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[RP]De la guerre de Savoie

--Nashia




Citation:
A ma jolie Mini…

Mais que deviens tu par dieu ? Tu as conscience que j’attends tes lettres moi hein ? Tu me boude ? Mais je te jure hein on te les laissera les envahisseurs ma mini adorée ! Bon d’accord moi aussi je n’ai pas écris ! Mais bon je vais te raconter ce que j’ai fait ces temps si… Ce n’est pas bien drôle…

Iso à ouvert les yeux… Oh, je t’ai dis combien je l’aime et combien je le déteste parfois… Et bien je crois que nous deux c’est fichu… Je n’arrive plus à lui faire confiance… Je suis perdue comme un helvète lâcher en pleine montagne, ou comme un dahu sur une plaine ! Bref je sais que je l’aime… Mais il me fait souffrir, autant par ses actes que par ses paroles…

J’ai fais venir mes enfants, ça me radoucie, et puis a la résistance ils sont à l’abri ! Tu verrais Ronan ! Il a grandit ! C’est un beau bébé ! Tiberias dit qu’on en fera un guerrier… On n’en fera rien… Ronan choisira ce qu’il veut être ! Quand à Juliette… Elle a comprit que c’était la guerre… Mais elle ne montre rien, elle continue de s’occuper, de dessiner et compagnie… J’ai fais une pause dans son éducation… Je ne lui apprends plus à lire ni à compter… Avec la guerre... Cependant pendant mon absence elle à fait d’énorme progrès et je suis fière d’elle ! Elle monte à poney comme une grande uh uh ! Et elle semble apprécier le maniement de l’épée… Oui je sais ce n’est pas une éducation a donner a une jeune fille ! Mais elle sera bien capable de se défendre ! Après tout… Je ne serais pas toujours là pour la protéger. D’ailleurs pour ça il faut que je te fasse signer mon testament, si tu accepte d’en être l’exécuteur ! Enfin je l’ai pas finit… Je te l’enverrais avec une autre lettre, si tu accepte.

Bah je sais trop quoi te dire d’autre… Notre surprise fait beaucoup d’effet. Mariposa est pas contente que pierre et charle marie veuillent faire de son compagnon Melian une femme… Les autres trouvent ça amusant… Barba enfin Ntil, ma dit que nos écrits la détendait !

Enfin j’espère qu’il ne t’est rien arrivé de fâcheux, j’ai eut vent de quelque effarouché et combat entre Annecy et Chambéry… J’ai cru comprendre qu’ils avaient eut Precye et davelord… Le reste je ne sais pas… donne mo ides nouvelles de toi et des autres… Je vous embrasse tous…

Bien a vous,

Nashia,

Fait en Annecy la Captive
Helvètie…
Le 29 Décembre 1459
Mini.
De son lit de fortune sous les tentes improvisées à proximité du champs de bataille, Mini aperçut un volatile... La petite brune se tapa le front... Nom d'une vache enragée, elle en avait oublié Nash... Leur correspondance... Merdum ! Elle demanda à son ami Val, qui veillait sur elle depuis qu'elle avait été transportée là, de lui donner le message que lui portait la bestiole... Le Burgien lui tendit la missive... La petite brune avide de nouvelles fraîches, la parcourut à la vitesse de la lumière, alternant sourires et grimaces... Puis, s'asseyant tant bien que mal, elle demanda à son garde-malade personnel de lui donner de quoi répondre à l'Helvétique malgré elle...



Ma chère chieuse préférée, *rit*

Rhoooo faut vraiment que j'arrête de faire l'andouille hein... Pourquoi me demanderas-tu ? Bah... J'ai honte mais, à toi, j'peux le dire... Nous avons lancé une attaque dans la nuit du 23 au 24 Décembre... Bon bah jusque là... Rien d'extraordinaire... Bon moi, j'm'attendais à trouver les touristes dont tu m'avais parlé, tu sais ta Caméliane et ses potes sauf que euh... Bah... Y avait d'autres touristes... Moi j'me suis dit: "Chouette ! Plus on est de fou et plus on rit ! " Oui mais bon... Tu connais ma maladresse ? Bon j't'explique... Y avait une brune habillée toute en noir, me demande pas son nom, elle a pas voulu me dire... Bah j'ai pas insisté hein... Bref... Elle s'apprêtait à sauter sur ma soeur... Nan mais on touche pas la famille que je commence à lui dire... Pis euh... Là, je glisse dans la poudreuse... Manque de veine tu vas me dire mais non, maladresse et déséquilibre... Enfin bref... La brune en profite pour me filer un coup de bottes dans l'oeil... Et paf, la Mini éborgnée... Pis après, comment veux tu que je me défende, j'y voyais que dalle... Bah elle m'a fracassé ma belle épée que parrain m'avait fait, pis elle a bousillé mon bouclier que j'avais renforcé le matin même... Enfin bref... C'était pas ma journée ! Bilan de la nuit... Trois côtes cassées, un énoooooorme coquard pis des trous de partout... Sont quand même pas nets ces chuiches de vouloir nous faire ressembler à des morceaux de gruyères ambulants... Alors non, ma belle, j'boude pas, j'étais juste un peu inconsciente... *sourit*

En ce qui concerne notre surprise... Je suis déçue, personne ne veut un bout de qui que ce soit... C'est peut être parce qu'ils ont pas la tête à ça... Enfin bref... Ah si... J'ai une revendication moi... Bon c'est pas pour de suite parce que je dois encore garder le lit *fait la moue* quelques jours mais euh... Vois tu pas que cette nuit, j'ai vu mon Granfrère revenir avec plein de trous lui aussi... J'ai la description du type qui lui a fait ça... Du coup mon pigeon supersonic a réussi à le trouver... *rit* Alors tu modifies la liste parce que le Sieur est poli et donc je sais de qui il s'agit... J'mets une option sur Bubu 16 ème du nom... *rit* Et je le veux en intégral ! *sourit* J'en ferais une carpette que j'offrirais à Granfrère... *rit* Bah une carpette c'est mieux qu'un morceau de gruyère non ? Il devrait s'estimer heureux ! *rit* Bon bref...

En ce qui concerne Précye et Davelord, tes informations sont exactes... La blondinette enrage de devoir glandouiller durant quelques jours... Un peu comme moi quoi... *sourit* Mais d'ici peu, je serais sur pieds et j'arriiiiiiiiive hein... Parce que je me rends bien compte qu'ils viendront jamais à Chambéry les touristes... *rit* Puisqu'ils veulent pas venir bah, je serais forcée de me déplacer que veux-tu ! *sourit* On va faire un malheur avec nos rames... Parce que figure-toi que j'ai du temps à tuer alors j'm'entraine, pas trop quand même parce que ça me fait mal aux côtes de faire des mouvements d'extension... *rit* Tu vas pas en revenir ma belle ! J'suis devenue super balèze malgré tout !!! Bref...

Prends soin des tiens, Dame de Pettinengo et attends moi pour le carnage ! *rit*
Bizzzzzzzzzz

Mini


La petite brune relut son" roman " , le ficela et demanda à Val de l'accrocher à la patte de l'animal qui reprit aussitôt son vol jusqu'à Annecy la Captive......

_________________

Repeat after me:"It's just a game..." (©{Badger})C'est pas faux!
Edjerha
Chambéry,
Castel ducal.


Les longs couloirs, les gris couloirs, le froid de l’hiver, Charles bien trop loin…
Son hôtel vide, son hôpital vide…
La Duchesse l’avait invité à résider au castel par ces temps chaotiques, des appartements ducaux, un service irréprochable, et des heures passées avec son amie la Duchesse lorsque celle-ci en avait le temps.
Le temps se faisait long, les lettres arrivaient et partaient, la Chancellerie, parfois la mairie pour la défense, les aller-retour, le froid d’hiver.. La byzantine pestait bien souvent contre ce froid inhumain auquel elle ne s’était pas habitué.
Ses yeux sombre en amande perdu dans le vague d’un fenestron recouvert de buée, elle pensa à Charles, et sans un bruit pris sa plume :


Citation:
Charles,
Mon cher frère,

Cela fait plusieurs jours que tu es partie, j’ai passé les fêtes de la nativité seule, toi au loin, sans savoir si tu es en vie. Une lettre aurait pu me rassurer, mais peut être était tu bien trop occupé.

Je suis au Castel sous la demande de la Duchesse, ainsi je peux défendre, jouer mon rôle d’ambassadrice et être médecin si le besoin s’en fait sentir. J’aimerais avoir des nouvelles de toi mon frère, de ta santé, du front. Le froid n’est-il point trop inhumain ? As-tu assez de nourriture ? La trousse de survie que je t’ai faite, est-elle encore suffisamment garnie ?

Je sais que tu risques de râler et maugréer que je ne suis pas Azalée mais que veux-tu petit frère, il en est ainsi, ta grande sœur s’inquiète.

Envoies moi un signe de vie,
Tendrement,
Ta sœur, Edjy.


Elle fit chauffer la cire, y apposa son scellé, celui des Farges, un crois parfaite, elle eu un sourire. Un lad pris la lettre et partit sur le champ, l’avantage de résidait au château ducal, c’était d’avoir un courrier qui partait en urgence.
Elle retourna a ses pensées en attendant de pouvoir palabrer avec la Duchesse, pour se changer les idées. Ce soir encore elles seraient de garde sur les remparts de la Cité savoyarde.

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Aphrodyti
Le froid ! Le froid était son pire ennemi ! Emmitoufflée dans plusieurs couches de vetement, enroulée dans sa cape, capuche rabattue jusqu'à son nez, Aphrodyti grelottait. Elle se rapprocha du feu et salua d'un signe de tete les autres soldats qui se réchauffaient.

Ses pensées volèrent un instant vers l'hopital de campagne. Comment allait sa soeur ? Elle ne pouvait avoir de nouvelles et elle ne pouvait quitter le camp, elle serra des dents et des poings de rage.

C'est alors que le rassemblement fut sonné et elle alla se ranger avec ceux qui étaient engagés dans l'armée de Valzan. Jetant un oeil, elle se rendit compte qu'il restait peu des siens qui avaient suivi la lance de Mini.

A nouveau ils affrontèrent l'armée de Caméliane, qui se trouvait elle aussi de plus en plus réduite. Cette guerre n'en finirait donc jamais ? Comme un automate, la jeune femme donnait des coups d'épées, n'avancant guère elle laissait l'ennemi venir à son groupe.

Au bout d'un moment, il lui sembla que l'adversaire recula et elle baissa son rythme, jetant quelques coups d'oeil autour d'elle. Encore pas mal de blessés se trouvaient au sol, elle pria vivement pour que le nombre de morts soit moindre cette fois-ci.

C'est alors qu'elle vit une ombre passer devant elle et se jeter sur un assaillant, les envahisseurs refluèrent et elle s'approcha du corps à genoux devant elle : Granfrere !

Elle lui passa un bras dans le dos et tenta de le relever
.

Aller Gran ! Un effort ! Que dirait Mini si elle te voyait comme ca ? Debout .....
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Vous voulez du RP ? Contactez moi !
Armoria
[Où la guerre peut aussi être épistolaire...]

Cette fois, elle n'eut pas de marque à faire sur le piquet d'entrée de sa tente : s'il y avait eu de véritables heurts, cela n'avait pas été sur le flanc de l'armée où elle se trouvait. Elle avait donné des coups qui n'avaient porté que sur des boucliers, avait paré ceux qui lui avaient été adressés.

Chou blanc.

Autant dire que son humeur n'était pas au beau fixe quand elle était rentrée au campement : à ses yeux, un soldat qui ne blessait pas - voire plus si affinité - était un soldat inutile. Même si c'est elle. Non : surtout si c'était elle.


Votre Altesse, vous avez du courrier.

Citation:


Madame, je me permets de recopier une lettre sous la dictée qu'un homme souhaite vous envoyer. Il ne sait pas écrire et préfère ma calligraphie.


Allons bon, un courrier dans un courrier...

Citation:


Titre : Lettre d'amour

Ma chère et tendre poupée,

J'ai été autant surpris qu'un poux en train de se promener sur mon bras pendant la sieste en te voyant au loin, des remparts d'Annecy, toute musculeuse dans ta grosse armure sexy.

Que n'y ai-je pas vu un signe de ce bon vieux Deos? A peu près un an après nos romantiques aventures du Bearn ou j'avais été couronné Cardinal Tyran de Pau! C'est pas du signe ça? J'en foutrai les balloches du Vieux Izaac à griller.

J'évalue maintenant à quel point t'es entichée de moi ma poulette, pour me suivre ainsi partout ou je pose ma carcasse. T'étais pas déjà là à Pontarlier? Ou bien du temps de la première croisade sur Genève.

Toi et moi c'est une longue histoire hein oui ma perle royale? Je pensais qu'on pourrait commencer à envisager le mariage nous deux. Tant les liens qui nous joignent paraissent coulés dans le bronze (pas celui que je vais couler tous les matins hein).

Je sais bien que ya quelques hics, mais tu sais bien moi les hics, je fais comme avec tout ce qui me dérange, je leur botte leur cul! Je suis Réformé tu es une sale romaine. C'est pas grave des mariage interbondieuseries ont déjà eu lieu. Notre différence de rang: Je suis Cardinal Tyran de Pau, Amiral de la flotte de Genève, Grand Tribun par la gloire de Dieu d'Annecy et Saint Patron de la racaille mais je peux bien m'abaisser à épouser une Dame de ton rang: l'amour est plus fort! Et puis je suis un homme si distingué!

Dis moi quoi par retour de pigeon ma douce! J'ai hâte de te faire tâter mes muscles et de pouvoir te défier au bras de fer avant de te passer l'anneau du mariage! J'inviterai tous mes potes du Lion si tu veux bien. Je leur dirai de bien se tenir sinon je les corrigerai comme je sais si bien faire!

Dans l'attente éperdue de recevoir un signe de toi, ma dulcinée (un beau mot hein? c'est le Vieux qui me l'a soufflé), je me languis (encore lui) de te voir et d'enfin unir nos deux carcasses, pour le meilleur et le meilleur car je casserai la figure du pire.

Ton promis,

Wolfgang Ewald Creutzfeld, dit Petitfrere, Sicaire du Lion de Juda par la grâce de Dieu.

ps: Comme je sais pas écrire, j'ai dicté au Vieux ce qu'il devait t'envoyer pour moi! J'espère qu'il a pas mis trop de trucs vicelards, tel que je le connais...


Misère... Bonté divine, mais qu'ai-je fait au Ciel pour être ainsi punie ? Enfin... Voyons jusqu'où sa folie le mène : si cela devait fonctionner, ce serait toujours un ignoble de moins.

Citation:


Salut à toi, suppôt de la bête.

Dieu te punit sans nul doute de tes erreurs en faisant baisser ta vue, car si je suis en effet dans les parages, participant aux charges visant à tous vous occire, oncques ne mis d'armure. Ma frêle constitution ne me le permet tout simplement point.

Suggérer de couper les amourettes du vieil izaac et de les jeter en une bonne flambée nous donnera moins de travail lorsque nous aurons franchi les portes : c'est fort aimable à toi de songer à notre labeur, mais il y a des choses que j'aime autant faire par moi-même, vois-tu.

Je n'étais ni à Pontarlier, ni à la première Croisade ; en revanche, j'étais à Dijon quand il s'est agi de te chasser de notre église. Souviens-toi, je me suis tenue devant tes amis et toi, sans craindre nul mal, parce que je vous jetais le Credo en pleine face, à la gloire de Dieu.

Unir nos carcasses ? Mais avec plaisir ! Je me vois déjà plonger la main dedans ton crâne épais, pour le déposer moi-même sur les remparts de Dijon la belle, auprès de ceux d'aileron et gromukus.

Si tu me veux... Viens donc me chercher. Je suis aisée à trouver : ma tente est au milieu du campement de l'armée bourguignonne. Je t'attends : mon impatience est grande, et ma lame fort affûtée.

Armoria de Mortain

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Kehl


La nouvelle du courrier du cœur de l'ex-princesse, ou toujours princesse, peut-être, avait fait le tour de la Savoie. Du moins le tour de ceux qui savaient écouter les rumeurs. La demoiselle avait la cote avec les Helvètes, ça oui. Déjà devant Aix-en Provence, il y a sept ou huit mois, elle avait attiré l'attention d'un grand ours des montagnes, dans le genre Fribourgeois. Et l'ours avait l'air très insistant. Kehl avait du mal à imaginer comment ça aurait tourné s'il n'avait pas eu un cheval assez rapide pour semer l'ours. Est-ce qu'ils faisaient des prisonniers, chez les Helvètes ? Certains disaient qu'ils mangeaient leurs adversaires, pour s'approprier leur force. En tout cas ils avaient des mâchoires qui leur permettaient ce rituel gastronomique. Certains avaient même une deuxième rangée de dents après la première, pour broyer plus efficacement les os qu'ils mâchaient. C'était vrai, on lui avait juré !

Mais peut-être aussi que c'était son genre, les gros barbus qui puent la vinasse et transportent un arsenal entier quand ils vont acheter du pain. Le genre patibulaire mais presque. Certaines personnes ne se sentaient jamais plus vivantes que quand elles luttaient pour leur vie. Et maintenant qu'il s'en souvenait, elle avait semé son escorte, le jour où l'ours avait fait de la chasse à la princesse. Oh que le prestige des princesses en prenait un coup. En fait Kehl se roulait presque par terre de rire, sans savoir ce qui était vrai et ce que la rumeur avait ajouté, et sans avoir envie de savoir si c'était vrai, c'était trop drôle.
Pattricia
[Bientôt une belle nuit pour mourir, oui bientôt...]

Dire que ça lui avait pris comme une envie de pisser était assez près de la vérité...
Pis y'avait eu tous les autres trucs, les machins pas drôles dont elle ne voulait pas se souvenir, un deuil, le plus cruel de tous, un autre vraisemblablement à venir qui bouclerait la boucle.
Après étaient venus les hauts cris, du haut jusqu'au plus bas, ils avaient tous essayé de la dissuader, de la raisonner, de lui mettre du plomb dans la cervelle... Mais voilà, elle est la buse du P.A. et rien ne peut rentrer dans une caboche pleine de vide ! C'était surement ce que certains c'étaient dit, c'était d'ailleurs ce que beaucoup devaient penser et c'était bien ainsi...

Alors de Sarlat, elle avait entrainé la rouquine avec elle, mis les gamins dans un coche et balancé Mélie cocher en chef. Le loup allait et venait surveillant les alentours, disparaissant de temps à autre et Vindic, planait haut dans le ciel, jouant l'éclaireuse du groupe. Mari avait dit oui de suite, faut dire que Mari, du moment qu'elle avait chope et Messires pas trop loin, avoir une arme à la main était une seconde nature. Merveilleuse rouquine, complice des premiers jours et ne pensant qu'à s'éloigner de leur Comté qui n'avait pas été tendre avec elles deux.

La môme au loup, comme l'appelait la Grande, chevauchait botte à botte avec Mari. Cantor était collé contre elle, tout fier de chevaucher avec sa mère, tenant les rênes et levant son petit menton volontaire pour passer pour l'homme de l'expédition. Devant la rouquine, trônait Lucie, voulant en tout point être supérieure à ses frères, mais ne pouvant s'empêcher de pincer les lèvres d'angoisse lorsque la monture de Mari faisait un écart. Le coche suivait, dirigé tour à tour par Mélie et Floris. Le petit garçon observait les paysages, les rares animaux croisés et entreprenait, tant bien que mal en raison du chaos, de les dessiner dans son carnet cousu par la nounou.

Revenir en Savoie, affronter Genève... Réminiscence d'une 1ère venue au gout d'inachevé... puis défoulement de retour chez elle sur quelques bêtes hydreuses qui n'avaient pas demandé leur reste, faut dire que la rouste avait été sévère... Et le temps avait repris son cours, les bières partagées en taverne et ensuite les provocations à qui serait le plus mariole, bien des souvenirs, bien des gardes, bien des patrouilles, bien plein de trucs à oublier encore...


Et me voilà de retour...

Clignant des yeux, Pat envisage le milicien à la poterne du village et montre son laissez-passer. L'homme bougonne un truc sur les étrangers et lève la herse. Léger haussement d'épaule, regard complice vers la rouquine et coup de talon dans les flancs de la jument.

- Cette fois repos à l'auberge ! Nous repartons ce soir, on nous attend...

Hochement de tête de Mari et traversée du village vers la chaleur d'un âtre et une chope de bière.
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Aelis
[Belley... Errance fantomatique]

Au moins, la veille, elle avait croisé une personne, en taverne...
Ce jour, personne !
Certes elle n'avait guère passé toute la saincte journée à épier aux fenestres mais tout de mesme !
En cela Tournai lui manquait.
Ceste ville qui estoit toujours si animée, où les habitants estoient prompts à l'amusement et au lever de coude...
Elle ne s'attendait guère à trouver toute la ville folastrant de concert autour d'une chope, mais enfin...
Bah, cela voulait sans doute dire que tout le monde estoit parti combattre, le présage pouvait estre fort bon !

En tous les cas, sa journée ne fut que vagabondage, longer les remparts couverts de lauze et s'arrester en une petite auberge boire un bon verre de vin chaud et se restaurer un tantinet.
Prier, aussi, en la petite église du village dont elle n'avait su connaistre le nom, las.
Pour les blessés, présents et futurs, pour les morts aussi...
D'ailleurs elle n'avait toujours poinct écrit à Monseigneur de Tarentaise, il faudrait qu'elle le fasse sans tarder.

Mais le soir était rapidement tombé...
Et il avait fallu harnacher le cheval qui s'appelle Philippe, qui manifestement n'estoit poinct heureux de se voir arraché à sa portion d'avoine.
Bien maigre, d'ailleurs, la plupart des céréales avaient été rapatriées à Chambéry, en cas de siège...
D'ailleurs, il faudrait qu'elle s'y rende sans tarder, dans l'obscurité, afin de ne se poinct faire prendre par quelque ennemi.
Relativement confiante, elle baisa sa médaille de baptesme, talonna son destrier, et s'en fut dans le Soleil couchant, telle a poor lonesome cow-boy and a long long way from home.

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Charles.marie


~ Entre Chambéry et Annecy ~ Camp de l'armée "Les Aigles de Savoie" ~ Bannière de Carignan ~



Le jeune comte reçu une missive de sa sœur, elle devait être inquiète, c'est que Charles n'avait le temps de rien au camp des Aigles, il prit donc sur ses heures de repos pour écrire et rassurer sa parente.

Citation:

    Du Camp des Aigles en contrefort d'Annecy
    En ce 30ème jour de décembre de l'an de grâce 1458

    Ma Chère Sœur,

    Je suis navré de n'avoir pu te donner des nouvelles plus tôt. Rassure toi, je vais très bien, les lâches n'ose pas croiser le fer et fuit à notre approche, à part quelques escarmouches de ci de là.

    Enfin les quelques échauffourées nous ont permis de nous réchauffer quelque peu, car le froid hivernal est saisissant et rien n'arrive à réconforter nos corps transits. Nous ne manquons de rien sauf de chaleur.

    Je suis rassuré de te savoir avec Pisenlit au château. Prend soin de toi et d'elle.

    Je retourne à la tente de commandement, car dans la nuit avenir nous allons de nouveau attaquer.

    Ton frère aimant
    Charles


Il fit donc envoyer la missive sur Chambéry et se dirigea vers la tente du Capitaine d'Armée Valzan de Louvois. Les ordres furent donnés et notre héraut -y a pas de faute ^^- alla se balader un peu parmi les hommes et les femmes de campement afin de leur donner courage pour le prochain assaut.

A la nuit tombée le rassemblement fut sonné, le vicomte de Gex et de Carignan monta de nouveau son destrier et se dirigea là où il avait reçu l'ordre de se positionner avec les troupes de ses vicomtés.
Une demie heure plus tard et les premiers combats se firent entendre quand soudain surgit de derrière un amas pierreux un groupe composé de cinq personnes prirent à partie le comte il se défendit comme un lion, mais que pouvait-on faire contre un guet-apens aussi bien organisé, et les hérétiques n'eurent aucun scrupule, chacun d'entre eux perça le corps de notre jeune ami.

Le corps du Comte de Talleyrand gisait là sur la neige immaculée qui peu à peu prenait la couleur vermeil... Notre héros scrutait le ciel, il n'entendait plus le bruit des combats, tout semblait être au ralentit, il repensait à son enfance, sa Mère, ses sœurs, son père qu'il n'a connut que par les dires de la duchesse des Bauges, sa mère... Le monde semblait s'arrêter et le temps suspendre son vol...

Charles ferma les yeux et sombra... Quelqu'un allait-il le secourir ?


Citation:
Événements récents :
31-12-2010 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
31-12-2010 04:05 : Votre arme a été détruite.

31-12-2010 04:05 : Labaiteuh vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
31-12-2010 04:05 : Izaac vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
31-12-2010 04:05 : Inem vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
31-12-2010 04:05 : Dershac vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
31-12-2010 04:05 : Kika15. vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
31-12-2010 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Républicaine Genevoise" dirigée par Meliandulys et l'armée "de l'Edelweiss" dirigée par Cameliane.


Citation:
Mémoire et vision
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "de l'Edelweiss" dirigée par Cameliane et l'armée "Républicaine Genevoise" dirigée par Meliandulys.

_________________

Comte de Thérouanne, Vicomte de Gex & de Carignan
Héraut Impérial, Maire de Chambéry






Edjerha


Château ducal

Edjerha tournait comme un lion en cage, aucune réponse de Charles encore… La Duchesse Pisenlit très occupé par des missives qui arrivait par brouette tellement il y’en avait… Personne. Charles, son visage la hantait était-il en vie ? Qui pourrait lui dire ? Personne…
La byzantine eu une idée, elle la repoussa, mais elle revint sans cesse, la journée passait et cela la hantait. Elle finit par prendre son mantel de fourrure et partir à l’hôtel Talleyrand. Mais avant elle laissa un mot à Pisenlit:


Citation:
Désolée, je devais le voir...
Edjy.




Hôtel Talleyrand


-Dame c’est de la pure folie !
-Je sais…
-N’en faites rien.
-Croyez-vous pouvoir m’en empêcher !? Alors maintenant taisez-vous faites préparer une trousse légère, avec de quoi recoudre, des fioles :
*du laudanum pour la douleur en grande quantité
*de l’herbe des jésuites et de la mélisse pour les fièvres
*de l’Achillée pour les hémorragies
*de la consoude aidait les os cassés à se ressouder
*de la marjolaine en cataplasme apaisait les contusions et les œdèmes
*de la bourrache contre les maladies de poitrine
*des cataplasmes aussi


Le lad obéit malgré le fait qu’il ne veuille que la Dame des Farges. Elle remonta dans les appartements et alla chez son frère, elle prit des vêtements chaud et retourna dans les siens. En moins d’une heure elle avait fait un assortiment qui lui permettait de chevaucher sans finir tuée par le froid.

Elle redescendit et récupéra les saces pleins, tout était là, elle était fin prête.

-Dame je me permets
-C’est inutile, apprêtez un étalon, je veux parvenir au campement au plutôt !


Le lad obéit, le palefrenier harnacha l’étalon et la Dame des Farges pu prendre la route.
C’est à la nuit tombée qu’elle passa discrètement la porte nord de la Cité pour rejoindre la route d’Annecy qui la mènerait au campement.





~ Entre Chambéry et Annecy ~ Camp de l'armée "Les Aigles de Savoie" ~ Bannière de Carignan ~


-Dame votre frère le Comte est parti au combat
-Ou est ce ?
-Dame...
-Écoutez-moi bien ! Je suis Edjerha Constantine et à moins d’une action divine rien ne m’empêchera de retrouver mon FRERE !
Elle hurla les derniers mots, le soldat se figea sur place.

Elle tomba sur une chaise dans la tente de son frère


-Dame, le combat fait rage vous pourriez être…
-Je sais. Ou est positionné mon frère et ses hommes ?

Le soldat réfléchit, puis céda.
-Je vais vous y conduire.





Un peu plus tard, champs de bataille, après le gros de la bataille


Il faisait si froid, le vent glacial lui fouetté le visage, mais elle était décidé. Ils descendirent un vallon.
-C’est bien trop calme…
Cette phrase lourde de sens Edjy la comprit tout de suite.
-Que le Très Haut nous protège. Elle se signa.

Ils cheminèrent doucement, jusqu'à découvrir le premier cadavre, Edjerha sentit son sang se glacer, elle en avait déjà vu beaucoup des morts, mais son frère… Ils continuèrent à avancer dans la désolation, lorsqu’elle reconnu le plastron portant les armoiries de sa famille.

NOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!

Elle se jeta a terre, et courue auprès de son frère, la neige était vermeil, il avait perdu beaucoup de sang, de nombreux coup de lame étaient visible. Elle sentit des larmes gelées lui couler le long des joues.

-Charles je vous en prie…

Elle se releva et retourna à son cheval pris sa trousse, et hurla sur le soldat.

-De la lumière vite !
-Nous ne devons faire ca ici, et s’ils revenaient !
-Si on l’emmène maintenant il se videra de son sang, la neige permet de limiter l’hémorragie.

Comprenant qu’il ne ferait jamais entendre raison à la byzantine il alla chercher la torche qu’il planta près du corps inerte du Talleyrand.
Elle avisa de la plaie qui saignait le plus : la jambe et le torse. Elle entreprit de déshabiller son frère, elle ôta les protège genoux de métal et les bottes, déchira le tissu, et fit un cataplasme avec de l’achillée et de la marjolaine en pate. Elle enroula ensuite le tout dans du linge solide et épais.


-Une couverture vite !

Le soldat obéissait.

Puis le torse plus dur, ôter le plastron, la cote de maille, Charles gémissait il vivait c’était déjà cela, une fois les deux hémorragies principale stoppées Charles pourrait être déplacé. Une déchira la chemise et vit une plaie large juste au dessus du cœur, la lame fut plantée dans l’épaule. Elle refoula la colère qu’elle ressentait et continua son office de médecin, de la même manière elle fit cataplasme et bandage à son frère. L’avantage des lames c’est qu’elles laissaient des plaies propre et facilement récusable.
Elle glissa des cataplasmes aux trois autres endroits et enveloppa Charles dans la couverture avec l’aide du soldat.


-Allons au campement, ensuite vous chevaucherez jusqu'à l’hôpital Charles-Maurice pour ramener ma malle.
-Dame ?
-Ecoutez pour aujourd’hui les combats c’est finit vous allez sauver le comte, ancien Duc et noble savoyard en aidant sa sœur, c’est assez clair ?!


Le soldat opina du chef et ils ramènent au pas le corps inerte de Charles.
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Akator
Sur les routes, entre Chambéry et Annecy

Quelques heures avant le troisième assauts consécutifs pour la libération d'Annecy, dans un dortoir pour les fantassins et plus précisément sur une des nombreuses couches humides et étonnement dure et inconfortable se trouvait le jeune Akator, installé là à rédiger des lettres pour rassurer ses proches. Il était fatigué le bougre, les rares fois où il avait su trouver le sommeil, c'était pour se réveiller la minute d'après avec l'oppressante sensation qu'un homme au visage flou venait l'assassiner, et pour couronner le tout, le Compagnon Akator souffrait d'un mal de dos. Elles étaient loin ses belles années à dormir à la belle étoile à même le sol, près d'un feu de camp crépitant, ne craignant ni le froid, ni les brigands, une époque d'insouciance désormais révolue.

Le jeune gaillard alla donner ses lettres au soldat qui s'occupait du courrier, puis retourna à sa couche, dans l'espoir de trouver la force de dormir plus d'une heure, mais hélas à peine couché le rassemblement sonna, l'attaque allait être donnée.
Akator rejoignit sa section au trot, échangea quelques politesses avec les hommes, puis se concentra sur le combat à venir.

...

Le combat faisait rage depuis plusieurs heures et le jeune homme n'avait toujours pas tremper son épée dans du sang d'hérétiques Genevois. Soudain surgit face à lui un barbare au marteau aussi grand que lui et large comme ses épaules, ce renégat semblait bien déterminé à lui exploser le crâne.

Le Compagnon évita un coup de marteau dévastateur qui s'abattit violemment sur le sol. Un pas rapide en avant et le jeune homme martelait le dos de son adversaire du pommeau de son épée qui faiblissait sous les attaques, essoufflé il ralentit et le géant barbare en profita pour se relever et porter une attaque vers Akator qui eut juste le temps de lever son bouclier devant son visage.

*BAAAANG*

Par chance le bouclier résista à la violence du choc, mais vint tout de même frapper la tête du jeune homme qui tomba quelques mètres plus loin. Les oreilles sifflantes et la vue troublée, immobile il regardait le Genevois, telle la grande Faucheuse, lever son marteau pour lui asséner le coup de grâce, comme dans ses rêves, quelle ironie, s'il avait pu, il aurait rit.
Mais le Très-Haut était avec lui et l'arme de l'hérétique glissa hors de sa main et tomba au sol précédant de peu son détenteur une dague enfoncée dans le dos.
Un ange l'aurait-il secouru?
Akator ne tint pas plus et perdit connaissance.

...

...

...

Le noir complet, une odeur de charogne, un mal de crâne abominable, était-il mort ? ... le jeune homme essaya de bouger son bras qui était bloqué, puis avec plus de force, il gigotait, bougeait dans tous les sens et finit par sortir d'un fossé où plusieurs cadavres avaient été jetés. Il s'extirpa du trou, bouclier au bras.

- Fait chier ... sérieux, fait chieeeeer !

Le soleil était déjà haut dans le ciel, il devait se dépêcher de retourner à Chambéry se faire soigner pour revenir aussi-tôt se battre. Il chercha son épée à sa ceinture, mais ne la trouva pas, il grommela, puis partit en direction de la Capitale qui ne se trouvait pas très loin de sa position.

Les murailles en vue, il soupira de soulagement et se mit à la recherche d'un médicastre.
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Ragnarock
A chambéry

La nouvelle venait de tomber, terrible nouvelle... La femme du maire était mourante, tombée sous les coup du capitaine de l'armée ennemie. L'heur n'était pas au réjouissance, le maire était fous de rage !

5 jours, 5 jours encore et il partirait sur Annecy, 5 jours et alors il irait s'occuper lui même de Meliandulys en attendant, il prit un parchemin et le lui envoya...

Citation:

Lache ! trouillard que tu es !

Honte à toi qui t'attaque aux femmes. Malheureusement tu as attaquer la mauvaise, ma douce aphrodyti...

Je te trouverais et je te pourfendrais de mon épée, sache le ! même si pour cela je dois aller à Genève tu n'y échappera pas.

Tes jours sont comptés

Ragnarock


L'heure de la vengeance avait sonnée, 5 jours, 5 malheureux jours et se serait la fin du capitaine de l'armée ennemie.
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--Nashia




Et nash jouait avec sa bague... Melian avait été viré des murs... il avait fuie avec ses neuf gardes du corps. oui on peut pas vraiment nommé ça une armée. De bonne humeur la Dame de Pettinengo pris la plume !

Citation:
A mon gruyère adorée

Non mais toi alors ! Tu en manque vraiment pas une hein ! J’dois aller voir toute les envahisseuse et leur demander si elles ont point tataner la figure d’une mini ? Ralalala ! Tes pas finaude hein ! Glissée sur une plaque de verglas ! N’oublie pas les clous dans les semelles la prochaine fois ! Tu pourras donner des coups d’pieds méchant comme ça ! Non mais t’abuse hein ! Si tu étais aussi rouillée qu’ça, il ne fallait pas prendre de risque hein ! Maintenant j’vais faire quoi moi ? On ne va pas pouvoir jouer toute les deux puuuff ! Va falloir aller prendre Genève si on veut combattre cote à cote, et ça ne m’enchante pas moi de leur faire la grasce d’être Savoyard ! Quoi que… Ils pourraient mal le prendre ! On les libérerait à leur tour ! Ben oui ! Faut savoir rendre la monnaie hein ! Puis comme ca, on fait durer le plaisir ! Faut bien que la mort ai dut boulot ! Parait que le très haut s’ennuie ! Il est même venu nous causer en taverne hier… Enfin moi j’te dis c’est étrange tout ça !

Bon pour ce qui est de notre surprise ! J’ai pourtant eut Orace qui ma transmis deux trois truc plutôt simpatoche ! Même la Princesse elle s’y met ! Soyons fière de nous ma Mini, notre talent et notre imagination sont reconnu par une Princesse de France ! C’est y point merveilleux tout cela ? Bon ben pour ce qui est de ta revendication je veux bien l’afficher ! Sacré Bubu quand même ! Ahlalala ! J’ai hâte que tu te pointe a Annecy ma belle faudra qu’on cause ! Dit je vais t’envoyer l’affiche par u nautre courrier une fois que j’aurais fait les modifications. Qu’est ce que ca m’fait écrire c’est connerie la ! Precye elle veut la langue du Melian, et les doigts du vieux ! J’espère qu’y’a rien de salace entre eux hein… Non parce que j’vais m’faire enguirlander par la Mari ! Elle veut déjà faire du boudin de tout ce qui touche à son homme ! J’pense qu’elle est jalouse ! Puis elle veut aussi que je partage Argantino… M’enfin je suis gentille hein ! Je lui laisserais la peau sans y faire trop de trou. J’aime bien sa fille ! Puis elle ne veut pas qu’on tape Powerjeff… Je ne sais pas si il est avec alors… Ben j’lui dirais qu’on f’ra gaffe mais qu’si on le voit hein… Bah on ne se laissera pas taper dessus sans rien faire huhu ! Enfin bon je suis heureuse qu’elle soit si en forme !

Quand a la princesse Armoria, je trouve que les François on de drole de goût pour la décoration de leur murailles hein… des cranes… Brreeeuuuhh ! Et puis elle a de drôle de manie hein… Mettre ses poings dans le crâne de vilain ! Enfin après c’est une Princesse et une Françoise… faudra la remercier d’être venue… d’ailleurs j’m’étais toujours dis qu’une princesse c’est comme une duchesse régnante… C'est-à-dire que ca reste dans son castel… Nan mais tu t’imagine si DDL se fait avoir ? Alors si la Princesse elle se transforme en gruyère… Ca va déclencher une guerre ! Et puis les françois ils seraient bien capables de nous tenir pour responsable fichtre nouille ! Enfin, enfin ! Elle réclame le crâne de Petit frère ! Je la comprends il se vente partout de vouloir l’épouser ! Hier il ma fait la bise tellement il était heureux de la savoir la ! Enfin aujourd’hui il est blessé ! Je pense que la nouvelle fera plaisir a son Altesse… Elle pourra venir elle-même chercher le crâne du triste sieur !

Pour les touristes ma belle je suis vraiment désolée hein ! Mais a chaque fois que je leur demande d’aller a Chambéry ils pensent que je blague ! Non mais je te jure ! Ne veulent pas m’écouter ! J’aurais tout tenté pour les faires y aller quand même…

Bon Allez, remet toi vite Dame d’Albens, qu’on puisse ramer toi et moi de nouveau !
Puis transpercer aussi !

Nashia
La fiancée endeuillé d’Annecy la presque plus Captive !
Azalee.de.cernex
Sur les routes, entre Chambéry et Annecy


Cela faisait plusieurs jours que les combats faisaient rage entre Chambery et Annecy. Les blessés étaient nombreux. Elle n'avait pas hésité à rejoindre l'ost dès la prise d'Annecy, malgré son état. Victor avait bien essayé de l'en dissuader, elle l'avait assuré qu'elle serait prudente.

La nuit était froide, très froide. L'épée dans la main droite, le bouclier dans la gauche devant son ventre rond à protéger, elle chevauchait Alezane, sa brave jument aux côtés du reste de sa troupe.

Ils avaient rejoint la position ordonnée par le capitaine, surveillant les alentours, sûrs que l'attaque allait être imminente.

Ils n'attendirent pas longtemps avant que les troupes hérétiques ne déferlent et engagent le combat. Les savoyards se battaient bravement.

La duchesse donnait moults coups d'épée, touchant parfois un adversaire. Un coup plus fort qu'un autre brisa soudain sa lame, ne laissant dans sa main que la garde. Quatre hérétiques fondirent sur elle, la laissant inanimée sur le sol froid. Le bouclier cassé avait fait son office de protection: l'épée ennemie n'avait pas atteint le ventre rond.

Son esprit flottait dans le brouillard . Elle murmurait, inconsciente:


Victor .......... Charles ................. Azurelle ..........
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Aphrodyti
Un passage éclair à l'hopital de campagne où elle avait déposé Gran aux bons soins de Mary et embrasse sa soeur, la rassurant une fois de plus malgré la peur qui la tenaillait au creux de l'estomac.

Aphrodyti avait rejoint pour une fois encore les soldats qui se battaient à présent chaque jour pour rejeter le monstre qui avait déployé ses tentacules sur la Savoie. La charge avait été donné et toutes les armées avaient convergé vers le meme but : les deux armées qui tenaient Annecy sous leur joug.

La jeune femme se battait vaillemment, ne laissant ni la fatigue, ni l'horreur des coups portés la déstabiliser. Ils étaient l'envahisseur et elle ne faisait que se défendre. Une brute se posta devant elle, la dévisageant sans vergogne, se disant surement que voila une cible qui semblait bien facile. Les épées s'entrechoquaient, les cris aux alentours ranimaient la flamme des combattants. la légèreté de la jeune femme lui donnait un petit avantage lorsque la brute en face d'elle lui asséna un coup dans une jambe et elle plia un genou.

Le rire gras et vulgaire lui insuffla une rage qu'elle n'avait plus ressentit depuis qu'elle avait appris l'arrivée des ottomans dans son pays. La haine de l'injustice lui donna la force de se relever et de frapper l'homme. Il para l'attaque mais sentit qu'il avait sous-estimé son adversaire. Il jeta un oeil pas dessus Aphrodyti et cria :
Melian !

Avant qu'elle n'ait eu le temps de comprendre ce qui arrivait, elle sentit une lame froide pénétrer la chair de son flanc droit qui lui coupa le souffle. Le rire obscène s'estompa, son arme s'échappa de ses mains, tout s'obscurcit autour d'elle, elle rejoignit le sol.

La derniere chose qu'elle vit fut le rictus sur le visage du Melian en question et entendit trois mots
.

Une de moins !

Ses yeux se fermèrent et ses pensées flottèrent une dernière fois vers les deux seuls etres qu'elle chérissaient : Mini et Ragnarock. L'inconscience la submergea et elle pensa que c'était la fin .
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