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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Coxynel
Prudence...

Le Garde veillait aux entrées, laissant traîner les jades dans tous les recoins de l'avant nef et sur les personnes qui y entraient. Tout se passait bien pour le moment et la cathédrale de Reims commençait à se remplir à la fois de monde mais aussi de lumière. Mais n'était-ce pas là le but de l'art gothique, volonté de lumière, de hauteur et ce afin de tendre au plus près la lumière du Très Haut.

La jeune femme en était à ses considérations esthétiques, lorsqu'un petit groupe bien connu fit son entrée dans l'édifice sacré. Epée au fourreau, arborant l'écusson de l'Ost Champenois, les Loups firent leur entrée. Elle leur fit un petit sourire discret lorsqu'ils passèrent devant elle, bien heureuse de la venue et de la dévotion de ses amis de longue date.

Les invités continuaient d'arriver en masse. A chaque entrée le même rituel, vérifier l'habilitation à porter une arme, sourire et regard appuyé pour déceler tout comportement suspect. Plus vers le choeur, les chaises de la nef se remplissaient peu à peu. Les gens étaient placés et il était certain que cela ferait des heureux mais pas seulement...

Le Capitaine de la Garde fit un signe aux deux Gardes Royaux postés dans le narthex puis cette elle s'évapora dans la rue dont l'ambiance devenait de plus en plus effervescente. Sourire entendu. Redoubler de vigilence avant l'arrivée de la Reyne, pendant le Sacre, et d'autant plus pendant la messe, où la cathédrale serait ouvert à tout à chacun!

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Tsampa
[Hotel Melani]

Elle avait mis un temps fou à se préparer. Et à l'entendre râler, trépigner, souffler et battre la semelle derrière la porte de la chambre qu'Eilinn lui avait fait préparer.

La difficulté, avec Mc, c'est qu'il est ponctuel. Très. Trop.
Alors qu'elle ... ben l'heure, c'est quand elle est prête.
Alors, tant que la robe de soir d'azur et d'or ne fut pas passée, lacée, lissée et les perles de la Malemort attachées à son cou gracile, l'heure ne faisait pas partie de ses priorités.

Une dernière petite touche d'élégance, un sourire carnassier juste pour rire, juste pour se souvenir des paroles de
Marche quand à ce que peut être la cour de France, et elle pose le diadème d'ivoire sur ses cheveux coiffés en un savant chignon.



Elle sort de la chambre, impériale, l'air sévère, et voit son promis, assis, visiblement lassé de l'attendre.


Ben lors! Tu vois pas que je t'attends! On va être en retard à force!


Bon, ça c'est fait!
Mauvaise foi? Que nenny, une femme, juste une femme.



[Devant les portes]

Dis, tu as vu, la vicomtesse de Truc, là bas? Regarde les manches de sa robe!
Tu ne penses pas que ce serait parfait pour ma robe de mariée?
Enfin, pas de cette couleur. Le jaune poussin, ça me va pas au teint. Mais un grenat très foncé, pourquoi pas...


Son promis observe les allées et venues de gens, avec cet air concentré qu'il a quand il compte des choses improblable, réfléchissant probablement à diverses manières de mettre en formules magiques la relation qu'il existe entre le nombre de pas moyen du marcheur lambda, la longueur de la nef, et le temps que le même marcheur mettra pour aller à la mine.

Je t'ai pas dis, la dernière trouvaille de Fred? Tu nous aurais vues, avec Chrystel! Remarque, s'il devient duc, même si je crains de trouver le mandat un peu long, je ne vais pas m'ennuyer. Et puis, on aura du temps pour organiser le mariage!
D'ailleurs, tu penses que je devrais inviter mon frère?

Hééééééééé!
Mais tu m'écoute pas!
C'est bien la peine que je confie mes soucis, tiens.


Et c'est la mine boudeuse que la brune entre dans la cathédrale, aux coté de son promis qui cherche une place.
Ah? Il passe devant les hérauts sans s'arrêter ... Soit. Au banquet, c'est elle qui choisira leur place.

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Riwenn


[Parvis]

Perdu dans ses pensées, admirant l'édifice qu'il avait face à lui, la foule venant - et il estait vrai qu'il y avait énormément de monde qui affluait, Riwenn avait perdu de vue ses compagnons de voyage. Qu'importait, il les retrouverait à l'intérieur. Et de toute façon, il n'estait pas pressé de revoir Gostoro qui allait l'entendre, pour sûr ! Il fit donc son entrée en la Cathédrale.

[À l'intérieur]


S'il se souvenait bien, l'on lui avait dict qu'il ne devait pas pénétrer dans la Cathédrale avec une arme. Aussi, avisant les deux gardes royaux à l'entrée, s'approcha-t-il et tira-t-il son espée de son fourreau pour la pointer en direction de l'un d'eux, une jeune femme plus précisément. Ainsi le bout de sa lame vint-il effleurer la gorge de la dauna. Que devait-il en faire ? C'est là toute la question qu'il voulait poser. Mais il n'en fit rien, il espérait que son geste serait source de compréhension pour les deux gardes.

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Héraldique européenne
Gerbo
[Reims, jour du sacre, aux alentours de la Cathédrale]


Diantre, que de monde! Voila ce que se disait Gerbo... Ce n'était pas là la première Cérémonie ou il assurait la sécurité d'un édifice, mais celle ci était d'une ampleur tout autre.

On ne peux pas dire que le Capitaine avait beaucoup le temps de flâner, chargé par Monseigneur Uriel de coordonner les Gardes Épiscopaux postés à l'extérieur de l'édifice... Le Héraut allait et venait pour s'assurer que tout allait bien, il ne tenait pas en place, suivant de manière minutieuse l'arrivée des dizaines de ressortissant de la Haute Noblesse, du Clergé et des officiers de la Couronne.

Dans ce flot ininterrompu d'invités, il reconnu quelques personnes, des Dauphinois principalement, quelques Hérauts déjà aperçus à Saint Antoine, mais aucune connaissance proche; peu importe, de toute manière, il n'aurait point eu le temps de discuter, trop afféré à sécuriser le parvis avec ses Hommes.

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Arfast


Le Chef de la famille Riveroy, arriva avec son épouse à son bras et son frère près de lui. Ils étaient non loin des premiers rangs de la foule qui se massait aux portes. Il apercevait la tête du Duc et de la Duchesse d'Orléans devant lui, ainsi que Keridil, qui était là lui aussi, bref il ne fallait pas tarder s'il voulait lui aussi faire honneur au Duché d'Orléans et à sa charge.

(Sur le parvis et aux portes)

Ils arrivèrent sur le parvis et purent respirer un peu. C'est à ce moment qu'Arfast s'aperçu du nombre incroyable de personnes qui venaient assister au sacre. Heureusement que son épouse et lui seraient à l'avant, avec les Officiers Royaux et la Noblesse de France, au moins il y aurait place pour respirer, dire que les paysans s'entasseraient l'un par dessus l'autre derrière le cordon espérant voir quelque chose de la messe, il y aurait probablement quelques évanouissements, ou peut-être même un ou deux rixes près des portes, mais heureusement la garde était là pour veiller à leur sécurité et au bon déroulement.

En parlant de la garde, certains devant eux semblaient avoir pris la fâcheuse manie de discuter avec les soldats qui avaient déjà beaucoup à faire, il espérait qu'ils pourraient bouger bientôt. Enfin, on put avancer. Il salua Stephandra qu'il aperçu par les portes. Il s'approcha du huissier royal et se présenta comme il le devait, Arfast de Riveroy, Seigneur du Rouvray et Capitaine Royal, invité en tant que membre de la Connestablie de France, et son épouse dame Joshin de Riveroy qui l'accompagnait. Il laissa le soin à Monseigneur son frère de se présenter lui-même, ne voulant être discourtois. Son estomac grondait déjà en songeant au banquet au Palais du Tau auquel il était convié, belle journée en perspective ... Il sourit à son épouse, radieuse comme toujours, et encore plus ce jour avec la tenue magnifique qu'elle avait trouvée pour faire honneur à sa personne et à leur famille. Il se retint de l'embrasser, se disant que la Cathédrale n'était pas l'endroit le plus approprié pour pareille chose. Lorsqu'on l'invita à entrer, il rejoignit l'allée centrale avec son étoile, et se dirigèrent vers l'avant. Son frère serait assis peu devant eux.
Yolanda_isabel
[Un languedocien au Champagne !]

Elle a bien souri et tout pourtant. Et voilà que le drame commence, et qu'on vient l'emberlificoter, le regard se pose au delà d'Actarius, bien au delà, sur Ingeburge. Surprise, puis bien triste, la cape bleue tenue en main est triturée.

- J'avais pris de la cape pour faire le pair Josselinière, Papa il est du malade.

Les épaules se haussent, peut-on être fataliste à cinq ans ? Carrément. Alors, elle passe à côté d'Actarius sans le toucher.

- Je voira rien avec la noblesse, les gens y sont trop du grand, et Breiz, c'est mon chaperon, et une fille, elle a du chaperon, sinon, c'est une fille qui est légère des cuisses, c'est Aimbaud qui dit ! Mais c'est pas du grave. J'ira pas.

Non, j'ira pas du tout, et là, j'vais même carrément aller bouder sur les marches. Alors au moment où elle passe devant Ingeburge, le vernis craque et les lèvres se descellent pour laisser passer .. une langue. A boudin, boudin et demi ! Breiz suit ? Qu'importe ! Elle ira bouder devant la cathédrale, et tant pis, si son rang ne lui permet pas, et tant pis, si ça salit la robe Attia. TANT PIS épicétou !
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Breiz24
La rouquine, qui fidèle à elle même était prête à faire un esclandre, se contenta de siffler vers l'homme :

Sachez que Sa Seigneurie sera informée!

Genre, on sauve la face comme on peut. Et puis elle détaille l'homme, et remarque que sa robe, à elle, est bien plus chère, biens plus belle surtout, parce que la finesse ADJ, ça ne s'imite pas. Elle sourit donc, fièrement, et se prépare à un deuxième passage pour présenter une tenue sublime à toute la noblesse de France et de l'Empire, sauf que celle là ne sera pas vendu à une vente privée, celle là, elle est à elle!

Elle suit donc l'Infante rose, sourit à Ingeburge au passage, esquisse un infime geste de la main - et quand je dis infime, c'est infime je vous prie, Breiz n'a pas toujours ses gros sabots, elle sait se tenir au sacre de celle que la moitié de la Bourgogne nomme simplement Béa (quand elle n'est pas là pour l'entendre) - vers la Cardinale qu'elle n'a pas vu depuis plusieurs éternités au moins, et s'en retourne vers les marches.
Elle se penche vers la guimauve, et murmure :


Tiens toi droite, Yolanda, la reine n'est pas divine, elle ne descendra pas du Ciel dans la cathédrale, elle va passer par ici ma chérie, si tu veux lui dire bonjour, frotte ta jupe et lève toi. Qu'elle soit fière de toi.

La rouquine elle, se redresse, montrant l'exemple, tandis que dans ses bras, un bébé éveillé observe la faune présente avec intérêt.

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          Les Doigts d'Or, j'Adore!
Morkar
[L'intérieur de la Cathédrale]

C'était probablement un moment historique. L'heure était de celles qu'on conterait encore longtemps dans l'avenir. Cependant, Estienne ne pouvait oublier que cela était aussi un moment où une ère se terminait. L'âge l'avait jusqu'à maintenant épargné, physiquement du moins. Mais son esprit, bien qu'encore vif, s'assombrissait bien plus souvent qu'avant.

Cette journée était néanmoins festive, et la joie que le Royaume allait connaitre en ce jour ne devait pas être réfutée. Estienne regarda son épouse, Juliette, et lui sourit. Elle avait mis une de ces belles robes qu'elle portait avec grâce et élégance. Il s'était vêtu, quand à lui, comme à son habitude, de couleur sombre, rehaussée d'un liseré rouge. Il avait laissé le chapeau dans l'hostellerie. La tête nue, montrant sa chevelure châtain qui grisonnait, il avait le regard haut et perçant. L'heure approchait...

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Noupi54
[À l’hôtel de la famille Capardant]


Dépêches toi Fantine, je dois me préparer, Samuel va m’attendre et si nous sommes en retard il ne va pas apprécier.

Elisabeth courrait dans tous les sens, ne sachant qu’elle tenue adopter, la robe bleu, la rouge, la couronne ,le voile ? Que mettre ? Elle n’avait pas l’habitude de ces événements, perdus dans sa campagne Gascogne.
Apres une multitude d’essais elle adopta une tenue sans extravagance, une robe sobre et sombre, un rang de perle appartenant à sa mère adoptive, un voile sur sa tête et une cape bordée de fourrure.
Elle regarda la couronne posé sur le guéridon ne sachant si elle devait la mettre ou la laisser.
Elle soupira et se dit qu’elle était mieux la, une arrivée sobre sans se montrer était ce qu’elle préférait.
Un dernier coup d’œil dans le miroir et elle, sortie rejoindre son cousin.

[Sur le parvis]

Le carrosse stoppa devant la cathédrale, elle laissa son cousin descendre et descendit à sa suite. Accroché à son bras elle regarda autour d’elle, impressionnait par la beauté de l’édifice. Décidément son voyage lui laisserait de joli souvenir. Elle avait eu raison d’accepter d’accompagner son cousin.

L hôtel de clémence la cathédrale la replissait de joie. Elle regarda son cousin inquiète

Dis sam tu sais ou nous devons nous placer ? puis elle se pencha a son oreille pour lui murmurer :

Tu me laisses pas seule, je n’ai pas envie de me retrouver avec ceux que je n’ai pas envie de voir.

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Dorennor
[ à l'entrée de la cathédrale]

Dorennor et Ricco, dans leur uniforme bleu et rouge impeccable, avaient fort à faire.
Les services de sécurité se mettaient en place.
Certaines personnalités arrivaient et se pressaient à la porte de la cathédrale

une bonne place...où doit-on se placer?.....je suis duc de .....elle est comtesse de .....

Bref , la plupart n'étaient pas timide, tout le contraire....

Il fallait vérifier leur permission d'entrer.
A chaque personne, il fallait avertir du dépôt des armes dans le narthex.

La tâche était ardue pour Dorennor qui ne connaissait personne. Malgré tout, elle était tout sourire, ne débloquant la porte qu'après avoir obtenu satisfaction ou sur un signe de tête de Ricco.

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Krystel_martin
[A deux pas du Parvis]

Si l'on avait un tant soit peu suivi les pérégrinations de la demoiselle, on aurait pu constater que le titre même était un miracle en soi. En effet, après s'être perdue dans Reims (un Rémois lui avait indiqué l'Église Saint Jacques plutôt que la Cathédrale) et s'être rendue par hasard aux inscriptions de la Goutte d'Or, bref après avoir bien marché dans la ville, son cheval, ou la chance, avait amené la Flamande... sur le Parvis de la Cathédrale.

Une légère moue paradisiaque avait accompagnée la découverte. Une déception peut-être ? Quoi ? C'est donc
ça la Cathédrale de Reims ? Cette grosse bâtisse pataude posée au milieu de "baraques" ? La jeune fille haussa les épaules. Décidément, nulle église, si grande et si majestueuse fut-elle, ne pouvait être comparée à la simplicité de Notre Dame des Dunes de Dunkerque... Mais qu'importait l'aspect, puisque c'était là qu'on couronnait les Roys, ou les Reynes.

La jeune fille descendit donc de la monture, la confiant à un petit drôle pour une piécette, vérifia une dernière fois la tenue de sa coiffure (elle avait simplement attaché à son épaisse tresse châtain une fleur de lys blanche), vérifia que son collier était toujours en place, lissa les plis de sa houppelande blanche et vérifia l'état de ses chausses. Puis, en un soupir satisfait, avança sans timidité jusqu'aux portes de la Cathédrale.


[Cathédrale, entrée]

La jeune fille s'arrêta donc à l'entrée de la Cathédrale, munie du simple passeport qu'était le collier bleu à plumes dorées. Jetant un coup d'oeil à l'intérieur, elle ne vit d'abord... rien. C'est qu'il faisait sombre, là dedans ! Moment de sourde inquiétude, lorsque ses yeux s'habituèrent enfin à la pénombre. Où devait-elle se diriger ? Elle glissa son regard vers les gardes, postés à l'entrée. Elle reconnut alors Ricco, "son" nouveau Secrétaire d'Etat (pas possessive, la Krystel...). Elle s'approcha, attendit tout naturellement son tour et, montrant son collier, salua... les Gardes Royaux.

Le Bonjour à vous. Je suis Krystel Martin, Dame de Paradis et Officier Royal de par ma Charge de Secrétaire d'Etat. Où donc dois-je me placer ?

Elle s'empourpra légèrement.
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Tolanhdruth
Pour le moment tous ce passer bien,peut de personne non autoriser avait garder leur arme.Tol était sur ses garde tout comme Coxynel.Tol surveillais tout d'abord les hanches des invités voir si ils ont bien déposer leur épée et après il jetée un coups d'œil sur les bottes et poignet voir si un poignard n'était pas caché.


Les invités arriver de plus plus nombreux quand un homme armée arriva un sortie son épée pour menacer Coxynel.Tol se tourna rapidement la tête et lança un regard a au capitaine de Champagne pour le prévenir d'un problème, puis il se retourna face au sir qui menacer sa partenaire de garde.


Sir,posée cette épée rien ne sert de la menacer, si vous avez l'autorisation vous pouvez la garder.Mais si vous avez aucune autorisation je vous demande de la ranger dans son fourreau et de nous la laisser jusqu'à la fin de la cérémonie ou d'aller la déposer dans votre chambre d'hôtel.


Tol regarda le sir et espérer que le capitaine avait comprit son regard et avait prévenue ces hommes.
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Polibe
Attendant qu’on le lui dise où aller, il resta devant la troupe juste derrière lui. Il zieuter un peu partout, regardant les personnes entrer avec sourire. C’était une belle Cérémonie pour ne pas dire La Cérémonie. Peut être n’aurait plus la chance de venir ici pour de telle occasion. Le CR sourit à Arthuro qui avait de grands yeux émerveillés devant tout ceci.

Il se non loin de l’entrée où Coxynel et un Sire veillaient au désarmement des invités … il tourna la tête un instant et lorsque son regard se reposa sur l’entrée … il n’en croyait pas ses yeux. Ni une ni deux, il bouscula les Soldats en les mandant de le suivre rapidement et se dirigea vers l’homme qui semblait la menacer.

Son regard fixait cette épée qui était pointée droit sur elle … Il arriva à leur hauteur et se plaça directement à côté de Coxy et de l’homme. La main sur son épée, il jeta un regard noir envers le menaçant avant de poser son autre main sur la fameuse épée.


Rangez cela … Menacer un Garde Royal ? Si vous ne reprenez pas vos esprits rapidement, nous vous mettrons dehors alors que la Cérémonie n’est pas commencer.

Il attendit un peu sur les nerfs, faisant signe aux autres Loups de se tenir prêt.
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Clemence.carpadant
[ Parvis de la cathédrale, 16 Janvier. ]


C’est accueillit par le son des cloches de la cathédrale que le carrosse de la famille Carpadant accéda sur la place faisant face à la cathédrale. Cette dernière, noire de monde, contraint le cocher à rouler au pas. S’arrêtant, puis poursuivant encore son chemin pour stopper à nouveau. Las, à un rythme lymphatique.
Les cris de réjouissance emplissaient la ville des rois. Un festival de couleur.
Tout le gotha du Royaume et au-delà se trouvaient présent pour cette occasion. Une manifestation que n’aurait pas renié Stéphane Bern s’il avait pu être là.

La veille fut déjà chargée en réjouissances. Aux plaisirs de la bouche s’était rajouté celui de revoir de vieille et nouvelles connaissances. Rares étaient les occasions de se rencontrer. Et qui plus est, ici, ensemble. Réunis autour d’une bonne table. Ils passèrent ainsi toute la soirée en un abondant banquet.
Ce n’est que lorsque la nuit fut bien avancée qu’ils se retirèrent chacun dans leur chambre.

Difficile fut le réveil. Mais rapidement rattrapé par l’imminence de la cérémonie, ils s’étaient toilettés, habillés et parés de leurs bijoux. Non sans une certaine euphorie teinté de frivolité. Ce n’était guère dans les goûts de Clémence, les frou-frou et les paillettes. Mais une fois n’est pas coutume, elle se laissa griser par le jeu. Ensuite, chacun de leur côté, ils prirent la route du sacre.

Parvenu enfin aux marches, le carrosse fit halte pour permettre à ses occupants de descendre.
Ce fut à la princesse de Montmorency de faire son apparition la première. Souriante et détachée.
Habillée dans une robe réalisée par le tisserand germain Lagorfeld. Blanche aux motifs or. Des perles brodées à même le tissu. Les manches faites en fourrure d’hermine tachetée. Le chef monté d’un diadème d’argent et de diamant. De scintillantes boucles d’oreilles assorties. La main agrémentée d’une simple bague d’or blanc.

Après un bref instant à scruter les environs, Clémence posa le pied sur le sol, suivit des autres membres de sa famille. Sans un mot, ils montèrent les marches pour pénétrer à l’intérieur de l’édifice.
Arrivé à la file stationnant devant les gardes épiscopaux et royaux, elle attendit que son tour arrive, afin de savoir où ils devaient se placer.

S’adressant à ses enfants,


Que de foule… Une chatte y perdrait ses petits. Puis, d’une voix plus avisée, elle rajouta : si on se perd durant la cérémonie, on se retrouve au banquet.
Cela vous va-t-il ?


Curieuse, elle observa ce qui se passait aux alentours, il sembla qu’il y avait du rififi à l’avant. Un homme sortit son épée. Interloquée, elle n’y prêta pourtant pas longtemps attention, car les gardes devrait rapidement maîtriser la situation.
La princesse disséqua la foule du regard, dénombrant qui se trouvait là.

Un peu plus loin, elle aperçu le Duc Lexhor et sa femme. Ne pouvant se déplacer jusqu’à lui, elle se contenta pour le moment d’un signe discret de bonjour à leur adresse. Ils auraient sûrement l’occasion de discuter durant la journée.

Beaucoup plus proche d’elle, en revanche, se tenait la duchesse Noupy et Samuel, Comte d’Armagnac et de Comminges qu’elle repéra enfin dans la foule.
Elles ne s’étaient pas encore croisées de la journée, malgré qu’elles aient logé dans le même hôtel. Clémence profita donc pour la saluer.


Bonjour Votre grâce, Votre Grandeur,
la nuit fut elle agréable ?
J’avoue avoir eut du mal à sortir du lit ce matin.

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Thalor
Monseigneur Thalor de Riveroy arriva à pied depuis l'auberge avec son frère le Capitaine royal Arfast ainsi que son épouse dans une foule gigantesque qui désirait simultanément entrer dans par les portes de la cathédrale. Qu'ils étaient ducs ou bien cardinaux, chacun devait patienter dans l'espoir d'atteindre le parvis.

(Sur le parvis et aux portes)

Sur le parvis, tous s'entassait l'un sur l'autre. Imaginez ces longues robes que portaient les dames piétinées à reprise par des seigneurs trop pressés à entrer. Certains devant eux semblaient avoir pris la fâcheuse manie de discuter avec les soldats qui avaient déjà beaucoup à faire, il espérait qu'ils pourraient bouger bientôt. Enfin, on put avancer. Son frère se présenta alors au huissier royal en tant que Seigneur du Rouvray et invité en tant que membre de la Connestablie de France, ce qui lui permettrait probablement d'avoir une excellente vue du sacre. Il se présenta alors lui-même en désirant s'informer des places.


- Je suis Monseigneur Thalor de Riveroy, évêque de Beauvais et membre de l'Assemblée épiscopale de France. Rassurez-moi, il s'agit bien du deuxième rang à gauche ?

On invita alors les Riveroy à entrer et à suivre l'allée centrale où les places seraient indiquées. En tant qu'officier royal, Arfast devait prendre le troisième rang des invités alors que les membres de l'assemblée épiscopale devait prendre le deuxième, derrière les souverains étrangers. Ils se séparèrent donc pour la durée du sacre.

- Mon frère, je serai assis aux côtés des autres évêques et archevêques, un peu plus en avant. Si nous ne pouvons nous voir avant la fait de la cérémonie, nous nous croiserons alors à l'auberge. Profites de ce rare moment que d'assister à un sacre, ce jour est un jour merveilleux.

Puis, après ces mots, il s'engagea dans la rangée suivante et s'assied patiemment entouré par les plus importantes personnalités de France. Exceptionnel était l'occasion de rassembler tout ce monde, seul un sacre en avait le pouvoir. Que de sentiments cela sera quand il apercevra pour la première fois Sa Majesté Très Pieuse, ardente défenderesse de la foi aristotélicienne.
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