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[RP] le troisième sous-sol

Matouminou


Ainsi, elle était là devant elle, si près...Plusieurs jours qu'elle était en prison, et dire qu'ils la pensaient en liberté. Matou tenta de réprimer les tremblements qui parcouraient son corps. Elle la regarda, une plainte s'échappa de ce qui avait été un être humain et qui n'était plus qu'une loque:

Achevez-moi, je n'en peux plus de ça.

Matou réfréna la pitié qui montait en elle....non! jamais cette femme n'avait été un être humain...même un animal ne se conduisait pas ainsi! Elle avait tué plusieurs personnes dont un bébé avec des pratiques qui dépassaient tout entendement, elle avait enlevé Mahaut et l'aurait tuée sans doute, si ce bucheron ne l'avait retrouvée. Non, décidément, il n'était pas question d'éprouver une quelconque pitié envers cette chose immonde. C'était un monstre. Matou se signa rapidement comme pour s'excuser auprès d'Aristote.
Elle fit un pas, s'arrêta et d'une voix dure, elle lui dit:


Oh oui...on va t'achever...mais ce sera long...tu vas encore longtemps implorer que la souffrance que tu vis cesse vite....tu pourras même prier Aristote et peut-être espérer qu'il t'aide....chose que tu n'as même pas laisser à tes victimes...


Elle cracha dans sa direction et sans plus attendre, elle fit demi-tour. Elle sortit rapidement de la salle et arrivée dans le hall, elle dut s'appuyer contre le mur. Elle respira profondément, le coeur au bord des lèvres. Elle était parcourue de frisson. Pas question cependant qu'elle flanche, elle laissa passer un peu de temps, puis elle se dirigea vers le garde et lui dit d'une voix ferme et sans appel:


Trouvez moi immédiatement le bourreau rouge!!! Cherchez le en enfer, s'il le faut, je veux le voir avant la fin de la journée!!
Vous me trouverez dans mon bureau!

_________________
Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Yersinia_pestis


La gueuse ne s'attendait pas à cette réaction, elle avait espéré que la sergente lui trancha la gorge ou l'étranglerait de ses mains. Elle qui ne pouvait ne plus rien faire, son calvaire durera encore en entendant la sergente faire appel à l'éxécuteur des hautes oeuvres. C'est qu'elle ne voulait pas se salir les mains à faire elle-même le sale boulot, même devant la pitié.
Dans un sursaut, entendant la sergente sortir, elle se leva et frappant contre la porte, elle vociféra:


Que la damnation retombe sur toi, sale pie, j'invoquerai la Créature Sans Nom pour te hanter jour et nuit, toi et ta sale gamine.

Elle se laissa choir contre l'huis, griffant la porte en bois de ses ongles rabougris.
Et elle se mit à invoquer les puissances du mal, par une incantation maléfique.


Alna mefet, thcok ti dééé, Alna mefet, thcok ti déé, kala!!!
Alna mefet, thcok ti dééé, Alna mefet, thcok ti déé, kalama
Alna mefet, thcok ti dééé, Ana mefet, thcok ti déé, kalaaaa
--Lebourreaurouge


Il sortait de la taverne, et avait bien l'intention d'aller se dégourdir chez les ribaudes. L'inaction lui pesait, et même s'il ne croyait pas beaucoup à la justice, il savait que c'était son gagne-pain. Il était en train de marcher en direction du bas-Fécamp, évitant les flaques que la pluie de la nuit dernière avaient formées, lorsqu'il entendit des voix derrière lui.

"Hé, vous! Oui, le Bourreau! Retournez-vous!"

Il mit instinctivement la main à sa dague, et se retourna d'un coup. Il vit deux hommes, qui le regardaient, sur la défensive.

"Qui êtes-vous, et que voulez-vous?"

L'un des deux hommes répondit:

"Nous sommes gardes dans les geôles de la prison, et on nous a envoyés vous quérir..."

Le Bourreau les dévisagea; il lui semblait les avoir croisés, ici ou là, voire même chez les ribaudes...il haussa les épaules.

"On me reproche quelque chose, les amis?"

Il leur sourit, mi-amusé mi-menaçant. Les gardes eurent un mouvement de recul, puis se reprirent.

"Non non, juste que...il paraît qu'on aurait besoin de vos services!"

Le Bourreau cessa de sourire, et les regarda. Ah, là, c'était une autre paire de manches...quelque gueux à raccourcir, certainement...cela n'était pas pour lui déplaire. Il donna une bourrade sur les épaules des gardes, et les poussa en avant.

"Que ne me l'avez-vous pas dit plus tôt, braves gardes! Allons-y, et sans tarder! Je commence à m'ennuyer, et il ne faudrait pas rater mon coup! Dites-m'en davantage sur le bougre qui va y passer, voulez-vous?"
--Les_gardes
Les gardes qui pourtant n'étaient pas des anges, n'aimaient pas trop la compagnie du bourreau. Cependant, ils avaient des ordres. Le bourreau, en entendant qu'on mandait ses services, eut un sourire de satisfaction, et en leur donnant à chacun une bourrade, qui manqua de faire s"étaler le plus jeune des gardes, il leur dit:

Je commence à m'ennuyer, et il ne faudrait pas rater mon coup! Dites-m'en davantage sur le bougre qui va y passer, voulez-vous?"


C'est le jeune garde qui, remis de ses émotions, prit la parole, voyant son collègue réticent à répondre:

Un bougre? s'agirait plutôt d'une bougresse..enfin d'c'qu'il en reste...C'est la sergente qui nous envoie..vous savez, celle qu'est mariée au forgeron...jolie p'tit lot....


Son collègue l'interrompit en bougonnant:

Oui, ben va pas t' frotter à elle...Bon, Le Bourreau, l'affaire est simple, la sergente, a veut vous voir, on n'en savions pas plus...en tout cas, la catin qu'est au cachot, elle lui en veut vraiment à la sergente ...On était sur l'point d'la relâcher....

Il ne finit pas sa phrase, songeant qu'elle leur avait fait passer de sacrés bons moments, mais qu'il valait mieux qu'elle crève, il commençait tout doucement à ne pas être très fier de ses actes et de ceux de ses compagnons.

Ils étaient arrivés devant le bâtiment de la maréchaussée. Ils s'effacèrent devant le bourreau qui entra d'un pas lourd dans le hall.
Matouminou


Alors qu'elle ordonnait au garde de trouver le bourreau, elle entendit Pestis hurler avec l'énergie du désespoir:

Que la damnation retombe sur toi, sale pie, j'invoquerai la Créature Sans Nom pour te hanter jour et nuit, toi et ta sale gamine.


Matou se mit à trembler, le garde s'approcha, d'un geste elle l'arrêta en murmurant:

ça va aller...trouvez moi le bourreau....ça va aller!!
répêta-t-elle encore une fois comme pour s'en convaincre vraiment.

Elle sentit ses jambes se dérober sous elle et s'agrippa à la table. Avec peine, elle se dirigea vers une chaise et s'y affala. Les mots de Pestis résonnaient dans sa tête:


damnation.....te hanter....toi et ta....gamine.


Elle ferma les yeux et attendit. Il lui sembla qu'un long moment s'écoulait. Le garde vint lui proposer un calva qu'elle refusa. Elle aurait voulu se lever, rentrer chez elle, mais c'était plus fort qu'elle, il fallait que le sort de ce monstre soit réglé. De la geôle une sourde mélopée monta. Matou crut devenir dingue. Elle se boucha les oreilles. Mais rien n'y fit, c'est comme si cette espèce d'incantation l'enveloppait jusqu'au plus profond de sa chair. N'y tenant plus, elle se redressa et se dirigea vers la porte menant aux geôles. Elle l'ouvrit à toute volée et hurla:


TU VAS LA FERMER OUI?????


Un ricanement lui répondit et la mélopée continua, envoutante et provancante. A ce moment très précis, Matou sut qu'elle allait la tuer de ses propres mains. Elle s'avança lentement, les yeux rivés sur la porte derrière laquelle se trouvait le monstre, les poings serrés, il lui sembla qu'elle n'était plus elle-même.

DAME MATOUMINOU??

Elle sursauta et regarda affolée autour d'elle. Elle porta la main à son front et se retourna.
En face d'elle se trouvait le bourreau. Elle lui adressa un pale sourire, et prononça des paroles qu'elle n'aurait jamais penser pouvoir lui adresser:


Je suis contente de vous voir....

_________________
Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Yersinia_pestis


Alna mefet, thcok ti dééé, Alna mefet, thcok ti déé, kala!!!
Alna mefet, thcok ti dééé, Alna mefet, thcok ti déé, kalama
Alna mefet, thcok ti dééé, Ana mefet, thcok ti déé, kalaaaa


La gorge sèche, elle se mit à pasmodier doucement
salwar kameez prabhaat mastUla para puroosh
aisA hI ho
salwar kameez prabhaat mastUla para puroosh
aisA hI ho
salwar kameez prabhaat mastUla para puroosh
aisA hI ho


Elle ne savait pas comment ces mots arrivait dans sa bouche, cela lui libérait l'esprit.
Recroquevillée sur elle même, elle lançait ses bras vers un objet invisible pour l'attraper, ses jambes était pris de convulsions et de spasmes irréguliers, tapant dans la porte de temps à autres.
mastUla para puroosh
aisA hI ho

Puis se mettant dans un coin de son cachot humide, elle reprit de plus belle.
Alna mefet, thcok ti dééé, Alna mefet, thcok ti déé, kala!!!
Alna mefet, thcok ti dééé, Alna mefet, thcok ti déé, kalama
Alna mefet, thcok ti dééé, Ana mefet, thcok ti déé, kalaaaa
--Lebourreaurouge


Il était entré à la suite des gardes dans le petit hall de la mairie. Puis ils lui avaient indiqué le couloir menant au troisième sous-sol. Une volée de marches humides s'ouvrait, éclairées chichement par la lueur d'une torche projetant des ombres fantômatiques sur le mur. Sans se retourner, il descendit les marches, prenant bien garde de ne pas glisser sur ces pierres. Les murs suintaient littéralement, et l'odeur de moisi et de renfermé se faisait plus forte à mesure qu'il descendait.



Arrivé au bas, un couloir taillé dans la pierre s'ouvrait. Il était éclairé çà et là par des torches accrochées aux murs bruts, qui étaient noircis par la flamme.



Au loin, il entendit une sorte de plainte, comme une prière...il stoppa. Prêtant l'oreille, il lui sembla reconnaître comme un chant, ou une phrase, mais dont il ignorait le sens. Il se remit en route, et quelques dizaines de pas plus tard, il déboucha devant une sorte de renfoncement, mais plus vaste que le couloir, qui se terminait en cul-de-sac. La première chose qu'il vit fut la sergente, qu'il avait déjà croisée à plusieurs reprises. Elle semblait apeurée, et sembla rassurée de le voir. Il s'avança, et dit:

"Dame Matouminou?"

Hochant la tête, elle lui répondit:

Matouminou a écrit:
Je suis contente de vous voir....


Soudain, il sursauta. A droite, au fond de la geôle, une voix disait d'une voix forte:

Citation:
Alna mefet, thcok ti dééé, Alna mefet, thcok ti déé, kala!!!
Alna mefet, thcok ti dééé, Alna mefet, thcok ti déé, kalama
Alna mefet, thcok ti dééé, Ana mefet, thcok ti déé, kalaaaa


Avisant la torche contre le mur, le Bourreau Rouge la décrocha, et éclaira l'intérieur de la cellule.









--Yersinia_pestis


Ses yeux habitués à l'obscurité furent éblouis par l'éclat minime de la torche. Se cachant les yeux avec l'avant-bras, elle ne distinguait pas l'homme qui venait d'entrer, elle se laissa choir le long du mur, s'écorchant encore le dos sur le mur.

-AHHHH! Partez! Je ne veux pas! Laissez-moi! Je veux plus écarter les cuisses!

Elle se mit à pleurer, implorant:

- Maman.

Dans un sursaut de désespoir et de folie, elle bondit vers la flamme de la torche, les mains et les ongles prêt à griffer
Matouminou


Elle fit un pâle sourire à l'homme qui se tenait devant elle, oui, elle était soulagée de le voir. De la geôle, continuait de s'élever la plainte. Il lui sembla que l'air était lourd, presque suffocant. Elle avait chaud et pourtant, elle grelottait.
Elle regarda le bourreau et lui dit:


Elle est à vous, il n'y aura pas de procès, autant vous le dire...méfiez-vous, elle est dangereuse...même affaiblie!
Faites comme bon vous semble; mais je veux pouvoir, ce soir, dormir tranquillement avec la satisfaction qu'elle ne nuira plus...
Merci de m'envoyer un pigeon dès que vous aurez accompli le travail. Au revoir.


Elle avait parlé vite sans laisser à l'homme le temps de lui poser des questions, lesquelles,du reste, étaient parfaitement inutiles.
Elle tourna les talons, pour elle, il n'était plus question qu'elle remette les pieds dans ce lieu. Elle était fatiguée et n'aspirait qu'à une chose...dormir.
Elle sut que l'homme était entré dans la cellule en entendant Pestis gémir:


-AHHHH! Partez! Je ne veux pas! Laissez-moi! Je veux plus écarter les cuisses!

Elle se signa mais sa prière alla vers les personnes qui s'étaient trouvées sur le chemin de ce monstre: Heptoilàbas, les enfants, le chapardeur et d'autres encore qui n'avaient même pas pu avoir un enterrement décent.
Une larme coula sur sa joue. Grâce au Très Haut, Mahaut était bien vivante.


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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Lebourreaurouge


Le Bourreau s'était retourné, suivant des yeux la sergente qui disait:

Citation:
Merci de m'envoyer un pigeon dès que vous aurez accompli le travail. Au revoir.


Il avait ensuite fait deux pas dans la cellule. Il lui avait semblé entendre appeler, d'une voix faible, "maman"...il vit alors une forme se jeter sur lui, mains décharnées aux ongles longs et noirs de crasse. Par réflexe, le Bourreau avait placé la torche entre lui et la femme, de sorte qu'elle recula, et alla se tapir contre le mur.

La forme humaine a écrit:
AHHHH! Partez! Je ne veux pas! Laissez-moi! Je veux plus écarter les cuisses!


Il regarda le fond de la cellule: ses murs humides et noirs, les rats qui couraient de ci-de là, la paille qui devait servir à la fois de latrines et de lit...ce n'est qu'ensuite qu'il regarda la forme qui avait reculé sous la menace de la torche. Deux yeux fous, enfiévrés, qui le regardaient fixement, au fond d'orbites creusées par la maladie; ça et là, des cheveux, épars...des haillons qui couvraient à peine un corps qui n'avait plus rien d'humain. Les bras de la femme étaient décharnés, et secoués de tremblements.
Le Bourreau ferma les yeux, et vit son fidèle Heptoilabas, supplicié. Il vit le nouveau-né, gisant près du corps de sa mère. Tous trois tués par cette femme. Cette créature, plutôt. Tout reste d'humanité avait disparu. Il ouvrit les yeux, et sut qu'il la tuerait sur-le-champ. L'idée l'effleura soudain de la faire souffrir. Il en connaissait, des moyens: les poucettes, sorte de lien en cuir qu'on enroulait autour des pouces des victimes, et qu'on tournait grâce à un morceau de bois; les pouces gonflaient, bleuissaient, et la douleur était intolérable. Ou alors, les deux pieds près du feu, pieds qu'on arrosait d'huile, pour que la brûlure soit plus intense et plus profonde...ou encore l'écartèlement, à l'aide d'un chevalet de bois...non, décidément, les moyens ne manquaient pas. Mais en voyant cette chose informe, qui avait été un être humain, il y a longtemps, le Bourreau se dit que tous les supplices qu'il pourrait lui infliger ne seraient rien, comparés à ce qu'elle vivait en ce moment. Elle n'était tout simplement plus humaine.
Il ouvrit sa besace, et en sortit un lien de cuir, long de deux coudes environ. Il posa sa besace au sol, et s'approcha d'elle, la regardant dans les yeux. Elle le vit sans le voir, la folie ayant remplacé la vie dans ses prunelles. Prestement, il entoura le cou décharné de la femme avec la lanière de cuir, et serra. Il la regarda dans les yeux, cherchant à voir passer les âmes des malheureux qu'elle avait tués, mais seul un gargouillis sortait de la gorge privée d'air. Ses bras battaient l'air, cherchant à le griffer, mais sa cagoule de cuir rouge le protégeait.
Cela dura une minute, peut-être...le Bourreau n'aurait pu le dire. Il relâcha son étreinte, et laissa le menton de la femme reposer sur sa poitrine. Le corps sans vie s'affaissa sur le sol humide de la cellule. Elle avait gardé les yeux ouverts. Il posa son doigt sur le cou, à la recherche de battements: rien. Il rangea sa lanière de cuir dans sa besace, et s'apprêta à sortir, puis il s'immobilisa. Il revint vers la morte, et lui ferma les yeux. Il reprit alors sa besace, et sortit, laissant la grille de la cellule ouverte.










--Yersinia_pestis


Elle sentait une présence, mais ne voyait que la flamme de la torche. Elle distingua une cagoule ou une capuche, mais pas de visage, elle s'imagina que la Mort venait la chercher.
Ses yeux implorèrent la pitié, elle sentit la main de la Mort enserrer sa gorge et la serrer doucement.

Elle revit sa vie défiler devant ses yeux. Les images s'enchainèrent vite.
Les maigres repas dans une masure de bois.
Les miches de pain bien trop rares.
Les chataîgnes glanées avec sa mère à l'automne.
Le braconnage avec son père aussi.
Quand celui-ci partait braconner seul la nuit, les hommes qui défilaient dans la maisonnée et les quelques écus trouvés le lendemain sur la table. Ou un morceau de viande.
Puis le soir de ses douze ans, son père, lui même, qui lui avait fait découvrir que son corps pouvait rapporter de l'argent en la "prêtant" à des amis patibulaires.
Sa mère poignardé par son géniteur un soir et qui avait abusé d'elle.
Son père pendu à un gibet.
Les hommes qui défilaient dans le lit de sa mère, mais c'était elle qui subissait.
Puis le visage de la faiseuse d'anges qu'elle voyait presque tous les trois mois.
Un homme hébergé chez lui.
Une femme qu'elle avait tué de ses mains, un bébé recueilli et qu'elle avait éventré deux heures plus tard.
Puis le noir de la cellule, d'autres hommes en armes qui la violaient tous les jours.
La lueur orangée d'une torche qui se transformait en lueur blanche et lumineuse.
Un dernier râle.
Un tunnel dans lequelle elle avançait doucement.
Une trappe qui s'ouvre sous ses pieds.
Et la voilà sur la Lune au milieu des démons de la Créature Sans Nom.
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