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[RP]De la guerre de Savoie

Lionelpsl
A force de suivre mélian toute la journée ça avait fini par payer, il avait clairement entendu les ordres: aujourd'hui on attaque par la poterne nord
Raahhhh! Il avait fini par désespérer de connaître un jour à nouveau l'ivresse du combat.
A l'annonce de l'assaut tant attendu, il dégaina son épée avec les autres pour la brandir au dessus de sa tête


HOURRA! VIVE MELIAN NOTRE CHEF! SUIVONS MELIAN! MELIAN! MELIAN! MELIAN!

Puis il s'adressa à ses compagnons

Bon les p'tits gars on se prépare. Vous avez tous entendu le chef, ce soir on entre en ville par la poterne nord. Apparemment on ne sera pas dans les premières lignes mais y'aura du savoyard pour tout le monde.
Vous connaissez tous votre boulot alors tout ce que j'ajouterai c'est que ce soir je veux dormir dans la meilleure auberge de la ville!


Et l'assaut de la poterne avait commencé.
C'est très étroit une poterne. Après avoir défoncé la porte, des deux côtés on voit surtout un mur de boucliers sur lequel on cogne comme un sourd. Quand un combattant se fatigue de donner ou de recevoir des coups, quand une épée finit par l'atteindre il est vite remplacé. Et quand on est dans la file des assaillants, on se reçoit des pierres et des flèches lancées du haut des remparts. Le combat promettait d'être long, pénible, et laborieux.


Bon dieu, on est au moins au 7ème rang. Bon, ça avance un peu.

Ah oui, gueuler pour impressionner les mecs d'en face.

AAAAHHHHHHH!!!!!
Houla, il a morflé celui là, tant pis pour lui tant mieux pour nous, on vient de gagner une place. Bon, les pt'its gars, on reste en rangs serrés, ça va bientôt être à nous. Ah voila, les gars d'en face nous laissent enfin la place.

CLANG CLANG CLANG CLANG Les coups pleuvaient, tant sur son bouclier que sur celui des savoyards en face de lui. Lionel invectivait son adversaire.

TU LE LACHES TON BOUCLIER! LACHE CA! TU LACHES! TU VAS LACHER OUI!

Mais rien à faire, le bougre tenait bon et rendait coup pour coup. Lui même et ses compagons commencaient à fatiguer, ils allaient bientôt devoir céder la place.Une fois revenus en arrière ils purent souffler un peu.

Eh lothilde c'est quoi cette bosse sur ta tête? Je l'ai toujours dit, vous les filles on devrait vous laisser porter des casques. Ah c'était rudement chouette, on y retourne?

Et ils étaient repartis à l'assaut. A nouveau prendre sa place dans la file et voir revenir ceux de la première ligne, dans un plus ou moins bon état.

A quand même quel spectacle. Mais bon, on n'a pas l'air d'avancer des masses, et aux échelles ça n'avance pas non plus. Jamais aimé les échelles, autant je n'ai pas peur de l'acier que mourir de tomber du haut d'un rempart ce serait trop con, Bon, ça avance. Ca va bientôt être à nous. Ah Orgétorix en a eu un, vu ses frusques ça devait être un gars important OUEEHHHHH! J'espère que tout le monde a repris son souffle dès que la première ligne se replie c'est à nous.

CLANG CLANG CLANG A nouveau les coups pleuvaient de partout, les jurons aussi.

SACRE NOM DE DEOS MAIS TU VAS LE LACHER TON BOUCLIER!

Rien à faire, le gars d'en face le tenait solidement, il avait bien noté un léger fléchissement dans la ligne d'en face mais ça n'avait pas duré. Bon, le bras commençait à être douloureux ils allaient devoir céder leur place. Et vu l'heure ils n'auraient pas le temps de repartir à l'assaut

Bon les p'tits gars ce ne sera pas encore pour ce soir, on reste en réserve au cas où on ferait une percée mais on ne retournera pas à la poterne ce soir.
Eh lothem ça va? C'est quoi ce sang sur toi?


Et tournant la tête de toutes parts.

Est ce que quelqu'un a vu rémi?
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Dioscoride
Il sentait pas la Provence le derrière qui venait de se coller à sa tronche. Toujours chanceux, Scarificare tentait de monter à l'échelle plus vite que ceux qui le précédaient, héritant d'un cul qui n'avait pas dû voir l'eau claire depuis belle lurette et dont l'épaisseur des braies n'arrivait pas à atténuer la fragrance.

C'était pas faute d'avoir suivi la croupe de la patronne, mais il l'avait perdue de vue en évitant les premiers chanceux qui tombaient du ciel.

Ça n'allait pas assez vite pour le mercenaire, devaient discuter chiffons là haut.... De rage il envoya son poing dans la gueule du bougre qui se trouvait à sa hauteur, sur l'échelle d'à côté, le seul coup qu'il donna avant de se replier avec les autres, énervé de n'avoir pu en découdre...et impatient de remettre ça.

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Ntil_
Debout qu 'il avait dit.....debout debout.....ba je le suis déjà !

Maripo avait soulevée le sujet....'t 'aurai pas peur de voir l helvétie se soulever...?'Un sourire en coin,un clin d 'oeil......et le grignotage en continu....'nan,je prendrai pas le risque,suis pas suicidaire'.


-Secondeeeeee compagnieeeeee!!!!!!!!!!!!!!!

-On suit Mélian!!!!!!!!!!!!!!!!!!Encapuchonnés,casqués,en bottes ou en espadrilles on se bouge,on serre les rangs d'abord ça réchauffe et puis ça fait mieux et on se fait la bise!Les petits devant,les grand derrière!Pourquoi?....Parceque c'est comme ça!

Quelle douce voix carillonnant aux oreilles de la genèvoise.........

Voilà il était l 'heure d'aller taper la bise aux savoyards et si ils étaient conciliant ce sera p'têtre le carton et le tout avec le sourire des grands jours,parce que c 'est avec bonne humeur qu'on guerroie .Pas parce que l'on attaque qu'on doit pas faire preuve de correction.
De petits pas en grandes enjambées elle se remémora les dernières minutes,en face un savoyard la sorti de sa rêverie.Et voilà le sourire de la brunette s'effaça d'un trait laissant place à la mauvaise humeur.Le regard carnassier,et les ronchonnements qui s'en suivirent expliquant patiement à celui d 'en face que c'était pas des manières.....a quoi bon un savoyard ça comprend rien!Alors aprés un bref regard vers le ciel,un ptit mot lancés qui ressemblait à un 'J'te l'avait bien dit....'l'innévitable arriva..........le tête à tête ....ou le coude à coude....et paf!


Le regard noisette balaya ce foutoir ,et enfin elle retrouva sa blonde préférée,elle lui lança d'une voix guillerette.....PARLES PAS AVEC, CA SERT A RIEN.....COMPRENNENT PAS!SI TU ECOUTES BIEN,QUAND TU TAPOTES CA S'ENTRECHOQUE DEDANS,ON POURRAIT JOUER AUX OSSELETS DIS DONC!ON EN RAMENNE A IZAAC POUR SES VIEUX JOURS?

Faut dire qu'entre la Blonde et la Brune,ça collait bien!La bibine ça rapproche,les ballades aussi,quand aux fesses du Cap.....sans commentaires...

Mais Lothem il était où?avec qui?et il faisait quoi?et les autres?....mais on y voit que dalle sont tous les uns sur les autres.......

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Les edelweiss fleurissent toujours.....
Izaac
[Première compagnie, première cohorte, premier manipule, faubourg d'Annecy]

(((((Braouuuuummmm)))))

Qu'est-ce que c'était, ça ?


Le sol tremblait, la chaume volait, la bassecour piaillait. Le saladier enfoncé jusqu'aux oreilles, Izaac lève la truffe et talonne.

Hop hop ! Inge, on avance !

La mule s'était pourtant pétrifiée sur place.

(((((((Braaaaooooum))))))

Tagadamos Inge ! Allez comme à Jaca ! C'est les Alpes mon petit, c'est pas les Pyrénées, mais c'est beau quand même ! Avance, nom d'Deos !


Pour ceux qui connaissent pas, Inge, c'est Ingeburge, la fière monture d'Izaac depuis la campagne de Béarn. Rossinante à la robe baie. Une belle bête quand même. Bornée, mais attachante. Comme quoi, tous les genevois ne chevauchent pas des lions ailés qui crachent du feu et déchirent les entrailles, ça c'est juste des histoires que les parents racontent à leurs bambins pour leur faire peur quand ils ne terminent pas le brouet. Et les curés à leurs ouailles, mais bon ça, on ne saura jamais pourquoi.

((((((((Brrrraaaaaoum))))))

A la bombarde Schwyzoise, la Quatrième précédait la Première, juste devant la chapelle saint machin. Allez comprendre, les suisses ça compte pas comme tout le monde. Des fois, ça dit nonante ou septante, même. Oui, on a regardé les plans de la cité hier soir avec le capitaine général de Genève, sous la tente, mais j'ai oublié le nom du saint de la chapelle. La Quatrième, disait-on, oriflamme de Schwyz en tête, affrontait un fort parti des gens d'armes d'Annecy. Ce n'est que quand le capitaine savoyard s'effondra sous les coups de monsieur Orgetorix, brave bourbine parmi les bourbines d'outre Sarine, que la chapelle fut prise. Momo de Breizh, qu'on nous a dit. C'est pratique de combattre à coté d'une chapelle, y'a toujours un bedeau qui connait tout le monde.
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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Leagallcosta
Bordelum...La léa est verte.

La Capitaine a donné l'ordre de l'assaut pile au moment où Lea se soulageait derrière dans un bosquet. Et loin le bosquet, histoire d'échapper au regard lubrique de Dioscoride.

Le combat fut bref, et bel et bien terminé lorsque la Sicaire rejoignit ses compagnons d'armes. Vraiment vexant. D'autant plus que la plupart des membres de sa compagnie avait été aussi molassons qu'elle, c'est à dire aussi dru qu'une fondue. Mention particulière à Kika, qui bien qu'étant incapable d'achever un Savoyard grièvement blessé, avait au moins pour lui l'honneur d'une épée souillée de sang. Goa avait pris lui une bonne branlée, mais pour la bonne cause. Il se remettrait sans doute en moins de deux battements de paupières Hélvètes.

Elle aperçut au loin N'Til et Maripo: * Nom d'une Pipe à Sanctus, j'ai oublié de donner le bouclier à N'Til*. L'inactivité Genevoise avait engourdi sa mémoire...

* regard circulaire*

Le ridicule casque du Gros Bob saillit dans la mêlée, à tous les coups c'etait de sa faute à lui...déjà devant la taverne à Genève il était lourdeau, peut être avait il contaminé la troupe?

Léa pensa un instant demander à Melian de faire en sorte de l'occire discrètement en pleine nuit, en le faisant passer pour un ennemi de l'ARG. Mais elle connaissait la réponse: "Non Léa l'Armée n'est pas un jouet", et en plus elle aurait droit au Sermon du Scorpion par Zarathoustra. et Gnagna et gnagna. Déjà cette petite requête lui avait été refusé pour Discoride qui était un emmerdeur notoire, alors pour le Gros Bob....

Bref, la Sicaire se dit qu'un peu de motivation pour tout le monde à trancher, eviscérer, découper, brûler, occire, torturer du Savoyard ne serait pas du luxe. Elle commença donc à titiller au QG, persuadée que cela leur générerait des envies de violence qu'ils pourraient mettre à profit lors des prochains combats. Au passage, elle invita Satyne d'humeur radieuse à la suivre.

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Sicaire Fidaïs du Lion de Juda

Mini.
[Et pendant ce temps là... Du côté de Chambéry...]

Les nouvelles tombent et y a pas que les nouvelles d'ailleurs... Les amis aussi... La brunette vient d'apprendre que Momo est tombé... Des remparts ? Ouais aussi... Mais tombé, raide, mort quoi ! Parait que c'est un type au nom gaulois qu'il l'aurait zigouillé... Comment lui avait-on dit qu'il s'appelait déjà ? Hum... Troifoideusix... Hum... Nan ! C'est pas ça... ça fait trop intello ça... Agecanonix alors ? Rhoooo nan... ça fait vieillard de plus de cent ans... Ils envoient pas les vieux croulants faire la guerre quand même ! C'était un truc un peu plus... alcoolisé ! Orgetorix, voilà ! C'est ça... Z'ont des noms à coucher dehors ses p'tits chuiches... Et celui qui s'est occupé de blesser grièvement, Devoir... Paraît que son nom est encore pire que celui là... Impossible à retenir ! Bref...

Toute façon... Peu importait leur nom... Une seule chose au monde hérissait le poil de la brunette... Qu'on s'en prenne à ses amis et à sa famille et là... Fallait pas ! Elle les attendait de pieds fermes ces p'tits chuiches... Bon paraît qu'il n'y avait pas que ça... De la sauce provençale aussi... Quel repas de fêtes, dites donc ! Et encore qu'elle devait en oublier dans ce bazar sans nom... Il devait sans doute y avoir un peu d'Eldorado, et un peu d'Hydreux aussi, avec leurs multiples têtes, ils trempent toujours dans les bons coups ceux-là... Bref... ça allait vraiment être la fête au village...

C'est quand qu'ils arrivent d'ailleurs...??? Les Chambériens pètent la dalle...Mangez pas tout à Annecy... Faut en laisser pour les autres.......

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Repeat after me:"It's just a game..." (©{Badger})C'est pas faux!
Belgarath
En... En avant !

Ben évidement !
Il croit quand même pas que je vais reculer, le Capitaine !


Rapide coup d’oeil sur la cinquième…
Sont tous là, largement aussi pressés d’en découdre que le blondinet !

Démarrage pépère, petite foulée, gentillet…

Tiens, y’en a qui sont un peu en avance !

Légère accélération pour rattraper la compagnie de tête…

Dites, les gars, c’est pas le Vieux, là-bas, qui talonne les flancs d’Inge ?
Chiche qu’on le rattrappe !


La cinquième force l’allure…
C’est ça qui est bien, avec les frangins alémaniques : sont tous costauds, bien entrainés, toujours partant pour la rigolade !

Petit pied de nez à Izaac quand ils arrivent à sa hauteur avant de se jeter dans la mêlée…
C’est taquin, quand même, un blondinet !

Schlong, cling, bang…

Hé, mé, heu !
Laissez m’en un peu, quand même !


Pas eût le temps de dire ouf que déjà, la chapelle était tombée, le Maire avec…

Un peu déçu, le blondinet se rabat sur un petit groupe qui bat en retraite vers les murailles.

Rha, mais ils courrent vite, les salopiaux !
Seraient redoutables, à la soule…

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Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation...
Nobutada
Portes nord d'Annecy, en pleine effervescence.

Première nuit de siège. La dernière ligne d'assaut de l'Armée républicaine genevoise. L'ARG, savoureux acronyme qui bientôt cri d'agonie sera, au fond de la gorge des assiégés.

Nobu est le dernier soldat de la section à monter les murailles, sur une échelle de fortune. Déos soit loué, il lui aura au moins épargné le fond de culotte douteux d'un Lionel, à défaut de lui accorder la victoire en cette douce nuit.

En pleine séance de drague à sa façon, il tente de mettre le grappin sur les soudards juchés sur leur mur d'enceinte, sourire goguenard aux lèvres. Non pas que notre Bocan soit une putrelle avide de jeunes éphèbes savoyards, hein ! Je vous l'accorde, y'a d'quoi se poser des questions, avec un chef de compagnie qui ordonne à ses ouailles de ne pas lâcher le saint séant du noble Mélian ...

Mais non, notre héros tente bel et bien d'agripper, de la pointe recourbée de sa guisarme, quelque écu marqué d'un faucon et de l'entraîner par-delà le parapet, avec son propriétaire, dans une joyeuse chute tête la première au bas du rempart. Les panards bien cramponnés à la marche, le corps légèrement penché en avant, trois pieds sous les créneaux, dans un mouvement de va-et-vient régulier, maniant son arme d'hast à deux mains. Les épaules bien portées vers le haut, et hop ! Bientôt la serpette sur la lame finit par choper quelque chose ! Et ce n'est pas un corps tout bardé de fer, manque de pot, mais bien quelques cailloux, arrachés au créneau touché, qui finissent par lui pleuvoir sur le chef. C'est là que l'on voudrait bien d'un casque fribourgeois sur le crâne.

Au-dessus de lui, les railleries fusent. Teintés d'agacement, les rires, faut le dire. Mine de rien, ça veut aussi en découdre, là-haut ... Penché au-dessus du garde-fou, un bouseux, certainement un sergent-instructeur parmi les siens d'après sa mise, semble plus excité encore que ses subordonnés.


Allez, lève-moi ce cul d'plomb, doux Aristote, qu'est-c'qui tourne pas rond chez toi ! Mais si ton Déos avait voulu qu'tu montes là-haut, il t'aurait fait de jolies p'tites miches depuis belle lurette, pas vrai ?!, qu'il lui lance.

Piqué au vif, notre assaillant s'apprête à réitérer son geste lorsqu'une dizaine de pieds plus bas retentit un ordre de repli. Un balafré, sur l'échelle d'à côté, pousse une clameur d'exaspération, visiblement frustré de n'avoir pu fracasser quelque appendice nasal annécien. Et il lui balance son poing à la figure, le bougre !

Ça tangue ... Peser de tout son poids vers l'avant ! Oui c'est ça ! Et bientôt, l'échelle se stabilise. Un soupir de soulagement, et ...


D'accord, d'accord, je descends. On s'reverra !, éructe-t-il à l'intention des gars à l'étage supérieur. Et le vaincu de dévaler les marches de l'échelle, la rage au cœur.

Quelques heures plus tard, au campement de l'Edelweiss


Whiiiiiiiiiiiiiii !!!!

Saleté d'acouphène ... Nob se redresse, les jambes étendues sur une paillasse, portant une main à sa tempe. Son oreille droite, pas loin de l'endroit où l'autre scarifié l'avait frappé, le lançait furieusement. Faut également dire que les bombardes à la mode de chez les Helvètes, c'était pas vraiment un cadeau pour les pavillons.

Le mercenaire peste intérieurement. Bien plus que son tympan, c'est sa fierté qu'a morflé. Il les imagine bien, là maintenant, les Sabraillards. Ça doit jaser, dans leurs gargotes miteuses.


- Hahaha, t'as vu le p'tit Chin'toque quand il s'est mangé nos gravillons sur l'pif ??!!
- Ouiiii !! Et quand l'aut'borgne lui a collé un pain avant de descendre la queue entre les jambes !!! L'est impayable !!


Et dans une autre taverne, de l'autre côté de la frontière, ça ne doit pas rigoler, en revanche. Une rouquine resplendissante, bordant deux marmots au sommeil agité, se fait certainement un sang d'encre ...

Cette pensée le rassérène quelque peu. Au moins, il peut remercier Déos d'être toujours en un morceau. Et Anna, restée à Genève avec les enfants, ne tarderait pas à le rejoindre ...

Ses frères ne sont pas décidés à en rester là, et lui non plus ne supporterait pas de ruminer cet échec plus longtemps. Quittant brutalement sa couche, il interpelle ses deux compères non loin. L'affable Bel, l'imposant Rud, qui pour rien au monde n'auraient manqué cette sauterie.


Les gens. Il va falloir appliquer le plan B.

Armé de plusieurs pelles, il s'élance en trombe hors du chapiteau. Ses amis lui emboîteraient le pas, une poutre sur les épaules ...
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*phonya*
Pour une fois elle suit.
Phonya suit, le nez baissé, les sourcils froncés, presqu' indifférente à l'agitation autour d'elle.
Ça se bouscule dans sa petite tête. Encore une fois elle a mis les voiles sans prévenir. Elle s'en veut un peu. Elle se mordille les lèvres ...
Faut dire qu'elle avait dit "Oui" mais le temps avait passé et elle avait fini par croire qu'on l'avait oubliée.
Alors elle s'applique à trouver mentalement les mots qu'elle va écrire pour tenter d'expliquer l'abandon du domicile conjugal.
"Nécessité .. Savoie ... Phare ... départ précipité ... Toussa ... "

C'est ainsi que sans bien s'en rendre compte elle suit ... Mais son front heurte un dos de plein fouet quand le mouvement s'interrompt brutalement.
Sourire à la tête grimaçante qui se retourne vers elle.


Oupss ... Pardon ... je rêvais!

Elle se hisse sur ses pieds pour essayer de voir ce qu'il se passe en première ligne, elle entend bien des bruits, des cris mais ne distingue rien.

Alors on fait quoi ?

On recule ma p'tite dame !

On recule déjà ??

La Genevoise se retient de rajouter quand de son temps en Béarn, on ne reculait pas comme ça. Mais elle s'abstient ...
Elle va avoir le temps pour son courrier.

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Nashia


[Annecy]

Ah elle était vexer la Nash... c'était pas le bon bonhomme qui c'était présenté a elle... Tant pis elle croisait le fer ! Rendant coup sur coups. riant au éclat telle une démente..; S'amusant a découper un peu de partout son adversaire.
A la fin elle fut si las qu'elle lui porta un vilain coup, l'homme s'écroula. L'avait pas fait gaffe. elle l'avait eut... Ah! il faudrait qu'elle pense a remercier Aragus pour ses cours puis xe aussi.. ah non ils étaient mort ! Tant pis...
Elle se pencha l'homme vivait encore un peu... Mais surement pour plus très longtemps... elle marmonna a l'oreille de l'homme. Oui quand on tue quelqu'un la moindre des politesses c'est de se présenté et d'expliquer

Mon nom est Nashia de Pettinengo, je prierais pour votre salut.

Elle se signa, s'écarta en voyant un soigneur beugler des barkus barkus... Ahhh! Ben elle avait un nom a mettre dans ses prières. Chose faite Nash fonça dans la mêlé. Aqwa ne viendrais pas pas la peine de l'attendre. Dommage elle aurait aimer croiser le fer avec lui. L'homme qu'elle avait abattu était trop mal en point pour être torturable, tibérias et elle ne pourraient s'amuser avec lui. Autant le laisser là.
Mais avant qu'elle n'est put se retrouver un adversaire digne d'elle les lions repartaient... Puuff mauvais joueur... Elle leur fit un gran signe de main du genre au revoir !

A demain !

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Nashia, Vagabonde Savoyarde, Dame de Pettinengo, Ambassadrice.
Amoureuse d'Isomer
Rudolf_karnap
Tout d'abord, comme protestation véhémente à la nullité de ce premier affrontement, je me refuse à le narrer! Non seulement mon bravache de Rud a pas réussi à porter un coup, mais en plus, on ne lui a pas fait la grâce de lui en porter un! (Un coup de grâce, vous avez compris le jeu de mot? Comment ça il est nul!? Non mais..)

Plan B.. Oh quelle doux son aux oreilles de notre Helvète, il croirait entendre le doux fracas de la chute d'eau qu'il a creusé à Pontarlier.. Toujours est-il que l'asiatique d'frangin ramasse les pelles et se dirige vers un bosquet duquel on pourra agir sans que l'ennemi ne puisse trop les voir.

Un clin d'oeil échangé avec le blond et hop, ils embarquent une lourde poutre qui servira à faire des étaies pour soutenir leur futur oeuvre. Une fois dans le bosquet, tout est déposé au sol et on s'installe pour récupérer de la petite marche. Une outre passe, puis quand les gorges sont rafraîchies, les pelles passent.

Notre Rud s'accapare une pioche dans le tas et commence à se frayer un chemin dans le sol à travers les racines.. Le désavantage de bosser dans un bosquet quoi..


En tout cas, y'a pas à dire, c'est moins meuble qu'en Comtée..

Il échange un sourire entendu avec ses deux comparses et se remet à son ouvrage.
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--Gros_bob


Bon c’est vrai, au petit matin, il avait encore râler, juste un peu, mais il avait froid. Pis le froid, bein Bob, il aime pas ça …


Du coup le moment venu, c’est avec entrain qu’il s’était rué dans la mêlée, empoignant tout de suite une échelle dont il gravit bien vite les échelons. Bien oui, l’exercice s’est bien connu, ça réchauffe. Pis derrière ces foutus remparts, y avait des cheminées, pis des tavernes, pis de la fondue …

Lors de son ascension, il entendit bien quelques « Chtonk » et deux ou trois « Chtouk », mais son fameux casque, dont le monde entier semblait avoir prit l’habitude de se moquer, remplit parfaitement son rôle et c’est en pleine possession de ses moyens que l’gros Bob parvint à portée des ennemis.

Empoignant son, non moins fameux gourdin, dont certain avaient mis en doute l’efficacité pour une sombre histoire de taille et de manque de tranchant, sur-motivé par un mélange d’esprit de revanche et par l’envie grandissante d’enfin pouvoir gouter à cette célèbre fondue, il se mit à taper et taper …


Ah pas équipé ! Pas équipé qui disent … Z’allez voir si chui pas équipé moi !!!


Il mit tellement d’ardeur à prouver l’efficacité de ses armes que les savoyards se mirent à dégringoler les uns après les autres. Lui tapait et tapait, eux tombaient puis tombaient … Enfin … Jusqu’à ce que ce qui devait être un semblant de chef, de l’autre coté, se mette à brailler …


Mais qu’est c'vous foutez bon sang ! Dégagez-moi c' gros tas ! Oui, lui là, l'gros avec un chapeau ridicule !!!


L’gros Bob le fusilla du regard …

Grrrrrrrrrrrrrrrrrrr …
Belgarath
[ Après l’assault de la nuit… et parce qu’il faut bien occuper ses journées d’assaillants… ]

Petit coup de coude et clin d’oeil au cousin…

Dis, tu crois qu’il veut faire quoi, Nobu, avec ses pelles ?
Nous, les poutres, c’est sûr, ça va servir…
Mais si Nobu compte attaquer les murailles, on est pas rentrés, hein !

Petits rires complices, l’air de rien…

Eh, Nobu ?
Frangin, t’as idée de la résistance de la caillasse du coin, toi ?
J’te vois plein de bonne volonté, là…
Mais m’est avis que c’est pas un sale coup d’épée qui va t’envoyer chez le médicastre mais plutôt de belles ampoules !

Rire franc…

Allez, vas, t’inquiètes, on va bien trouver un moyen d’entrer, d’une façon ou d’une autre !
T’aurais pas plutôt une hache dans ton barda ?
Nan, parce que là, j’ai une autre idée…

Le blondinet s’envoie une rasade, histoire de ménager le suspens.

Vous vous souvenez, à Ponta…
Y’avait deux possibilités : passez par dessous… ou passer par dessus !
Si on donnait dans l’inédit ?


Un vrai gamin ayant reçu un nouveau jouet, le Bel !
Et tout fier de montrer à ses comparses une esquisse dégotée dans un recoin poussièreux de l’Université de Berne…



Voyez ! Rien de bien compliqué…
Juste du bois et de la corde, on a tout ce qu’y faut !
Je dirais que si on s’y met maintenant, ça peut être prêt d’ici à deux jours…

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Pour que vive la liberté, il faudra toujours que des hommes se lèvent et secouent l’indifférence ou la résignation...
Rudolf_karnap
Regard à sa pioche, le Bel qui disserte au lieu de creuser, lance des idées en l'air, les rattrape, jongle avec, les yeux fermées, 3 idée, 4 idées, jongle dans le dos, mais quel homme!

Après un bon coup de pioche, de voir l'autre réfléchir et pas piocher, Rud s'énerve et se lève, prêt à interpeller le blond, histoire que le trou arrive plus vite quand il se retrouve nez à nez avec un schéma illisible...


Y’avait deux possibilités : passez par dessous… ou passer par dessus !

Pas besoin de lui faire un dessin c'te fois-ci, l'idée que Rud avait donné à Ponta est enfin acceptée! Un coup d'oeil à sa ceinture, il avise sa hache d'arme et la refile au blondin.

V'la la hache, je cours au camp chercher de la corde!

Joignant le geste à la parole, notre Bocan se hâte vers le camp. Quelques minutes plus tard, il rapplique, une bon rouleau de corde sous le bras.

T'en faut plus Blondin?
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Diamond_tooth_gertie
Als die Nacht ihren dunklen Schleier über das Lager wirft, tritt eine schlanke auffallend hochgewachsene Gestalt aus dem Lichtschein des Feuers. Es ist das Lager der Fünften vor der Stadtmauer zu Annecy, und es ist Gertie, die sich aus dem Kreis ihrer Kameraden zurückzieht. Sie geht ein paar Schritte, den Blick unverwandt auf die Mauer gerichtet, und lehnt sich schließlich an den geraden Stamm einer Linde am Wegesrand. Auf den Festungsanlagen sieht sie im Scheine der Fackeln die Patrouillen der Savoyer. Die Augen zu schmalen Schlitzen verengt beobachtet sie die Wachen, und lässt die Gedanken dabei schweifen. Die Ereignisse des Tages drängen an die Oberfläche, Bilder blitzen gleich einem Wetterleuchten vor ihrem inneren Auge auf…

Hände, die fest ihre Lanzen umklammern… Kameraden Schulter an Schulter… Durchdringend der langsame Schlag der Trommler... Schlachtruf der Schwyzer HAAAARUUUUUS!!!Gänsehaut, Blutdurst, wilde Erregung… Dröhnend der feindliche Hufschlag - immer näher, immer näher… Lanzen gesenkt… Aufprall – splitterndes Holz – spritzendes Blut – stürzende Pferde… Schweiß und Blut im Gesicht, tiefer Atemzug, rascher Blick rundum… Orgetorix’ Hellebarde in Ritters Leib… die Reihe wieder formiert… weiter voran…

Ihr Blick wandert wieder über die Mauer, und das Herz schlägt ihr hoch in der Brust. Sie stößt sich von dem Baumstamm ab und schlendert zurück ins Lager. Noch einmal klopft sie Orge im Vorbeigehen anerkennend auf die Schulter, schaut bei Meg vorbei, und lässt sich anschließend wieder am Feuer nieder. Sie nimmt ihr Schwert in die Hand und betrachtet die Klinge im Schein des Feuers. Sorgfältig reinigt sie den Stahl mit einem weichen Tuch, und schärft dann die Schneide mit langsamen Streichen.

Sie spricht kaum, ist ungewöhnlich still. Ihre Gedanken sind bei Caran, der ihr die Waffe als Gabe am Morgen nach ihrer Hochzeit überreicht hatte. Caran, der erst vor wenigen Wochen starb. Wenn sie mich schlagen, mein Schatz, werde ich zu dir kommen… Doch es wird Savoyen ebenfalls Blut kosten, wenn es mich schlagen will, das schwöre ich dir!

Langsam und gründlich schärft sie ihr Schwert.

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Night’s throwing its dark haze upon the camp, as a slender and strikingly tall figure steps out of the flare of the bonfire. It’s the camp of the Fifth just in front of the walls of Annecy, and it’s Gertie who withdraws from the circle of her companions. She walks a few steps, the look steadfastly on the walls, and finally leans against the straight trunk of a lime-tree at the roadside. On the she fortress she sees in the light of the torches the patrols of the Savoyans. Squinty she observes the guards, and lets her thoughts wander. Events of the day press to the surface, pictures flash like a summer lightning over her internal eyes...

Hands which firmly clasp their lances … Companions shoulder to shoulder … Penetrative the slow beat of the drums... Battle-cry of Schwyz HAAAARUUUUUS!!! creeps, blood thirst, wild agitation … Hostile hoofbeats roaring, closer and closer … Lances lowered … Impact – splintering wood – splashing blood – falling horses … Sweat and blood in the face, deep breath, quick look around … Orgetorix' halberd in knight's body … the row forms again … further ahead …

Her look's again on the walls, and the heart is beating high in her breast. She pushes off from the trunk and saunters back into the camp. Once again she beats Orge appreciatively on the shoulder, calls in on Meg, and sits down afterwards again by the fire. She takes her sword and beholds the blade in the light of the fire. Carefully she cleans the steel with a soft cloth, and then sharpens the edge with slow and thorough motions.

She barely speaks, is unusually quiet. Her thoughts are with Caran which had handed the weapon as a gift in the morning after their wedding to her. Caran who died just few weeks ago. If they worst me, my dear, I will come to you … However, it will cost Savoyen likewise blood if it wants to beat me, I swear!

She sharpens her sword slowly and thoroughly.

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La nuit étendait son voile sur le camp alors qu'une grande figure sombre, digne d'un chevalier de conte sort du champ de lumière du feu. C'est le camp du cinquième, face au mur d'Annecy cette figure, c'est Gertie. Elle marche quelques pas, jette un regard rapide sur les murs, puis se glisse contre un arbre pour observer la forteresse. Sur les murs, elle voit les torches des patrouilles Savoyardes. Pensivement, elle observe les gardes et laisse ses pensées marauder. Les évènements du jour remontent doucement à la surface, des images rémanentes s'impriment brièvement dans ses paupières fermées tel les éclairs d'un orage d'été...

Des mains qui tiennent fermement leurs lances... Les compagnons, épaule à épaule... Le lancinant roulement des tambours... Les cris de guerres Schwyzois HAAAARUUUUS!!! ... Frissons, goût du sang dans la bouche, agitation sauvage... Le fracas des chevaux qui chargent, de plus en plus proche... Lances baissées... Impact - fracas du bois - jet de sang - cheveux qui trébuchent... Sueur et sang mêlés sur son visage, respiration haletante, rapide coup d'il autour... L'hallebarde d'Orgetorix plantée dans le corps d'un chevalier... La ligne se reforme... Plus loin...

Elle rouvre les yeux, regarde à nouveau les murs, sent son c'ur battre à tout rompre dans sa poitrine. S'éloigne de l'arbre et retourne en silence au camp. Une tape amicale sur l'épaule d'Orge est suivie d'un salut pour Meg, puis, elle se rassoit autour du feu. Elle dégaine son épée et tient la lame dans la lumière du feu. Précautionneusement, elle nettoie l'acier avec un léger tissu, puis aiguise la lame avec de lents et calculés mouvements.

Elle parle peu, inhabituellement muette. Ses pensées rejoignent Caran qui lui avait offert l'épée le matin qui avait suivi leur mariage. Caran qui était mort il y a quelques semaines. S'ils me pourfendent, mon chéri, je te rejoindrai... Cependant, le prix en sang savoyard sera élevé pour me vaincre, je le jure!

Elle affûte sa lame avec soin.

Thanks a lot to Rud for the translation!
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Wir sterben alle am Wege. Wer von erreichten Zielen spricht, ist ein Narr.
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