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[RP]L'aventurier des passés perdus

--Soeur_radegonde


Bien entendu, la surprise se lisait dans les yeux de la jeune femme. Mais, le Très-Haut soit loué, point l'hostilité qu'elle avait appréhendé.

Je suis sûr que nous avons des choses à nous dire, et ma confiance t'es acquise depuis que tu m'as tiré de cette geôle froide et humide dans laquelle m'avait enfermé cette petite... Ah non, pas de mot grossier ! Le Très-Haut n'apprécierait pas.

Je te suivrais. Je ne te demande qu'une seule chose : ne révèle pas à ce Ménestrel que je suis saine d'esprit.

Mais la demoiselle d'Autrey s'affairait déjà aux préparatifs du voyage de retour. Sortant des plis de sa robe un chapelet, Soeur Radegonde entreprit de réciter quelques prières.

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Soeur Radegonde
servante d'Aristote corps et âme
" Si le fou persévérait dans sa folie, il rencontrerait la sagesse"
--Theobald


Le Ménestrel n'avait pas chômé.

Se faisant passer pour le laquais de quelque grand Seigneur de passage dans la cité, il avait promptement obtenu le chariot le meilleur, dont il avait négocié le prix, par quelques roublardises dont lui seul avait le secret.

Mais il devait rentrer rapidement. Les Dames ne devaient point attendre. Lui même était soulagé de ramener la Dame de Sarliève auprès de son époux entière.

Entière, vraiment ? Si ce n'est son bras brûlé...

A cette pensée, un frisson lui parcourut l'échine. Que dirait le Seigneur de Sarliève, auprès duquel il s'était engagé à ramener son épouse saine et sauve ? Sans compter l'indienne, qui ne pratiquait nullement l'humour. Si l'époux se montrait clément, il n'aurait rien à attendre de la sauvageonne. D'autant plus que cette dernière avait largement la détermination et les capacités pour le poursuivre à travers le Royaume et lui infliger la punition promise.

Décidément, ce retour tant attendu prenait une perspective des plus déplaisantes...


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Theobald
Ménestrel et découvreur de passés perdus
Narrateur de
"La Geste d'Orient" et "La Dame de Venise"
--Sous_la_capuche


Toujours embusqué à proximité de l'auberge où le ménestrel et les deux femmes avaient passé la nuit, l'individu vit le Ménestrel sortir, l'air fort pressé.

Tant qu'il sortait seul, pas de quoi s'inquiéter...

Il revient une trentaine de minutes plus tard, tirant un chariot. Tiens, voilà qui sentait le voyage...

L'individu voyageait léger. Il était donc prêt à partir à tout moment. Encore lui fallait-il trouver une monture...


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"It's the wanting that keeps us alive" (Vouloir nous garde vivant)
Aiguemarine
[ Mâcon - L'heure du départ ]

A l'aller, et seuls sur leurs montures, ils avaient déjà mis 5 jours pour faire Gien/Mâcon.
Là, le retour serait certainement encore plus long, vu qu'ils le feraient en charrette.
Aiguemarine devrait donc prendre son mal en patience avant de pouvoir retrouver sa famille.
Voilà où elle en était de ses réflexions quand la porte de la chambre s'ouvrit sur Theobald.

Azurs rassurants qui se posent sur Radegonde, en pleine prière...
L'index qui passe furtivement sur sa bouche est révélateur.
Non, Aiguemarine ne la trahira pas.

Ordres qui fusent vers le Ménestrel tandis que de son bras valide, elle récupère son baluchon.

« Accompagnez Soeur_Radegonde jusqu'à la charrette et installez là confortablement. Je vais régler notre séjour à l'aubergiste.
Ensuite allez récupérer les chevaux chez le palefrenier afin que nous prenions la route au plus vite.
Nul besoin de vous préciser que je monterai Altaïr.
Nous avions déjà mis 5 jours à cheval. Je gage que le retour sera bien plus long...
à mon grand regret » évita t'elle d'ajouter.

Aiguemarine s'arrête de parler, vérifiant mentalement qu'elle n'a rien oublié.
Puis franchit le seuil de la chambre, et quelques minutes après, se retrouve face à l'aubergiste.
Le départ est ...imminent.

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--Theobald


Amener la Soeur, qui psalmodiait des propos sans queue ni tête dans une langue qu'il ne comprenait pas, du latin, vraisemblablement, courir houspiller le palefrenier afin que les chevaux soient prêt sans retard...D'un coup, le Ménestrel s'était changé en domestique, et cela ne lui plaisait guère.

Pour qui le prenait-elle donc ? Il n'était pas prêt de refaire un voyage avec elle...

Cependant, rien ne servirait de protester. Le mieux était encore de la remettre aux bons soins de son époux, reprendre d'abord contact avec la mère supérieure de ce Couvent orléanais afin de placer Soeur Radegonde, et ensuite...le fil de sa vie et de son enquête. Car même si la Dame s'était montré fort désagréable à son égard, Théobald obéissait à une règle sacrée : tout travail commencé devait être terminé.

Il arriva donc vers la Dame avec la bride d'un cheval dans chaque main et lui tendit celle d'Altaïr.

Sans plus attendre, il sauta sur son destrier. Cinq jours de voyage...Plus tôt il serait parti, plus tôt il serait arrivé.

C'est alors qu'il se sentit la selle glisser. Malgré ses efforts pour rester sur sa monture, il se retrouva à terre, les quatre fers en l'air.


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Theobald
Ménestrel et découvreur de passés perdus
Narrateur de
"La Geste d'Orient" et "La Dame de Venise"
Aiguemarine
[ Mâcon - A malin, Ménestrel à demi...]


Theobald semblait légèrement contrarié lorsqu'il lui tendit les rênes d'Altaïr.
Que lui arrivait'il encore ?!
Etais ce la perspective de rentrer en Orléanais, et la peur d'Aparajita qui refaisait surface ?!
Aiguemarine haussa les épaules ; ça lui passerait certainement avant que ça ne la reprenne.
Elle mit le pied à l'étrier et se hissa tant bien que mal sur son cheval.
Ses contusions la faisaient encore souffrir, mais Aiguemarine préférait nettement ça plutôt qu'un voyage dans la charrette avec les 2 olibrius.

Elle haussa un sourcil quand elle vit Theobald monter sur Talisman plutôt que prendre les rènes de la charrette.
Mais que lui prenait'il encore ?!
L'animal semblait aussi ne pas l'entendre de cette oreille et le Ménestrel en fût pour ses frais.
Comme si c'était vraiment le moment de se donner en spectacle là, tsss !

Aiguemarine tira sur les rènes de son cheval, et descendit doucement, marmonnant entre ses dents...


Ma quale asino buono sangue! Sapevo bene che si non è arrivato! Buono, di accordo, si non è partito anche...
Che cosa ho fatto dunque di male per subire tutto ciò eh ?! di' l'io, eh!!
Se fermo le mie stupidità con Theobald, ti prometti, lassù, di assolvermi di mio pescati passati, presenti ed a venire ?! Andate, per favore !


Vous croyez pas qu'on s'est assez fait remarquer ?! tsss.
Montez sur la charrette, et prenez les rènes, ça ira nettement mieux.
Moi, je ferme la marche !


Elle lui tendit une main afin de l'aider à se relever, attendit qu'il soit installé dans la charrette pour claquer doucement la croupe de Talisman.
La charrette s'ébranla doucement...
Aiguemarine se remit en selle, et le convoi "d'anges heureux" se dirigea vers la sortie de la ville...






*Mais quel âne bon sang ! Je savais bien qu'on est pas arrivés ! Bon, d'accord, on n'est même pas partis...
Qu'ai je donc fait de mal pour subir tout ça hein ? dis le moi, hein !!
Si j'arrête mes bêtises avec Theobald, tu promets toi, là-haut, de m'absoudre de mes pêchés passés, présents et à venir ? Allez, s'il te plaît !

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--Theobald


C'est fort mortifié par sa mésaventure que Théobald prit place sur le chariot aux côtés de Soeur Radegonde.

Le convoi s'élança dans la ville de Mâcon. Le Ménestrel jeta un dernier regard aux demeures et échoppes qui bordaient le long de la Saône. Finalement, il avait peu vu la Bourgogne, encore moins ses habitants.

Bientôt, la cité bourguignonne fut derrière eux, et la campagne les environna.


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Theobald
Ménestrel et découvreur de passés perdus
Narrateur de
"La Geste d'Orient" et "La Dame de Venise"
--Phil_a_la_patte



L'bon Phil, il passait son temps à marauder sur les chemins de l'bonne Bourgogne.
Enfin, bonne, bonne... T'dépend pour qui. Parce qu'l'pauvre comme lui, ben, ils restaient pauvres.
Après, l'maréchaux et l'militaires disaient qu'il n'était qu'un vil brigand.
Mais, euh, s'engraissaient sur l'dos des aut' pauvres du coin. Pfffff !

D'coup, d'vait continuer de s'trouver d'quoi vivre.
Voler quelques écus par ci. Un peu d'nourriture par là.
Il ronchonnait souvent sur s'misérable condition, mais, il n'était pas méchant avec ceux qu'il volait.
Ben vi, les voler c'était suffisant. Pas b'soin d'leur faire du mal. Sinon, r'viendrai plus. Et pis, c'est pas un mavais bougre.
Comme y disaient l'z'autres, c'était un "gentil-méchant". Tout un programme s'nom là.


'tain, rien à manger 'cor.
Et fait froid dans l'coin...
Marmonne tout seul en s'promenant.
Ahhhh, un bon bout d'gras d'viande. Que s'rait bien !

Et v'là qu'un p'tit convoi passe d'vant lui.
Mouarf, z'ont pas l'air bien riche. Un'sorte d'troubadour et une vieille nonne.
Ah ben avec ça, n'ira pas loin l'Phil.
Quoique v'là un aut' cheval un peu plus loin.
Ah Ah ! Une Dame plus richement vêtue. Une partie d'plaisir qui s'annonce là. Et pis, elle a l'air d'avoir mal à s'bras. Hé Hé !

Bien cachée, Phil grimpa dans l'arbre l'plus proche.
Attendre l'bon moment pour l'sauter d'ssus. Surtout pas l'rater qu'elle puisse pas réagir.
Pas d'bruit, elle passe tout près. Perdue dans s'penseées faut croire.
Et hop, le v'là qui lui saute d'ssus pour l'faire tomber du ch'val.
La main qui cherche prestement l'bourse d'la Dame. Faut faire vite, toujours s'méfier des personnes qui semblent faibles.
L'prêtre lui a souvent dit "l'habit n'fait pas l'moine" quand il était jeune.

Ah, v'là la bourse, faut s'extirper d'là. Vite !
--Soeur_radegonde


La Soeur s'était confortablement installé dans la charrette. Enfin, confortablement était un euphémisme. Quelques coussins auraient été les bienvenus...

En attendant, et puisque le Ménestrel somnolait et semblait moins enclin à lui faire la conversation que la nuit précédente, elle marmonnait dans son for intérieur :


Vous savez, Seigneur, votre pouvoir est confié aux mandataires du peuple, mais il y a un écho...Oui, un écho...Comme quand on crie dans une montagne, vous savez ? L'écho, c'est nous qui crions vers vous pour savoir qui décide pour nous. Sont-ce les militaires ? Les paysans ? La noblesse ? Et pour qui décident-ils, repliés sur eux mêmes ? Pourquoi sont-ce eux qui commandent ? Et vous, Seigneur, où êtes vous ? Pourquoi votre voix ne fait-elle pas taire cette basse-cour ?

C'est alors que, du haut d'un arbre, se laissa tomber un freluquet sur le dos de la Demoiselle de Vergy, interrompant son dialogue intérieur. La surprise passée, la nonne gratifia le somnolent Ménestrel d'un vigoureux coup de coude dans les côtes.

Mais bon sang, vous ne voyez pas que je suis en discussion avec le Très-Haut ? Bougez vous, au lieu de bayer aux corneilles. Ne voyez vous donc pas ce qui arrive ? Soyez un homme, que diable, et bottez le derrière de ce pécheur...
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Soeur Radegonde
servante d'Aristote corps et âme
" Si le fou persévérait dans sa folie, il rencontrerait la sagesse"
Aiguemarine
[ Quelque part...Sur les chemins de Bourgogne ]


Le moins que l'on puisse dire, c'est que quand Aiguemarine avait un bon ou mauvais pressentiment, cela se vérifiait toujours dans un laps de temps plus ou moins court.

Le "convoi" avait quitté Mâcon il y a maintenant de longues heures.
Aiguemarine, comme à son habitude, fermait la marche, tout en restant assez éloignée de la charrette quand, tout à coup, elle sentit quelque chose - enfin là, c'était plutôt quelqu'un en l'ocurrence - lui sauter dessus.
Ce qui eût pour effet, bien évidemment, d'effrayer Altaïr qui se cabra en poussant un long hénissement et éjecta ses 2 passagers...

Le choc sur le sol fût rude et les contusions d'Aiguemarine se rappelèrent à son bon souvenir.
Elle ne pût réprimer un long cri de douleur...
AIEEEEEEEEEEEEEEEEEE...et je vous épargne les jurons qui s'ensuivirent.
La tête lui tournait, ses muscles étaient endoloris et Aiguemarine ne pût rien faire lorsque le vaurien lui arracha sa bourse d'écus, qui pendait autour de sa taille.

Submergée par la douleur, la Dame de Sarliève ferma les yeux et perdit connaissance malgré les tentatives répétées de sa monture à la réveiller à coup de museau...





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--Theobald


Une violente douleur costal ainsi que les cris d'une vieille femme sortirent Théobald de sa torpeur.

Et voilà...Quand elle dormait, les ronflements de la Soeur l'empêchaient de dormir, et lorsqu'il arrivait enfin à trouver le sommeil, voilà qu'elle ne trouvait rien de mieux que de le réveiller.

Il s'apprêtait à lui transmettre vertement le fond de sa pensée, lorsque les propos de la Soeur prirent sens dans son esprit.

Un pécheur ? Où donc ? Et où était la Dame de Sarliève ?

Se retournant, il la vit étendue de tout son long sur la route, tandis qu'un mécréant prenait la fuite à toute jambe.

D'un coup, le Ménestrel se sentit tout à fait réveillé. Faisant arrêter sa monture, il sauta à bas du chariot et se précipita vers sa compagne de voyage.

Elle gisait inconsciente sur la route. Etait-elle vivante ?

Délicatement, Theobald la prit dans ses bras et l'allongea dansle chariot. Puis, il attrapa par la bride le cheval, qui avait sagement suivi sa cavalière, et tendit la bride à la Soeur.


Tenez, gardez moi ceci tandis que je l'examine.

Mais Theobald n'était point médecin. Comment savoir ce qu'elle avait ? Elle ne perdait pas de sang, c'était déjà cela...


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Theobald
Ménestrel et découvreur de passés perdus
Narrateur de
"La Geste d'Orient" et "La Dame de Venise"
Aiguemarine
[ Quelque part en Bourgogne - Quand la réalité reprend le dessus ]


Tenez, gardez moi ceci tandis que je l'examine.

Quand Aiguemarine rouvrit les yeux, elle aperçut Theobald penché sur elle.
Elle se demanda, l'espace d'un instant, ce qu'elle fichait là, allongée, puis se souvint. L'attaque, le vol de sa bourse.
Mais le plus important était qu'elle soit toujours en vie.
Elle cligna doucement des yeux, le temps pour elle de reprendre ses esprits.
Son bras et son épaule gauche la faisait rudement souffrir.
Aiguemarine serra les dents et marmonna au Ménestrel...


Aidez moi à me relever, je vous prie.
Et arrêter de paniquer, ça me stresse encore plus là.


Portant sa main droite sur son épaule douloureuse, elle continua...

Je pense que je vais devoir, au moins, jusqu'au prochain village, voyager avec vous, dans la charette.
Après, suivant l'état de mes blessures, j'aviserai.


Son regard se porta vers la Moniale, puis elle chercha des yeux ses affaires.

Vous n'auriez pas un peu d'eau ?! J'ai terriblement soif là.

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--Soeur_radegonde


La jeune femme est blessée, mais vivante. Aristote soit loué...

La Soeur, d'un regard circulaire, cherche de quoi boire, tout en marmonnant des paroles inintelligibles. Tendant son bras, elle s'empare d'une outre d'eau et la tend à la blessée :


Attention ! En principe, une outre pleine fait deux cent quatre vingt grammes. Mais les fabricants d'eau trichent parfois sur les quantités. Et, pour une outre d'un litre, il vous en vendent vingt centilitres, en la coupant avec de l'eau-de-vie. Sans compter les tempêtes de neige qui balaient tout sur leur passage. Et tout cela à cause des chèvres...

Sourire complice à l'attention de la Demoiselle de Vergy. Comprenne qui pourra...

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Soeur Radegonde
servante d'Aristote corps et âme
" Si le fou persévérait dans sa folie, il rencontrerait la sagesse"
Aiguemarine
[ Quelque part sur les chemins de Bourgogne ]

Un clin d'oeil complice à Soeur_Radegonde et les voilà qui reprenaient la route.
Elle jouait son "rôle" à la perfection.
Il serait toujours temps de révéler la vérité, toute la vérité une fois qu'ils seraient de retour en Orléanais.
Mais pour l'heure...

Au bout de quelques heures, les contreforts d'un village nommé Chalon se dessinaient.
Aiguemarine donna ordre au Ménestrel de s'y arrêter.
Quelques jours ou pas ?! cela dépendrait...
Elle ne pouvait se permettre de rentrer à Gien dans cet état.
Nic lui en voudrait sûrement ou serait déçu qu'elle ne l'ai pas appelé à la rescousse.
Quant à Theobald, les menaces d'Aparajita pesaient sur lui comme une épée de Damoclès.
Et avec tous les chaos du trajet, elle n'avait pu regarder l'état de son bras et de ses blessures.

Accord fût donc conclu qu'ils s'y arrêteraient quelques jours.
Quant à la question"Comment régler la note" ?!...
Aiguemarine n'avait plus 1 écu en poche suite à l'agression.
Soeur_Radegonde était fauchée comme les blés.
Quant à Theobald...ce n'était guère mieux.
Jusqu'ici elle avait rechignée à faire jouer son "statut" d'ambassadeur, mais il est parfois des cas d'urgence. Et là, ça en était 1.
A moins qu'Aiguemarine n'écrive à son Suzerain en Auvergne.
Mais elle savait Althiof très pris par ses fonctions, et puis, il déduirait sûrement 100 écus...comme à chaque fois.

Elle opta donc sur la première solution et après de longues négociations avec le propriétaire de l'auberge, ils purent louer 2 chambres et y rester quelques jours.
Aiguemarine s'exerça à l'auto-médication. Onguents, bandages et repos fûrent son lot quotidien durant plus d'une semaine.

Bien évidemment, elle profita aussi de ce laps de temps pour écrire à son époux afin de le tranquilliser, "mentant" effrontément dans ses missives mais c'était pour la bonne cause.

Puis le trio infernal se remit en route pour Gien, et ce fût à la veille des fêtes de la Nativité qu'enfin ils fûrent de retour en Orléanais...
Aiguemarine loua une chambre à l'auberge municipale pour Soeur_Radegonde.
Elle souhaitait, avant tout, passer les fêtes juste en famille.
Le temps des confrontations arriverait bien assez tôt...


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