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Les deux moitiés d'un tout .

--Gnenuel_le_sage
Les deux moitiés d'un tout




Depuis une semaine le vieux restait enfermé dans sa tanière, interrogeant les augures, lançant et interprétant les runes à la recherche de la concordance. Cent fois Joran entrait et attendait espérant enfin que le visage impassible du druide s’illuminerait et cent fois, celui-ci répondait par la négative en dodelinant de la tête.

Pourtant cette après-midi là, quelque chose changea. Joran était occupé a ramasser du bois mort pour entretenir les feux de la grotte quand il aperçut un des loups qui l’observait depuis son surplomb en pierre, il attendit que Joran le regarde et il galopa vers la grotte. Joran lâcha son tas de bois et il courut. Il savait il le sentait quelque chose allait arriver


Sans se retourner, le vieux sut que Joran était derrière lui haletant, il ne prononça que quelques mots, de sa voix sombre et pénétrante.

Demain soir, au moment ou la lune est la plus haute…. Dépêche-toi !........Si tu veux que tes amis soient là et n’oublie pas de dire à ta promise que je veux la voir..............Je veux sonder son âme
Joran.
[Au moulin d'Anabel d'Ascazan]

Demain soir ! Il avait dit demain soir…. Grrrrrrrr satané druide, il se rendait pas compte lui de ce que cela comprenait d’organiser un mariage. Il y avait les amis à prévenir, la nourriture, la boisson à acheminer. Heureusement que Joran stockait dans la tanière et au fur et à mesure les denrées pour ses invités, mais il restait le frais, les miches de pains, le poisson, les fruits.

Vraiment des fois, il se demandait ce qui pouvait se trainer dans la tête du vieux. Joran galopait vers la ville de Saint Bertrand de Comminges. Il filait sans trop avoir réfléchi à toutes les choses qu’il devait faire. Il lui fallait de l’aide se disait-il en sautant à terre arrivé devant le moulin de sa sœur.


Ana !, Ana c’est pour demain et rien n’est prêt, il faut m’aider Ana !
_________________
Anabel
Lorenzo venait de fermer ses mirettes et Anabel se préparait à aller se coucher quand elle entendit un cheval arriver au galop puis la voix de Joran qui l'appelait.
Elle enfila à la hate un long gilet de laine que déjà il tambourinait à sa porte et entra avec fracas.

Ana !, Ana c’est pour demain et rien n’est prêt, il faut m’aider Ana !

Hein ? qui ? quoi ? Moins fort ! Lorenzo dort...

Elle comprit au visage déconfit de son frère que le druide, l'espèce de vieil ermite qui guidait Joran, lui avait imposé la date de leur union.

Quoi !!??

Pour le coup, c'était elle qui haussait le ton maintenant

Mais il est pas malade ?

La jeune femme reflechissait à toute allure, tout ce qu'il fallait trouver pour le lendemain. Bien sur, elle aiderait son frere du mieux qu'elle pourrait mais elle maugréait contre ce maudit sauvage qui exigeait d'eux, une pareille course. Avait- on jamais préparé un mariage en une nuit ?

Et Kachi ? tu l'as prévenu ?
et demain quand ? pas à l'aube j'espère ?

Elle tournait en rond et tout se bousculait dans sa tete puis jeta un oeil à Joran qui la regardait d'un air anxieux.
Elle ne pouvait le decevoir, il comptait sur elle, elle s'assit en tailleur devant la cheminée et lui fit signe de venir à ses côtés.

Bon Joran, pas d'affolement, il est trop tard là pour entreprendre quoi que ce soit, tu vas rentrer prévenir Kachina
Elle parlait calmement comme pour apaiser un enfant perdu.
Mais demain, aux premières lueurs du jour, tu iras baliser la route pour les amis, ensuite sur les étals du marché, tu choisiras les plus beaux produits. Essayes de trouver un chasseur qui aurait pris une belle bete.

Elle se leva d'un bond, saisit sur le rebord de la cheminée une bourse pleine de ses économies, prit la main de son frère, posa l'aumonière dedans et referma ses doigts dessus. Laissant ses mains sur celle de Joran, elle plongea son regard dans le sien pour taire toute protestation.

Elle se mit à faire des aller-retour, à pas lents, tete baissée, entre la cheminée et son frère et continua

Tu apporteras tout ici... emmenes moi Manon... la pauvre, je la sollicite beaucoup pour garder Lorenzo en ce moment... que je puisse préparer le banquet pour nos amis

Puis ouvrant la porte

Allez files et taches de dormir
_________________
--Manon.


[Le lendemain matin, dans les ruelles de Saint Bertrand ]

Elle se pressait la petiote dans le petit matin d’automne . Un gamin du village était venu la prévenir :

- Anabel, a besoin de toi. Va tout de suite au moulin . C'est urgent. Mais tu ne dois rien dire à Kachi !

Alors , ses sabots résonnaient du bruit de ses pas sur les pavés de la ville tandis qu'elle dévalait les ruelles de la ville haute.

Elle avait laissé son panier contenant les pommes cueillies la veille à la vieille Algonde , et quitté le marché.

Anabel, la soeur de Joran, lui confiait souvent son enfant , le petit Lorenzo à garder. La fillette adorait le bébé qui lui rappelait ses frères et soeurs trop tôt disparus, massacrés une terrible nuit par des sanguinaires qui l'avaient laissée orpheline.
Depuis Kachi et Joran prenaient soin d'elle.

Elle arriva à la rivière où elle aimait tant jouer et rêver, retroussant ses jupes pour ne pas les salir.

Mais ce jour, pas le temps pour le moindre ricochet. Ana avait besoin d’elle.

Elle arriva essoufflée, remit sa coiffe en place et entra en trombe dans le moulin.....
Joran.
[La clairière de la pierre d'union]

Levé à l'aube pour travailler et gagner ses maigres écus soit, mais levé à l'aube pour défricher une clairière que je ne connaissais pas la veille, maudit druide !

Et il en a encore beaucoup des endroits connus de personne le vieux ? Non mais j'te jure des fois...


Joran pestait contre le vieux sage. Depuis l'aube il était le dos courbé, une serpette à la main essayant de rendre à cette étrange clairière, une allure acceptable. Dégager un espace suffisamment grand pour que les invités puissent se tenir et assister à la cérémonie. Les invités d'ailleurs, il n'avait aucune idée de combien, ni de qui serait disponible. Bien sûr cela n'inquiétait pas le druide, lui n'aimait personne et vivait reclus de la société, mais Joran aimait ses amis et les voulait près de lui pour ce moment unique de sa vie.

Il fit une pause pour se désaltérer, puis essuyant l'eau qui coulait sur son torse, à travers sa chemise ouverte, il reprit le travail il restait tant à faire.
_________________
Jedn
Sieur Labrindille arriva à l'aube à Saint-Bertrand. Perclus de fatigue et trempé de rosée, il maudissait intérieurement son ami charpentier de Lectoure, celui-là même qui l'avait amicalement enjoins à se dérouter pour passer ici livrer un objet...

Bien sur, il lui devait bien un ou deux services, mais bon, faire tout ce chemin de nuit pour livrer un seul petit paquet, en voilà des manières de traiter un vieux camarade!

Et quel bazar! Il avait fallu attendre Ferdinand à Tarbes, qui venait D'Auch où il avait lui même attendu Maxime La planche qui venait de Lectoure avec le précieux paquet...

Visant une échoppe ouverte, d'où sortait le fumet alléchant d'une soupe, il prit place à une table et s'étira...
En attendant son bol, il défit soigneusement l'emballage du paquet, et posa le curieux objet sur la table...




Il sourit en lisant le mot joint:

Pour Joran et Kachina, tous mes vœux de bonheur, et mes plus joyeuses salutations et révérences!

Il n'avait même pas signé le bougre! Pensa Labrindille...quoique le style de la fin de phrase était lui-même une signature...

Toi mon canard! Pensa-t-il, la prochaine fois, je t'envoie livrer une livre de nèfles à Mimizan!

Il avala rapidement sa soupe, jeta une pièce à l'aubergiste et se leva, le sourire retrouvé:
Bon, c'est pas le tout, il faut maintenant que j'aille déposer ça discrètement dans cette fameuse clairière avant de reprendre la route...

La brindille remis l'objet dans sa besace en bandoulière et se fondit dans la foule qui commençait à peupler les ruelles...
Kachina
[Dans la tanière de Kachi et Joran ]

Le poignet lui faisait mal à force d'écrire toutes ces missives qu'Alto s'empressait de porter.
D'autres pigeons étaient partis par delà même les frontières du Comté.
Il fallait que tous ceux avec qui elle avait partagé un bout de chemin, tous ceux avec qui elle avait ri ou pleuré ou même parfois bu jusqu'à plus soif soient au courant.

Ce soir, elle serait sa femme ............

Elle avait peu dormi, revivant sans cesse cet instant où il était apparu, entrant comme un fou, lui prenant les mains , essoufflé et excité :


- Kachi ! Il a dit demain !


- Qui a dit demain ? de qui tu parles Joran ?

- Le vieux ! Le druide, il a dit demain , les augures, les pierres ont parlé . Demain, ça se passera demain .....

L'idée mit du temps à traverser son esprit, mais quand il la prit par la taille, la soulevant, la faisant tourner en riant, elle comprit et à son tour éclata de rire, se cramponnant à lui, emportée par sa fougue , follement heureuse....

- Le mariage ? Joran, ça y est ? On se marie ?

Pour toute réponse, il l'avait embrassée et puis sans plus d'explications, l'avait plantée là , se retournant sur le pas de la porte pour ajouter :

- J'ai à faire, préviens les amis, tout le monde.
Demain soir, à la clairière de la pierre d'union.
Qu'ils soient tous là !
Je t'aime Kachi, mais il faut que je voie Ana.


Alors elle avait pris sa plume, en songeant que bientôt au bas des parchemins, elle aurait la fierté de signer Kachina d'Ascazan.
Et déjà, les premiers pigeons revenaient , porteurs de messages d'amitié.

Mais la cloche sonnait les douze coups.
La journée avançait. La pièce embaumait du parfum des jambonneaux et des terrines qui cuisaient dans l'âtre. Il restait tant à faire encore.

Rejetant sa lourde natte dans son dos, Kachi se leva , courut à la fenêtre, cherchant du regard la silhouette familière de sa jumelle, Théa .


- Théa, mais corne de bouc, qu'est ce que tu fabriques ? J'ai besoin de toi, moi !!!
_________________
Anabel
[moulin d'Anabel, au petit matin]

Anabel s'était assoupie sur la table, la veille au soir, l'annonce de son frere l'avait privé de sommeil. Allongée sur sa paillasse, elle ressassait ce qu'il lui faudrait faire le lendemain et lui interdisait de fermer l'oeil.
Elle avait donc sauté dans ses braies et sortant sans faire de bruit, avait récolté tout autour de son moulin, sous les arbres, un panier de belles feuilles mortes au ton mordoré.

Quand elle apprécia en avoir une suffisante quantité, elle s'etait attablé et avait commencé l'élaboration de petits bouquets dont elle garnirait la table du banquet.




Des petits pas qui couraient sur le plancher lui fit lever le museau.

Manon !!!

Elle attrapa la petite dans ses bras et la fit tournoyer

Manon ! Manon ! c'est aujourd'hui !! Mon frère se marie !!

puis reposa l'enfant qui riait à terre,

J'ai besoin de toi ma douce, je ne pourrais pas m'occuper de tout et de Lorenzo aussi


Par contre Joran doit venir ce matin quand nous partirons lui et moi,


Elle ouvrit sa grande malle, jetait à terre pele mele ce qu'il ne l'interessait pas, sortit une grande cape rouge, la déplia et jugea le vetement acceptable, le replia et le mis dans un panier,

tu porteras ça à Kachi, tu veux bien ?
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Joran.
Joran pestait après l'âne qui n'avançait pas, se disant qu'il aurait dû atteler Fantoche lui au moins aurait compris l'impatience de son maître. Mais l'âne pffff il se promenait oui.

Enfin la charrette arriva devant chez Ana. Il y avait les tonneaux pour la fête, mais il devait encore charger tout ce que sa sœur avait préparé. Puis il faudrait retourner à la clairière et tout installer.

Ana! Je suis là on est prêts à charger ?
Oh Manon ! Tu tombes bien viens me voir....

(Joran s'accroupit et serre l'enfant avant de la prendre par les épaules)

Manon écoute-moi tu es grande à présent alors je voudrais te proposer quelque chose ? Voilé, tu as besoin d'une famille, tu as besoin d'une maman et d'un papa, alors si tu en es d'accord et bien....

Sa voix tremblait pour la première fois depuis la naissance de Lorenzo ou les retrouvailles avec sa sœur ou la rencontre avec Kachi

Et bien je voudrais que tu restes toujours avec nous, et que tu me tiennes la main pour arriver devant l'autel, Ana, Lorenzo et toi....Ma... Ma famille.... Tu veux bien ?

Il regardait Manon de ses yeux d'acier devenus doux devant l'enfant, attendant sa réaction.
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Anabel
Pendant que la petite baignait Lorenzo, Anabel s'attela à la tache, et se mit aux fourneaux.

Elle courait partout, cherchant les buches, allumant le feu, pétrissant la pate, en faisait de petites boules, verifait la cuisson des fournées et emplissait un grand sac de toile des petits pains ronds tout chaud.
Les pains brulants sautaient d'une main à l'autre

Aïe !! Ouille !!

Pas le temps de se plaindre, il fallait encore préparer les petits choux, des centaines de petits choux.
Elle courait encore, guettant par la fenetre l'arrivée de son frère, embrassait son fils et Manon au passage, continuait encore la patisserie.
Sortait les nappes blanches de sa malle, la vaisselle, pendant la cuisson.
Elle tachait de ne pas se laisser déborder et de rassembler l'essentiel.

Elle l'aperçut au bout du sentier, menant l'âne et la charrette déjà bien pleine, son frère, qui paraissait s'en prendre au pauvre animal.

Ana! Je suis là on est prêts à charger ?

Elle resta bouche ouverte alors qu'elle allait lui répondre mais il serra Manon et elle l'écouta, émue, attendant elle aussi, la réaction de l'enfant.
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--Manon.


Manon aimait Joran. Il était si beau et quand ils étaient ensemble, lui et Kachi, la chaumière résonnait de leurs rires .
Il jouait souvent avec elle et la petite fille ne quittait jamais la petite poupée qu'il lui avait confectionné lors de la naissance de Lorenzo.

Il l'impressionnait de par sa carrure et sa voix d'homme. Mais jamais elle ne l'avait craint. Au contraire, il la rassurait par sa seule présence.
Bien sûr il s'emportait souvent. Kachi alors, lui disait qu'il était impossible.
Mais jamais il n'élevait la voix sur elle même quand elle avait cassé cette jatte remplie de lait frais qu'il venait de rapporter.
Il l'avait juste aidé à ramasser les morceaux et à éponger le liquide répandu sur les dalles de pierre, souriant pour la consoler.

La petite orpheline se sentait en sécurité auprès de lui . Et quand parfois il la portait sur son dos, elle aimait sa force tranquille et rassurante.

Aussi quand il s'accroupit devant elle, elle écouta attentivement toutes ses paroles, avant de comprendre.
Son coeur se mit à battre follement.

Elle ravala sa salive, la gorge nouée , posa son regard noisette sur Ana qui les observait et revint sur Joran.

Ne sachant que dire, sentant au fond de son ventre, une vague d'émotion l'envahir, la submerger, elle noua ses petits bras autour du cou du jeune homme .
Nichant sa tête au creux de son épaule, le serrant de toutes ses forces, elle se blottit contre lui retenant ses larmes, hésitant entre rire ou pleurer :


- Tenir ta main ? Toujours ?
Oh oui , Joran !
Une famille à moi ? j' veux bien, oui !
Et Minuit ? il sera mon chat ?
Et tu m'apprendras à monter à cheval ?
Kachina
[Tanière de Kachi et Joran ]


- Serre plus fort Théa, serre plus fort ! Je dois être la plus belle du Comté ce soir ! Serre encore !
- Corne de bouc, et regarde moi ces cheveux ...
Ooh ! Théa !! Théa !! Fais quelque chose !


Décoiffée , les cheveux au vent, Kachi , s’évertuait à retenir son souffle tandis que Théa, tirait sur les lacets de la ceinture qui ornait la magnifique robe trouvée avec Ana dans la grotte des brigands et que Laureline avait bien voulue retoucher.

- J’attends depuis des jours Théa , et là, comme ça, d’un seul coup , il m’annonce : c’est pour demain ! Le druide a dit demain !
- Pfff, je perdais espoir , moi !
- Théa, tu trouves pas que j’ai mauvaise mine ? Des cernes, non ?


Repoussant sa jumelle, d’un geste de la main, Kachi courut au miroir accroché au mur de la chambrée. Ses yeux verts brillaient d’excitation et d’angoisse. Et si , elle n’allait pas lui plaire à ce vieux sage ?Se mordillant les lèvres, elle se tourna à nouveau vers sa jumelle :

- Théa, le druide veut me voir ! Il veut sonder mon âme, à ce qu’il parait !
Tu crois qu’il va voir toutes les fois où j’ai dansé sur les tables en taverne ? Et mes nuits d’amour avec Joran , il verra ça tu crois ?
Ces hommes que j’ai connus avant lui, il saura ?
- Tu crois qu’il verra combien je l’aime ?
- Arf, Théa ! Est-ce qu’il verra combien je le veux, moi, Joran d’Ascazan ?



_________________
Joran.
[Moulin d'Anabel]

Joran serrait encore la petite Manon quand l'enfant lui répondit enfin.

- Tenir ta main ? Toujours ?
Oh oui , Joran !
Une famille à moi ? j' veux bien, oui !
Et Minuit ? il sera mon chat ?
Et tu m'apprendras à monter à cheval ?


Oula ! Oula Manon, doucement ma puce, tu es pire que Kachina, un vrai moulin à parole. Oui tu apprendras tout ce que je sais mais pas aujourd'hui on doit y aller on n'est pas en avance.

Occupe-toi de Lorenzo pendant que l'on charge. Vous n'allez pas venir avec nous mais on revient au plut tot pour se préparer.


Déposant une bise sur la joue de l'enfant il lui murmura
Je t'aime Manon, (avant de se relever et de sourire à sa soeur).
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Anabel
Anabel souriait devant le tableau mais il fallait encore activer.
Dans la charrette Joran avait chargé un sanglier et un cerf, des tonneaux.

Ils chargèrent les sacs emplis des pains, Anabel discretement avait ajouter un sac de farine qui se trouva lui aussi embarqué sur la charrette. Suivirent les plats de choux au miel, les assiettes de charcuterie, des paniers de fruits, la vaisselle, les nappes, les bouquets.
Anabel tira son frère jusqu'à la grange attenante au moulin.

Regardes Joran ! là cet immense plateau et des treteaux et là encore toutes ces chaises !

Rho misère !! il faut deux charrettes !!

Elle courut à l'etable chercher Quadrille et pestait en essayant de l'atteler au plus vite.

Dépechons, dépechons ! Tu as les torches Joran ?

Rentrant dans le moulin, elle chercha dans les vetements brodés de son fils, celui qu'elle aimait tant et le confiant à la petite.

Manon tu veux bien changer Lorenzo ? et tu viens nous retrouver quand vous etes prets

puis au creux de son oreille

N'oublies pas le panier pour kachi en passant, j'ai mis des pommes par dessus la cape

Se releva en lui faisant un clin d'oeil et sortit en courant trouver son frere qui pietinait à l'entrée.
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Joran.
[La clairière de la pierre d'union]

Une heure de plus pour rejoindre la clairière, une heure de plus à pousser cette pauvre bête en avant et toujours cette même sensation étrange en pénétrant dans cette clairière, une impression de plénitude.

Mais pas le temps, il y a temps à faire encore. Joran commença à décharger avec sa sœur, quand arrivèrent les membres de la troupe que Joran avait convié au mariage. Il finit de faire rouler un tonnelet de vin près de l'endroit ou se passerait le banquet et vient les accueillir.



Il serra le bras du Maistre et en regardant sa cornemuse, il se rappela comment le destin lui avait donné un coup de pouce, quand paniqué, il courait ce matin la campagne de village en village pour trouver des troubadours. Dépité, conscient que le temps jouait contre lui, il revint déçu vers Saint Bertrand quand il tomba, c’est presque que le cas, sur une troupe dont la charrette s’était enlisée dans quelques ornières.

Bonjour Maistre Jean, content de vous revoir, je pensais que vous aviez oublié votre promesse de venir égayer mon mariage de votre musique en l'échange d'un bon repas bien arrosé. Vous tombez en plus bien à propos nous avons besoin de bras.

Je vous présente Anabel ma sœur et la Maistre d'œuvre pour ce mariage, je suis sûr qu'elle saura occuper vos bras.


Joran lui sourit chaleureusement et pendant qu’ils posaient leurs instruments pour aller aux ordres d’Ana, Joran se dirigea vers l’endroit ou la cérémonie aurait lieue, il devait tout préparer pour guider les invités depuis la tanière jusqu’ici.
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