.
Meublée sobrement mais avec un goût exquis elle était bien, elle aussi, à l'image de sa propriétaire. Mac s'y sentit immédiatement à l'aise.

Il s'installa donc et, saisissant délicatement son verre de prune, le porta à ses narines, en huma voluptueusement le parfum puis trinqua avec les invités, posant sur Alcy un regard tendre.


- Ah... quel accueil !...C'est bon de rentrer au pays !... Buvons à ces retrouvailles, oui...

Mais Messire Stan se levait déjà pour prendre congé. Mac le salua courtoisement, puis se tournant vers Alcy :


- Tu es magnifique... l'air de Ste Anne semble te convenir à merveille ! J'ai quitté un petit Lieutenant bien morose... et voici que je retrouves une Prévôte épanouie ! La chrysalide est devenue papillon... par quel magie des Dieux est-ce possible !
dit-il en riant.

Mac jette un regard circulaire sur la pièce :


- Cette demeure es magnifique... elle te va à merveille, mais arrête donc de tripoter ton jupon, nous ne sommes pas à le Cour du Roy !... Mac part d'un de ces grands éclats de rire dont il a le secret... Je crois que nous avons des millions de choses à nous raconter depuis le temps où j'ai quitté Ventadour avec l'Armée... Qui commence ?...


Puis, se tournant vers Guillaume :


- Pardonnes-moi Guillaume, si j'accapares Dame Alcyone, je m'en excuse, mais il me tardait tellement de la revoir après ces longues semaines d'absence ...

_________________
---fromFRlameliemelo2000
Le voyage fut long et pénible pour le pigeon de Mel. Enfin, il se posa sur le bord de la fenêtre de la destinataire du message qu'il portait à la patte.

"Dame Alcyone_,

Je viens par cette missive vous rassurer. Messire Siremoilesgodasses est en vie et est présent dans notre petit village d'Honfleur. Je l'ai croisé ce soir même en taverne. Rassurez-vous donc, votre ami et sain et sauf.

Merci de donner un peu d'eau au messager afin qu'il est la force nécessaire de revenir à Honfleur ^^

Lameliemelo2000,
Habitante et Sergente de Honfleur."

_________________

Fière maîtresse de maison
Alcyone
Elle salua Stan qui s'éclipsa assez rapidement. La présence de Mac la troublait plus qu'elle ne l'aurait cru, elle du se contenir pour ne pas lui sauter au cou. Ils avaient échangés quelques lettres durant son séjour à Guéret, puis à Bourganeuf. Lettres chaleureuses de deux amis qui pensent l'un à l'autre et s'inquiètent l'un pour l'autre. Sans plus. Sans plus? Peut-être que si...

Salutations, présentations... Tout le monde trinque. Alcyone se sent revivre...


"Tu es magnifique... l'air de Ste Anne semble te convenir à merveille ! J'ai quitté un petit Lieutenant bien morose... et voici que je retrouves une Prévôte épanouie ! La chrysalide est devenue papillon... par quel magie des Dieux est-ce possible!"

La voilà avec le rose qui lui monte aux joues... Oui, morose, elle l'avait été. Et plus encore. Passant des soirées entières à pleurer, à tourner en rond, seule. Epanouie, c'était encore un peu tôt pour l'affirmer, mais le voir là la réjouissait, enfin, ils pouvaient parler de vive voix, rire ensemble...

"Cette demeure es magnifique... elle te va à merveille, mais arrête donc de tripoter ton jupon, nous ne sommes pas à le Cour du Roy ! Je crois que nous avons des millions de choses à nous raconter depuis le temps où j'ai quitté Ventadour avec l'Armée... Qui commence ?... "


Ce n'est plus un rose léger, mais un rouge pivoine qu'elle arbora involontairement lorsqu'il lui fit remarquer qu'elle s'affairait comme la dernière des coquettes sur son jupon. N'empêche, si elle avait été prévenue d'autant de visite, elle aurait pu préparer un accueil plus approprié... Elle essayait d'éviter de le regarder trop, par peur qu'il lise dans son regard des choses qu'elle-même ne voulait pas reconnaître. La peur était toujours bien là. Elle lui répondit sur un ton détaché

- Bah... La vie à Ventadour fut relativement calme, tu sais, une fois l'armée partie. Heureusement, j'ai été vite rejointe par les deux chiens... et pour cause...

Elle sourit en se remémorant ce marchand ambulant, envoyé par Mac lui-même, lui faisant parvenir les remuants et bruyants Conny et Erin. Ces deux chiens lui avaient parfois servi de confidents, lors de longues promenades qu'elle s'octroyait à leurs côtés.

- Puis... le travail est un refuge bien accomodant. On ne se pose plus de question, on fait ce qu'on a à faire du mieux qu'on peut, et la satisfaction qu'on en retire endort tous les soucis... Mais vous deux, racontez-moi!

Elle s'adressa à ses deux visiteurs avant de boire une gorgée de prune... Un pigeon vint les interrompre un instant. Elle prit le message qu'il portait à sa patte et sourit, soulagée. Une autre bonne nouvelle... décidémment, tout allait bien ces derniers jours... Elle y répondrait ultérieurement et se promit d'aller porter le messager au pigeonnier quelques heures qu'il puisse reprendre des forces avant de reprendre le chemin du nord.
_________________
---fromFRguillaume220794
guillaume regarder les deux compère si mignon en train de raconter leur passe temps et voyage puis souria

bah j'vois que tous va bien entre vous deux héhé
_________________
guillaume le vanneur tisserand
---fromFRMcTYLE
MacTYLE sourit à Guillaume... un peu gêné, moins pour lui-même que pour Alcyone à qui il s'était promis de dire de vive voix ce que l'éloignement lui avait obligé à révéler par messager volant... ah... les braves pigeons !!!

- J'ose croire, en effet que le plaisir que j'éprouves à retrouver Dame Alcyone est partagé... et, en effet, il me semble que notre Prévôte a l'air heureuse de me revoir.
En tous cas, l'un comme l'autre avions hâte de nous retrouver, dirait-on.
dit il en souriant largement.

Puis se tournant vers Alcy, Mac, la regardant d'un air tendre lui dit :

- Ma douce amie, tout au long de cette absence à Guéret et Bourganeuf, je n'ai cessé de penser à toi... tu dire que tu m'as manqué, est bien léger. En réalité, ce fut une réelle déchirure, une amputation !
Parce que, oui, j'ai découvert en mon coeur un sentiment auquel je n'étais plus habitué... je le croyais enfoui au fond de ma solitude...
Mais à mesure que nous échangions nos missives, à mesure que les nuits, peuplées de rêves où tu figurais en première plan, à mesure que le temps se rapprochait du moment où je rentrerais ici, ce sentiment revenait à la surface... inondait mon coeur, bousculait ma morne quiétude... pour enfin déborder sur mes lèvres en ce jour tant attendu de nos retrouvailles.


Mac se lève et s'approche alors d'Alcy rougissante et tellement émouvante. Il lui prend les mains et, la regardant dans les yeux :


- Alcy, ma douce, ma tendre amie... ma confidente des mauvais jour, toi qui me donnas le courage de résister à l'envie de fuir, toi qui fus, tout au long de cet exil, ma source de courage et de volonté, aujourd'hui, je puises en cette source, le courage de t'avouer tout haut ce que mon coeur hurle en silence depuis si longtemps : Tu as devant toi un vieil Irlandais grognon et entêté épris de la femme la plus adorable du Comté... que dis-je du Royaume !
Un homme qui est prêt à mettre sa vie aux pieds de cette femme, son âme et son coeur à son entière dévotion....
Un homme qui avait perdu l'espoir d'aimer encore et qui, grâce à elle renait à l'amour comme un adolescent.
Alcy, en un mot comme en cent... je suis cet homme et tu es cette femme. Du plus profond de mon être, de toute la puissance de mes sentiments, de toute la force et le courage qui sont en mon coeur, je n'ai que trois mots à te dire... : Je t'aime !


Mac se tient à présent devant Alcy le rouge aux pommettes, la peur nouée au ventre... peur d'en avoir trop dit, peur d'avoir gâché, par maladresse, leur relation si fragile, eu égard aux circonstances dans lesquelles ils s'étaient connus...
Mac n'avait jamais déclaré sa flamme à personne... il n'avait jamais eu personne à aimer réellement... seule une quête illusoire avait guidé les sentiments qu'il croyait être être d'amour.
En ce jour, il sut que ce qu'il ressentait devant cette femme qu'il aimait plus que sa vie même, ne pouvait être autre chose que de l'Amour.
Il attendait, anxieux, qu'Alcyone sorte de cette torpeur dans laquelle sa déclaration l'avait plongée...

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)