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[Rp]En route vers le sacre

Fabien74
Le signal du départ était donné, et voilà que le gratin du duché regagnait les voitures. Le voyage jusqu'à Reims promettait d'être long et éprouvant, en particulier pour tout ce que le Bourbonnais-Auvergne comptait de nobles fessiers. Le vicomte avait prévu cela, et puisque sa condition de mâle lui évitait d'avoir à porter jupons, froufrous et autres fanfreluches, il s'était payé le luxe d'un voyage à cheval. Nombre de ses congénères en faisaient d'ailleurs de même.

Avant de se mettre en selle, Fabien se dirigea vers son épouse et ses braillards.


Ma mie, mes enfants, il faut y aller!

Je chevaucherai tantôt en avant du cortège avec nos soldats, tantôt à vos côtés. Mais ne vous en faîtes point, notre bonne Francine a pour consigne de ne pas vous laisser dépérir en chemin, et son panier contient certaines des gourmandises que vous préférez.
Puis, si l'ennui se fait trop vif, elle pourra vous chanter quelque chose.


Un rire discret, une bise à sa famille, et le voilà déjà en selle, se dirigeant vers le détachement de l'ost qui conduisait le cortège.

Bien le bonjour messieurs, permettez que je vous accompagne?
_________________
Pythagore
Le Sergent-Chef Rv007 répond à ma question sans m'en dire vraiment plus que ce que je sais déjà. Je le remercie toutefois et sur un geste discret du Mestre De Camps, nous rejoignons nos positions.

Je prends comme convenu la tête de l'Escouade qui assurera les arrières du Cortège. Un coup d'œil sur l'ensemble des Cavaliers. Tout me semble en Ordre de marche.

Je souris puis j'attends l'Ordre imminent du départ.

Soudain retentit le tant attendu :


Citation:
EEEEEEENNN AVAAAAANT !!


Le Cortège s'ébranle. Il faut un long moment avant que l'onde du départ ne parvienne aux sabots de mon cheval. Laissant le carrosse de devant prendre un peu de distance, je lève le bras. Puis quand le carrosse se trouve presque à une vingtaine de mètre devant, je baisse le bras et mon Escouade de Cavaliers se met en marche à son tour.

Les cris de la Foule de toute part nous grisent. Je tiens ma tête fièrement sans oublier de jeter des coups d'œil de toute part afin de vérifier qu'aucun événement inattendu ne nous prenne au dépourvu.

Nous traversons ainsi la ville.

_________________
Sergent-Chef Pythagore
Compagnie d'Ordonnance du Duché du Bourbonnais-Auvergne
Garnison d'Aurillac

Charpentier - Cultivateur de blé et de maïs

Joueur de l'équipe de Soule des Dragons Grondants d'Aurillac
Jazon
Oula !
On venait à peine de traverser la ville que Lucie gesticulait déjà dans le carrosse, se contorsionnant à la porte.

Jazon était d'un naturel plutôt calme et patient. Très patient même mais quand il entendit :

Dame Gypsie, vous croyez qu'on va s'arrêter bientôt ? Car... à attendre ainsi dans le froid... voilà qui m'a donné une petite envie... Mais bon, c'est pas pressé !
Il sut tout de suite que sa patience serait mise à rude épreuve.

Puisque la soubrette avait besoin d'un arrêt autant que ce soit de suite. Et Jazon allait également en profiter.
Il se pencha vers Gypsie et faisant une légère grimace et jetant un regard en coin à Lucie penchée à moitié à l'extérieur de la calèche, il lui dit :

Tu m'excuseras mais je vais rejoindre Jehan.
Léger baiser sur la joue de sa douce épouse.

Frappant du plat de la main sur l'autre portière, il se pencha à l'extérieur.

Jehan arrête ! Je viens te tenir compagnie !

Le carrosse s'immobilisa et Jazon sortit.
On put entendre derrière les
"HOOOOOO", "HOOOOOLLLLLLLAAAAAAAA" successifs des cochers arrêtant leurs attelages.
Des têtes apparurent se demandant ce qu'il se passait.

Le vicomte commença à grimper auprès de Jehan quand il vit passer à cheval son cousin Fabien.
En léger équilibre, il lança à l'intendant :
Finalement, je vais prendre mon cheval et rejoindre le cousin à l'avant du cortège."

Petit saut.
Le vicomte se dirigea à l'arrière en faisant un signe d'excuse aux différents visages qui s'inquiétaient de cette arrêt si rapide.
Il détacha son cheval et se mit en selle.

Revenant à la hauteur de la portière :
On se dépêche Lucie ! lança t'il à tue-tête.

Et voilà qu'un cavalier de la COBA venait aux nouvelles.
Dans le genre, ne nous faisons pas remarquer, on gagnait le pompom !

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En Deuil ! Pleure son fils... / A la mémoire d'Elra et d'Elégie
Thibantik
Les chiens aboient, la caravane de nobles passe et les paysans applaudissent le déploiement de Carrosses.

Bien installée dans ses coussins, Célestine occupée a quelques travaux de couture, Thib se laisse aller a ses pensées.....

Un cahot, un arrêt. Déja !!!! Comme les autres, Thib met le nez a la fenêtre et voit Fabien, bientôt rejoint par Jazon aller chevaucher avec les soldats.

Tout en se réinstallant dans ses coussins avant de reprendre sa sieste, enfin sa réflexion intérieure plutôt , elle espère que tout ces Messieurs sont enfin décidés, sinon les arrêts ne feront que commencer ^^

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Princesselaure
EEEEEEENNN AVAAAAANT !!


Ah bien il est pas trop tôt !!! Pensa t'elle amusée... Et voilà les coches s'aligner chacun prenant sa place pour former une lignée régulière, luxueuse... La grande classe est de sortie... Pour sur le voyage allait être amusant avec toutes ses femmes, certaines enceintes jusqu'au cou, d'autres à peine... Et enfin les autres peut être même l'ignoraient sans doute... Quelques grincements et les voici lancés à marche lente pour la traversée de la capitale... Un duché qui perdait une bonne partie de sa noblesse... Laure contempla ses trois enfants assis... Puis son mari assis à ses cotés dans le sens de la marche...

Lanfeust... Mon époux... Avez vous prévu un quelconque amusement pour passer le temps ?! Inutile de vous dire que je m'ennuie déjà... Je vous suis toute ouïe...

Le regard du Duc voulait en dire long... Ils n'étaient même pas sortis du BA que Laure avait déjà l'ennuie en elle voilà qui promettait!! Les enfants soutenant leur mère par leurs sourires... Sentiment partagé semblait-il...

Lanfeust nous attendons ?!

Le sourire aux lèvres... Qu'allait il inventer encore pour satisfaire les exigences de son épouse... Pour le coup rien n'aurait pu la sortir de cet engouement pour son mari...
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Korydwen
Voyage... Voyage... Cournon d'Auvergne - Clermont

Korydwen venait tout juste de récupérer Thessalie et Nyx semblait ravi de sortir un peu de son box, pas souvent que la rouquine avait le droit de chevaucher, mais son père étant presque né sur un cheval, Eléa se débrouillait assez bien. C'est donc rapidement que la mère et la fille se mirent en selle pour rattraper Clermont, la chariote avec à son bord l'Intendant Childebert en personne les suivait.

Korydwen n'osait pas trop galoper, de peur de perdre sa fille ou de la voir tomber, lequel serait le pire ? C'était comme choisir entre la peste et le choléra, elle espérait rattraper rapidement le convoi, les moults carrosses risquaient à voyager très lentement, surtout qu'il y avait des femmes enceintes. Qu'Aristote la préserve encore un peu de temps. Point envie d'être de nouveau énorme... Elle qui en avait "pondu" deux presque de suite et un troisième s'était pointé peu de temps après. Timothée allait sur ses cinq et toujours rien ! Bonne nouvelle ! Enfin, elle en avait eu un de plus sans être grosse, Alexandre, sans compter que peut-être... Enfin, elle rentrait toujours dans ses robes et là était l'important. Quelques heures ? Minutes plus tard, alors que la chariote semblait être secouer dans tous les sens en faisant de grand bruit. Aristote faite que cette chariote ne se brise pas...

Finalement le convoi fut rattraper à la sortie de Clermont, un carrosse semblait arrêter et elle vit avec plaisir son cousin Jazon sur sa monture, une domestique, Lucie descendit pour vraisemblablement aller faire pipi. N'ayons pas peur des mots ! Disons le ! Décrivons ce qui est !!

Elle remonta slalomant entre les carrosses suivi d'Eléa qui prenait un plaisir fou lors de cette première longue chevauchée.


Eliiiiiiiiiiiise ! Théooooooooooodon !

Hop les deux domestiques tournent la tête, soulagé et heureux de retrouver leur maitresse adorée...

Il faudrait porter la malle d'Eléa jusque dans votre chariote ! Le carrosse est bien trop chargé, il risque à valdinguer.

Ni une ni deux, Elise et Thédon descendirent et rejoignirent rapidement Childebert, pas moins de trois serviteurs pour porter la malle de la fille. Famille de dingue ! Le convoi allait sans doute repartir et de regarder Childebert retourner à Cournon d'Auvergne.


Prenez soin de cette malle ! Eléa tu viens ? On rejoindre Sakura et Camille !
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--Elwindra

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[ Quelques jours plus tôt, dans un campement quelque part...]

" Vous avez tous compris? Je ne veux pas de chichi! Retournez à vos tentes, maintenant!"


Voilà comment le Maitre avait mis fin à la réunion interminable. Tout le monde savait ce qu'il avait à faire, le lendemain. Le soleil commençait à se coucher, ce qui laissait un joli spectacle, quand on y prêtait attention.

" Elwindra! Reste un peu, j'ai à te parler!"

Une jeune femme d'une vingtaine d'année, leva un sourcil interrogateur à la dernière phrase du maitre, pourtant elle exécuta ses ordres, comme elle l'avait toujours fait, n'étais ce pas lui, qui lui avait tout appris. Qui l'avait recueillit alors qu'elle n'était qu'une enfant.
Un peu de patience, le temps que les autres personnes quitte le feu de campement pour rejoindre leurs tentes. Celle qui se faisait appelée Elwindra s'approcha tels une tigresse vers son maitre. Pour connaitre la raison pour laqu'elle le maitre la demandait.

" Maitre!"


Après une légère révérence, elle se demanda pourquoi, il voulait lui parlé, lui qui depuis qu'elle était là, ne lui parlait que rarement. Avait il une mission à lui confier! Oh, elle en rêvait, mais rien dans le regard du maitre, ne montra un sentiment de jouissance, de colère... Il quitta un instant son fauteuil, pour revenir avec une bouteille et deux verres, qu'il remplit et en donna un à Elwindra. Cette dernière ne quittant pas le regard de son maitre, depuis qu'il avait repris place, porta le verre à ses lèvres et but une gorgée.

" Elwindra."

Il s'arrêta un instant et prit les mains de sa protégée, certes il ne lui avait jamais montré l'affection qu'un père donne à sa fille, car elle n'était point sa fille! Mais il aimait cette enfant, on ne pouvait dire le contraire, car durant des années, il l'avait protégée contre les autres. Mais aujourd'hui c'était différent, il sentait qu'il devait la laisser faire ce qu'elle voulait. Avant, il voulait avoir la preuve, qu'elle pourrait se débrouiller seule. Il recommença:

"Elwindra. J'ai une tache important à te confier. Demain quand le groupe partira, tu seras en tête!"


La jeune femme n'en revenait pas, son maitre lui avait dit, qu'elle serait tête du groupe demain. Bon sang, le grand jour, qu'elle attendait depuis longtemps était enfin arrivé alors. Sourire aux lèvres, elle aurait voulut enlacer son maitre, elle se retint, non elle devait se montrer forte, il ne fallait point montrer de faiblesse, rester toujours sur ses gardes, c'était la loi ici. Et valait mieux la suivre, si on voulait vivre longtemps. Ils passèrent une bonne partie de la soirée à discuter de cette excursion. Le maitre allait rester ici au campement, mais il tenait à être prévenu régulièrement de ce qui se passait.

Après avoir dit bonne nuit à son maitre, Elwindra regagna sa tente, elle passa la nuit à penser à cette mission. C'était sa première et pas n'importe laquelle. Un sourire diabolique sur les lèvres, elle s'endormit.

[ Le départ du campement, direction ...]

Ce matin-là, la jeune femme se réveilla de bonne heure, elle voulait que tout soit parfait, elle examina encore sa besace pour voir si tout état dedans. Pris son équipement, et sortit de sa tente.
Environs une heure plus tard, ses camarades de route, furent près. Une boule au ventre, elle prit la tête du groupe et avança. Elle aurait voulut voir le maitre, avant ce départ. Comme ils étaient déjà en retard, elle n'avait pas le temps.

" EN AVANTTTTTTTTTTTTTTT"

L'ordre de marche donné, ses camarades suivirent. Elle savait où elle devait se rendre, la carte des royaumes avait été consulté la veille, elle ne pouvait point se tromper dans son trajet. Elle se demanda, si d'autres groupes dans le genre du sien, partait également. Car moins de personnes y avait, plus gros le butin était! Et qu'elle beau butin, ils allaient avoir là! Des nobles en route, vers le sacre de la Reyne, l'idée avait été tentante pour le maitre. Mais une question, restait sans réponse, pourquoi cette mission? Pourquoi pas une autre?
Surement car Elwindra était jeune, belle. Et quand l'a voyant, on ne pouvait pas de se douter de ses intentions. Elle paraissait gentille aux premiers abords, pourtant elle ne l'était pas!

Elwindra était la plus jeune brigande de son clan.

Durant deux jours, ils marchèrent sans relâche, faisant juste une pause quelques heures pour pouvoir se reposer et repartir ensuite. Une faim creuse le ventre d'Elwindra, elle prit dans sa besace une pomme et croqua à pleine dents dedans. Elle était délicieusement juteuse. Continuant en même temps la route, ils arrivèrent à un virage, entendant des voix. Elle fit arrêter son groupe, s'avança légèrement pour voir qui était là.

Sourire aux lèvres, elle recula et fit signe de rassemblement.

" Les nobles sont là! Mais attention, ils n'ont pas l'air d'être seule, comme on s'en doutait dommage! Il y a des gardes armées avec eux. Nous allons attendre un peu, car ils sont sur leurs territoires..."

Son visage devint soudain machiavélique.

" ... Mais les routes sont notre territoire, nous aurons donc toutes nos chances!"


Ils restèrent en retrait, surveillant de temps en temps ce que faisait les nobles. Personne pouvait s'apercevoir de leurs présence pour le moment...

Elwindra se demanda au bout de quelques minutes, pourquoi ne semblait bouger chez les nobles, sauf un garde. Elle le jugea du regard, il n'était guère bien méchant apparemment, il pourrait donc être mise en part, en peu de temps. Un seul homme faisait peur, enfin peur était un bien grand mot. Cet homme était grand, bien battit et au vu de son uniforme ca avait pas l'air qu'un simple noble. Il allait surement donner du mal à son clan, celui-là.
--Le_tringleur


Des heures qu'ils sont dissimulés de part et d'autre du chemin, allongés de l'autre côté des promontoires. Mais ils sont prêts, le coup est osé mais bien préparé. Du moins, les archers ont eu le temps de débourrer...
Seul bémol, la gamine qui dirige le groupe. Du potentiel elle en a, mais la ch'tiote manque d'une bonne paire de bourses, c'est l'cas d'le dire.

Lui, l'Tringleur, n'en manque pas et n'a pas pêché son sobriquet au fond d'une brocante. Le butin, pour lui, c'est disons...du bonus.
Ce qu'il aime c'est la rapine, un bon petit viol dans la confusion du moment, quand tout est à feu et à sang et que personne ne regarde plus les horreurs dont il est capable.

Allongé sous sa cape de feuillage, il a vu passer la troupe d'éclaireurs à cheval. Ces abrutis ont trop d'avance sur le groupe et n'auront même pas l'temps de dire ouf qu'eux auront disparu avec quelques colliers de perles et autres coffres remplis d'écus, quelques nobles têtes au bout de leurs piques et en ce qui le concerne, une jeune pucelle au bout de la sienne !

Sur son visage, le masque informe qu'il ne quitte jamais, cache son visage brûlé. Jamais...sauf à l'heure de la jouissance, où il le retire doucement pour en rajouter toujours plus à l'horreur de ses pauvres victimes.

La bave aux lèvres, le Tringleur est là. Il attend le signal.
--Lucie_


Et voilà Monsieur Jazon en profiter de la petite pause imposée par une Lucie qui repousse la couverture de ses genoux, retire sa cape pour aller plus vite.

On se dépêche Lucie !

Et Lucie, jupe légèrement relevée, fonce derrière le premier arbuste qu'elle trouve. Rapide regard alentour, la soubrette disparait pour réapparaître une minute plus tard, sauter dans le carrosse presque en marche, portière fermée, et la voilà réinstallée près de Dame Gypsie au regard réprobateur.

Ouf ! Voilà, ça va mieux ! Désolée Dame Gypsie, je ne ferais plus arrêter le convoi pour ça ! Enfin ! Monsieur Jazon en a bien profité aussi !! Vous savez, je préfère qu'il soit dehors, à cheval. Le voyage lui paraîtra moins long ainsi. Et puis, comme ça nous pourrons mieux bavarder....

Pas de réponse, Dame Gypsie sort un livre de son sac, la " logique " c'est marqué dessus.
Donc... silence...
--Elwindra


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[ Le commencement de la fin...]


Cela faisait bien quelques heures, qu'ils étaient tous planqués à attendre un mouvement des nobles. Elwindra jeta un dernier regarda amusée sur les nobles, ils ne s'attendaient pas ce qu'il y ai une attaque, apparemment et cela était vraiment marrant. L'homme baraqué venait de donner l'ordre de marche... Se retournant vers les membres de son clan, elle fit un sourire.

" Les affaire commencent!!! Ah, ah, si ils s'attendaient à ca, ses bourrés de friques!"

Un léger regard circulaire, beaucoup d'hommes se mirent debout. Sur un simple regard de la gamine... Un moment, elle voulut reculer, mais non elle se devait de garder la tête haute et montrer à son maitre qu'elle était capable de réussir cette mission.

" Je ne veux pas qu'ils leurs reste un seul deniers dans les poches! Vous m'avez compris?! Pas un seul! Attaquons les sans répit!!"

Quelques secondes d'attention, pour voir si tout le monde avait bien compris. Et donna l'ordre:

" A L'ATTAQUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!"

Tout le clan se mit en marche. Arrivant en masse sur les soldats qui avait ouvert la marche des nobles, dommage pour eux! Mais tant mieux pour le Clan. Elwindra dégaina son épée et fonça dans le tas telle une tigresse. Le premier qui oserait l'approcher, risquerait de mordre la poussière, à moi que monsieur muscles se mêle au combat... Lui elle le redoutait un peu, mais en aucun cas, elle baisserait la tête devant l'ennemi. Un regard noir vers les nobles, un sourire aux lèvres, elle passa sa main sur ses lèvres, oh que c'était amusant.

Prenant une profonde inspiration, elle donna quelques coups de poing à l'homme qui venait de s'approcher d'elle. L'homme commença à se défendre, mais Elwindra continuait à l'attaquer. Mais l'amusement fut de courte durée, car elle lui donna un coup d'épée dans les cotes, ce qui eu pour effet que l'homme tomba à terre. Mince alors, il était tombé comme une mouche au bout de quelques minutes même pas.

Elle appuya son pied sur le corps de l'homme, récupérant son épée qui était resté plantée. Puis se baissant récupéra la bourse, qui était un peu légère. C'était le commencement. Pendant qu'elle était baissée, elle avait vu son clan se battre, elle était heureuse de voir ce spectacle.

Sans qu'elle comprenne quelques choses, elle reçu un violent coup dans le ventre, elle souffla doucement et reprit ses esprits. Relevant la tête, elle se retrouva nez à nez avec un autre homme....

" On danse? Peut être."

Elle éclata de rire. Elle était légèrement cinglée, prenant un malin plaisir de se foutre de la tête des personnes qu'elle attaquait, avant de les laisser à terre et de prendre leurs bourses. Mais l'homme qui lui faisait face, n'avait pas l'air de vouloir se laisser faire, tant pis le combat en serait que plus amusant.

Guy_kdr
[Quelque part en campagne]

Les premières lieues avaient défilé calmement sous leurs yeux. Les enfants s'étaient endormis, bercés par les cahots des carrosses. Les dames devaient deviser ou s'atteler à toute autre tâche leur permettant de tuer le relatif ennui du trajet.
Guy chevauchait aux côtés du carrosse ducal, envoyant de temps à autres un soldat se renseigner discrètement sur le confort de la baronne de Yolet et plus généralement, de l'ensemble de la noblesse en présence.

Régulièrement, un cavalier issu du groupe d'éclaireurs venait rendre compte. Rien de bien folichon pour l'instant.

Pour l'instant. Car au détour d'un virage, un cri s'éleva d'un côté de la route, surélevée de chaque côté par un talus.


" A L'ATTAQUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!"

Quasi instantanément, deux lignes imposantes d'hommes et de femmes armés apparurent de chaque côté du convoi.
La réaction du Mestre de Camp ne se fit pas attendre.


Une embuscaaaade !!! Soldats, à vos poooostes !!!!

Mais la plupart avaient déjà tiré l'épée au clair. A l'arrière, le colosse entendit les ordres du Sergent chef Pythagore et des sabots se mettre à frapper la route en cadence.

Cochers ! Mettez le convoi en formation !

Comme il le leur avait expliqué, les voitures commencèrent à manoeuvrer, non sans une certaine confusion, afin de se regrouper en une position plus facilement défendable qu'une longue file indienne.

Ventre mou, les assaillants étaient nombreux !


Noblesse du BA ! Ceux qui savent se battre sont cordialement invités à se joindre à la partie.

Les premiers corps à corps avaient commencé. Quelques flèches fusaient dans les airs. Le Baron se pencha un instant à la fenêtre du carrosse ducal, déjà entrouvert.

Votre Grasce, je sais que vous êtes du genre à participer aux combats, et si je ne puis vous obliger je vous demande très sincèrement de demeurer dans le carrosse et de ne pas vous mettre en position difficile. Votre sécurité est absolument essentielle.

Pas le temps d'attendre une réponse. De toute façon, il ne pourrait pas faire plus. S'adressant à quelques hommes situés à proximité.

Pour la Reyne, pour l'Auvergne, défaisons ces rustres !

La confusion était totale. Les deux rideaux de piquiers de la COBA avaient pour l'instant contenu la vague, permettant à certains nobles de quitter leur carrosse sans encombre. Mais d'autres brigands accouraient à vitesse grand V.

Un regard vers le carrosse familial, la gorge serrée. Une partie de lui même lui criait d'aller assurer la sécurité de sa femme et de son futur héritier, au diable le reste. Mais bien sûr, la priorité était le convoi et la coordination des défenses, et il le savait parfaitement. Il tourna à regret la tête, adressant une prière à Aristote qu'il ne leur arrive rien de fâcheux et prévenant ce dernier qu'il n'y survivrait pas le cas échéant.

Impossible de distinguer le chef de ces marauds pour l'instant...

Avisant un groupe de soldats en difficulté, le colosse éperonna sa monture et fonça bien dans le tas, son cry résonnant dans les airs.


Enseeeeeemble, pour l'Honneuuuuur !!!!!!

Quelques instants plus tard, son lourd bouclier envoyait voler un agresseur à deux mètres de là. Le combat était bel et bien engagé.
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Thibantik
Tranquillement installée dans ses coussins, Thib refléchit. Petit a petit, ses paupières se font lourdes. Celestine ayant rejoint son Hippolyte sur le banc, et les deux se chamaillant comme d'habitude, la bercent un peu plus.

Tout a coup, un grand cri :


Citation:
" A L'ATTAQUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!"


puis une voix, connue celle ci :

Citation:
Une embuscaaaade !!! Soldats, à vos poooostes !!!!

Cochers ! Mettez le convoi en formation !


Nez a la fenêtre, Thib observe le replacement des voitures. Hippo s'en sort pas si mal que ca, pourtant ce n'est pas un habitué de ce genre de déplacement.
Les corps a corps font déja rage, et Thib voit l'un de leurs hommes a terre.

Puis, le Sénéchal donne encore de la voix


Citation:
Noblesse du BA ! Ceux qui savent se battre sont cordialement invités à se joindre à la partie.


avant de s"approcher de la voiture du Duc et se pencher a la fenêtre, mais Thib est un peu loin pour entendre ce qui se dit.

Avisant l'un des Cobistes, Thib lui dit :

- Je suis Maréchale ! Puis je venir vous aider ? Je sais me battre .

Et elle attend que l'autorisation lui soit donné .... Voudrait pas gêner plus qu'autre chose

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Fabien74
Alors que le convoi nobiliaire s'était mis en route et avait parcouru quelques lieues déjà, Fabien fut rejoint par le cousin Jason, visiblement ennuyé par la bonne qui tenait compagnie à Gypsie, dans leur voiture. Le vicomte eut une pensée compatissante pour son épouse et ses enfants, qui eux aussi devaient sans doute supporter les cris éraillés de Francine, tantôt maudissant un cahot, ou déclamant une fable villageoise; sans nul doute à l'arrivée à Reims, il devrait rappeler à la bonne quelle était sa place.

Fabien s'adressa à son Jason:


Et bien mon cousin, toi aussi tu penses qu'il vaut mieux un fessier meurtri que des oreilles prêtes à exploser?

Il rit de bon coeur, et talonna sa monture pour rejoindre le groupe des soldats.
Ils étaient en bon nombre à avoir répondu à l'appel du duché, afin d'escorter le groupe des nobles jusqu'au sacre, et tous semblaient aguerris et sûrs d'eux, ils scrutaient les environs, toujours en alerte.
Tout à coup, le chemin fit un coude en direction de l'est, et le convoi emprunta un chemin bien moins praticable, qui passait à travers bois. Fabien se dit qu'un groupement de charriotes, dans un endroit tel qu'une forêt, ne pouvait que constituer une proie facile, en dépit des hommes d'armes qui le défendaient.

Le groupe n'avait parcouru que quelques toises de plus quand un cri surgit des broussailles, commandant l'attaque. Aussitôt, plusieurs dizaines d'hommes et de femmes firent irruption sur le chemin, barrant ainsi le passage au convoi. La plupart d'entre eux fondirent instantanément sur les Auvergnats. Le Mestre de camp ordonna la riposte, et tous les soldats dégainèrent comme un seul homme. Mais cela ne suffisait pas, les nobles devraient défendre avec eux. Quoi de plus normal, quand ils devaient jour après jour protéger leurs terres. Ces brigands allaient vite comprendre à leurs dépens que les nobles d'Auvergne n'étaient pas des proies oisives.

Le vicomte força sa monture à se retourner et s'adressa au convoi:


Que tous les hommes valides nous rejoignent! Laquais, coches, et écuyers!

Puis, rapidement arrivé à la hauteur de la litière où s'agitaient apeurés Albine et Emery, il leur adressa un regard confiant, et dit à Noeline:

Ma mie, calme les enfants et couche-les au fond de la charriote, ne sois pas imprudente.

Un dernier regard plein d'espérance à son épouse, puis il dit:

Que le Très-Haut nous protège.

A ce moment précis, il ne savait plus s'il tentait de rassurer sa famille ou de se rassurer lui-même.

Bien que le vicomte aie reçu l'enseignement des armes lors de sa formation de jeune adulte, puis à la garnison d'Aurillac en tant que soldat, et enfin à la forteresse de Ryès, lors de son passage là-bas en tant qu'écuyer, il n'avait jamais véritablement guerroyé, en dehors des traques qu'il menait régulièrement en ses terres. Cependant ce n'était pas le courage qui lui manquait, et plus que par hommage pour la reine, il se lancerait à corps perdu dans l'affrontement pour protéger sa famille.

Quoi qu'il en fut, cette embuscade tombait bien mal, car s'il était en permanence armé, Fabien n'était pas en revanche vêtu pour se battre; mais peu importait désormais, et son habit de cour avait l'avantage de le rendre plus rapide et plus agile que les brigands, empêtrés dans leur cottes de mailles, si légères qu'elles puissent être.

Le vicomte reprit place auprès de Jason, et dégaina son fauchon au pommeau d'azur, qui datait de la Licorne. Les assaillants semblaient motivés et robustes, la plupart se battaient à terre; nul doute qu'à l'abri sur leurs montures, les justes seraient plus avantagés, il faudrait donc veiller à ne point être désarçonné.
La bataille faisait rage depuis quelques minutes, et l'on entendait de tous côtés les aciers des épées s'entrechoquer, et les hommes blessés lancer des cris rauques. Fabien ne ménageait pas sa peine, et frappait inlassablement les hommes qui s'élançaient sur lui, tantôt ôtant la vie, tantôt manquant son coup; s'il se battait comme une bête pour le moment, il ne tarderait pas à s'épuiser, et là il faudrait aviser.

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Noeline
Le temps s'éternisait.
La route cahotait et devenait plus étroite d'heures en heures, les bois noirs de l'Auvergne avait succédés aux bois tout aussi denses du Bourbonnais.
Les brouillards s'infiltraient, l'atmosphère pesait un peu plus à chaque détour de sentier.

Noeline somnolait bercée par le roulage du convoi, elle avait cette faculté à se couper du monde alentour si le besoin s'en faisait sentir.
Et là il était vital.
Francine jacassait sans cesse, la bonne en paysanne avertie proférait ses inquiétudes de façon ininterrompue et l'espace d'un instant, la Vicomtesse envisagea de héler un garde pour qu'il lui ramène sa jument prestement. Au moins à chevaucher aux cotés de Fabien et des autres voyageurs, elle serait plus sereine.
Ainsi donc se déroulait le trajet.
Emery s'était endormi, la tête sur ses genoux, elle lui caressait doucement les cheveux tout en écoutant les aventures d'Albine au collège St Louis.

Que tous les hommes valides nous rejoignent! Laquais, coches, et écuyers!

La voix de Fabien résonna près de sa litière, elle se redressa et écarta le rideau, il se tenait là à la portière lui ordonnant de cacher les enfants et de rester prudente.
Il ne lui fallu pas plus de quelques secondes pour comprendre, ils étaient attaqués.
Francine vociféra encore plus et Noeline eut à peine le temps de lancer à l'égard de son époux une ultime recommandation.

Sois prudent .... ! déjà il avait disparu, lancé dans la bataille aux cotés des tous defendant leur Duc, leur famille, leurs vies.

Aussitôt, son regard croisa celui de sa fille, petite fille encore, si jeune et si fragile, elle savait qu'à choisir, c'est sa vie qu'elle donnerait afin de protéger ses enfants.
Réveillant Emery, elle lui montra le coffre sous la banquette et mettant un doigt sur sa bouche lui souffla de se glisser dedans, Albine et lui devaient se cacher, ne pas avoir peur et rester tranquille.
Une couverture fut jetée sur l'ouverture masquant les deux têtes blondes.

La rage monta ensuite, entre Francine qu'elle ne pouvait faire terre et l'angoisse, la colère prit le pas.
Elle avait toujours une dague au fond d'une petite sacoche nouée à sa taille, elle l'en sorti et la tint fermement dans sa main collée le long de sa jambe.
Assise derrière le rideau, elle attendait qu'une tête hostile passe afin de la transpercer à la gorge.
Noeline n'était pas de ces femmes guerrières et courageuses mais jamais quiconque ne toucherait un cheveu de sa progéniture ou de Fabien sans avoir a subir son courroux et sa dague.
L'oreille aux aguets, elle tentait d'identifier les voix dehors, espérant que les proches et amis allaient bien.
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--Elwindra


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[ Pour l'honneur de son Maitre!]



La danse avec le soldat ne fut guère longue, dommage... En moins de temps pour le dire, il était déjà par terre, gisant dans un bain de sang! On lui accorda un peu de répis, ce qui lui permit de voir ce qui se passait alentour. Monsieur muscles beuglait de mettre les convois en formation, en formation de quoi? Il ne fut pas longtemps pour voir ce qu'était cette formation, un sourcil un tentinet amusée, apparemment c'était pas un exercice que les cochers avaient l'habitude de faire. Puis la douce voix... de monsieur muscles retentit encore une fois, demandant aux nobles et à toutes personnes sachant se battre de se joindre à la danse! Euh à la baston!

Une femme s'approcha en douce, Elwindra lui planta son épée en plein dans les côtes. Puis la récupéra d'un geste. Elle se devait d'encourager son clan, maintenant.

" ON SE DÉCOURAGE PAS!!! POUR NOTRE MAITRE, ON SE BAT!!!!!"

La plupart des personnes de son clan, se tourna vers elle, et brandit son clan, dans un cri de guerre. La jeune femme était fière, elle voyait bon nombre de soldats gisant à terre, mais pour le moment aucun noble... Aucun n'avait été attaqué, ils avaient déjà trop à faire avec les soldats pour le moment, mais cela ne durerai point!

Après son encouragement, elle n'eut pas le temps de souffler qu'on l'attaquait déjà. Mais elle continua:

" N'OUBLIEZ PAS VOTRE SERMENT! BATTEZ-VOUS!! POUR NOTRE MAITRE, POUR NOUS!!!! FRÈRES DE SANG ON SE BAT!!!!"

La personne contre qui elle se battait était une femme, qui fut tuer par un de ses frères de sang, en effet tout le clan était lié par le sang, comme voulait la légende, tout nouveaux devait verser quelques gouttes de sang... D'un signe de la tête Elwindra le remercia. Puis un cri qui lui déchira le cœur se fit entendre, se retournant elle vit son frère de sang, son meilleur ami, son confident, Aroyn gisant à terre l'appelant:

" Elwindra...Elwindra..... Elwi..."

Elle courut vers lui donnant à toutes personnes sur son passage un coup d'épée, peu lui importait que ses personnes soit morte ou blessée. L'important était Aroyn son meilleur ami...

" Aroyn non pas toi!!! NONNNNNNNNNNNNNNNNNNnnnn"


Elle plongea son regard noisette dans les yeux bleu d'Aroyn qui essayait de dire quelques choses. Trois frères d'armes voyant la détresse de leurs chef, vinrent la protégée.

" Elwi... promets...moi... de... te...battr......"

Il n'eut pas le temps de finir son dernier mot qu'il mourut... Reprenant ses esprits, elle avait encore une raison de plus de se battre dorénavant, Elwindra se leva et fonça dans le tas, elle voulait atteindre les nobles à tout prix, elle voulait se venger de la mort de Aroyn. Et récupérer le plus d'écus. Même si cela devait lui couter la vie....

" Je me battrais jusqu'à la fin!"

Ce fut ses derniers mot prononcé avant qu'elle enfonce son épée dans le cœur d'un soldat, elle n'avait plus aucune pitié dorénavant.
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