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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Ingeburge
[A l'intérieur de la Cathédrale, croisée du transept]


La croisée du transept, c'est ce point de rencontre entre l'allée traversant le vaisseau central et le transept, juste devant le chœur, endroit stratégique s'il en est. C'est là que l'on pouvait être vu de tous et que l'on pouvait tout voir, d'autant plus que les collatéraux avaient été condamnés. Un seul moyen donc, pour aller s'asseoir, passer par cette fameuse allée centrale et progresser sous l'œil froid et inquisiteur du Grand Maître des Cérémonies qui par ses offices et charges passés et présents, connaissaient a minima nombre de visages et les noms y étant attachés et qui avait bonne mémoire, très bonne mémoire. Et Ingeburge n'était pas seule pour repérer les intrus car à ses côtés se tenait le martial et imposant Maître des Cérémonies qui lui aussi, expérience oblige, pouvait trier d'une main sûre l'ivraie du bon grain. Ce duo de choc, destiné à jouer dans un premier temps les physionomistes de la cathédrale rémoise – l'allure de gorille en moins – , était également renforcé par les huissiers qui pouvaient, à force de les voir passer, vous dire sans réfléchir qui était noble ou non et avait à sa disposition nombre de gardes, royaux notamment.
Et d'ailleurs, le Capitaine de ceux-ci était venue quelques minutes plus tôt les rencontrer et avec elle, ils s'étaient rendus jusqu'au narthex où Stephandra avait décidé de se tenir, pour plus de vigilance. Là, Ingeburge répondit positivement à la jeune femme sur le déploiement des gardes, formula les dernières recommandations nécessaires, souhaita bon courage à tous et s'en retourna, toujours accompagnée d'Actarius, au niveau de la croisée du transept.

C'est donc depuis ce point de vue imprenable que les deux officiers des Cérémonies de France, reconnaissables à leurs caducées noirs, purent observer les premières arrivées. Une boule rose et une rousse qui suit la première, un nourrisson dans les bras. Oui, un bébé, petit paquet tout mou et à peine chevelu uniquement voué à vagir et à manger, horreur ultime de tout bon organisateur de sauterie : le nourrisson pleure, le nourrisson crie, le nourrisson bave, le nourrisson éructe, le nourrisson vomit, le nourrisson fait peur. Et, manque de chance pour le nourrisson en question et comble de bonheur pour les convives, le Grand Maître des Cérémonies savait bien que sa génitrice n'était pas sur la liste des invités, elle le savait car elle pouvait reconnaître Breiz dans les traits de la femme qui marchait derrière le dragée; le nourrisson irait donc s'époumoner et souiller ailleurs. Quant au dragée, il faudrait aussi arrêter sa course, ses pas semblant le mener vers l'emplacement réservés aux Pairs auquel on accédait en passant puis contournant Ingeburge et Actarius. La première se contenta de regarder le second, nul mot ne franchissant ses lèvres closes : comme elle, il ne pouvait qu'avoir vu.

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" Reims, c'est pas le Stade de France " + contexte = boutade, ça ne vise personne. C'était juste une respiration dans un RP assez lourd à encadrer, RP qui n'est fermé à personne. Toujours dispo par mp.
LJD Inge.
Yann_von_wittelsbach
Arrivant sur le parvis, Yann scruta avec admiration l'édifice religieux et ne put s'empêcher de s'attarder sur l'immense rosace qui surplombait la double porte centrale de la Cathédrale.

Ne résistant pas à l'appel de la curiosité, il s'avança doucement à l'intérieur et pensant qu'il serait seul à cette heure, fût tout penaud lorqu'il se retrouva nez à nez avec le Capitaine de la Garde.

Il leva ses yeux confus et lança un large sourire lorsqu'il reconnu Stephandra.

A demie voix, il s'adressa à elle après l'avoir saluée avec grand respect.
"Bonjour Stephandra, je ne m'attendais pas à te voir ici à cette heure là.
J'espère que tu profiteras tout de même de la cérémonie.
Si tu as besoin, je serais du coté des officiers Royaux"


Puis ne voulant point la déranger, il avança dans la longue allée centrale avant de prendre place et d'attendre que ses confrères arrivent.
Là il aperçut Phylogène.
Il salua sa consœur d'une légère révérence et d'un large sourire.
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Actarius
[Pas par là !]


Alarme, alarme. Une petite blonde se dirigeait vers des places qui ne lui étaient pas dévolues. Pire, la jeunette tirait avec elle, une roturière. Anodin ? Pas pour les yeux inquisiteurs du Grand Maître des Cérémonies et de son "assistant". Un regard, et le Vicomte, caducée en main, de se transformer en huissier de fortune et de se placer sur la route des deux "gourgandines".

Un coup d'oeil froid, parce que préparer une cérémonie pareille relevait de la gageure et que le moindre accroc dans ces cas-là devenait une terrible épine à ôter le plus vite possible. Et l'accent chantant d'oc de résonner en murmures intelligibles pour quelques instants.


Demoiselle, Mestra. Je crains que vous ne fassiez fausse route. A l'adresse de la petite Yolanda, qui paraissait parfois dans des endroits forts incongrus pour sa position - c'était du moins l'expérience qu'avait faite le Mendois de cette jeune héritière jusqu'alors -, il précisa. Votre place est, je pense, au sein de la noblesse de la France. Puis, avisant une personne dont le souvenir lui était revenu quelques instants auparavant. Breiz... Mestra, il vous faudra attendre à l'extérieur avec votre enfant que la cérémonie soit ouverte à la roture. Vous pourrez assister à la messe qui suivra le sacre, mais pas au sacre. Je vous accompagne ?

Une question qui signifiait bien des choses. La première, il n'était pas question de négocier, fait que semblait tout à fait approuver le visage fermé du Phénix. La seconde, qu'en toute occasion et malgré les événements, la courtoisie était de mise en pareille circonstance. Fermeté, politesse, voilà le solide alliage pour lequel avait opté le Languedocien.
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Axel2fersen
[A l'auberge dont j'ai oublié le nom puis sur le parvis]

Le grand jour était enfin arrivé, cela faisait des lunes qu'elle y pensait avant même que le résultat soit annoncé. Cet événement était bien plus qu'une simple cérémonie de plus, c'était un rêve éveillé. La dame de Roynac pensait à ses enfants, à son frère à ses cousins. Qui serait là? Elle ne le savait même pas à vrai dire les choses s'étant précipitées avec l'arrivée de l'invitation, elle n'avait pas encore eu de réponses à ses lettres. Mais l'heure n'était plus aux réflexions mais à l'action.
A peine une collation légère avalée qu'il fallait se préparer. Des heures à se faire habiller, coiffer, Axel avait passé la matinée entre les mains de sa suivante qu'elle avait fait venir à Reims. Tout avait commencé par un bain aux senteurs épicées suivi, d'un massage au gant de crin pour adoucir la peau avant de ceindre son corps dans une robe sublime. En effet elle avait choisi d'arborer une création exceptionnelle griffée ADJ bien entendu. Cette sublimissime robe d'inspiration angloise avait été magnifiquement créée dans un tissu rouge et or.




Pour la coiffure, le choix avait été plus long, Axel avait toujours détesté porter les coiffes pourtant si bienséantes, or rien n'était plus solennel qu'un sacre, et qui plus est le sacre de sa propre cousine. Elle avait donc accepté de se plier à la règle. Ainsi on pouvait voir sur ses cheveux remontés sur sa tête un filet si discret qu'il en était presque invisible pour les maintenir. C'était d'après elle le parfait compromis entre ce qu'il fallait faire et ce qu'elle aimait faire. Après tout qui la regarderait alors que tous les regards seraient braqués sur Béatrice.
Elle se précipita dans son coche et se dirigea vers la Cathédrale, elle demeura un moment sur le parvis attendant de voir si elle reconnaissait quelqu'un afin de ne point entrer seule...

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Coxynel
La nuit avait été courte... très courte... Les doutes, les angoisses! "En suis-je capable ?" Telles avaient été les questions qui avaient torturé la jeune femme toute la nuit. Après son échec... Mais le matin, elle s'était ressaisie... pas de places pour les inquiétudes, être sûre de soi... toujours! Elle gomma les mauvais souvenirs de ces dernières semaines puis se dirigea aux premiers rayons du soleil vers la cathédrale.

Elle rejoignit ses compagnons d'armes qui étaient déjà là. Uniformes bien mis, épées lustrées. Les gardes voulaient faire honneur à la Reyne, tant dans leurs apparences que dans leurs prestations! Concentrés, ils écoutaient les ordres de leur Capitaine. Stephandra s'était exprimée de manière concise, nette et précise, comme à son habitude d'ailleurs, distribuant le rôle de chacun.


A vos ordres mon Capitaine!

Coxynel avait pris note... Elle serait donc postée dans le narthex! Surveiller l'avant-nef ne serait pas une mince affaire. Veiller à ce qu'aucune arme ne pénètre dans l'édifice, telle allait être sa tâche durant ces prochaines heures. Elle se dirigea alors à la place qui serait sienne en caressant machinalement la garde de son épée. La jeune femme salua les personnes croisées d'un sourire et se signa en entrant dans la cathédrale. Le capitaine expliqua à la femme brune et au teint marmoréen ainsi qu'à l'homme vêtue d'azur et portant caducées noirs, ce pourquoi Tol et Coxynel étaient là.

La jeune femme se demanda un instant si elle serait seule avec Tol pour effectuer la surveillance de l'avant nef. A peine le temps de se poser la question que les premiers invités paraissaient. Coxynel adressa un sourire aux jeunes femmes tout en prenant soin de surveiller des ses yeux de jades qu'il n'y avait pas d'armes. Qui a dit que sécurité ne rimait pas avec amabilité!


Bien le bonjour mesdames.

Les demoiselles furent bientôt suivies d'autres personnes dont le Duc de Jouarre. Coxynel leur adressa un sourire, scrutant toujours les environs pour éviter l'entrée d'une arme interdite. Petit à petit, l'édifice sacré se remplissait. Petite montée d'adrénaline... et ce n'était que le début!
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Xollir
[Sur le parvis]

Longue avait été la réflexion de l'Angevin en cette matinée exceptionnelle. Lui qui se plaisait à brocarder les femmes sur ce point comme sur d'autres avait eu le plus grand mal à choisir sa tenue. Entre luxe et sobriété, que choisir? Fallait-il privilégier confort ou élégance? Et surtout, surtout... Comment s'habiller pour faire honneur à ses deux offices? Après bien des hésitations et une pile de vêtements froissés sur le lit, le problème fut résolu : sur le noir de sa robe de magistrat s'épanouissait l'or de deux plumes entrecroisées.

Malgré cela, il s'était présenté de bonne heure devant la cathédrale, fait qui aurait sans nul doute surpris feu le curé de La Flêche. Et lorsque les grandes portes s'ouvrirent sous les acclamations du clocher, il fut parmi les premiers à entrer.


[A l'intérieur de la Cathédrale]

Des gardes armés se tenaient à l'entrée. Xollir saisit avec un sourire reconnaissant l'un des livres des vertus mis à disposition. Et bien lui en prit. Un peu plus loin, devant le cordon, se trouvait une sorte de meringue bleue et crème. Que voulez-vous, avocats et mode font bien souvent deux, et l'Angevin n'avait en ce domaine rien d'exceptionnel. Bien qu'elle lui présenta son dos, il la reconnut en un instant.

Comment attirer son attention sans la contourner? Point de chuchotement à l'oreille, sous peine – le Très-Haut l'en préserve – d'écraser ce qu'il devinait être une robe. Les femmes, avait remarqué l'Angevin sans jamais le comprendre, semblaient en effet fort susceptibles sur ce sujet, et Elisabeth était tout sauf douce de tempérament. Aussi effleura-t-il l'épaule de le noble dame du livre béni, non sans adresser une prière de remerciement au Très-Haut pour l'allonge dont il bénéficiait. Mieux valait, à son avis, limiter les risques que se retrouver avec un duel sur les bras. Il l'en craignait capable.


Dame Elisabeth?
Stephandra
[Fermée au public...Fermée au public...]

Déjà effervescence extérieure se faisait sentir, son Éminence les avait conduit jusqu'au narthex, dernières informations prises, et données, les choses se faisaient sûrement...Après leur avoir souhaité bon courage elle s'en était retournée à la croisée du transept. Azurs qui parcouraient les lieux, tête qui saluait les Licornes présentes en faction.

La Capitaine donnait également les dernières consignes à Tol et Coxy, ils n'en étaient pas à leur première mission à ses côtés mais celle-ci n'était pas des moindres.

Satisfaite de ce qu'était devenue la Garde Royale au fils des mois, la jeune femme appréciait ses homologues et savait les réprimander aussi bien que les féliciter pour un travail bien fait. Elle était exigeante avec eux, mais pas plus qu'elle ne l'était avec elle même. Perdue dans ses pensées, où elle se remémorait les mots échangés avec le Chevalier Alethea et le Capitaine Baile, ainsi que le déroulement de la cérémonie un garde vint lui signifier que l'Aspirant Vidame de Reims la quémandait à l'entrée.

Stéph laissa donc ses deux gardes le temps d'aller accueillir Amory, suivant d'un pas rapide le garde qui était venue la prévenir, l'informant des dernières informations qu'elle avait reçues. Arrivant aux portes elle sourit aimablement à son homologue du Guet Royal.


Le bon jour messer Amory de Lucas, ravie de vous revoir...Entrez je vous prie.

Clin d'oeil entendu au garde qui faisait son travail, invitation légère de la main à Amory de Lucas pour qu'il aille lui aussi prendre position, l'informant par la même occasion des renseignements pris concernant le plan des lieux, mais il connaissait bien vu qu'il était de Champagne.

L'Aspirant Vidame pu pénétrer l'endroit alors qu'elle remerciait les gardes à l'entrée, c'était à cet instant qu'elle reconnu la voix d'un frère d'arme de son époux. Son regard se posa sur lui tout en le gratifiant d'un sourire.


"Bonjour Stephandra, je ne m'attendais pas à te voir ici à cette heure là.
J'espère que tu profiteras tout de même de la cérémonie.
Si tu as besoin, je serais du coté des officiers Royaux"



Bonjorn Yann, quel plaisir de vous voir.
Hum, je verrai bien... Je vous remercie de votre sollicitude et n'hésiterai en cas de besoin.


Entretien rapide mais sincère, Stéphandra inclina respectueusement la tête lorsqu'il la laissa pour aller rejoindre ses amis. Une raison de plus de déplorer l'absence maritale, souffle qui repoussa sa mèche rebelle et évacua ce léger regret, il en était ainsi il lui fallait faire sans ou avec? Bref...

Regard qui se porta sur le parvis, les invités et les gens du peuple s'amassaient... Profonde inspiration, le travail le plus dur était à venir...

Tête qui se leva pour scruter les tours, sous peu ou déjà se trouvait les arbalétriers, il fallait penser à tout et heureusement sur ce coup là, elle n'était pas seule, les OR et les GE faisaient largement leur part également.
Collaboration qu'elle souhaitait fructueuse, là ils n'étaient pas de trop d'être tous ensemble.

Tournant les talons Stéphandra alla rejoindre ses gardes au narthex, déjà il lui semblait avoir reconnu quelques personnes maintes fois croisées ici et là, sur les chemin ou à la curia, ou ailleurs...

Bien entendu elle ne connaissait pas tout le monde, mais malgré tout à force d'être de cérémonie son "carnet" de tête connue s'allongeait...

Sur le retour, elle aperçu le premier huissier royal, la jeune femme inclina la tête en sa direction puis accéléra son pas jusqu'à retrouver Coxy et Tol. Esquisse de sourire, vérification que tout se coordonnait correctement, vigilance qui s'intensifiait, bouche cousue en l'instant.

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"Être je peux, paraître ne veux..."
Naluria
Au Château d'Orléans, le 13 janvier 1459

Allezzzzzzzz Chériiiiiiiiii, presse-toi donc un peu ! Nous ne pouvons pas être en retard au sacre de la Reine. Nous partons à la limite, le moindre retard imputerai notre sommeil d'avant sacre et mon beau teint que tu aimes tant. Hein que tu l'aimes tant bien que je suis mère maintenant ?

Et c'est reparti ! Une Nalu sur le dos de son époux sans jamais le quitter des yeux. Il faut avouer que le couple s'était retrouvé il y a peu et que les nuits avaient été fortement raccourcies par le nombre de chose qu'un couple couche sur l'oreiller avant de s'endormir. Néanmoins, Naluria était en pleine forme quand il s'agissait de se faire belle et de préparer ses plus beaux atours pour les évènements exceptionnels.

A force des complaintes de sa femme, Sa Grâce Lexhor céda et parapha les derniers actes pour le Duché avant de partir pour Reims.

Du bas des fenêtres ducales, le fier Amahir pouvait entendre son impatiente de femme l’appeler par tout les sobriquets, tout aussi amoureux que ridicule, qui à force, le ferait forcément arriver. La honte justifie les moyens.

Une fois le couple ducal dans la litière aux armes d'Orléans, le cocher donna trois coups de chambrière et le cortège démarra sa route pour la ville de tous les sacres.



Durant le voyage

Trois jours et trois nuits dans une litière, voilà qui avait le don de briser les reins d'une femme sans que celle-ci n'en éprouve aucun plaisir. Malgré cela, Naluria ne se plaignait pas. Un voyage en amoureux avec son époux était une denrée rare au vu de leurs activités respectives, sans compter que le couple venait tout juste d'accueillir leur héritier.

Les jours étaient donc fructueux en projets tandis que les nuits lourdes en rêves. Même les changements de cocher aux différents postes frontières n'arrivaient pas à réveiller le couple ducal.

Enfin arrivés dans la ville de Reims tardivement la troisième nuit, il ne fallu que peu de temps aux époux pour trouver refuge dans l'une des prestigieuses auberges de la ville. C'est donc "L'Auberge de la Vesle" et son fameux Lambert qui leur offrit le gîte et le couvert du matin. D'ailleurs, le petit matin, Naluria en avait oublié que les cloches sonnaient aux laudes pour les Grands Evènements ! Elle se frotta les yeux comme les enfants, se leva et à tâtons, en raison de la faible intensité de la lueur du jour, se dirigea vers l'étuves afin d'y effectuer ses ablutions.

Une Nalu le matin, c'est comme le marais Poitevin, plein de brumes !

C'est ainsi que les matines sonnèrent et, qu'une fois habillée et ensafrannée, elle quitta les appartements au bras de son époux.



Sur le Parvis de la Cathédrale, le 16 janvier 1459

Quelle chance ! Nous sommes arrivés avant la foule.

Non pas que Naluria avait peur des gens, mais elle aimait bien prendre son temps pour admirer les édifices religieux. Sa vie avaient toujours été rythmé par l'aristotélicime, encore aujourd'hui, elle était mariée à un diacre.

Fort heureusement, Reims avait su s'adapter à l'exode qui était en train de se produire pour le sacre de Sa Majesté Béatriz de Castelmaure. Un plan expliquant les emplacements réservés aux sujets de Sa Majesté avait été peint afin d'apporter le plus de fluidité dans les déplacements.

Naluria fronça les sourcils. Les membres de l'Ordre du Lys en fin de nef, derrière tous le monde. A croire que les membres du Lys avaient moins d'importance que les nobles du Royaume de France alors que peu sont les heureux médaillés de cet ordre de mérite.


Non mais je ne comprends pas. Ils auraient dû mettre les membres de l'Ordre du Lys avec les nobles d'Ile-de-France en souvenir de l'Ordre de Saint-Ouen et l'Etoile. M'enfin bref, je t'accompagne.

Ainsi donc ils entreraient dans la Cathédrale, se signeraient et hop direction le premier rang de la nef à senestre. En bonne épouse, elle accompagnerait donc son Duc d'époux et serait au plus près de l'évènement.

Pour le moment, le monde affluait, et tous attendaient devant le double battant de la Cathédrale espérant le moindre entrebâillement pour s'engouffrer dans la bâtisse.

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Vanwolk
[Quelques instants avant l'ouverture des portes]



C'est par les porte latérale des sacristies et escorté par des gardes épiscopaux que Le Maitre de la Chapelle Royale entrait avec une procession de chanteurs dans la Cathédrale .Il allait à l’occasion du Sacre tenir la Maitrise de Chant et la direction de l’Ensemble Musicale, c’était plus de 200 choristes répartit en un chœur d’homme squi pour la plus part était d’anciens de Noirlac ou l’habitude du chant était une philosophie, un chœur de femmes qui se réunissait régulièrement dans le chapitre de la cathédrale d’Agen pour y illuminer de leurs voix les offices et d’un chœurs d’enfants étant pour la plus part des élèves du collège saint louis de France. Les Orgues seraient tenus en ce jour par le Titulaire de la cathédrale de Reims. Un Orchestre d’Oratoire accompagnait cette ensemble, il rythmerait par ses sons les moments fort du sacre, pour conduire à la prière, monter les intentions, faire tourbillonner les passions et raisonner la Gloire et la Grandeur de Dieu.


Monseigneur Vanwolk, s’inclina devant le Maitre Autel, avant de gagner son pupitre de direction et de faire raisonner les premières notes de cette cérémonie de Sacre de la Reine de France. Les partitions était rangées, les instruments accordés, les tuniques et aubes parfaitement repassée, les croix brillaient. Vanwolk n’attendait plus que les signes et les entrées pour faire raisonner la musique.
Polibe
[Arrivé à reims - Entrée de la Cathédrale - Avant la Cérémonie]

Enfin arrivé, qui l’eut crut qu’il aurait un jour, l’honneur de se rendre dans la Cathédrale pour assister au sacre de la Reyne. Une partie de l’Ost de Champagne avait été réquisitionné afin de veiller à une partie de la sécurité. Un petit groupement de Loups était donc avec lui : Le commandant Sirwiston, les Lieutenants Hersent et Occide avec un soldat, Arthuro. Il ne put s’empêcher d’admirer l’édifice … jamais il n’avait vu pareil beauté, pourtant il y passait souvent devant. Les invités commençaient à arriver, il fallait faire vite pour prendre leur poste.

Il grimpa les marches derrière d’autre personne. Le groupement avec lui portait tous l’écusson de l’Ost, ainsi, ils seraient reconnaissable. En entrant, il en revenait encore moins, piouf. Les personnes déjà présentes étaient toutes à leur place scrupuleusement respectées. Le moindre faux pas n’était pas permis. Polibe fit signe à la troupe de le suivre sans trop se disperser et alla se faire connaître afin qu’on lui autorise à prendre leur place.

Il stoppa devant le garde et en tournant la tête, il reconnut une Blonde … un petit sourire en coin. Il n’appuya pas le regard, ce n’était pas le moment.


Bonjour, je suis Polibe, Capitaine Royal de Champagne et voici une partie de l’Ost. Nous sommes ici pour assurer la défense sur la tour gauche. La Capitaine de la Garde Royale doit être au courant de notre venue.

Sur ces paroles, il attendit qu’on les autorise à grimper sur leur poste de surveillance. Il en profita pour commencer à toiser les invités du regard.
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Guilhem
[Croisée du transept, colonne Sud-Est]


Bon là il a l'épée au fourreau et il à laissé le bouclier dans un coin.


Vêtu de son habit de cérémonie de Sable et d'Azur, épée d'apparat (mais aiguisée pour l'occasion) au flanc, collier à la Licorne d'Argent au cou bien visible, Grand Croix du Languedoc contre son cœur, Guilhem s'était posté au pied de la colonne Sud de la croisée du transept, proche du chœur.
Il avait choisi cette position stratégique afin d'avoir une vue d'ensemble décente, et de ne pas être trop loin en cas de besoin.
Il était planté droit comme un piquet, la mine froide et le regard perçant.

La nuit de garde dans la Cathédrale avait été blanche, mais il n'y transparaissait pas. Le Chevalier-Coms était comme à son habitude, impassible mais alerte.

Son regard croisa celui de la Capitaine de la Garde Royale, il lui rendit un salut bref et à peine perceptible, l'heure n'était pas aux mondanités... pas pour lui.

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Lexhor
[Au Château d'Orléans, le 13 janvier 1459]

Allezzzzzzzz Chériiiiiiiiii, presse-toi donc un peu ! Nous ne pouvons pas être en retard au sacre de la Reine.

Ne pas la contrarier, écouter suffisamment pour répondre avec justesse...

Oui oui j'arrive...je finis d'abroger cette chiée de lois inutiles et j'arrive.

Murmurant dans sa barbe.

J'sais pas pourquoi on s'fait chier, la loi, c'est moi. Non mais...

Puis la douce voix de son épouse lui revint comme un tintement de cloches en une belle matinée de janvier...ou comme un clairon un soir d'été en Provence alors qu'on vient tout juste de s'endormir sur une paillasse pourrie...

Nous partons à la limite, le moindre retard imputerai notre sommeil d'avant sacre et mon beau teint que tu aimes tant. Hein que tu l'aimes tant bien que je suis mère maintenant ?

Bon là, facile la réponse...

Trop sans doute ma douce. Il est bien possible que tu le sois de nouveau bientôt après ce long voyage à venir...

Après un certains nombre de noms d'oiseaux colorés et autre douceurs sucrés, c'est un Duc encore hochant de la tête de droite à gauche qui sort du château d'Orléans, peut-être encore dans son travail ou bien simplement dépité par l'excitation de son épouse...

De toute façon ils commenceront pas sans moi. Faut pas t'inquiéter. J'suis pas n'importe qui...

Ouais, c'est ça, t'as qu'à croire...déjà que personne était au courant que t'avais rempilé...Les ducs ont parfois la mémoire courte, ou plutôt sélective...

Une fois le couple ducal dans la litière aux armes d'Orléans, le cocher donna trois coups de chambrière et le cortège démarra sa route pour la ville de tous les sacres.
C'est alors que le duc s'inquiéta d'un point important...


Mais on pionce où pendant le voyage? Tu nous a prévu de charmantes petites auberges j'espère!

Le froncement de sourcil de sa femme, accompagné d'un grand sourire et de deux paumes levées en l'air permirent à Lexhor de répondre lui-même...

Ici...on va se farcir plusieurs nuits là-dedans...

Il avait sûrement trop de fois affronté le borgne le plus excécrable du Royaume lors des joutes pour qu'une réplique Flexienne sorte si spontanément de sa bouche...

Quelle chiotte!!

Avant de se reprendre...en regardant son épouse.

Que de souvenirs en perspective...

[Durant le voyage]

Trois jours et trois nuits dans une litière, voilà qui avait le don rendre un homme impatient et de l'ennuyer à mourir. Heureusement quelques dossiers emportés à l'insu de son épouse et travaillé lorsque celle-ci somnolait lui permirent de tenir à peu près. Malgré cela, Lexhor ne se plaignait pas. Un voyage en amoureux avec son épouse était une denrée rare...

Puis vint enfin l'arrivée à "L'Auberge de la Vesle" synonyme d'un bon repas et d'une nuitée réparatrice dans un lit confortable.
réveillé au petit matin par les cloches de la cathédrale, le diacre qui sommeillait jusque là en lui se réveilla de bon pied. Il aimait cette mélodie et ce qu'elle signifiait.

Attrapant son épée qu'il porte toujours à portée, il entreprit comme souvent un petit entrainement matinal composé de quelques passes simples avant de rejoindre son épouse aux étuves...


Je peux pas me permettre de puer du cul le jour du sacre de la Reyne quand même...Faudra bien que j'aille me récurer...

Oui mais il n'oubliera pas d'amener avec lui un bon chapelet ou deux de saucisses pour casser la graine. il en oubliera d'ailleurs un dans le bain...
Mais avant tout, entrainement. Il dégaine son épée et s'arrête soudain. La remet, la ressort.


Pfiouuuuu.

Recommence.

Pifouuuu...
Pifowwwwww


Une fois de plus...

Pfiouuuuwowwwww

Ouais bon, bref...Garde haute, parade, feinte, coup d'estoc (ça existe ça?)...
le répertoire classique du soldat qui veut s'exercer un peu de bon matin avant d'aller laver l'cochon...ce qu'il fit juste avant de s'habiller tout de pourpre dans une tenue made in de Rhodes...


[Sur le Parvis de la Cathédrale, le 16 janvier 1459]

Quelle chance ! Nous sommes arrivés avant la foule.

Comme tu dis. C'est qu'ils sont nombreux les pécores!

Un sourire à son épouse. Non pas que Lexhor n'aimait pas els pécores, simplement qu'il adorait prononcer ce mot.

Et là, le drâme...
Naluria fronça les sourcils. Les membres de l'Ordre du Lys en fin de nef, derrière tous le monde...


Non mais je ne comprends pas. Ils auraient dû mettre les membres de l'Ordre du Lys avec les nobles d'Ile-de-France en souvenir de l'Ordre de Saint-Ouen et l'Etoile. M'enfin bref, je t'accompagne.

Une seconde de réflexion avant d'emprunter la bande d'arrêt d'urgence ou comment couper court à la discussion sans froisser la Nalu.

Sûrement pour faire râler les Nalu.

Ainsi donc ils entreraient dans la Cathédrale, se signèrent et prirent la direction le premier rang de la nef à senestre.

Dans la cathédrale, elle ne pouvait plus hurler, il attendit donc d'avoir passer les portes pour retourner le couteau dans la plaie.


Heureusement que je fais partie du gratin quand même, sinon on aurait fait tout ce chemin pour voir l'équivalent d'un spectacle de marionnettes...


Et il s'avança fièrement dans l'allée centrale, saluant toutes ses connaissances, et les autres aussi, à mesure qu'il arrivait à leur hauteur...
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Keridil
[Château d'Orléans, le 14 Janvier]

Bon, voilà, affaires réglées, a plus qu'à trouver papa et maman et zou, on y va.
Arrivée au cabinet du Duc.


Gné ? Déjà partis depuis hier ? Fichtre et Diantre !!

Bon sang on n'a pas idée de partir trois jours à l'avance, et sans prévenir en plus...Deux jours suffisent, m'enfin les femmes et leur besoin de s'arrêter continuellement.
Bref, n'ayant pas prévu le coup, l'Amahir junior va chercher sa blonde.


[Bréméan, même jour, et le voyage qui s'en suivit]

DELLAAAA !!

La Dame arrive.

Bon bah mes parents sont partis, ils sont gentils hein d'avoir pensé à nous.

Tsss, quand il leur avait dit que c'était pas parce qu'il était marié qu'il fallait arrêter de le voir comme le fiston adoré ! C'était pas pour rien. M'enfin soit, pas envie de prendre un cortège d'Orléanais pour partir, on fait donc atteler le carrosse aux armes de la Seigneurie, on apprête valets.

Laissons Charles à sa nourrice, point besoin de l'emmener pour un si long voyage, déjà que les allers-retours depuis Sémur doivent nous le mettre mal.

Voilà, ça c'est fait. Valets et demoiselle de compagnie installés, on fait de même. En bref, un pauvre page des Ambassades et une servante se retrouvent affublés de tenues d'apparat histoire d'accompagner.

[Arrivée à Reims.]

La Cité des Rois est bondée, évidemment. A cause de Madame et de sa fille qui ont besoin, nous l'avons dit, de s'arrêter pour la pause pipi, on a bien mis les trois jours, et on est presque en retard.

Ma mie, vous aviez fait retenir chambrée ?

Lui, évidemment n'en a rien fait. Pouah ! Elle non plus ? Bah non évidemment aussi.

Bon, pas grave.
Cocher ! A la Chancellerie.

L'avantage des Chambellans c'est d'avoir pied-à-terre en toute capitale, n'est-ce pas ?
Installés, lavés, changés et dans leurs plus beauuuuuux atours et couronnes sur le crâne, les époux Amahir-Euphor-Volvent remontent dans le carrosse direction THE Cathédrale.


[Le Parvis, le jour J.]

Partout l'on chantait la Reyne Béatrice, partout l'on voyait voler des pamphlets, tantôt la louant, tantôt appelant à son assassinat. L'on ne s'entendait plus au milieu des bruits de fer à cheval sur les pavés. Les roues des nombreux carrosses faisaient un boucan d'enfer quand enfin ils purent descendre du leur, main dans la main.
L'on avait scrupuleusement étudié le cérémonial, on avait aussi vu les placements.
Keridil avait pensé qu'en tant que future vassale de Béatrice, son épouse aurait eu une invitation personnelle, mais nenni, du coup il avait pensé squatter papa et maman avec les feuds, mais comme ils l'avaient joué solo, ils seraient avec la bien nommée Noblesse de France.
Pas que cela posait problème au contraire, la fine fleur du Royaume serait là.
Avisant leurs gens qu'ils pourraient voir la messe de loin, les Amahir entrèrent dans la cathédrale qui commençait doucement mais sûrement à se remplir.
Nous passerons sur les visages plus ou moins connu, sur la chevelure flamboyante et couronnée de la Duchesse d'Alluyes que le brun ira saluer après, avec papounet, puis nous apercevrons Actarius.
Grand sourire au lèvre, Keridil l'approcha.


Mon cousin ! Quel plaisir de vous voir, et chargé de caducées dites-moi. J'ose espérer voir votre fils, point que notre chasse soit un souvenir plaisant, de par le froid qui rugissait, mais sa compagnie est des plus agréable.

Après ce petit discours d'usage, Keri Keri Keriiiii attrapa son épouse par le bras et zoup : Bancs de la noblesse.

Et voilà, à plus qu'à attendre ma douce. J'espère que le voyage ne vous a point trop fatiguée, pour un peu nous rations l'évènement.
Dites, si mes parents se retournent, vous pourrez leur faire signe ?

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Stephandra
L'heure approchée grandement, dangereusement...L'heure pour elle d'aller retrouver sa majesté et son époux logés non loin de là.

Le passage du Chevalier qu'elle avait maintes fois croisé à la Curia lui fit comme une alarme dans la tête. Stéph regarda Tol et Coxy leur signifiant qu'elle y allait.

Rapidement elle fila, traversant l'endroit saluant ceux qu'elle croisait... un cortège de gardes ainsi que Macc l'attendait au logis Royal. Hors de question d'être en retard, ses pensées filaient encore plus rapidement que ses pas.

En sortant elle croisa du regard messer Polibe avec qui elle avait discouru de la tenue à tenir, ayant fait appel à eux en presque dernière minute, elle le remercierait comme il se devait de leur dévouement.

La Capitaine avait plus d'un tour dans son sac et surtout de bons gardes qui lui étaient fidèles et restaient à l'écoute quand elle avait demande a formuler. En champagne cela tombait bien, elle avait des hommes et femmes de toute confiance.

Quelque part rassurée de la tournure des événements c'était le sourire aux lèvres qu'elle sortit de la Cathédrale...Non Non elle ne fuyait pas au contraire, elle allait prendre ses responsabilités à bras le corps.

Le temps passé parfois trop lentement et d'autres trop vite...Et là c'était presque à la limite de l'indécence... Une fois un pied en extérieur elle hâta le pas, se mettant presque à un pas de course.

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"Être je peux, paraître ne veux..."
Mclegrand
[Parvis]
Ce qu'il y a de bien quand on cherche la cathédrale de Reims, c'est que, contrairement aux hôtels particuliers, ou à n'importe quoi si on a le malheur d'être à Paris ... on peut pas la louper. Le plus haut bâtiment, de loin. Si on lève les yeux, on la voit.

Ce qu'il y a de bien à vouloir aller à la cathédrale le jour du sacre royal, c'est qu'il suffit de voir une personne dans la rue, si possible bien habillée. De la suivre. Et d'arriver sans aucun doute, sans aucune erreur possible, à la cathédrale...

Pas moyen de se perdre, c'était donc bien la peine d'être parti en avance...
Les portes sont encore fermées, les cloches ne se sont pas encore mises à sonner, mais il était là, avec Elle aussi, en grande tenue, à attendre... à essayer de voir et de deviner, parmi les personnes sur le parvis, qui pourrait entrer, qui était invité, ou non...

Enfin, avec une promise comme la sienne, pas moyen de s'ennuyer de toute manière, pendant l'attente. Il suffit de l'écouter parler, de l'écouter se plaindre de ses problèmes de robe, d'écouter ses appréhensions vis-à-vis des prochaines ducales ... tout ce qui fait une bonne conversation, quoi. Et, aussi, de sa vision de l'organisation de leur mariage.

Bref.

Les cloches tintinnabulent, on ne s'entend plus, et ...
Les portes s'ouvrent.
Les gens entrent.
Puis bon... nous aussi.

[Dedans ]

Logiquement, il ne fallait pas avancer trop avant ... leur rang était celui des officiers royaux, même si le grand audiencier de France risquait fort d'être entouré de secrétaires d'état, et de hérauts en tout genre... gens peu fréquentables, puisqu'ils risqueraient de commencer à discuter émaux avec sa promise... et là, il n'y aurait plus moyen de la stopper. Eilinn était déjà arrivée dans ces rangs, il s'installa donc pas trop loin, plutôt à l'avant, derrière les rangs des évêques.

Ceci fait, il ne manqua pas d'admirer la cathédrale ... l'architecture de celle-ci tout d'abord, mais également sa décoration et son organisation...
Du travail plus que remarquable, quand le roi avait déposé sa démission... un mois et demi auparavant...

Attendant la suite des événements, Mc garda le silence.


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