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[Rp]En route vers le sacre

Princesselaure
Valentin était vite revenu avec une robe... Arffff il fallait qu'il me raméne cette robe jaune... Pfoua... Parmis toutes les robes que les malles pouvaient enfermer il avait fallu qu'il me raméne celle-ci... Laure était donc passée coté conducteur pour enfiler la robe jaunâtre... Décidément le jaune d'oeuf n'est vraiment pas le meilleur colori pour une vache à l'aube de véler... Euh pardon une femme proche de l'accouchement... Laure avait donc fini d'enfiler cette tenue... Elle en profita pour nouer d'un noeud les boucles devenues indisciplinées... Puis elle retourna vers le domestique...

Voilà Valentin, vous pouvez bruler ce tissus... Maintenant !!!

L'homme n'osa pas bouger de sa planque... Mais ce qu'il peut m'agacer... Laure retourna sur la terre ferme, mit en boule ses haillons et prit une des lanternes du coche... Y versa quelques gouttes d'essence de violette et y colla la flamme... * bruit du feu *

Voilà qui est fait et par mes soins... Merci Valentin... Merci...

Puis tout à coup, le cocher sortit de son trou et partit en direction de la duchesse...

Madame... Les enfants font un sacré bordel dans le coche voulez vous que j'aille les surveiller ?!

Laure scruta l'homme... Mais c'est qu'il est malin ce beunet! Prêt à jouer la nounou pour se mettre à l'abri... Elle le regarda un large sourire sur le visage...

Vous êtes trés malin mon cher... Mais bien moins que moi... Laissez je vais aller surveiller moi-même mes enfants...

Mélant le geste à la parole... Laure se dirigea vers la portiére du coche... En continuant de le regarder... La main qui se pose sur la poignée...

Décidément votre courage n'a de cesse que...

L'azur se poste sur une femme avant même de pouvoir finir sa phrase... Constance collée contre une jeune femme rebelle, souillon... Une des servantes ? Une dague sous son frêle cou... Les deux frangins assis prêts à se lever... Non elle est des leur...

Mais que se passe t'il ici ? Qui êtes vous ? Allez vous lacher ma fille !!!

Elle n'avait jamais perdu son sang froid... Même lorsqu'elle avait été Duchesse ou Juge du B-A, garder son calme mouais... Mais pas dans de telles circonstances... Pas sa fille... Pas Constance...

Que voulez vous ?! De l'argent ? Des bijoux ?

Elle voulut répondre nous n'en avons guére... Mais là c'est jouer avec le feu... Mais qui sait cela peut marcher... Arfff pas mes bijoux... Non... Mais pas ma fille non plus...

Bon aprés reflexion et bien prenez la vie de ma fille... Sa vie ne m'importe que peu... Elle est la fille de feu mon gueux d'époux... Et tout ce qui me rapproche à lui de prés ou de loin me donne la nausée... Et puis prenez son frére aussi... Oui Clément il est son frére... Le fruit de l'amour certes mais de l'amour gueux... J'attend sous peu l'enfant légitime... L'héritier de la famille de Troy d'Orsenac... Un enfant de souche noble... Qui deviendra sans doute un grand personnage du duché du Bourbonnais Auvergne... Un Duc, Un Prince ou mieux encore... Je tiens bien plus à cet enfant que je ne connais pas qu'à cette vermine qui ombrage mes journées !

Est ce que cela allait marcher... Parfois c'est quitte ou double... Là elle avait mis le paquet... Les yeux de Constance emplis de larmes lui firent tordre son coeur... Là voilà qui sanglotte... Parfait elle va bientôt se mettre à hurler comme une vraie d'Orsenac... Mes pauvres enfants... Pardonnez moi... Mais je n'ai pas le choix... Pivotant de trois quart pour fouiller dans sa poche a la recherche de sa dague... Regard qui chasse vers Valentin parti chercher du secours à peine plus loin... Aura t'il la présence d'esprit de dire au sauveur de passer de l'autre coté du coche car par cette issue cela ne servirait à rien... Si seulement Lanf... Ou Guy ou Fab... Ou peu importe qui viendrait pourvu qu'il lui transperse le coeur à cette femelle ! Il fallait gagner du temps... Quoi de mieux que de papoter... Elle venait de montrer que l'or et les pierres avaient plus de poids dans son coeur que ces enfants ce qui était faux bien sur... Enfin en partie... Les yeux qui reviennent vers la barbarie incarnée...

Alors qu'attendez vous ??? Libérez moi de ce fardeau archi non de dieu !

La panique s'invite au rendez vous et si elle le faisait ...
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Forigoler
Au dehors les cliquetis des épées continuaient, pourtant Fori n'y prenait plus garde. Elle avait bien d'autres chats à fouetter ou plutôt un bébé à ... retourner !! Quelle gourde ! Elle avait examiné Leg tellement de fois ... elle savait pourtant que cette grossesse n'était pas une grossesse unique ! Oui mais seulement voila ... dans les circonstances de l'accouchement, Fori s'était laissée allée au soulagement de la première naissance ! En soi, ce n'était pas dramatique la nature fait bien les choses et ne laissera pas un travail à demi achevé !

Ce qui inquiétait Fori en revanche, c'est qu'au lieu de sentir la tête ... elle avait senti un petit pied, il fallait donc agir et agir vite !!! Le repoussant de la main vers le ventre de sa mère, elle se lança alors dans une série de massages du ventre intenses et précis.


Fori , j’en peux plus …..

Ca vient Leg ! Ça vient ... encore un petit instant et tu pourras reprendre les poussées !

Fori manœuvrait le bébé de telle sorte que la tête se positionne vers le bas, cette méthode, elle ne l'utilisait pas souvent et elle espérait de tout cœur ne pas avoir à faire un accouchement par le siège dans ce coche loin de tout confort et surtout de matériel adéquat. La mère s'épuisait, le moment était venu !

Vas y Leg inspire ..... bloque et pousseeeeeeeeeeeeeeeee !!!!

Très bien ! Respire doucement maintenant, reprends des forces ...

Encore inspire .... bloque et pousssssseeeeeeeeee !

Soupir de soulagement de Fori, c'est bien la tête qui s'engage mais Leg est épuisée. Fori s'adressa à elle doucement mais fermement.

Leg encore un effort, tu y es presque ! N'abandonne pas, le bébé est là, il arrive.

S'adressant à Pol et aux amies de Leg

Aidez là à se redresser en position semi assise voire carrément accroupie, le bébé descendra mieux et plus vite, soutenez là dans le dos et sous les épaules.

Vas y Leg la contractions arrive, donne tout !


A L'ASSAUT !!!


Oui c'est ça à l'assaut ! Non mais qu'est-ce que je raconte moi ! Pousssssseeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!


Et voila que sous les cris du dehors apparaît dans les mains de Fori, dégoulinantes de sang et de glaires, une deuxième petite fée !!

Aux cris du dehors se mêlèrent bien vite ceux de la seconde fille des époux KdR. La mère réinstallée en position confortable, Fori lui installa la petite sur le ventre, coupa le cordon.

L'expulsion de la secondine ne fut qu'une formalité. Fori récupéra ensuite l'ainée qu'elle allongea sur un linge propre tendu par Pol et la frictionna avec un onguent de rose pilée, de miel et de sel. Elle lui noua au poignet un joli ruban pour la distinguer de sa sœur. Bien couverte, elle la redonna à sa mère.

Elle nettoya ensuite la cadette avec le même onguent et la couvrit de même.


Avez-vous prévu des prénoms pour ces 2 beautés ? J'espère que leur papa n'espérait pas trop un héritier ...

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Guy_kdr
[Quand force tranquille devient peur de la perte...L'Energie du désespoir] (cliquer)

Il menait leur petit groupe dans un assaut rageur. Allez savoir comment, son amie adjointe au Prévôt avait réussi à passer et se rapprochait du carrosse baronal. Malheureusement la brèche s'était refermée immédiatement et il lui fallait continuer à se battre aux côté du Vicomte et de ces trois soldats, sans savoir si Leg avait été attaquée ou blessée.

Ce qui était, en soi, intolérable.

Un bref coup d'oeil sur la gauche lui appris que le Duc était en sécurité, un certain nombre de soldats, renforcés par quelques paires de nobles, étant restés auprès de lui pour sa défense exclusive.
C'était la seule chose qui comptait et sans prendre le temps de prendre la mesure du reste du champs de bataille (il aurait vu alors que les défenseurs prenaient désormais le dessus, mais que des éléments brigands isolés avaient atteint les carrosses du fond en toute discrétion), il rentra à nouveau dans le tas de toutes ses forces, direction sa femme.

S'il avait été sur le périph quelques siècles plus tard, il aurait sûrement vu un panneau clignotant dans ce style :


Citation:
Bouchon à 1m - Porte de Toncoche : 20 min


Puisant désormais dans ses ressources physiques, il décrocha une mâchoire d'un coup de bouclier, coupa le bras d'un barbu hirsute avant de l'envoyer réfléchir à son avenir d'un bon coup de botte au visage.
A ses côtés et derrière lui, le groupe avançait, solidaire.
L'un des soldats tomba au sol en gémissant, la cuisse en sang. Son camarade abattit l'agresseur et l'aida comme il put à se relever.


Encore, mes amis ! Pour le B-AAAaaaaaa !

Un nouveau cri fendit les airs. Mais ce n'était pas Leg, cette fois.
Ce cri là était vraiment nouveau, au sens premier.
Pour la première fois, des alvéoles pulmonaires se déplissaient, de nouvelles fonctions respiratoires et cardiaques se mettaient en place.

La lumière se fit immédiatement dans l'esprit de Guy (oui, enfin! ). Elle n'était pas blessée ! Elle était en train d'accoucher ! En pleine bataille ! L'idée du siècle, pas de doute...


Oh mon Dieu, je suis Papa.

C'était sorti dans un souffle.
Le vieux briscard édenté qui lui faisait face sembla trouver l'idée plutôt cool, se relâcha un instant et gratifia le colosse du plus beau sourire que ses 6 dents lui permettaient encore de fournir. Ce fut son dernier.


T'as entendu ça Fabien ?! T'as entendu ça ?! Bonté divine !

Ah mais ça changeait tout, ça ! Sa famille était donc, a priori du moins, en sécurité et en bonne santé. A cette idée, il retrouvait des forces. Il avait presque envie de danser, tout d'un coup.
Il redoubla d'ardeur et continua d'avancer. Foutu bouchon !

Il se passa encore bien 5 minutes avant que Fab ne l'arrêta dans son élan et attira son attention. Le Baron suivit la direction indiquée par le noble doigt et put alors effectivement observer un spectacle de grand intérêt.
Un nombre important de brigands s'étaient regroupés pour une dernière contre-attaque. Et au centre, il fut surpris de voir une petite donzelle aboyer des ordres. Ainsi voilà leur chef...

Il était désormais tout proche de la Golf GTI médiévale des KdR, tout prêt d'eux, tout prêt de cette bulle de douceur dans un monde de brutes , mais non, il fallait se fier à l'évidence, ce gros tas de boulets était bien décidé à ne pas lui laisser profiter tranquille.

Il jeta un regard frustré, presque désolé à Fabien.


Allez, qu'on en finisse.

Et leur groupe fit la jonction en direction du chef, s'éloignant du convoi.

C'est à ce moment là qu'un deuxième cri similaire au premier s'éleva derrière eux. Gniiiii ????! C'est quoi ce bébé qui pousse deux fois son premier cri ! Un monstre ignoble à deux têtes ? Non...

C'est donc qu'il y avait deux bébés (imparable!). Deux femmes étaient en train d'accoucher dans leur coche ?!! Il savait Laure enceinte jusqu'au coup aussi, elles s'étaient peut-être regroupées. "- Dis-tu fais quoi samedi après midi ? - Oh chais pas, rien de spécial, et toi? - Baaah il parait qu'ils organisent une embuscade, j'me suis dit que ça ferait bien chier tout le monde d'y aller pour accoucher ça te dis pas on fait ça à deux ? On prend l'apéro chez toi et puis on va accoucher entre copines! - Super idée!".
Mouais....

Dernière solution, deux bébés, une femme. Ah bah oui, des jumeaux, abruti ^^.

MAIIIIIS !!!! Mais ! Mais !! Il y en avait deux et il avait râté les deux !

En cet instant notre bon Guy était dans un état d'esprit similaire au bon gros amateur de foot dont l'équipe vient de marquer pile quand il était parti chercher un truc à la cuisine. Sachant qu'il était aux chiottes pour le premier but. En somme, un mélange d'intense bonheur de voir son camp gagner et d'intense frustration.
On attend 9 mois tout ça, un temps fou au chevet de sa femme, et BIM, elle nous pond ça pile quand on a une indispo.

Tout ça c'était la faute de ces foutus brigands toute façon, aucun respect pour la paternité ! Il allaient le payer, là, c'était bon, il avaient gagné, il l'avaient foutu en rogne tout du long.

Pointant un doigt accusateur en direction de la femme qui semblait diriger ces horripilants trouble-fêtes, il gueula de toutes ces forces par dessus le vacarme pour attirer son attention.


TOIIIIIII !!!!!!

Avant d'ajouter pour lui-même.

Tu vas morfler.
Tu vas morfler sévère....

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--Kryss_de_norval


Mais que se passe t'il ici ? Qui êtes vous ? Allez vous lacher ma fille !!!

Tiens? Intéressant... Maman boule est de retour. Intéressant mais imprévu. Et l'imprévu, bien que souvent jouissif, est à étudier avec prudence.

Que voulez vous ?! De l'argent ? Des bijoux ?

Mais elle peut arrêter de poser des questions, la vache à lait? C'est qu'elle avait un plan de secours à mijoter, Kryss...

Bon aprés reflexion et bien prenez la vie de ma fille...

Réflexion? Elle a eu le temps de réfléchir quand, là, au milieu de son babillage?

Sa vie ne m'importe que peu... Elle est la fille de feu mon gueux d'époux... Et tout ce qui me rapproche à lui de prés ou de loin me donne la nausée... Et puis prenez son frére aussi... Oui Clément il est son frére... Le fruit de l'amour certes mais de l'amour gueux... J'attend sous peu l'enfant légitime... L'héritier de la famille de Troy d'Orsenac... Un enfant de souche noble... Qui deviendra sans doute un grand personnage du duché du Bourbonnais Auvergne... Un Duc, Un Prince ou mieux encore... Je tiens bien plus à cet enfant que je ne connais pas qu'à cette vermine qui ombrage mes journées !

Tout ça? Elle en fait trop, la pondeuse. Mais elle est maline.

A la vitesse de la foudre, derrière les iris glacés qui ne laissent rien transparaître, Kryss mesurait la situation. Au dehors, ça puait le sang et la défaite. Comme si l'opération avait jamais eu des chances d'aboutir, d'ailleurs. Mais elle avait au moins espéré que l'attaque lui laisserait suffisamment de temps pour faire une bonne récolte. Les nobles âmes n'allaient pas tarder à venir porter secours à maman boule. Il ne fallait pas traîner.

Pour autant, trancher la jolie gorge de la chialeuse serait une grossière erreur, une ligne qu'on ne devait pas franchir à la légère. Le meilleur moyen d'avoir toute un nobliaille revancharde sur les talons. Et ça, ce n'était pas bon pour les affaires. Elle avait peut-être les dehors d'une gamine, Kryss, mais elle n'était pas née de la dernière pluie. Et ce n'était pas à coup de dague impulsif qu'elle avait su rester en vie jusqu'à maintenant.

Alors qu'attendez vous ??? Libérez moi de ce fardeau archi non de dieu !

Un ordre, maintenant... Et la phrase de trop. Ou comment vociférer une chose et hurler le contraire de tout son être. Décision prise derrière le bleu polaire des yeux de Kryss. Traîner davantage serait du suicide.

Vous libérer? Avec grand plaisir, ventre sur cuisse. Mais à ma manière. Je n'ai guère l'habitude d'obéir aux ordres. Merci pour le cadeau, je l'emporte avec moi. Lorsqu'elle vous manquera trop, vous saurez sans doute apprécier l'idée de son retour à sa juste valeur. Valeur pécuniaire, ça va de soi. Mais ne traînez pas trop, sa cote grimpe déjà.


Sourire carnassier, quelques mots sifflé à l'oreille de la gosse.

On y va, ma caille. Et arrête de chialer, par pitié, tu vois bien que maman boule n'a rien à carrer de ce qui pourrait t'arriver.

Et sans ménagement, Kryss tira la gosse en arrière et sauta à bas du carrosse. Coup d'oeil rapide pour vérifier que la voie et libre. Elle l'est. La main droite ancrant toujours fermement la lame contre la gorge blanche de la gamine, Kryss la remit brutalement sur ses pieds et entreprit une retraite vers les collines. Trouver une planque avant que les autres ne rappliquent. Et garder la dague bien en évidence, contre la chair délicate de la nobliotte, histoire de décourager toute velléité d'attaque imprudente, toute démonstration de courage hasardeuse.
--Elwindra

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[ La fin approche...]

Les derniers mots prononcé de la bouche d'Aroyn, se faisait encore entendre dans la tête d'Elwindra. Elle ne pouvait pas concevoir qu'il était parti... Non cet homme si fort, qui l'avait toujours protégé, qu'elle aimait en secret... Non...

Récupérant sa lame dans le corps du soldat, elle lança un dernier regard vers Aroyn. C'était la fin... Seulement un groupe gagnerait: soldat ou brigands les paris était lancé! Plusieurs frères et sœurs de sang était mort au combat, mais mort dignement. Il ferait la fierté de leurs maitre. Se mettant légèrement à l'écart, elle examina la scène, quand elle entendit une femme hurler dans un carrosse. Oh oui les carrosses était source d'écus. Mauvaise joie, la femme était entrain d'accoucher... Ah mais pendant qu'elle serait entrain de pondre, Elwindra pourrait peut être lui piquer sa bourse? Se dirigeant doucement vers le carrosse, elle n'était pas deux mètres, quand on l'appela, apparemment certain brigands voulait prendre la fuite devant le combat. C'était pas le moment! Il font vraiment suer ses mou du genoux.

Soupirant, elle se dirigea vers le petit groupe qui voulait partir:

" Eh, je vous ordonnes de rester au combat! N'oubliez pas ce que vous êtes!! Les abrutis dans votre genre, vous savez ce que j'en fais? Je les découpes en morceaux..."


Pas le temps de continuer, qu'un beuglement la fit sursauter. Un sourcil interrogateur en voyant monsieur muscles, la montrer du doigt. Mais qu'est ce qui voulait celui-là? Voyait pas qu'elle était légèrement occupé. Les hommes et la galanterie de nos jours... Elle lui lança un regard glacial, se disant qu'elle lui ferait bouffer la poussière... A moins que ce soit l'inverse, car euh monsieur muscles bah, il était un peu fort, pour la gamine. Se retournant vers les déserteurs:

" Soit vous restez jusqu'à la fin! Soit je vous promets de m'occupez de vous, et la vous allez le regretter amèrement..."

Un profonde inspiration, il lui faudrait du courage, pour ce dernier combat... Récupérant une épée dans le corps d'un soldat, elle se dirigea vers monsieur muscles. Arrivée à deux mètres, de lui, elle se dit, qu'elle le voyait pas aussi grand! Il devait faire deux, voir trois têtes de plus qu'elle. Ouille, ouille ca allait faire mal....

" EH TOI! TU VOULAIS ME VOIR! JE SUIS LA MAINTENANT!"

Puis pour se donner du courage, elle dit tout bas:

" Il doit avoir des points faibles!! Oui c'est pas possible autrement, je ne vais pas mourir, je ne veux pas mourir!!"


Le courage, la détermination avait l'air de l'avoir quitté un instant. Devant cet homme, ses jambes jouait les castagnettes. Elwindra souffla à plusieurs reprises... Elle le sentait, que ce combat signerait la fin des hostilités. Que faire quand on n'est devant son destin et qu'on sais que la fin approche? On cours en arrière pour se protéger? Certain oui le ferait, mais elle non! Son maitre serait fière d'elle, car aujourd'hui elle donnerait encore une fois de son sang pour son clan. Surement la dernière chose qu'elle ferait même...
Pour l'heure, elle était encore bien vivante, et comptait se battre jusqu'à son dernier souffle!
Princesselaure
L'azur qui ne quitte pas le ténébreux regard de la brune... Les mains crispées le long de sa robe... Son coeur tordu par les mots qu'elle vient de prononcer devant cet enfant... Sa fille... Son cadeau du ciel... Les larmes qui pointent au coin de ses yeux... Et cette lame à deux doigts de lui tracer un trait rouge sur le pourtour de son coup si fin... Laure a souvent joué... Mais pas comme ça...

Les pupilles qui se dilatent pour ne voir que deux ronds noirs... Non c'est pas possible, elle ne va pas emmener ma fille avec elle...

Attendez...

Trop tard la voilà au beau milieu du champ de bataille! Non impossible... Laure tente de la suivre et de crier mais en vain... Aucun son ne veut prendre son envol... Elle avala sa salive et tandis qu'elle la voyait s'éloigner pour ne plus les distinguer... Enfin elle se mit à hurler...

A l'enlévement !!!!!! Constance a été enlevé !!!

Les deux jeunes garçons s'approchérent alors prés de leur mére... Chacun sous un bras... Pensant que la faute leur était due... Non Laure aurait dû lacher cet or, ces pierreries pour la vie de sa fille... Pourquoi avait elle fait cela... Quelques soldats partirent mais revinrent vite... Leurs traces furent vite perdues à travers chemin... Le coeur lourd et les chevilles de verre, Laure s'affala sur la banquette... Pour l'heure elle aurait voulu mourir... Mais rien ne se passa... Constance était entre les mains des bandits !

Quelques minutes plus tard, la nouvelle s'était propagée dans tous les coches... La fille du couple ducal de Troy ~ d'Orsenac avait été embarqué par une des femmes de la rebélion...C'est alors que l'angoisse fit place à l'angouement de se rendre au sacre...
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Legowen
Elle n’en pouvait plus , soit , mais une vie avait encore besoin d’un coup de pouce pour totalement éclore , et en parlant de pouce

Pousseeeeeeeeeeeee

une naissance en soi , ce n’ était déjà pas mal mais deux , en plus coup sur coup ça requérait quand même une sacrée dose d’énergie , elle serra de nouveau la main de sa filleule pour se donner du courage qui au


La petite n'est pas seule !!!

avait confié l’ainée des jumelles à Pol .

L’ainée ……
Tout un programme à venir , à quelques minutes près , un plaquage , un pousse toi d’ là que je m’y mette , c’était elle qui aurait la primeure d’être la première des petits Kdr , avantage de pouvoir en tirer une future autorité à venir mais ….

Mais avait –elle pensé à TOUT ce que cela allait impliquer , non surement pas sinon elle aurait donné un bon coup de pied à ce squatter à côté qu’elle avait du supporter pendant 9 mois , qui l’empêchait de s’étendre comme elle en avait envie et aurait attendu tranquillou que le chemin soit fait au lieu de le tracer elle-même
Sur que l’autre n’aurait plus qu’à se laisser guider et glisser , arff ça commençait déjà , il allait falloir tout lui faire , bah c’était quand même pas mal l’ainée , ça posait
Enfin pour le moment , suffisait de se diriger vers la lumière


dégage , j’y vais et tu m’suis , vont en faire une tête et mais qu’est ce tu fais ? mais c’est pas par lààà , pfff , et comment tu vas voir maintenant avec les pieds en avant ? mais qué masse

( et oui je rappelle que les boulets n’existaient pas encore , ce qui n’empêchait pas certains de l’être déjà )

Ahhhhh , un peu de calm……. Mais c’est quoi ce bazar , c’est pire qu’avant , fait froid , fait trop clair c’est plein de cris , pire que les ronflements de l’autre , j’veux rentrer

Ouiinnnnnnn

Admirez la puissance du cri ^^ Toi tu m’donnes encore une claque , tu vas voir plus tard
Ahhh un peu de douceur dans un monde de brutes , c’est pas trop tôt , maisssss , mais j’ étais bien moi dans les bras de ma môman ,moi, voilà faut déjà qu’elle me casse les pieds , l’autre


En parlant de pied , après cette petite parenthèse

Ne pousse plus

Après quelques essais , Leg sentit le deuxième futur Kdr se retourner sous la pression douce mais insistante de Fori . Et un rouler boulet , un , elle ne savait pas encore ce qu’ils en feraient mais sur que s’il ou elle continuait comme ça , il ou elle aurait un avantage certain côté entrainement à la COBA ou à la Soule
En tout cas , cela eut le mérite de dénouer la situation , et retentit dans le carrosse un

poussseeee

Ah non, pas cette fois , petite modification


A L'ASSAUT !!!

Yehhhhhhh


Cri instinctif , en plus avec le bruit des combats en dehors , c’était pour le moins approprié , et Leg poussa comme si elle se lançait à l’assaut d’une citadelle à prendre , ce qui n’ était pas si éloigné que ça au fond


OOOOUUUUUIIIIIIIIINNNNNN !!!!!


Un deuxième cri , une deuxième chanson de cette vie qu’elle avait porté en elle et qu’ elle reçut dans ses bras avec la même joie , la même tendresse , la même émotion , deux petits cœurs à aimer , à protéger , à choyer , elle était comblée et ressentit à peine les dernières contractions qui expulsaient le nid
Toute à ses anges , elle réalisa soudain que Fori lui avait demandé s’ils avaient prévus des prénoms


oui Fori , nous hésitions sur deux prénoms , et bien c’est résolu

Emelyne et Eilwen pour ces deux petites coquines qui n’ont pas attendu un endroit plus propice pour naître , en pleine bagarre tu ne trouves pas que ça promet pour plus tard ?


un sourire un peu crispé en pensant aux hommes qui combattent dehors , pourvu que …. Une envie de Le voir , de lui mettre dans les bras leurs deux anges , pourquoi faut –il toujours qu’il y ait un obstacle , une frustration , ça aurait pu être calme et bien non, faut qu’une bande de brigands se ramène , dans une autre situation elle leur donnerait bien des coups de pieds au …. avec une intense satisfaction
Se demande si on pourrait pas lui en laisser un … rien qu’un pour qu’elle se défoule , reconnait qu’elle n’est pas au mieux de sa forme


TOIIIIIII !!!!!!


Ahhhhhhh , avoir un mari connecté à vos pensées et savoir qu’il va s’en charger pour elle , instant oh combien délectable

OUIINNNNNNNNNNN

Ahhhhh ............ cet ensemble de jumelles reconnaissant la voix de leur père , instant touchant certes mais un peu moins délectable et un choeur Kdr , un … pas de doute , ressemblent au moins sur un point à leur papa , vont pas s’ennuyer . La jeune femme berce les deux E pour les calmer

Et puis elle entend Justin recommander au cocher de bien garder le carrosse , la fille des Troy D’orsenac ayant été enlevée

Leg blémit , non ce n’est pas possible, Constance , elle imagine Laure , et mère depuis peu d’autant mieux l’angoisse que doit ressentir son amie .
Une rage froide monte en elle , qui lui rappelle celle ressentie quelques mois plus tôt , lors de l’enlèvement de sa sœur , qui s’ était fini par la mort du coupable et des retrouvailles
Attaquer des nobles soit , il y a de l’argent à faire et encore sont pas tous riches , mais enlever une enfant, faut être vraiment tarée

Là aussi il y aurait traque , croyait-elle, l’autre , pouvoir disparaitre ainsi ?

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Beths
Dans un coche, alors qu’autours le monde gronde … la vie sera-t-elle plus forte ?

Dépassée, totalement dépassée, certaines ou certains d’ailleurs car ce n’était pas la panacée féminine, étaient totalement débordés, elle se sentait dépassée la maréchale. Tout allait vite, trop vite, certainement pas assez pour la parturiente certes, mais elle semblait totalement spectatrice dans ce coche devenu subitement trop petit.
Entre une suzeraine qui montra sa frimousse par la fenêtre du coche, apportant aide et défense au besoin, entre une femme militaire-médecin, d’ailleurs en la voyant arriver et reconnaissant Fori qui l’avait assisté pour la naissance de Killian, Beths eut un immense soupire et un immense sourire étincelant.


Dame Fori, je suis ravie tout bonnement de vous voir arriver là au moment le plus opportun, je n’ai pas vos qualités d’accoucheuse, et … enfin … tout ira bien maintenant que vous êtes là

Et les quatre femmes, Pol, Fori, Kory et elle, aidèrent chacune à leur manière, à leur mesure, la future mère qui soufflait, soufflait, hurlait, soufflait encore.

Pour sa part, elle se contentait de passer un linge humide sur le visage de sa marraine entre deux contractions, et elle lui laissait sa main gauche en guise de passe nerf et passe douleur. Et elle serrait les dents à chaque fois que Leg lui écharpait la main. Mazette, elle avait oublié sa force, et ne s’étonnait guère de l’avoir nommée « porte tambour » à l’époque où elle était encore maréchale, elle avait une poigne à faire pâlir plus d’un homme !
Elle mettrait des jours pour s’en remettre. Heureusement qu’il ne s’agissait pas de sa main droite dont elle se servait davantage pour tenir son épée notamment … sans quoi elle eut fait une bien piètre défenseuse.

Et les minutes s’égrainent jusqu’à ce que …



OOOOUUUUUIIIIIIIIINNNNNN !!!!!



Une enfant venait d’arriver, et Beths ne put s’empêcher de mêler sa voix à cette enfant pour lui souhaiter la bienvenue alors que Fori l’attrapait prestement et la couvrait d’un linge propre pour la nettoyer et lui tenir chaud.

Une fille !

Un regard vers sa marraine et une pression de la main pour la féliciter, de sa main libre elle essuie la larme de bonheur qui délicatement faisait son chemin en direction du cou de la toute jeune mère.


Leg, c’est merveilleux … mes … fél…

Mais Beths n’eut point le temps d’en dire plus que le médecin chef, d’une voix tendue et sérieuse venait de leur annoncer …. Que ce n’était point fini.

L’adjointe au prévôt se mit à blêmir … des jumeaux, par Aristote, des jumeaux … allons, allons tout se passerait bien, Leg n’était pas encore épuisée totalement, elle y arriverait, elle avait déjà assisté à la naissance de jumeaux, ceux d’Any … mazette … le père pourrait leur offrir à toutes ensuite un tonnelet de son meilleur vin pour qu’elles s’en remettent.

Et dans la promiscuité du carrosse, Pol avec la première petite dans les bras, Fori massant le ventre de Leg, elle-même laissant une nouvelle fois sa main gauche se faire broyer …


Courage Leg, allons encore un effort et tu auras la joie de tenir deux enfants dans tes bras

Et malgré sa fatigue, sous les encouragements des femmes, sous leurs mains insistantes qui ne lui laissèrent aucun répit, et sous la force de cet enfant, le second, qui arrivait, Leg n’eut d’autre choix que de poursuivre.

Et dehors le vent grondait, dehors les voix hurlaient perturbant même le médecin chef qui avait fait la comparaison d’un assaut et d’une poussée. En même temps, elle était proche de la vérité, donner la vie était un combat en soit, et l’enfant nouveau né assaillait la vie en inspirant pour la première fois à plein poumon.


Pouuuuuusse !

Toutes unies dans un seul objectif, elle avait toute criée en même temps : Kory, Fori, Pol et elle-même, et comme un écho …


OOOOUUUUUIIIIIIIIINNNNNN !!!!!



Une deuxième fille était née !

Lâchant enfin la main de sa marraine, Beths se recula légèrement dans la petite place disponible que lui réservait le coche, et se laissa aller, dos contre un montant, en sueur et épuisée sans qu’elle comprit pourquoi, à un léger soupir de soulagement. Leg était vivante, bien vivante, ses deux filles aussi puisqu’Aristote en avait décidé ainsi.
Et elle contempla tendrement le tableau qu’elles faisaient toutes, admirant la vie, admirant ces deux petites qui avait été posée dans les bras maternels. Seules les femmes pouvaient comprendre cet instant magique, unique, difficile et pourtant si naturel, et ce bonheur qui arrivait soudain …

Mais le tableau idyllique fut rapidement rompu lorsque les voix extérieures reprirent de plus belles, des hurlements d’hommes et de femmes qui se livraient un combat à mort.

Epuisée, mais néanmoins volontaire, Beths se redressa de nouveau, attrapa son épée qui avait boulé dans un coin, se pencha sur l’heureuse maman pour lui déposer délicatement un baiser sur le front, suivi d’une bise sur le sommet de chaque petit crane duveteux.


Elles sont superbes …. Mes félicitations pour tes deux beautés, ma marraine, prends soin d’elles et de toi surtout, je reviens rapidement ne t’inquiète pas. Mais je serai plus utile dehors qu’ici désormais, repose toi en attendant que Guy arrive.

Elle n'allait pas rester les bras ballants sachant que dehors les combats se poursuivaient et ... qu'ils auraient peut être besoin d'elle. Et puis les petites étaient encore trop jeunes pour qu'elles se mettent à jouer tranquillement à la coinche en attendant que ces messires aient fini d'épater la galerie avec leurs armes.
Sur un dernier sourire, Beths descendit non sans mal du coche, les jambes tremblantes. Avisant Kory toujours dehors, elle arriva jusqu’à elle au même moment où elle entendit Justin leur dire précipitamment que la petite d’Orsenac venait d’être enlevée.

Diantre que faire.

D’un coup d’œil Beths jaugea le tableau … le camp était désolé … bon nombre de coches avaient rideaux arrachés et portes ouvertes … sans aucun doute les brigands avait préféré une proie facile pour leur butin … ses affaires devaient avoir été mises à sac … elle espérait juste que ses gens étaient encore en vie, ce qui l’inquiétait plus que ses jupons et autres colifichets.

Son regard continua à faire le tour … des brigands ils n’en restaient que peu debout et vaillant. Il restait notamment une femme qui se tenait face à Guy et Fabien. Mais la lueur qu’elle percevait à la fois dans les regards de son vassal et de cette femme la fit frémir … folie, combat à mort … Darsia … Non tout n'allait pas recommencer ? Chassant ces images de mauvaises augure de sa tête, Beths ne sut que faire … trouver Laure pour savoir pour sa fille quitte à l’aider ? Se diriger vers Guy pour l’aider ? Il refuserait son aide, elle en était certaine, mais elle n’aimait pas la passion qu’elle devinait en lui. Et elle savait d’expérience qu’il ne fallait pas combattre dans ces conditions … que les blessures pouvaient être mortelles …

Mais elle n’eut guère le loisir de faire son choix que Guy déjà venait de sauter violemment en direction de la femme. Et Beths ne put retenir une exclamation. Non, non et non, mais quel idiot il allait se faire embrocher ! Sauf que se mettre à courir vers eux en hurlant qu’il avait 2 filles à protéger désormais n’était sans doute pas la meilleure idée qui soit.

Avisant Kory, l’inquiétude se lisant dans son regard …


Tu as une idée de ce qu’il faut faire ?
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A venir
--Kryss_de_norval


Les derniers hurlements de la bataille prouvaient, si elle en avait douté à un moment, que la situation penchait clairement en faveur des nobliots. Elle s'en éloignait à grands pas, pour sa part. Des pas aussi grands que la configuration le permettait. Dague toujours sous la gorge de la gamine, elle surveillait les alentours, filant droit vers les premières collines qui masqueraient sa fuite. L'attaque avait pris un tour surprenant, mais elle n'en était pas mécontente.

Faudrait juste qu'elle se farcisse la gosse le temps de demander une rançon, mais après tout, l'or ne se gagnait pas toujours sans le moindre effort. L'oeil aux aguets, l'esprit déjà projeté vers les difficultés à venir, les jambes imprimant un train à la fois rapide et fluide, Kryss rêvait déjà d'or et de manipulation. Elle s'efforçait d'adopter une allure irrégulière, zig zaguant vers le flanc des collines d'Auvergne, afin de rendre plus difficile toute tentative d'un archer imprudent de chercher à l'atteindre d'une flèche. Précautions superflues, étant donné le désordre qui régnait autour des carrosses, mais on n'était jamais trop prudent.

Elle avait déjà parcouru une belle distance que la mère qu'elle avait laissée pétrifiée dans son coche se mit à hurler à l'enlèvement. Alerte donnée, il fallait se presser. Mais elle s'était déjà donnée une bonne marge de sécurité. Déjà, elle grimpait le flanc d'une butte. Quelques pas, et elle disparaitrait à la vue tant des brigands que des nobliots.

Arrivée au sommet, elle jeta un dernier regard en direction de la bataille. Des hommes se rassemblaient, des gestes indiquaient sa position. Mais il était trop tard. Disparaître dans la nature était sa spécialité. Quand le soir arriverait, elle aurait rejoint l'auberge où elle avait déposé ses quelques affaires. Puis elle voyagerait de nuit, en compagnie de sa prisonnière, vers une des caches qu'elle avait prévue en cas de coup dur. Elle laisserait quelques jours passer, quelques semaines, peut-être, histoire de faire monter l'angoisse, puis ferait à nouveau parler d'elle.

Désormais hors de portée, elle relâcha la pression sur la gorge de la gamine, et lui adressa un sourire dur et cruel, celui d'un fauve qui joue avec sa proie.

Avance droit devant, je te suis. Et au pas de course. Ne crie pas, n'essaie même pas d'imaginer que tu peux fuir. Je suis rapide, agile, et impitoyable. Si tu dévies une seule seconde de mes ordres, je coupe un de tes jolis petits doigts. Compris?

La gamine, le visage ravagé par les larmes et la peur, hocha la tête en tremblant. Elle se mit en route, les jambes flageolant, manquant à plusieurs reprises de perdre l'équilibre. Kryss tourna le regard vers le convoi une dernière fois. Quelques hommes rassemblés venaient dans sa direction. Bien trop tard, dans quelques minutes, elles auraient disparu dans le maquis. Un nouveau sourire étira ses lèvres.

A très bientôt, maman boule.

Et elle tourna le dos à ses lamentables poursuivants, descendit le versant opposé de la colline au pas de course, et poussa sa proie pour qu'elle accélère, ce qui eut l'effet immédiat de provoquer une nouvelle crise de sanglots terrifiés.

Soupir. Les semaines à venir seraient longues...
Guy_kdr
[Un instant de calme avant la tempête . Guitare, Maestro !] (cliquer, chanson intégrale ici)

La gamine avait réagit instantanément à son appel. Le temps de tenir sa troupe dépenaillée en laisse, elle se tourna vers lui, extirpa une épée d'un cadavre et s'avança vaillamment. Une bulle de silence se fit autour alors qu'elle arrivait à quelques mètres. Si jeune ! Et belle, de surcroît. Mais dans ses yeux brulait quelque chose d'inquiétant, d'impitoyable, dur comme l'acier. Un mélange de fanatisme, de rêves brisés peut-être, un arrière goût de "rien à perdre".

" EH TOI! TU VOULAIS ME VOIR! JE SUIS LA MAINTENANT!"

Elle se tenait droite, courageuse, bien que le face à face revisite celui de David contre Goliath. Un combat dont le vainqueur ne fut pas celui que l'on croyait...Guy aurait du se méfier, appliquer les règles inviolables de calme et de sang-froid qu'il enseignait depuis des années aux soldats.
Mais pas cette fois. La naissance de ses filles quelques mètres plus loin, la terrible frustration inquiète qui s'était emparé de lui, incapable de s'enquérir de l'état de sa femme, et les durs combats qu'ils venaient de traverser faisait un mélange détonnant sur son état d'esprit.

Là, il était sauvage, il était vengeance, il était tempête. Il était...COLERE!

Et ça, la chef des brigands pouvait le voir aisément dans ses yeux révolver, dans son regard qui tue (eeeeelle a tiré la premièèèèèère, elle m'aaaa touché c'est foutuuuuu). Elle sembla perdre pied, et la jeune enfant enfouit derrière le masque de hors-la-loi meurtrière fut visible quelques instants. Elle marmonna quelque chose pour elle même, que Guy ne put saisir, puis retrouva sa détermination.

Imperturbable, le colosse laissa tomber son bouclier, attrapa Féale à deux mains et se jeta sur elle.




Les épées s'entrechoquèrent durement, leurs lames captant les rayons orangés de cette fin d'après-midi. La gamine résista à l'impact et contre-attaqua d'emblée. Le Mestre de Camps para. Pas à dire, elle savait se servir d'une épée. Nouvel instant de calme, où ils tournèrent l'un autour de l'autre comme des fauves, chaque muscle tendu, guettant l'ouverture, cherchant la faille.
D'un geste étudié, le colosse laissa trainer un peu sa jambe arrière, simulant une marque discrète de fatigue et un appui momentanément peu sûr. Aussitôt, la brigande s'engouffra dans l'apparente brèche défensive, propulsant son épée d'un coup d'estoc en direction du flanc. Ce flanc qui était d'ailleurs le talon d'Achille du Kdr, une blessure récoltée en forêt de Moulins et rouverte maintes fois depuis. Tendre un piège avec cette zone pour cible était fort risqué de sa part, mais le colosse était prêt et avait déjà basculé son poids de l'autre côté lorsque la fille porta son attaque. Il pivota de biais, laissant l'épée et une partie du corps de son adversaire le dépasser, et abattit lourdement la garde métallique de sa fidèle flamberge sur la nuque de la jeune femme, qui fut projetée en avant.

Sans lui laisser de répit, il fondit à nouveau sur elle, mais la petite n'était pas suffisamment sonnée, se retourna à temps et contra, un genoux à terre, interposant son épée horizontalement à ce qui aurait pu être alors le coup de grâce.

D'une force surprenante pour son gabarit, sûrement nourrie par l'énergie du désespoir et un instinct de survie particulièrement développé, elle repoussa même l'épée de Guy tout en exerçant un mouvement latéral de l'avant bras qui eut pour effet de cisailler le tibia du colosse.

Le pauvre os fut sans conteste entamé et le militaire recula d'un bond, surpris. La brigande semblait à bout de forces, mais s'était relevée, visiblement pas tellement décidée à mourir.

Nouveau face à face. Le Thiernois mis tout son poids sur sa jambe blessée, testant ce qu'il avait perdu ou non en appui. Cela lui arracha une grimace discrète, mais il n'y avait rien de totalement handicapant.

Pas de doute, le message était clair : ils avaient décidé de le faire chier jusqu'au bout !!!

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--Elwindra

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Son cœur battait la chamade, elle resta là un instant à regarder son adversaire. Son esprit était ailleurs, vers son maitre, allait il être fière d'elle?! Que dirait il si elle mourait ou pas.... Tant de questions, qui restait sans réponse... Relevant la tête, son regard semblait lancer des flemmes! Elle vit monsieur muscles foncer sur elle, elle leva son épée juste à temps pour pouvoir éviter le coup de grâce.

Ils commencèrent une danse, puis soudain s'arrêtèrent, la blonde regarda les mouvements de son adversaire. Elle fonça tête baissée sur le flanc du monsieur muscles. S'apercevant trop tard que c'était une ruse, elle se prit un coup dernière la nuque... Elwindra fut projetée en avant, faillit tomber à terre mais arriva à se relever à temps, pensant avoir un peu répit elle souffla doucement, mais non son adversaire fondit sur elle. Elle se retourna direct pour essayez de repousser l'épée de son adversaire, avec un effort surhumain de survie, elle y arriva, avec un petit bonus elle arriva à cisailler le tibia de monsieur muscles.

" Oh ca doit faire mal! "


Cela la faisait tenir, de se moquer de son adversaire. Elle était à bout de force, trop de combat avait eu lieu aujourd'hui, trop de pertes... Mais elle devait tenir bon, la blonde l'avait promis à Aroyn.
Elwindra regarda son adversaire, puis dit plus pour elle que pour lui:

" Maitre, je veux que vous soyez faire de moi!! Maitre... Je vais apporter la victoire à notre clan, oui cela doit se faire ainsi. Ou bien je perdrais ma vie, mais dignement..."


La jeune fille n'avait que 18 ans, trop tôt pour donner sa vie certes, mais aussi jeune pour enlever la vie des autres. Pourquoi avait elle choisit cette vie?! Surement parce qu'elle n'avait jamais eu d'autre choix... Elle avait fait tellement de mal dans sa vie, peut être que c'était le moment de payer...

" Je ... "


Son regard n'était plus remplit de haine, mais juste de désespoir.... Pourtant elle le cacha, c'était signe de faiblesse de faire ceci. Après quelques secondes, elle regarda la tête. Elle se jeta telle une furie sur son adversaire. Elle comptait bien en finir de suite! Malheureusement elle avait baissée sa garde, laissant loisir à monsieur muscles de planter la lame de son épée dans le jeune corps d'Elwindra. Ce ne fut pas le coup de grâce, mais cela y ressemblait, car elle tomba à terre, le sang coulait le long de son corps. Elle essaya de se relever... elle n'avait plus aucune force...

"Je ... suis... désolé...mait..."


Elwindra ferma les yeux, pour accueillir la mort qu'ordonnerait monsieur muscles....
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