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[RP]De la guerre de Savoie

Armoria
Quand elle était petite, sa grand mère avait un dicton pour chaque circonstance. Le préféré de la chère vieille dame - après "chauffe un marron, ça l'fait péter" quand elle voyait une pucelle sans chaperon en compagnie de son futur - était "la vie, c'est une grosse tartine de fumier, et nous autres, les gueux, on en mange une bouchée tous les jours".

Armoria ne mangeait plus de fumier, même imaginaire, ça non. En revanche, elle avait comme tout le monde son lot de désagréments. Et parmi ceux-ci, les lettres de Petitfrere... La bêtise qui faisait la renommée de cet homme était décidément un doux euphémisme, au vu de la réponse qu'elle avait reçue l'autre jour, à sa lettre peu amène.


Citation:


Je transmets votre réponse à petifrère. Il sera déçu.


Citation:


Pourquoi diable serait-il déçu ? Je réponds de façon positive, avec juste quelques nuances...

Ah, au fait, l'un de vos... "élèves" a été quelque peu retardé en Bourgogne. Il a commis l'erreur de se vanter devant moi, en taverne, du fait qu'il comptait bien se rendre en genève l'impie afin que de suivre votre "enseignement".

Nous nous sommes bien évidemment emparés de lui, et il croupit depuis en mes geôles. A l'heure qu'il est, il doit d'ores et déjà se trouver entre les mains des autorités cléricales.

Haineusement,
Armoria de Mortain


Citation:


Madame, je fais suivre.

Ma douce colombe,

Oooooh c'est donc cela! Tu ne portes pas d'armure! Ces formes parfaites et bien proportionnées que j'ai donc vues sont tes formes naturelles! Quelle merveille Deos a créee en te mettant bas. Si tu es de frisquette constitution, on ne peut faire qu'un bon couple vu que je suis l'homme le plus baraqué à 20 lieues à la ronde! JE te protègerai de mes gros bras. Je m'ai déjà tatouyé "J'ème Arremoriat" avec un grand coeur sur mon biceps. Tu devrais voir ça poulette.

Si t'en veux aux balloches d'Izaac, faudra déjà l'attrapper parce que lancé en descente avec sa chaise roulante il peut battre un canasson à la course. J'avais un instant pensé à l'employé pour contrebattre les murs d'Annecy quand on est arrivé mais il préférait utiliser sa mule car il disait qu'elle devait m'accompagner car "Asinus Asinum Fricat" qu'y disait. Je sais pas ce que ça veut dire mais ça devait être un compliment.

Je me souviens pas de toi faire la chanteuse a Dijon. Tu sais, en face du Lion, les gens ils ont bien souvent plus que le chant pour se donner l'impression d'être fort. D'ailleurs y'a plein de petits chanteurs à Annecy. On peut les engager pour notre mariage, ils sont très bons. Qu'en penses-tu?

Je trépigne d'impatience en voyant avec quelle force tu désires me voir. Ca doit faire longtemps que t'as pas eu ta raclée dans ta couche. Je tremble d'impatience en voyant que tu m'invites dans ta tente avec " ta l'âme fort affamée" de me voir et d'"unir nos carcasses".

Malheureusement je suis blessé. J'ai trèbuché sur une épée cette nuit. J'espère que toi tu pète la forme, je voudrai pas avoir une momie plein de pansement devant l'autel.

Quand nous marions nous mamie? Je sais tes envies de consommer le mariage avant les noces mais je suis très aristotélicien tu sais...J'ai décidé après la guerre de ma ranger et d'ouvrir un bordel. Tu en seras la co-tenancière. C'est pas une belle situation ça?

Fais moi parvenir de tes nouvelles ma belle poulette! De ma chaise de convalescent je vais descendre dans Annecy et entrainer nos petits chanteurs en attendant de retourner mettre des chataignes à tes potes.

Je t'embrasse ma duclinée! Puissions nous avoir plein de chiards prochainement ensemble!

Son Eminente Excellence Petitfrere, a jamais amouraché de toi poupée.


Le fait était patent : elle allait devoir se montrer encore plus claire. Mais mortecouille, elle l'avait pourtant été, non ? Alors quoi ? Lui faire un dessin ? Mais l'hydrocéphale était capable d'y voir un cadeau !

Citation:


Souffre et crève, charogne.

Et si possible avec mon aide.

Armoria de Mortain


Là, s'il ne comprend pas, marmonna-t-elle.

Et à propos de comprendre... Il lui restait une chose à faire, si elle n'avait pas perdu le compte des jours.


Citation:


Marquise Nebisa,

Je profite de vous nommer ainsi, puisque demain, il vous faudra peut-être - une chance sur deux, n'est-ce pas - vous donner autre titre.

C'est donc, ce soir, en ignorant ce qu'il en sera, que je vous veux ouvrir mon cœur. Toute ma vie - comme vous - j'ai servi mon Roy. Et ce Roy est et restera à mes yeux Sa Majesté Lévan. L'homme le plus important de ma vie, celui auquel allait et va toujours mon dévouement, celui pour lequel je serais heureuse de mourir, si cela lui était de quelque utilité. Mon Roy, de droit divin.

Le droit divin n'est plus ; aussi, et malgré l'amitié et le respect que je vous porte, vous comprendrez - je pense que de par le Royaume, vous êtes la mieux placée pour l'entendre - que si demain, vous devenez reine de France, je ne saurais vous servir aussi aveuglément que je l'ai fait - que je le fais encore - pour lui.

Vous aurez mon bras, mon conseil, ma fidélité, mais ce serment n'ira point jusques à mes tripes. Je remplirai mon devoir, parce que je suis ainsi faite, mais je ne saurais toutefois feindre une dévotion que je doute de plus jamais ressentir en voyant l'occupant du trône, tant que ce n'est plus "le mien".

Je sais votre amour de la franchise ; je sais que vous me pardonnerez la mienne. Et je pense sincèrement que si les rôles étaient inversés vous ressentiriez ce que je ressens, tant nos chemins ont été parallèles.

Cette nuit, je retourne au combat : je ne voulais point y aller sans m'être ouverte à vous de tout ceci. Cette lettre - en un seul exemplaire, et non en deux - vous souhaite tout de même le meilleur, parce que je sais pour quelles raisons vous briguez la couronne.

Amicalement,
Armoria de Mortain


Bon : ça, c'était fait. Ne restait plus qu'à se rendre à l'église, tenter une fois encore de prendre des nouvelles de Pardalis, et ensuite, ce serait la veillée d'armes.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Rackam_de_la_lergue.
Par un coup de main audacieux l’homme et quelques autres avaient réussi a s’infiltrer jusqu’au camp ennemis et faire main basse sur les cartes d’état major disposées sur la table il les ramenèrent telles des trophées a leurs officiers …..

Voyez la hâte ou ces méprisables réformés plus brigands que gens d’honneur annexe notre belle Savoie ils ont osé faire d’annecy un village de leur territoire et pour moi qui suis Languedocien c’est un morceau de notre terre de France qu’il s’approprie ….

Il jette le parchemin sur la table …





sur notre honneur et notre vie … nous ne quitterons ce pays tant qu’Annecy ne sera redevenu Savoyard et François.
Armoria
Armoria eut un sourire amusé.

Je ne suis guère favorable à rendre Annecy à la France, dans le sens où elle appartient à la Savoie, et donc à l'Empire... Nos amis savoyards en seraient froissés.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Rackam_de_la_lergue.
vi enfin pour moi la Savoie est venue aider le Languedoc quand il en avait le besoin ... je la considère comme une seconde patrie ...

rit .. c'est vrai que j'avais oublié ce détail votre altesse merci de nous le rappeler ....
--Le_petit_savoyard
Il l'avait dit, il l'avait fait ! Le chemin avait été long et difficile, il essayait de ses petites jambes de suivre le rythme des soldats qui avancaient à grands pas sur la route. Il avait promis de se battre et de sauver Annecy, de revoir sa Savoie libre !

Le seigneur Rack, comme ses soldats l'appelaient, le surveillait du coin de l'oeil et chaque soir s'assurait qu'il recevait une bonne portion de ration. C'est qu'il était le représentant de sa belle contrée et en était fier, il devait avoir l'air vaillant en arrivant aux portes de sa citée. Son grand-père, depuis les cieux, devait etre fier de lui et il savait que sa mère comme toujours le protégeait de ses ailes d'ange.

Enfin ils franchirent un beau matin la ligne imaginaire qui délimitait le duché savoyard. Enfin il était de retour chez lui. Enfin il allait se battre comme un homme !

Il se rendit alors dans la tente du sieur protecteur et, tout sourire, lui annonca soudain
:

Messire, il me faut une épée ! Point trop lourde et point trop grande !

Il ouvrit les bras à l'horizontal pour lui montrer la taille qu'il lui fallait.

J'ai emprunté un casque ....

Il le mit fièrement sur sa tete, ses yeux dépassant à peine de la bordure métallique. Sur ! Pour etre protégé, il l'était ! Mais il s'abstint de dire qu'il n'y voyait guère, il verrait bien sur le terrain si cela importait !
Rackam_de_la_lergue.
Par une froide journée de décembre le petit bonhomme était arrivé en Languedoc après avoir fuit pillages et rapines et vu la mort de ses proches ….
11 ... 12 ans pas plus en tout cas ....Il avait su par ses mots convaincre des Languedociens a venir aider la Savoie et avait vaillamment suivi le groupe de combattants qui rejoignait Chambéry … il en avait gagné le droit de porter l’étendard a l’entrée en terres savoyardes .

Citation:

Messire, il me faut une épée ! Point trop lourde et point trop grande !


Rack sourit et ébouriffe la tignasse brune …..

Pour le casque je vais te le rectifier , mais pour l’épée j’ai une autre idée , viens voir suis moi …

Il entraîne le gamin vers le fond de la tente et farfouille dans un coffre , en sort un magnifique tambour avec des pompons sur les flancs et deux baguettes de bois d’olivier .

Tiens voila ce qu’il te faut … tu marchera près de moi en tapant du tambour et je peut t’assurer que toute la Savoie t’entendra … et que les salopiots en face … dirons voila un patriote courageux … et tous portés par ton tambour nous vaincrons …

il sourit au bonhomme et une boule se forma meme dans sa gorge devant ce courage sans fard ...
--Le_petit_savoyard
Le petit Pierre trouvait étrange un chevalier affectueux, il n'aimait pas ca, enfin si, lui il l'aimait bien. D'ailleurs depuis ces dernières semaines où il passait du temps avec lui, il s'imaginait parfois que ca aurait pu etre son père.

Son père ... Il ne l'avait pas connu, sa mère n'en avait jamais parlé, et quand une fois ou deux il avait posé la question, une étrange lueur triste avait envahi le regard de sa mère adorée. Et comme Pierre n'aimait pas faire de la peine à sa mère, il n'avait plus jamais osé en parler.

Il sourit quand Rack lui proposa de rectifier son casque mais fit une moue lorsqu'il lui ébouriffa les cheveux, tout en grommelant
:

Je ne suis plus un bébé ...

Son sourire revint pourtant immédiatement lorsqu'il lui promis quelque chose de mieux qu'une épée, l'enfant ne voyait pas ce qui pouvait etre mieux mais sa curiosité eut tot fait de prendre le dessus.

Des yeux ronds comme des billes, une bouche formant un O mais dont aucun son ne sortait
.

Mo...moi ? Moi je serais votre petit tambour ?

La fierté brille dans son regard et sans hésiter il passe la lanière autour de son corps. Puis il se dresse, bombe le torse et clame bien fort.

Moi, Pierre d'Annecy, je serais en première ligne pour chatier ces misérables mécréants ! Moi, simple berger de Savoie, je crierais haut et fort le courage des soldats qui se battent contre l'infamie ! Mon bras et mon coeur pour la Savoie !!!

Jubilant, il se mit à faire rouler le son clair de son petit tambour en faisant les cent pas dans la tente.
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