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[RP] Un chemin vers la lumière

--Silhouette.
RP ouvert sous demande par MP

Citation:
- Cahier d'un chevalier de la lumière, Paolo Cuelo
- Livre des Vertus




« Si le guerrier n’est pas heureux devant un coucher de soleil, c’est que quelque chose ne va pas. »


En haut d’une colline, une silhouette sur sa monture observait l’horizon. L’homme avait une forte prestance, il était vécu d’une tunique sable une cape et un col sang rehaussait le tout… Son visage était dissimulé sous un casque sable également… Point de couleur sur son écus, rien qui ne pouvais laisser entrevoir l’identité de l’homme qui regardait au loin les montagnes de Savoie dans leur manteau de neige.

En contrebas, le Lac d’Annecy… son regard se laissait déjà voguer aux grés des barques qui comme des petits points blancs se détachait du noir de l’eau… L’homme descendit de sa monture. Puis alla s’assoir sur un roché, il sorti un parchemin et une plume. Il retira son casque pour le déposer à sa droite…

Le soleil commençait à décliner à l’horizon, je ne ressentais aucune beauté, je ne prenais pas plaisir à se spectacle qui tant de fois par le passé m’avais enthousiasmé… En moi je vivais une douleur que je n’avais jamais ressentie. Elle me prenait par le bas des reins et remontait le long des côtes pour se figer derrière mon nombril dans une boule qui se tordait dans tous les sens. Je comprenais ce jour après avoir cru aller mieux, que je n’avais pas encore touché le font, que je n’avais pas encore compris ce que l’on récolte si un jour l’on sème la haine, si un jour on cultive la vengeance et la rage.

Je n’avais pas encore compris que tout ce que l’on sème un jour, se récolte au centuple que cela soit bien ou mal.

Je n’avais pas encore compris qu’il fallait écouter et non pas à dire que l’on écoute, qu’il fallait sentir et non pas dire que l’on ressentait, qu’il fallait agir et ne pas dire que l’on agit. Je m’étais créer un monde merveilleux, que je croyais inaliénable, indestructible, un monde magique dans lequel je m’étais plongé les yeux fermés et masqué par des ornières… Je n’avais pas su entendre, écouté, agir, vivre…

Il avait fallu que le masque tombe dans la douleur, pour que je comprenne le mal que j’avais pu faire autour de moi, inconsciemment certes mais bien réelle. Tout cela pourquoi ? Rien, tout perdre… même les choses auquel je tenais le plus dans ma vie. J’avais sans doute décidé de franchir des cols et des montagnes pour fuir ce que je ne voyais pas venir, pour me donner l’illusion d’avoir retrouvé la sérénité, pour me bercer à nouveau dans de belle parole que je savais bien me compté…

Orange, le ciel était nimbé de couleur, mes mots continué de se posé sur le parchemin au fur et à mesure de mes pensées, qui finirait sans aucun doute en fumée… Que faire, que dire, rien justement, je n’étais plus mettre de mon destin. Dieu avait décidé de me mettre à l’épreuve. Je devais plonger dans l’incertitude d’un vide absolue, sans savoir ce que serait fait l’avenir, sans pouvoir faire quoi que ce soit si ce n’était ne rien faire. Mon cœur voulait me pousser à écrire, à lui dire ce que je ressentais, à lui crier l’amour qui y était bien loger, à tout lui donner… Mais ceci était une erreur car s’était encore m’écouter moi et non pas donner à l’autre ce à quoi elle aspirait.

Je me devais de rester là, sur cette colline, à vivre pleinement ma peine, à ressasser, à vouloir me tuer, à me torturer l’esprit, à regretter, à demander pardon, à prier… Rouge… J’allumais un feu avec un peu de bois… Y jetais mon parchemin. Je remontais sur ma monture direction chez moi…

Tous les mots étaient partis en fumée, comme le soleil, le feu s’était éteint, comme la flamme de vie qui était en moi. Je me devais de retrouver la force de la rallumé, de vivre, de porter le bien à ceux qui en avait le plus besoin… Je n’avais pas remis mon casque, et je me laissais partir à l’ivresse de la vitesse, ma cape volant au vent….


Balisage RP.
Le balisage est obligatoire, merci de lire les règles de censure.

{CisailleVite}
--Silhouette.


« Léviathan commença à frapper Vorian, Gabriel le supplia d'arréter, mais plus Gabriel suppliait, plus Leviathan frappait fort... Leviathan frappa si fort, qu'il transperça dans une explosion de sang le ventre de Vorian qui mourrut sur le coup, accompagné des pleurs de son fils... »

J’avais passé une nuit affreuse, je revivais sans cesse se que j’avais dit, fait à celle que j’aimais, je revivais ce que j’avais dit et fait aux autres. Je me sentais sale, je sentais en moi la douleur de ce mal qui me rongeait. Je me levais alors que la nuit se terminait. Je m’habillais et sortait dehors, me retrouvant face à la voie lactée… Mon regard se portant vers l’immensité de l’univers je fus prit d’un malaise soudain. Ma tête tournait et je perdais la notion du temps et de l’espace comme lorsque l’ivresse vous prends.

Tant bien que mal, je me dirigeais vers le puits, tant bien que mal je remontais le sceau et au moment où j’y plongeais les mains je vis mon visage au clair de lune. J’étais méconnaissable, on pouvait voir toute la haine, la colère et la rancune que j’éprouvais pour moi-même. On pouvait y voir tout ce que j’avais fait, sans réfléchir, sans prendre le temps de penser aux conséquences de chacun de mes actes, de chacun de mes mots. J’étais devenu un instrument de la haine, de la vengeance, de la rancœur. Un vil serviteur du « sans nom »

Ma tête tournait… Je perdais la notion de l’espace et du temps une nouvelle fois. Mes mains se posaient sur les pierres et je me vidais de ce mal, je vomissais encore et encore, jusqu’à ne plus sentir mes jambes et tomber dans la neige vidé… Il était temps de laisser ce monde, en effet, je n’étais qu’arrogance, désir et pouvoir, haine comme certain le racontait à qui voulait l’entendre. J’étais en train de m’en convaincre…

Je n’avais pas su écouter les reproches, je n’avais pas su prendre le temps de dire ce que j’avais au font de mon cœur. Je n’avais pas su agir… Pire encore, j’avais blessé ceux que j’aimais par mon orgueil.
Et je ne m'en rendais pas compte. Peut être était-ce simplement que le miroir que je renvoyais à l’extérieur n'étais pas ce que je pensais être…

Il était grand temps de débarrassé cette terre de ce monstre que j’étais devenu, de ce monstre qui en était arrivé à faire en sorte que même ce qu’il aimait le plus au monde avait été souillé, au point de le perdre peut être à jamais… Je montais doucement sur la colline derrière ma maison en fredonnant…

Là haut sur la montagne l'était un vieux chalet
Là haut sur la montagne l'était un vieux chalet
Murs blancs, toît de bardeaux, devant la porte un vieux bouleau
Là-haut sur la montagne l'était un vieux chalet


Encore quelque mètre…

Là-haut sur la montagne croula le vieux chalet
Là-haut sur la montagne croula le vieux chalet
La neige et les rochers s'étaient unis pour l'arracher
Là-haut sur la montagne croula le vieux chalet


J’y étais presque… Je regardais la lune qui était pleine. Même les loups ne chantaient pas une complainte à ma mort annoncée… Mon épée au clair fut tirée… Je ne tarderais pas à rejoindre l’astre de la nuit qui m’était tout destiné. J’irais au sommet du pic au côté de Lucifer non surement dans la plaine combattant avec les âmes damnés de Leviathan…

Oui j’étais un pourri, je me haïssais et je devais mourir… Mourir dignement avec courage… Je me mis à genoux, demandant pardon à tous ceux à qui voulais bien m’entendre… Ma lame s’approchait… Mes mains tremblaient… Je m’effondrais, même pas capable de mourir dignement je n’étais.


Leviathan s'attendait à ce que Gabriel réagisse et, ivre de colère, tente de venger son père, mais Gabriel n'en fit rien, il tourna le dos et quitta la pièce

Ouaff, Ouaffff

Je reprenais connaissance... Mon fidèle labrador sur moi me léchant le visage...
--Homme_en_noir


Je me déplaçais lentement dans la nuit, j'avais besoin de réfléchir à ce que j'avais fait de ma vie jusqu'alors, de savoir si elle avait été constructive ou non, utile ou bien totalement dénuée de sens... Je me posais ces questions depuis fort longtemps à vrai dire, mais jamais avec autant d'intensité que ce soir-là. Il fallait que m'isole, je le devait absolument. Je me laisser donc enfermer hors de la ville à la nuit tombée puis je me dirigeai vers le lac. La lune était là, bien haute dans le ciel, un ciel sans nuage, ou presque. On voyait tellement bien qu'aurait pu se croire bien plus tôt dans la soirée.

Engoncé dans mes habits sombres, bleus marine et noirs, tentant de faire le moins de bruit possible, je marchai lentement, la main droit posé sur la boucle de ma ceinture, la gauche tenant négligemment le pommeau de ma dague, qui n'avait qu'une fonction décorative: si la moindre chose devait m'arriver, elle serait profondément inefficace à me défendre... J'assis à terre un instant, laissant mon visage et mes longs cheveux se baigner dans les rayons de lune. Soudainement j'entendis des aboiements... N'étais-je donc point seul? Il y avait donc quelqu'un icelieu, un homme, ou une femme, qui avait décidé de troubler ma quiétude? Il fallait que j'en ai le coeur net.

J'abaissais mon capuchon noir, faisant ainsi disparaitre mes traits du regard des autres. Je m'approchais doucement. Il y avait bel et bien quelqu'un. Je ne savais pas s'il était seul ou accompagné... Une seconde formes! je m'arrêtais... m'avait-il vu? Non apparemment. L'individu ne semblait être qu'avec un animal. Je décidai donc d'aller voir qui cela pouvait être, laissant mes questions à une date ultérieure. Arrivé à cinq pas je vis que l'individu était sous un beau chien, un labrador. Je pris un voix sombre pour dire:

Vous allez bien sieur? Un problème avec ce chien couleur de neige?


Même ainsi, je ne pouvait m'empêcher de faire des comparaisons à la noix...
Louis1er


«Alors acceptant l’aide de Dieu et des Signes de Dieu, il laisse sa Légende Personnelle le guider en direction des tâches que la vie lui réserve »


Je n’avais pas encore recouvrez tous mes esprits que j’entendis une voix non loin de là. Trop loin pour savoir qui j’étais ou pour reconnaître mon fidèle compagnon, il s’était adressé à moi comme à un étranger. Je prenais le temps de me relevé doucement… Quand à Alaska, il était déjà parti saluer dignement mon jeune frère comme il se devait.

Qu’avais-je voulu faire par égoïsme. N’avais-je pas compris que ce n’était pas en s’autant la vie que je résoudrais les problèmes ? Que deviendrais celui qui grandissait au creux du ventre de celle que j’aimais. L’enfant aurait besoin de son père même si la mère ne voulait plus vivre avec moi. Que deviendrais mes gens, mes amis, ma famille sans moi. Dans quel état de tristesse les aurais-je rendus par mon acte inconsidéré ? Non je ne pouvais pas laisser ce monde, tant bien en face à certains savoyard qui aurait surement dansé sur ma tombe comme se fut le cas en d’autre temps et d’autre lieu.

Arthur approchait, il m’avait sans aucun doute reconnue. Que lui dire, que raconter, comment exprimer la haine que j’avais pour moi, comment lui dire ce que j’avais failli faire… Je m’assis sur le sol, les jambes en tailleur attendant, sans un mot je lui fit signe de s’assoir à mes côtes…



Arthur, Mélisende a décidé de prendre de la distance…


Je sentais la douleur, la boule au font de mon ventre… La colère contre cet état de fait monté en moi. Je me gardais bien de le montrer, mais je bouillais de rage et de colère contre celle que j’aimais et qui m’avais laissé, abandonné, même si j’en étais responsable pour mes multiples et infinies petites erreurs qui avait rempli le vase jusqu’à la dernière goutte.


Arthur, si tu me trouve ici, c’est que j’ai failli me donné la mort dans un excès de lâcheté…


Cette phrase était encore plus dure à dire, à vivre, elle faisait monter l’émotion jusqu’à son paroxysme mais je la contrôlais encore et encore. Il ne fallait pas montrer au monde à quel point je souffrais. Oui je devais payer pour tout le mal que j’avais fait, mais là n’étais pas l’essentiel, je devais changer, changer profondément pour ne plus jamais faire revivre cela mais surtout pour ne plus jamais faire du mal à ceux que j’aime.


C’est à ce moment de ma réflexion que je fus frappé par la couleur du ciel, il était devenu rouge en quelques instants… Je regardais Arthur avec un sourire forcé mais tendre…



Je t’aime mon petit frère… Je suis content que Dieu t’ai mené sur mon chemin ce matin…


« Un guerrier de la Lumière peut choisir la solitude, mais il ne la subit pas. »



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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Arthur1er


Une voix que j'aurai reconnue entre toute sortit de la gorge de l'individu. En même temps je reconnus l'animal: Alaska, le chien de mon cher frère. Que faisait-il donc icelieu à une heure pareille? Allait-il bien? Je me permettais d'en douter fortement. Il semblait tellement mal en point, sale comme s'il ne s'était pas lavé depuis des mois, sa barbes commençait à lui dévorer les joues de façon fort incorrecte. Quelles sombres pensées pouvaient bien détruire ainsi la joie de vivre de mon frère? Quels tourments osaient donc le tirailler assez pour le faire devenir que l'ombre de lui-même? Un début d'explication commença à fleurir suite aux premières paroles de Louis: ainsi donc Melisende était "responsable" de son état de déconfiture profond. Que s'était-il donc bien passé entre eux pour le mettre dans un état pareil et qu'elle soit prête à le quitter ainsi, avec l'enfant qu'elle portait? j'allais le lui demander quand il m'apprit qu'il avait voulu se suicider! Se suicider! Comment avait-il pu en venir à de telles extrémités? Je me rapprochais de Louis doucement, lentement, je me mis à sa hauteur en m'agenouillant et... lui envoyai une gifle monumentale. La joue de mon frère pris une teinte cramoisie alors que je lui disait, avec fermeté:

Louis! C'est quoi cette affaire? Tu voulais nous abandonner, nous laisser seul? Tu voulais laisser tomber? Je t'aime aussi grand frère mais je veux que tu restes fort! Je serai toujours là pour toi, à condition que tu ne fasses plus de bêtises! Alors on va rentrer tranquillement à la maison, dès que le soleil sera entièrement levé, tu va te remettre propre, comme il sied à un homme de ton rang et on en discutera tranquillement autour d'un repas chaud! C'est entendu?

Je le regardais droit dans les yeux, lui faisant bien comprendre que me contredire lui vaudrai bien des réprimandes. Il fallait qu'il soit courageaux dans l'épreuve qu'il traversait, et que je sois présent pour lui... Je le serrai fort dans mes bras en lui souriant gentiment. La douceur des premiers rayons de soleil sur ma peau me faisait du bien, j'espèrais qu'il en était de même pour Louis.

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Louis1er


«Tout guerrier de la lumière a déjà perdu la foi en l’avenir.
Tout guerrier de la lumière a souffert pour des choses sans importance.
Tout guerrier de la lumière a manqué à ses obligations spirituelles.
Tout guerrier de la lumière a dit oui quand il voulait dire non.
Tout guerrier de la lumière a blessé quelqu’un qu’il aimait.
C’est pour cela qu’il est un guerrier de la lumière ; parce qu’il est passé par toutes ces expériences et n’a pas perdu l’espoir de devenir meilleur.»



Rouge…


Arthur s’approcha de moi tranquillement, il s’agenouilla devant moi et me regardant droit dans les yeux me mit une gifle monumentale. Je sentit ma joue devenir douleur et chaleur. Je n’en voulais aucunement à mon frère, il avait eu raison. Par mon acte égoïste, j’avais failli commettre l’irréparable. J’avais faille abandonner ma famille, les laisser tomber. Il était grand temps de revenir à la réalité, aussi douloureuse qu’elle était, je me devais de me ressaisir.


Orange…


Je me laissais baigné par cette lumière qui naissait doucement au dessus des alpes. La douce chaleur du paradis me redonnant du baume au cœur. J’avais perdu ma femme pour le moment, peut être pour toujours d’ailleurs, par ma bêtise et mes erreurs, alors il était grand temps de ne plus jamais les recommencer. Je regardait tendrement mon petit frère assis à mes côtés, il avait grandit ce cher Arthur, il devenait un homme et je remerciais dieu de l’avoir mit à mes côtés.


Lumière…


Nous fûmes tout deux d’un coup éblouit par la lumière du soleil qui venait de sortir entre deux montagnes. Nous restâmes un moment là une main en protection des nos yeux, puis je me levais, l’esprit calme et apaisé. La douleur était là, l’envie de retrouver ma femme aussi, mais le temps viendrais ou ne viendrais pas, cela n’était pas l’urgence du moment…

Nous regagnions notre demeure, l’un à côté de l’autre. Je me rasais et me lavais, puis m’habillait d’une tunique propre tandis qu’Arthur préparait des œufs avec quelques tranches de lard. Je racontais à mon frère toute mon histoire, toutes mes petites erreurs qui cumulés les une aux autres, m’avais rendu invivable aux yeux de celle que j’aimais.

Je lui racontais toutes les fois ou j’avais dit au lieu de faire, enfin, je lui dit toute ma peine de ne plus avoir à mes côtés celle qui jusqu’à ce jour avait fait battre mon cœur… Enfin je demandais à mon frère de ses nouvelles…

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Arthur1er


J'étais là, avec mon frère, assis tranquillement dans l'herbe, à contempler le soleil en train de se lever majestueusement, tel un Roi endormi désirant ressurgir pour le plus grand bien de ses sujets. j'étais bien, je fermai les yeux lentement, sans précipitation, puis j'abaissai la capuche qui me couvrait le chef et laissai mes cheveux jouer avec le vent et les premiers rayons du jour venir s'amuser avec les couleurs de mon visage. Louis avait l'air pensif, je ne voulais donc pas le déranger en lui parlant pour le moment. Je décidai donc de retomber dans mes propres pensées. Où pouvais-je bien en être? Mon esprit était un véritable capharnaüm.

Soudain mon frère se leva, l'air plus détendu, même si son visage, et sans doute ses pensées, gardaient les stigmates de l'acte qu'il avait tenté d'accomplir et des causes qui l'avaient menées à de telles extrémités. Il avait l'air d'avoir envie de rentrer, ce qui était une bonne nouvelle, au moins je pourrai bien le surveiller dans un espace clos, confiné. Il n'aurai pas vraiment l'occasion de faire une bêtise qu'il pourrait regretter ensuite. je lui laisser prendre un peu d'avance tout de même, goutant un bref instant de solitude puis je m'élançai à sa poursuite . Je le rattrapai avant la porte d'entrée et le laissai aller se débarbouiller et se rendre plus présentable. Moi même je décidai de me changer un brin. J'ôtai donc mes vêtements noirs pour passer mon costume blanc et or, que j'affectionnai tant. Ni trop chaud, ni trop froid, me permettant une assez grande facilité de mouvement c'était vraiment l'habit idéal à mon gout. De plus je le trouvais assez majestueux...

Je préparai un petit repas du matin quand mon frère rentra dans la salle d'un pas svelte. Il avait l'air d'aller un peu mieux, ce qui me mit du baume au coeur. Je le regardais en souriant alors qu'il me demandai comment j'allais, tandis que je lui tendais son repas. Je lui répondit d'une voix douce:

Ho je fais aller mon frère... je fais aller. Toujours un peu fatigué mais complètement guéri à présent. J'ai repris toutes mes activité, tant à l'ambassade qu'à la CAI, ce qui me fait énormément plaisir, tu peux me croire. D'ici quelques temps je pourrai à nouveau courir les donzelles, et qui sait... trouver l'amour... Et aussi me faire baptiser, mais cela c'est un détail...

le jeune garçon sourit avant de reprendre, sur le même ton:


Et toi mon Louis, dit moi ce qui te tracasse en profondeur...s'il te plait...

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Louis1er


" Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. "

Christos - Logion 1



Je regardais Arthur tout en dévorant un morceau de pain. J’étais heureux d’apprendre qu’il n’était désormais plus malade et qu’il avait reprit toute ses activités au sein de l’empire. Il prenait également du poids et de la force et serait sans nul doute bientôt un splendide jeune adolescent qui ferait craquer ces dames. Je bus une belle gorgée de lait, cela me faisais un bien fou de me retrouver avec mon petit frère. Je me sentais revivre doucement.

Et toi mon Louis, dit moi ce qui te tracasse en profondeur...s'il te plait...

Que dire, que répondre à cette question, elle me replongeait sans aucun choix dans ma douleur, ma peine, ma rage, mon incompréhension, mon aveuglement. Elle me remettait face à « mon feu de camp ». (hrp/ vive tf1 et ses conneries /hrp) . Je reprenais un morceau de pain gorgée de jaune d’œuf et prenait plaisir à cette simple sensation dans ma bouche. Je comprenais que la vie était faite de ces simples plaisirs. Que j’avais la chance d’être noble, riche et de n’être privé de rien. Que mon devoir devait d’aider chacun de mes concitoyens à manger à leur faim. Je comprenais que tout le reste n’était que bassesse et stupidité.



Arthur, ce qui me tracasse en profondeur, c’est le sens que j’ai donné à ma vie. Ceux pourquoi je me suis battu est juste, mais la manière dont je l’ai fait ne l’était pas. Ma manière d’agir de dire et de faire ne l’était pas. Et c’est cela que je crois que je devais comprendre.


J’attrapais un autre morceau d’œuf avec mon pain, regardait Arthur et continuait la bouche pleine…


Tu vois Arthur, nous on peut manger à notre faim, chaque jour, on n’a pas de problème de logement et on a même des serviteurs. Nos seuls contraintes sont de nous amusés et de donner un peu de notre temps à nos gens et au peuple de Savoie. Et qu’est-ce que l’on fait ? On en veut toujours plus et on le fait parfois de la mauvaise manière pour y arriver. On ne s’est pas gêné de faire du mal à autrui. On ne sait pas gêné pour ne pas écouter les autres et n’en faire qu’a notre tête.

Arthur, je me suis perdu, égaré au beau milieu d’un monde créer par le sans nom. Je me suis laissé emporter par la haine, mais pire, j’en ai perdu mon âme. Et maintenant ma femme. Je crois qu’il est temps de remonter la pente et de me reconstruire…



Je touillais mon assiette et avalais le morceau de pain en souriant…

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Arthur1er


Arthur écouta son frère en hochant la tête. Il comprenait très bien ce qu'il ressentait, cette frustration latente qui envahissait lentement l'esprit et l'âme, qui voilait lentement les yeux, faisait perdre le nord et forçait sa cible à se replier lentement sur elle-même... Il avait connu se sentiment durant tant d'années, alors qu'il était au monastère, à ruminer le pourquoi de la mort d'Eloise sa mère. Il en avait voulu à mort, non pas à lui-même, mais à sa sœur. Il avait fallu un bon bout de temps avant qu'il n'accepte le fait que cette mort n'avait été provoqué par personne, qu'elle avait eut lieu car c'était l'heure de sa mère, rien de plus, rien de moins.

Le jeune garçon observa son frère pendant que celui-ci continuait de lui parler et de manger en même temps. Il avait l'air d'apprécier un vrai petit déjeuner, même si c'était plus ou moins le premier que préparait Arthur. Celui-ci était plutôt heureux de ne pas avoir produit un repas immangeable... Il soupira quand Louis eut fini de parler et resta silencieux durant quelques temps, cherchant ses mots, réfléchissant à ce qu'il allait répondre à cela. C'était une situation si complexe. Finalement le petit juge s'assit en face de son ainé, vrilla son regard dans le sien et déclara avec gentillesse mais fermeté:


Louis Louis Louis... arrête de te tourmenter en pensant au passé. Tu ne pourra jamais le changé, il est inscrit à jamais, il est intouchable, pas atteignable. Oui nous avons eu une vie, ou une jeunesse en tout cas, dorée. Oui on a cherché à s'élever. Oui nous avons tous fait des choses dont nous n'avons pas à être fier! Mais c'est cela qui fait de nous ce que nous sommes! Tu as commis des erreurs, mais je suis sûr que tu pourras les réparer...à une condition: que tu ne te laisses pas abattre, comme je t'ai vu ce matin! Ce que tu as voulu faire Louis, c'était un acte plein de lâcheté! Alors je veux que tu me promettes que tu vas te battre, ne pas renoncer! Si tu reste toi, Melisende reviendra sans doute...

Arthur regarda son frère dans les yeux, avec un léger sourire...

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Louis1er


« Il est dit que, juste avant de mourir, Kyrène cria une citation de Christos : " Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu ! »

Hagiographie de Kyrène



J’écoutais Arthur avec attention, ses paroles étaient remplies de sagesse, comment avait-je pu descendre si bas, être aussi lâche. Je repensais à ce que j’avais vécu à Gênes, à mes discussions avec Grandgousier, avec sa grâce d’Aost, avec mon cousin Rethun qui avait préférer rester en Italie lassé par la haine et la vengeance. Il fallait qu’il sorte de là. Je me souvins de quelques mots que j’avais inscrit sur un parchemin lors des quelques lectures à l’université de gênes. J’allais chercher le parchemin que j’avais glissé dans un livre des vertus et le tendit à mon frère.



Je le regardais sans rien dire. Le laissait s’imprégner du texte. Puis lorsqu’il eu terminé,…


Une belle philosophie, n’est-ce pas ? Que penses-tu de ce texte comme fondation de nostre domaine, de nos terres Arthur ?

S’il y a une chose que j’ai comprise, c’est que j’ai besoin de construire. Construire quelque chose pour notre peuple, pour notre Savoie. Crois tu que l’on puisse y arrivé Arthur ? Où est-ce une utopie ?



Je laissais cette question en suspens, pour laisser le temps à mon frère de dire ce qu’il avait sur le bout de la langue à cet instant présent.

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Arthur1er


Arthur était repartit dans ses pensées pendant que Louis était aller chercher quelque chose dans le Livre des Vertus. Le jeune garçon réfléchissait au travail qui l'attendait sur son bureau tellement il avait pris de retard dans ses dossiers. Son frère lui tendit un parchemin en lui demandant ce qu'il en pensait. Arthur prit délicatement le texte et le lut doucement, à voix basse afin de bien pouvoir s'en imprégner. Il le relut ensuite une seconde fois. Il y avait tellement de douceur et de bonté dans ces quelques lignes, tellement de douceur. Il répondit ensuite aux questions de Louis, en choisissant bien ses mots...

Louis... je ne peux qu'approuver le choix de ces lignes comme texte fondateur de Bielle, car ils sont purs et représentent très bien ce que doit être la charité et le mode de vie Aristotélicien. Il est très beau.
Au sujet de ta seconde question, je pense que tu connais déjà mon point de vue... On ne laisse dans les mémoire que ce que nous avons fait, ce que nous avons bâti. Bâtir pour le peuple de Savoie? Et bien pourquoi pas. Je ne peux pas savoir si c'est une utopie Louis, car je ne sais ce que tu veux bâtir, mais si c'est possible à mettre en œuvre, tu sais que tu pourras compter sur moi. Je te dirai juste que quand on veut, on peut Louis.


Arthur sourit à nouveau à son frère, convaincu par ce qu'il venait de dire. Il ne savait pas ce que Louis avait en tête, mais il était prêt à le suivre partout, si tant est qu'il y ait une petite chance de réussite. Jamais il ne le laisserai tomber, jamais...

_________________
Aelis


Sur le retour de sa promenade Chambérienne, il fallait encore à Aélis aller remettre le cheval "emprunté" à l'écurie, chez Louis. Mais en passant, elle ne put s'empêcher d'acheter un panier rempli de victuailles, pour son repas du soir, chez les Maledent on entretient sa grai... sa forme !

Chargée de son panier, elle se remit donc doucement en route, histoire de ne rien renverser, et arriva à Annecy quelques heures plus tard.

Elle rendit sa monture au palefrenier, mais tandis qu'elle passait devant leur demeure, elle les aperçut par la fenêtre. N'écoutant que son grand cœur, sans plus de pitié pour ce pauvre panier à provisions, elle résolut de partager sa nourriture avec quiconque se trouvait là, que cela lui plaise ou non, elle se sentait l'âme généreuse.
Et puis, un bon biscuit de Savoie et une bouteille de sirop d'orgeat, ça ne se refuse pas !

S'avançant, telle une guerrière sur le champs de bataille, elle toqua trois fois à la porte, afin qu'ils puissent s'assurer que son esprit était là, puis entra sans faire plus de façons, et sans penser à ce que dirait l'oncle Guido s'il voyait sa nièce se comporter ainsi...
Bah, elle pourrait toujours dire qu'elle pensait que la maison était vide...

Bonjouuuuuuuuuuur, lança-t-elle à la cantonnade, en guise de salut. Certes non, elle n'avait guère envie d'être douce aujourd'hui, quoi qu'elle ait promis à Arthur... Sous la torture ça ne compte pas, non ?

Louis, Arthur, pourquoi ces mines chiffonnées ? Quelque chose ne va pas ? La cousine a encore fait des siennes ?

Souriante et insouciante, elle déballa sa marchandise sur la table, voyant qu'ils avaient déjà entamé le repas.

Un bon biscuit de Savoie, et du sirop d'orgeat... Je n'allais pas les déguster seule, si ?

Les regardant, un peu gênés tous les deux, elle fit par leur dire:

Enfin, je peux repasser plus tard, je vois que j'interromps votre conversation...

_________________
Louis1er


“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.”


Arthur venait de donner son assentiment à la proposition de Louis, certes, il ne savait pas encore ce qu’ils allaient faire, mais il était désormais très clair pour l’un et l’autre que leur avenir et leur vie serait au service des petites gens et de la Savoie. J’avais retrouvé un peu le sourire et de ma joie de vivre. Avoir un objectif, même si non définit était une nécessité, sinon je me sentais happé par l’acédie, et cela ne devait plus avoir lieu. J’allais répondre lorsque l’on frappa à la porte. Ni moi, ni Arthur, n’eûmes le temps de répondre que déjà la jeune Aelis entrait dans la pièce le sourire au visage et l’innocence dans ses gestes. Elle les salua avec enthousiasme, et joie déposant sur la table d’appétissant biscuit au sirop d’orgeat.

Cette apparition était comme un signe de notre seigneur, un appel à la douceur, à la fraicheur du matin. Un appel à la vie calme et joyeuse, à l’insouciance. Comme en dansant la jeune sœur de Melisende se déplaçait dans la pièce… Je me levais lui offrant de s’assoir, j’allais faire bouillir de l’eau pour une infusion. Quelques minutes plus tard, la bouilloire s’était mise à siffler, je versais les herbes dans l’eau chaude, laissant infuser le liquide mais également la pièce d’une délicate odeur de plante sécher.

J’apportais trois bols et servaient tout le monde. Arthur et Aelis avait commencé à se chamaillé comme à leur habitude. Leurs petites disputes infantiles m’amusaient au plus haut point, je me revoyais quelques années avant avec Melisende riant et jouant avec insouciance. Bien loin était la politique et les responsabilités. J’avais sans aucun doute grandit trop vite, mais surtout fait manque d’un total manque de patience. Je rejoignais la table et coupait un bout de se biscuit fait avec amour. Je le portais à ma bouche et le laissait fondre goutant avec délice ce petit plaisir de la vie.



C’est délicieux Aelis, c’est toi qui l’as fait ? Je suis heureux de te voir ma chère belle sœur… Ton sourire viens de redonner vie à ce lieu…

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Duc de Bielle, Époux de Melisende, Père d'Adrien et de François.
Arthur1er


L'arrivée d'Aelis fit sursauter Arthur, qui ne s'y attendait pas le moins du monde. Il fallait toujours qu'elle arrive à l'improviste, qu'elle surgisse de nulle part. Elle avait sans doute juré de lui faire prendre une crise cardiaque avant qu'il n'atteigne les 15 ans, ce n'était point possible autrement... Elle semblait être de très bonne humeur, ce qui n'augurait rien de bon pour la suite des évènements: quand elle était de bonne humeur elle avait tendance à être pleine d'énergie et donc très agaçante du point de vue d'Arthur. Enfin, au moins elle ne venait pas les mains vides, elle amenait de bonnes choses à manger...

Le jeune garçon se força à lui sourire, pour être poli. Il ne savait pas encore à quelle sauce il allait être mangé ce jour, alors mieux valait être prudent et ne pas mettre en colère la donzelle en se montrant grossier. d'ailleurs la grossièreté ne pouvait être admise, quelle que soit la situation. Il prit le biscuit qu'on lui tendait et le gouta. Il était délicieux, craquant à souhait, parfaitement bien cuit, un véritable régal pour les papilles, qui en redemandaient, qui en revoulaient absolument, et rapidement si possible. Il fit un grand sourire à Aelis.

Ces biscuits sont exquis Aelis... Très bon.. oui...

Il lui sourit à nouveau, puis ne pouvant pas tenir plus longtemps sans lui envoyer une pique, il lui déclara, avec malice:

Si tu veux t'en aller, tu peux, la porte est ouverte. Nous on garde les biscuits... ça en fera plus pour nous...


Arthur lui fit un grand clin d'oeil et reprit en reprit un, tellement il les trouvait bon...[/rp]
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Aelis


Carpe Diem.

Son arrivée fut saluée par les deux frères, qui ne la rejetèrent pas, bien au contraire... Peut être cela était-il du aux biscuits, ou peut-être était-ce parce qu'elle ne leur avait pas tellement laissé le choix... Toujours est-il que Louis, toujours aussi galant, s'empressa de l'installer sur une chaise, et alla préparer de la tisane.

Les narines de la jeune Maledent frétillaient aux délicieuses odeurs qui s'étaient fait un devoir de les emplir, et elle sourit à Arthur, n'ayant même pas envie de lui reprocher le fait qu'il ne lui ai pas proposé de biscuit avant de se servir, où qu'il ne se soit pas empressé d'accourir vers elle pour lui baiser la main. Quoi, elle n'avait pas le droit de rêver ?!

Si tu veux t'en aller, tu peux, la porte est ouverte. Nous on garde les biscuits... ça en fera plus pour nous...

Il fallait s'en douter... Chassez le naturel, et il revient au galop. Elle lui répondit, en souriant :

Mon cher Arthur, si j'avais voulu m'en aller, je ne serais même pas entrée !
Mais est-ce bien chevaleresque de mettre ainsi une dame à la porte ?


Elle remarqua le sourire de Louis, et préféra s'abstenir de tout commentaire.

C’est délicieux Aelis, c’est toi qui l’as fait ? Je suis heureux de te voir ma chère belle sœur… Ton sourire viens de redonner vie à ce lieu…

Qui l'ai fait ? Hélas non, j'en serais bien incapable, comment dire... La dernière fois que j'ai mis les pieds dans une cuisine, j'ai failli mettre le feu à la maison toute entière !

Elle lui sourit également.

Moi aussi je suis heureuse de te voir. Et toi aussi Arthur, même si je crois qu'à force de te voir trop souvent je vais finir par attraper des boutons...

Malicieuse, son visage reprit un air grave tout d'un coup...

Mais j'ai honte de me régaler avec toutes ces sucreries quand tant de gens meurent de faim dehors...
A Chambéry, j'ai appris que la duchesse allait lever un impôt... Et un homme était là, et il disait qu'il allait devoir vendre sa maison pour le payer... Il m'a dit qu'il te connaissait, Louis...


Elle rougit légèrement.

L'homme qui l'accompagnait l'appelait "Couillu"...

Son regard plongea en direction de ses chausses, mais fut intercepté par la présence de la table. Elle fut donc obligée de le relever, et il rencontra celui d'Arthur, hautement amusé. Décidée à ne pas montrer qu'elle était gênée, elle enchaîna:

Croyez vous que nous pourrions faire quelque chose pour aider les plus humbles ?

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