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[RP] le troisième sous-sol

Horloger


Horloger avait passé la bandoulière de sa besace, remplie d'écus, sur son épaule. La nuit était noire; la Lune avait disparu derrière un épais rideau de nuages, et le vent venu de la mer s'était levé. Par intermittence, les nuages laissaient filtrer la pâleur jaunâtre de la Lune, et c'est comme si le paysage, qu'il connaissait pourtant par coeur, prenaît des allures fantômatiques, subitement éclairées par cette lueur blafarde et éphémère.
Il gravit rapidement le chemin menant chez Matou et lui, et referma le portail de bois. Un chien hurlait, au loin; le vent avait grossi, faisant entendre sa plainte sourde dans les arbres alentour...
Il poussa la porte de bois, et ne fut pas mécontent de se retrouver chez lui. Le feu crépitait dans la cheminée, et Matou s'était installée près de l'âtre, cousant patiemment quelque petit vêtement pour le bébé à venir. Horlo sourit, ferma la porte, et déposa sa besace sur la table en bois ciré de l'unique pièce, sans compter la chambre. Les pièces firent entendre un bruit métallique en s'entrechoquant, rappelant à Horlo qu'il devait demander quelque chose à Matou. Pour l'heure, il se pencha vers elle, et déposa un baiser sur ses lèvres, avant de regarder ce qu'elle faisait. Il l'interrogea du regard, et elle lui répondit en souriant:

Ce sont de petits chaussons, mon coeur...fille ou garçon, le bébé en a toujours besoin!

Il rit, Matou gardant toujours son bon sens en toutes circonstances; les chaussons étaient bien entendu une excellente idée, comme premier vêtement.

La regardant, il dit:

J'aurai besoin de tes souvenirs, mon coeur. Te rappelles-tu exactement qui a été victime du chapardeur? Il va s'agir de rembourser ses victimes; nous diviserons simplement la totalité des pièces par le nombre de victimes, ne sachant combien il a pris à chacun.

Attendant la réponse de Matou, Horlo se dirigea vers la table, et renversa le contenu de la besace sur la table; une multitude de pièces apparut.
Matouminou
Matou vit arriver avec plaisir Horloger. Elle l'embrassa tendrement et l'écouta lui expliquer l'histoire du chapardeur. Elle réfléchit un instant, et posant son ouvrage, lui dit:

Oui...je me souviens...la première victime c'était Amy...ensuite c'est à moi qu'il a volé la bourse...après je me souviens que Khon m'a dit qu'il avait lui aussi eu à faire avec le chapardeur. Fort heureusement il n'avait rien dans sa bourse....la dernière victime...oui....c'est Sénope....je me rappelle d'ailleurs que Jobart était furieux!
Voilà mon coeur...il me semble que c'est tout....


Elle lui sourit et se remit à son travail. Elle allait vite ...ces petits chaussons seraient bientôt terminés.
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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Le chapardeur


Sur le pilori

Malthus avait avoué à un homme où il avait caché une partie de son butin. Dès qu'on le libérerait, il partirait à la recherche du domicile de cet homme et récupèrait sa part du butin. Il lui amenait tous les jours un quignon de pain et de l'eau à boire. Il pouvait le dévisager à chaque fois qu'il venait, son visage s'était imprimée dans sa mémoire même si la position lui faisait mal. Il se vengera, c'était devenu son seul but de survie.
Heptoilabas


Heptoilabas, c'était son surnom, depuis tout le temps, on l'appelait comme ça "hep toi! là-bas!", que ce soit depuis qu'il glanait dans les champs tout petit, puis plus tard, dans le groupe des adolescents qui trainaient sur les marchés, puis à la caserne lorsqu'il rejoint la troupe de la garde normande. Puis les choses en entrainant une autre, il devint assistant du bourreau de temps en temps.

Il arriva à Fécamp, en avance, amenant l'attirail de son maître. Il avait noté comment se rendre à la chambre spéciale sous la mairie. S'arretant devant la mairie, il commenca à décharger les accesoires.


HRP: créez des Pnj pour continuer ce RP, on a besoin d'un(e) bourreau, des gardes, des rats, etc......
Matouminou
Alors qu'elle se dirigeait vers la mairie pour chercher du travail, Matou vit arriver un homme un peu étrange...Curieusement, elle se sentit mal à l'aise en le voyant. Il s'arrêta devant la mairie et commença à sortir de la charrette toutes sortes d'objets...S'approchant d'un peu plus près, elle put voir une chaise à clous, une scie, une lourde hâche....Elle ne voulut pas plus regarder, elle avait compris... cet homme était l'assistant du bourreau...elle sut que le sort du chapardeur allait être réglé.
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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Lebourreaurouge


Il avait envoyé son assistant...enfin, son assistant...un va-nu-pieds, tout juste bon à voler des fruits au marché, depuis son plus jeune âge...ceci dit, il fallait reconnaître que Heptoilabas faisait bien son travail. La hache était affûtée avec soin, le billot de bois toujours propre...et pourtant, Dieu sait qu'il en avait bu, du sang, ce billot!
LeBourreauRouge mit pied à terre, en cette fin d'après-midi. Fécamp était une paisible bourgade, et un chapardeur avait semé la zizanie pendant plusieurs jours. La plaisanterie avait cessé il y a quelque temps déjà, et on avait requis ses services, à lui, pour exécuter l'homme. Il aimait son métier. Non pas que cela l'enchante de tuer les gens, mais il fallait bien que quelqu'un fasse ce travail; et, ma foi, il le faisait bien. Les gens suppliciés ainsi le méritaient; il n'était que le bras qui s'abattait; la décision ne lui incombait pas.
Il se dirigea vers la place du village. Les regards se tournèrent vers lui, et instinctivement, les conversations cessèrent. Plusieurs femmes se signèrent sur son passage. Au début, il en souffrait, sous sa cagoule. On le traitait avec respect mais avec crainte, aussi, comme un pestiféré, le respect en plus. Ensuite, il prit le parti d'en sourire. A quoi bon essayer d'expliquer aux gens qu'il était comme eux, finalement? La cagoule garantissait son anonymat, alors...il aperçut sur la place du marché, l'estrade dressée, avec le billot posé à un angle. Heptoilabas achevait de préparer les instruments. Il gravit silencieusement les marches menant à l'estrade, saisit sa hache, et la planta dans le billot. Heptoilabas se retourna, surpris; LeBourreauRouge lui fit un signe de tête, et posant son pied sur le billot, regarda alentour d'un air de défi.


Heptoilabas


Le bruit de la hache qui s'abattit sur le billot surprit l'assistant.
Il était en train de régler et réparer la machine à écarteler qu'il avait remonté de la cave de la mairie.
Elle n'avait dû servir depuis des lustres, le mécanisme était grippé, le bois à moitié vermoulu. Il avait récupéré des planches chez un charpentier, les avait cloués pour raccomoder les jointures. Les chaînes avaient rouillés mais il pensa qu'elle devrait tenir le coup.
Il se retourna vers son maître.
-Ha, vous êtes déjà là? c'est que j'ai pas fini, il me reste la vierge de Nuremberg à vérifier.


Puis prenant son air sadique:
On commence quand , Maître?
Le chapardeur
Toujours attaché au pilori, il vit de l'agitation devant la mairie, un homme avait monté une estrade.
-Sans doute un spectacle qui se monte. pensa-t-il
Il se rendormit, il ne sentait plus ses jambes. Il se demandait quand est-ce qu'on le libérerait.
Puis des coups de marteau le réveillèrent. Il vit un homme qui rafistolait un cadre. Il regarda sans trop prêter attention. Puis soudain, il reconnut avec angoisse la machine à étirer les membres.
L'estrade, la machine, lui au pilori. Il fit le rapprochement.
La panique le gagna. Il poussa un long cri d'effroi, et commença à se débattre pour se débarasser de ce carcan de bois. Mais rien ne cédait. Et il fit à la raison qu'il ne pourrait courir avec ses jambes ankylosées.

Il regardait les gens qui passaient, implorant la pitié de chacun.

-Aidez-moi, je me repens, je ferais plus le mal, j'irais me faire baptiser, je VEUX PAS MOURIR!
Matouminou
La jeune femme regarda l'homme qui commençaient à monter une espèce de machine assez étrange. Elle se recula et vit arriver un autre homme tout de rouge vêtu avec une cagoule sur la tête. Ainsi c'était le bourreau...elle frissonna et serra son châle sur ses épaules. C'était la première fois qu'elle en voyait un. Il avait une démarche assurée et un port altier....elle était certaine que sous sa cagoule, il souriait. Elle le vit gravir les quelques marches en bois qui menaient à l'estrade, se dirigeait vers le billot, saisir la hâche....elle ferma les yeux...les rouvrit... pour voir la hâche dans un mouvement lent et précis se planter dans le billot. Puis il regarda autour de lui. Matou était glacée maintenant, elle porta machinalement sa main à son cou. C'est alors qu'elle entendit un hurlement:

-Aidez-moi, je me repens, je ferais plus le mal, j'irais me faire baptiser, je VEUX PAS MOURIR!

Elle resta pétrifiée pendant quelques minutes incapable de réagir. Son regard passait du bourreau au chapardeur. Elle retenait ses larmes. certes, cet homme avait volé, certes il devait être puni...mais la sentence n'était-elle pas un peu disproportionnée...et puis il avait avoué où se trouver le butin...Elle ne put plus longtemps se retenir et cria au bourreau:

Hey!! vous!!!!....que comptez-vous faire? Exécuter cet homme? Il n'a même pas eu de procès....qui vous envoie?

Elle regarda autour d'elle, n'y aurait-il personne pour intervenir? les gens passaient, s'arrêtaient et secouaient la tête, certains se signaient...
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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
Heptoilabas


Hey!! vous!!!!....que comptez-vous faire? Exécuter cet homme? Il n'a même pas eu de procès....qui vous envoie?Au "Hey", Heptoilabas se retourna, on l'appelait donc. La dame était mignonne mais paraissait enragé.
-Hola, ma p'tite dame, faut passer rester là. On fait que notre travail. Allez, circulez, le spectacle est pas encore prêt.
Puis il remit à son ouvrage, les gonds de la porte de la vierge étaient complètement rouillés et la porte ne fermait plus. Il lui fallait trouver autre chose d'équivalent.
Matouminou


Matou se demanda si l'homme ne se fichait pas d'elle.....

Vous appelez ça un....spectacle?? Votre maitre....là...celui en rouge...va exécuter quelqu'un et vous appelez ça un spectacle?

Ainsi ce qu'on lui avait raconté était donc vrai....l'exécution d'un homme était pour la population un spectacle....on venait voir mourir le monstre...Elle hocha la tête tristement et se dirigea vers le chapardeur. Elle était impuissante, seul le Duc pouvait peut-être intervenir,pour demander la grâce de cet homme...et encore elle n'en était pas sûre.
Elle s'arrêta près de Molthus et lui parla doucement
:

Désires-tu quelque chose? Veux tu que j'aille chercher le curé? Je ne peux pas faire grand chose pour toi...je prie pour que ça aille vite et que tes souffrances s'arrêtent ....

Elle détourna la tête, elle savait bien que ses paroles n'étaient d'aucun réconfort.

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Matouminou
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Mithryn
Le vent dans le dos, Mithryn avançait vite malgré lui. Il se rendait à la mairie pour déposer une annonce pour ses 2 champs. Enervé de devoir tenir son chapeau pour qu'il ne s'envole pas, il grommelait comme a son habitude.
Arrivée à la place une curieuse scène le fit ôter la main de son chapeau qui s'envola sans qu'il s'en rende compte. Captivé par tout l'attirail qui était déballé ici même, il ne fit tirer de sa rêverie que quand il entendit crier successivement le chapadeur -qui semblait avoir sa place dans le décors depuis le temps- ET Matouminou... Se dirigeant vers elle il l'accosta:


Bah alors Matou, on cri au scandale? il se tourna vers le chapardeur, occupé a se débattre en vain et a crier pour qu'on l'épargne
Tu sais, je pense un peu comme toi, c'est plutôt exagéré...Mais son manque de discrétion et cette manie de se gausser de ses victimes ne l'a surement pas aidé. Il sert d'exemple et les exemples sont toujours ...hmmm... des victimes de leurs propres crimes.
Tu ne pourras rien y changer, à moins que ton influence ou bien
il se gratta le menton tout en tourna les yeux vers la mairie... peut-être que le maire peut faire quelque chose..... Enfin, je suppose. On peut aller le...heeuuu...LA voir ensemble si tu veux, vu qu'on a changé il y a peu, elle sera surement plus clémente. Et quand je parle de clémence, je parle d'une mort rapide, pas d'une libération.

Il fût soudain surpris de voir son chapeau voleter plus loin...pestant contre le ciel il partit en courant chercher son chapeau.
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Cbxlegueux
du sang, enfin

quand on vole on assume ces actes. vous n'aviez qu'a être une honnête personne sans histoire et vous ne seriez pas la à nous supllier


un peu de fierté s'iml vous plait!!! n'appeleez les bourgeois comme ça!!
Matouminou


Matou regarda Mith et Cbx....

Bonjour vous deux...bien sur que je sais qu'il doit être puni, mais quand même....il me semble qu'il a droit à un procès...Je vais en parler à Jobart et à Sénope...Ils feront quelque chose...

Au fond d'elle même, Matou n'était pas convaincue, elle avait même l'impression de se battre contre des moulins à vent...Mais on ne pourrait pas dire que personne n'avait rien fait. Elle regarda le chapardeur et soupira...

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
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Heptoilabas


L'assistant du bourreau n'arrivait pas à travailler en paix, entre les gens qui s'offusquaient que le criminel n'avait pas eu de procès, et que ce criminel n'arrêtait pas de geindre. Il chercha dans le chariot un accessoire. On entendait des bruits métalliques, les outils qui s'entrechoquaient et des grognements de l'homme.
-Grrr,..... il est où?..... AIE!! Mais ça pique ça!.....BLING!.. .... Pfff, qui c'est-y qu'a ranger ce fatras?....... glups, ça doit être moi.

Il ressortit, tenant sa main fermée, des lanières de cuir pendaient de son poing. Il se dirigea vers le criminel.

-Mais, tu va la fermer ta grande g..... !!! Tu veux pas? .............. ...attends, avec ça, on t'entendra plus.

-Tudiou, il m'a mordu, l'animal.
Il lui mit une grosse baffe bien claquante sur la nuque, en regardant que son maître ne voit pas faire.
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