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[RP ](public)février 1464 - Creusons la tombe du lys

Katina_choovansky.
Angers, Porte Toussaint



Résumé de la situation :
Une inspection sanitaire des chouquettes
Une arquebuse pointée sur elle par un vassal aveugle et manchot.
Un fou qui court vers eux en ayant dégainé son épée.

Y a pas à dire, qu’on est bien en Anjou.



Le Code International des Chouquettes Artisanales traça son chemin jusqu’à ses pieds, fendant la boue et les flaques jusqu’à tacher le bas de sa robe.
Il y a parfois, des combats invisibles, des qu’on peut juste appréhender, enfouis qu’ils sont dans l’âme. A ce moment précis, l’Archiduchesse en livrait un.

- Mais sa race, mais… C’est de la boue sur ma robe ?
- Le Code International des Chouquettes Artisanales ! Ramasse-le !!
- Mais ma robe quoi !
- Mais c’est comme Le livre des vertus relié en cuir de bébé panda et en première édition !
- Ça dit quoi le Livre des vertus sur les taches de boue ?
- Ça doit proposer de le prendre avec philosophie.
- Je sens que le livre des vertus n’a jamais porté de robes équivalente au PIB Mainois.
- Genre 114, 75 écus ?
- Ah ah ah ah ah …


- « Ah ah ah ah », gloussa-t-elle avant de se rendre compte qu’elle se marrait à voix haute sans raison. « Hum, donc, Petit 1… »

Et de se pencher pour ramasser le livre, l’œil de la connaisseuse le couvrant tendrement du regard avant de se figer sur le titre… Désir sous le soleil…

- « … On vise autre chose que sa suzeraine chérie avec son arquebuse, sinon, je me plains à la Momie », fit elle distraitement à Falco, concentrée sur son inspection du livre, un sourcil se fronçant au fur et à mesure qu’elle feuilletait les pages, alternant brièvement entre les descriptions très imagées des retrouvailles secrètes à Plouganec-les-oies de Emily et Rafael, et les inspecteurs des Chouquettes dont la couverture en prenait un coup malgré les trésors d’ingéniosité déployés.

Le marque page attira cependant plus son attention que l’odieuse tentative de Mikaela, la bonne de Rafael le droguant pour abuser de lui lors du cocktail donné par la Reine d’Angleterre alors qu’Emily remplaçait une roue sur sa calèche malencontreusement abimée aux portes du domaine royal… Un courrier du GMF (*)… mais alors… mais alors !!! MAIS ALORS…
Mais alors c’était vrai ? Les royalistes étaient vraiment là?!
C’était les premiers qu’elle voyait de prés depuis des semaines, ce qui expliqua ce long moment de silence inhabituel qui s’abattit sur le monde.
Oui, un second combat titanesque se livrait sous le brushing


- Une royaliste, ça se pend.
- Oui mais son brushing est joli.
- C’est vrai, je sais pas comment elle a fait par ce temps humide mais ça tient super…
- La consistance naturelle du cheveu ça…
- Oui, certainement qu’elle a les cheveux fins.
- Pis elle a mis une robe…
- Ouais, j’en chialerai presque…
- Et si on faisait semblant de rien voir ?
- D’accord ... Et on accusera Falco si ça merde.
- Évidemment. C’est lui qui nous gangrène l’esprit avec ses idées de diplomatie à la con…



- « Et Petit deux… »

Le nécessaire à daim coincé sous le bras de Jean Landreger acheva de la convaincre.

- « … On laisse passer les inspecteurs sanitaires, on n’a rien à cacher… Par contre Rogers Eudes, je vous laisse lui apprendre la politesse, Falco… »

Fallait bien en sacrifier un pour sauver les autres.

- « Vous me le renverrez quand il aura compris qu’on doit pas courir vers une Archiduchesse avec une épée à la main. C’est un coup à tomber et à se trancher un doigt, et après, bonjour l’angoisse pour faire correctement une pâte à choux ! »

On ne pouvait pas déconner avec tout.
Et de prendre le bras tendu avant de lui répondre


- « Je les lustre tous les jours avec une peau de Guyennais, » répondit elle l’air de rien, , rendant le faux Code de la Chouquette à Pasmahaut non sans avoir chouré le marque page au passage. Faute d’avoir pu lire la fin de "Désir sous le soleil" en diagonale pour être sure que tout finissait bien, elle était sure de se payer une tranche de rire bien mérité avec le courrier du GMF.

Et elle avait le nez creux car même Finam esquisserait un sourire quand elle le leur lirait, c’est dire.


- « Allons-y, je vous mène aux cuisines », les invita-t-elle en faisant signe à Gligor de leur ouvrir la marche avant de leur murmurer à voix basse : « Avancez l’air de rien, et surtout, si quelqu’un essaye de vous taxer des sous sur la route, riez très fort ou frappez le. C’est la coutume ici… »




( * En accord avec la JD)
_________________
Lotx, incarné par Katina_choovansky.
[Mon père et ses vers]

Dans le Royaume de France, il y avait deux sortes de personnes : ceux qui allaient faire la guerre en Anjou et ceux qui s'en cognaient la vésicule biliaire avec une clef de douze (ou toute autre objet, tout le monde n'est pas bricoleur). Spontanément, Lotx faisait partie de la seconde catégorie. Il s'était néanmoins ravisé à la faveur de la perspective d'une entrée triomphante dans Angers. Là, il aurait été auréolé de gloire (et, probablement des aisselles, l'émotion) et sans nul doute mis en bonne position de devenir évêque, cardinal, pape. Hommes comme femmes se pâmeraient alors sur son passage, cherchant à lui parler, à le toucher. Lui baisant les oignons de pieds, se jetant sur lui pour l'embrasser langoureusement... et euh... pas forcément dans cet ordre... Une perspective des plus réjouissantes comme il avait toujours tâché de faire de la modestie une vertu essentielle.
Ce projet, dont la seule possibilité d'échec était une application littérale de la loi de Murphy (et encore !) se trouvait néanmoins ralenti par un contretemps des plus fâcheux : dans son groupe, absolument personne ne comptait se diriger vers Angers. Or, un prérequis essentiel à une entrée triomphante dans Angers, n'était-il pas précisément de s'y rendre ? Le nabot était fort embêté par cette situation et avait ainsi entrepris de machiner un plan retors -mais néanmoins brillant- pour pénétrer dans la capitale angevine et recevoir les honneurs qui lui étaient dus. Un plan qui, de nouveau, ne pouvait pas échouer.
C'est ainsi que, sortant de l'auberge où il logeait, il entreprit de fouler à grandes enjambées le pavé de la place du marché. Sa tenue singulière, composée d'une robe de bure rose vif, était prompte à attirer -voire à brûler- la rétine et lui valaient de nombreux regards interrogateurs de la part de l'Angevin moyen. Et c'est ainsi, qu'au détour d'une rue il en choisit un pour mettre sa stratégie à exécution.


Oui c'est bien moi !

Le passant mima fort bien la surprise, Lotx faillit presque y croire.

Je vous demande pardon ?
-Je dis, oui c'est bien moi, vous m'avez bien reconnu !
-Je ne comprends pas, on se conn...
-Tiendez, s'pour vous, c'est un cadeau !
-Mais c'est...
-Oui, une enluminure de moi dédicacée, z'en faites pas, j'en ai toujours tout plein sur moi pour mes nombreux fans ! Y a écrit "Pour toi Gérard, mon plus grand fan" m'enfin vous pouvez toujours rayer "Gérard" et mettre votre prénom si vous vous appelez pas comme ça. Mais vous avez quand même bien une tête de Gérard si vous voulez mon avis !
-Mais vous êtes...
-Ouais, torse-nu dans une salle de bains, j'sais bien mais que voulez-vous, c'est la mode chez les jouvencelles et les jeunes puceaux hein ? 'Faut vivre avec son temps !
-Oui... non... enfin... surtout vous êtes qui ?
-Comment ça j'suis qui ?


Cette fois, ce fut au nabot de mimer la surprise.

M'enfin, j'suis monseigneur seigneur des Fayots quasi-princesse de Poloniaiserie et d'Abrutsie !
-Ah ? ...Bigre !
-La chanson de geste vous savez ?


À la mine éberluée de son interlocuteur, la quasi-princesse commença à envisager que la première étape de son plan ("se faire reconnaître comme un héros de guerre pour se faire conduire sur une haie d'honneur jusqu'à Angers") ne débutait pas sous les meilleures augures. Sans doute aurait-il du publier son épopée AVANT de tenter d'en récolter la célébrité. C'était agaçant, il se faisait toujours avoir sur les menus détails...

Mais si, Lotx le Grand, preux chevalier à qui viser la lune ça ne fait pas peur, même à l'usure il y croit encore et encore !

Amel Bent, philosophe.

Nan ? Toujours pas ?

Le passant fit "non" de la tête. Lotx était bien embêté.

Le grand pourfendeur de la lie Angevine !
-Le grand pourfendeur de quoi ?!


Le passant manqua de s'étrangler. Le nabot prit cela pour une ouverture dans laquelle il fallait s'engouffrer.

De-la-lie-angevineuh ! Çui qui face aux Angevins s'occupe de la veuve et de l'orphelin.
-Vous... Vous prétendez sauver les veuves et les orphelins de l'Anjou ?
-Ah non, quand j'dis m'occupationner de la veuve et de l'orphelin c'est qu'au lieu d'aller occire des chevaliers costauds en armure, j'préfère me concentrer sur les veuves et les orphelins. C'est que, soyons honnêtes, s'quand même vachement plus facile à occire. Et du coup comme ça j'ai le compteur le plus élevé de tous les chevaliers et je deviens héros de guerre, c'est malin hein ?


La passant s'assit à même le sol, il semblait se sentir mal. C'était le moment de lui en mettre plein les yeux.

Une fois, alors que j'étais seulement armé de mon goupillon j'ai terrassé une énorme armée composée de deux orphelins qui m'avaient pris en tenaille, lourdement armés d'un couteau à beurre pour l'un et d'une cuillère en bois pour l'autre. C'est alors que j'ai courageusement appelé mon poney... euh... Tornado qui s'est rué sur l'ennemi en surnombre pour m'offrir le salut !

Son imagination en terme d'exploits inventés de toute pièce était sans borne, il était fier de lui. Autour, une petite foule commençait à s'organiser.

Alors, j'ai pris mon courage à deux mais et ai enfoncé mon goupillon dans le nez de l'un tandis que j'arrachais la clef de la ceinture de chasteté de ma douce promise euh... la belle Sifflarde des mains de l'autre et là j'ai pu m'enfuir dans le soleil couchant dans une posture noble et virile !

La foule se resserrait.

Alors, du coup z'allez m'emmenationner me faire canoniser à Angers ? Eh, messire vous faites quoi là avec votre bout de bois ? Oulà... Non, non, non... Reculationnez ! Reculationnez ! J'ai... J'ai toujours mon goupillon sur moi, je n'hésiterai pas à m'en servir !

Et c'est ainsi que, d'une manière purement inexplicable, son plan parfait fut mis en échec par une population angevine passablement remontée.

Aïeuh ! Non, non, pas là, j'ai... ouch... j'ai la peau qui marque ! Prendez... aïeuh... prendez une enluminure dédicassée plutôt... aouch !
-On va te pendre par tes viscères le royalo !
-Oui ! Aïeuh ! Mais pendez-moi plutôt à... ouille... à Angers !
Sakurahime., incarné par Falco.
[Armée des OR - on s'emmerde pas tous]

Elle n'avait pas le temps, malheureusement ou pas, de voir le temps passer. Pour elle, les journées passaient trop vite, et étaient bien trop occupées pour lui laisser le moindre répit.
Et il fallait être honnête, rien, mais absolument rien ne pouvait égayer ses journées, et surtout sa la monotonie du paysage.
L'Anjou c'est pas le paradis sur terre, faut être honnête. Des villes désertées, rien pour s'amuser, queuuuudalle quoi!

Jusqu'à...


M'dame?
Quoi...
Ben...
Accouche!
Vous allez pas aimer...
Et ca t'regarde?
Nan mais...
C'est pour aujourd'hui ou pour demain?


Un soupire qui parvint à ses oreilles et lui fait passer une main lasse sur son front strié par le cache-oeil qui ne la quitte jamais, même pour dormir.

Ben y a une bonne fem...
Une quoi?
Une femme pardon, elle se dit la nièce du Roy et el...
Il a une nièce le Roy?
[b]Je ne sais pas mais c'est ce qu'elle dit

Bon et ensuite quoi?
Elle...[/b]. *inspiration bruyante*... elle proteste.
C'est pas la première. Quoi d'autre?


Comme si elle en avait pas envie elle aussi...

Ben... elle retient l'oriflamme en otage.


Silence. Puis...

T'en as d'autres des comme ça?
On retient des gens en otage. Des mômes surtout, ça fait plus mal là où ça doit cogner...
Mais un oriflamme? c'est quoi c'bordel,!

Il vaut mieux que vous voyez vous-même en fait.


Et Machin bis, accolyte de Machin 1er demeuré aux côtés du Poney en chef, de lui tendre la missive qu'il triturait de ses mains dégeu.

T'aurais dû cracher dessus tant que tu y étais, ça aurait encore plus lisible...

Citation:
...

JE PROTESTE! oui je proteste! Tout d'abord j'ai été iniquement et hâtivement jugée! si je goutais les tonneaux après vous avoir aimablement ravitaillés c'était uniquement pour être sure qu'on ne serve pas de la bibine à nos vaillants combattants . Vous pourrez donc dire à vos soldats que ce n'était pas nécéssaire de me traiter en criminelle et de me faire creuser les latrines! Moi ! la nièce du roi.

D'autre part, Sachez que je ne lâcherai pas votre oriflamme tant que l'on ne m'aura pas mis en tête de cette armée. Ca redorera votre prestige de me mettre en tête. Ca apportera de la classe et du glamour, parce que autour de moi je ne vois que des pâles figures. Un peu de classe et de couleurs fera beaucoup de bien je trouve! Et puis ça sera charmant de cheminer ensemble en causant chiffons! J'ai d'ailleurs quelques suggestions quant à l'uniforme des soldats qui me semble un peu terne, mais je vous montrerai sur la route. Et puis si vous voulez je peux m'occuper de l'itinéraire, j'ai toujours été très douée pour cela!

* Gros pâté bien crade*

Enfin nous pourrons causer stratégie! Les poneys roses, que je représente et dont je suis la cheffe incontestée, sont très doués pour la stratégie! C'est nous qui avons mis au point la fameuse technique furtive dite " l'autruche silencieuse". IL suffit d'avancer sur la pointe des pieds en fermant les yeux, et paf on devient invisible, suivant le principe "si je les vois pas ils ne me voient pas". vous voyez donc qu'on a plein de choses à nous dire! J'ai hâte de vous exposer la suite en chemin. A bientôt donc...

Orkaange, dame de Bors , nièce préférée du Roy


C'est une blague?
C'est la nana qui est venue nous ravitailler.
On lui a demandé de sortir de la lance de tête pour la réintégrer ailleurs chez nous, parce qu'on est une armée d'OR, habituée à une chaine de commandement, et que si c'est un civil qui dirige, pas qu'on n'a pas confiance, mais on va galérer pour que tout roule comme d'hab.
Mais c'est quoi cette histoire de latrines et de tonneaux?
Pis d'amour j'suis glam et classe, c'est Marielune qui l'a dit, même qu'elle voulait avoir la même armure que moi mais en rose.


Quelle idée de vouloir coller du rose partout aussi... le truc super discret... M'enfin chacun ses gouts, après tout son écuyère personnelle était une dragée sur pattes.


Bon et elle est où l'Poney?
Dehors.
Ah ouais sans déc...
Enfin j'veux dire... vous allez pas m'croire.
Essaie toujours...
Elle est coincée dans un tonneau.
Vide j'espère? le Poney ca donne pas un super fumet.
Euh j'sais pas... mais y a l'oriflamme dessus.
Ah ben fallait commencer par ça! allons voir le sapin d'noel.
Hein?
Keyfeya a dit qu'elle était un peu barrée et se baladait parfois sapée en sapin de noel, ou un truc du genre.
Ah ouais... ca change...
Pour sûr!


Cape enfilée, parce qu'attraper la mort dans le climat de mes deux d'Anjou sans en avoir cogné un, ce serait particulièrement ballot, elle quitta sa tente pour rejoindre la scène de crime... et en resta comme deux ronds de flan. Complètement baba.

C'est quoi c'truc?
C'est l'oriflamme
Z'êtes pas sérieux là, si?
Ben ... si
Nan mais on va pas s'trimbaler avec un truc pareil au bout d'une pique, imagine un peu!


Elle fit elle-même l'effort d'imaginer, si si!
Secouant un instant la tête parce que ça cadrait pas avec son environnement habituel, elle y parvint finalement.
L'oeil de la borgne s'écarquilla avant de se fermer sous le coup d'un fou rire aussi incongru qu'incontrôlé.


Ca va M'dame?
Ferme-là où j'vais m'pisser dessus
Euh...


Son calme plus ou moins retrouvé quelques instants plus tard, elle s'approcha du tonneau que couvrait partiellement l'oriflamme, ou plutôt ce qu'il en restait.

Sérieux Orkaange, vous avez fait comment pour trouver des couleurs pareilles? Et c'est quoi ces machins qui brillent là?
C'est... joli en un sens hein... j'critique pas mais...
Ecoutez, y a des trucs faut pas toucher. C'est comme les vaches, on les peint pas en violet. Ben là c'est pareil!


Un braillement et le tonneau s'agita.

Ah pardon vous voulez p'tètre sortir?
Hmmm...
C'était drôle vos protestations... vous avez égayé ma journée! rien que pour ça, j'vous libère!


Un coup d'oeil à Machin 2ème du nom et un coup de tête, destiné à lui faire comprendre que les poneys, ca s'colle pas en tonneau.
Falco.
Angers -Porte Toussaint - Raid Royal Chouquettes

« … On laisse passer les inspecteurs sanitaires, on n’a rien à cacher… Par contre Rogers Eudes, je vous laisse lui apprendre la politesse, Falco… »


Ainsi parle l'Archiduchesse d'Anjou aprés une vague menace de délation.
Chose qui lui passe quelquepart entre la nescessité de trier les voix en éliminant les connues et l'envie de tirer d'abord pour simplifier le tableau auditif.
De plus , un truc le gratte dans l'occiput.
Sans doute la frustration de ne pas savoir qu'Emily allait découvrir au final qu'elle était la soeur de Rafael quand elle s'eveillerait à coté du corps de son amant(empoisonné par Rufus le laquais jadis amant de sa belle mère) et verrait cette tache de naissance semblable à la sienne en forme de pince à sucre.

Sa suzeraine s'éloigne. Facile à identifier. Elle parle beaucoup, tous le temps.
Et sent un mélange de sucre fondu et pate à crêpe la plupart du temps.
Donc les sons secondaires autours d'elle sont à priori les heureux élus.

Par déduction quadri dimensionnelle ajustée par une projection heuristique de probabilités multi sensorielles il pointe l'Arquebuse vers Roger Eudes .
Avec 78,65% de chances de précision, à la louche.
Quoique, n'aurait il pas sous estimé l'impact des marges rétro sensitives en espace extérieur et son indice d'échos inférieur à 1 point de modulation par vecteur projectif?

Haussement d'épaule, sa main survivante plaque la méche sur la lumière .


BAM!


Hin, hin....
_________________
Kayhan
[Angers -Porte Toussaint - Là où ça canarde]

Elle n'est jamais bien loin de son patron.
Bien que la courtoisie ne compte pas forcément au nombre de ses quelques qualités, elle sait être discrète si nécessaire.
Elle a observé, les sourcils arqués de plus en plus haut, l'arrivée d'une invraisemblable délégation.
Elle a ouvert bec, puis l'a refermé avec un air inquiet en travers de la trogne, lorsque Falco a - malencontreusement ou pas - mis en joue la pétillante Archichouquette.
Elle s'est demandée si la couverture du livre par terre, vue à l'envers, ça ressemblerait pas à une monumentale chouquette faisant des trucs pas propres avec un paquet de sucre semoule.

Puis elle a vu le patron remettre un coup de tsoin-tsoin.
Un murmure.
Le patron est aveugle mais pas sourd. Loin s'en faut.


Un poil plus à droite, sinon c'est cuit pour le vieux frêne...

Le temps de poser une main légère mais couverte de crasse, sur l'épaule de celui-ci, et de livrer l'info, que le coup est déjà parti. Trop tard ?
_________________
--Cmyrille.
[Sous le feu des projectiles]


A peine dépassé les deux personnes qu'il piste depuis quelques lieues maintenant qu'il se rend compte que dans le lot, celle qui est fringuée comme un épouvantail, c'est la Moche-Sœur. Le sort s'acharne. Le jour où il peut atteindre la gloire en prenant Angers, elle est là... Et bien évidemment elle va tout faire foirer, c'est sûr. Pis d'abord, pourquoi on lui ouvre les portes hein ? Pis pourquoi y'a une dame sous le porche avec des vêtements aussi bariolés que ceux de Mahaut et qui l'attend ? Et pourquoi y'a le guyennois qu'est encore là ? Et pourquoi y'a un type aveugle avec une arme à feu ? Et pourquoi... Bref, je vous l'ai dis, un cerveau qui court, ça va vite.

Du coup il freine des deux pieds et s'arrête à peu près à équidistance des deux parties, le bras toujours en l'air, mais l'air hagard du gars qui n'est pas bien sûr de comprendre ce qu'il se passe et qui hésite entre rentrer chez lui dépité et coller une peignée à tout le monde. En gros il oscille entre un "Fais chier, tient..." et un "Beeeuuuaaarrhh".


- Et voici Roger-Eudes, notre secrétaire à rien faire. Il est un peu... Enfin bref, vous voyez quoi.

- Ce n'est pas de sa faute, vous savez, il est à moitié... Périgourdin ! Ce n'est pas de sa faute s'il est né comme ça, on ne choisit pas toujours ses tares familiales, n'est-ce pas ?


Bon... Ben ce sera donc un "Et merde..." Voilà la Moche-Sœur qui non seulement fout son plan d'attaque en l'air mais l'invite de force dans le sien. Secrétaire à rien faire... Bon techniquement c'est pas entièrement faux. Mais pas le sien ! Pis en plus Périgourdin... Au bout d'un moment, faut arrêter de déconner hein !

- J'suis pas périgourdin ! Je suis angoumoisin, différence ! Magistrale même !
Angoumois indépendant !!!



Oui bon, il est limousin à la base. Mais n'importe quel limousin sait parfaitement que ça ne doit pas se savoir si on veut garder sa crédibilité. Et pour ceux qui ne le sont pas de naissance mais qui déménagent là bas, ben... On peut rien faire pour eux. Et puis son petit slogan de campagne d'une autre époque, ça peut toujours marcher vu les tendances séparatistes des pécores du coin.
Et le bras qui retombe comme un vieux bas, la pointe de son épée grattant le sol terreux. Voilà, s'en est fini de la prise de la capitale angevine par un soldat anonyme et courageux qui a fait vaciller la défense des indépendantistes à lui seul.


- Par contre Roger-Eudes, je vous laisse lui apprendre la politesse, Falco…

- Ah ? C'est ça le fameux Falco ?
Mais... Pourquoi il en manque des morceaux ?


- BAM!

- Oh le con ! Oh le con !
Mais qu'il est con ce con !
Y vient d'me tirer dans l'pied !!!



Et de sautiller comme un cabri en se tenant le dit pied. Parce qu'ils ont fait des trous dedans !
Alatariel
[Angers - dans les ruelles des bas fond ]

Angers c'est grand. Et les bas fonts sont pas du bon côté de la Maine. Pour arriver à destination il lui faut donc traverser le grand pont, continuer puis obliquer vers la Cathédrale pour finir et finir à la porte Tout Saint.

Juchée sur son cheval, elle aurait du mettre quelques minutes seulement. Sauf qu'Angers c'est le bordel avec toutes les troupes et les préparatifs de guerres.
Comment ça c'est déjà le bordel en temps normal ? Évidemment ! alors imaginez maintenant...

Mais là c'est un autre genre de bordel. Le genre de bordel qui sent l'angevin qui vient piétiner le cadavre ensanglanté d'un royaliste qui s'est perdu.
Ils font ça depuis des jours, un fou tente de passer par le Pont de Cé, vu qu'il n'y a plus que ce pont là pour enjamber la Loire, et les trois armées jouent à le massacrer. Chaque soldat y vas de son petit coup d'épée. Des fois les buses laissent l'inconscient arriver jusqu'à la ville où la section du Bois doré peut s'amuser à faire danser le cadavre avec l'artillerie.
Ainsi la troupe à chaque jour un peu d'amusement. Sadique l'angevin ? si peu.

Donc l'attroupement. IL a lieu devant la cathédrale, ça crie, ça braille, ça rit ça menace et ça se bouscule. L'angevin est pas très discipliné, y'a que les anglois pour faire la queue bien sagement. Normalement, pour arriver au centre de l'attroupement il faut jouer des coudes dans les côtes, écraser l'orteil de son voisin pour être sur d'avoir un bout pas trop esquinter à esquinter. L'angevin est pas partageur quand il s'agit de royalo.
Parce qu'elle a le privilège de l'âge et qu'elle tient les réserves de bouffes, la foule se fend sur son passage. Un homme est tenu par quelques gaillards rustiques et hauts en couleurs, et ça discutaille de son sort.


    - Amenez-le à l'archiduchesse !
    - Non au Comte qu'on rigole !
    - Moi je dis on l’écartèle et on donne les morceaux aux ragondins de combats !
    - Mais butez-le !
    - Mais vous l'avez trouvez où ?

La voix éraillée de la baronne semble jeter un froid. La bousculade cesse et les hommes et femmes, tentent de faire bonne figure.
    - C'est un royalo, Momie !
    - Quel dalle c'est le nouveau curé d'Angers j'te dis et moi j'aime pas les curés.
    - M'dame la Baronne, il a dit qu'il était le pourfendeur de la lie angevine !

La dessus, le bougre est poussé devant la reine des momies.
    - Il s'est présenté comme étant monseigneur des Fayots, princesse de boloniaiserie et d'Abrutie, m'dame la baronne.
    - Princesse ? il en a dans l'entre jambe votre princesse.

Elle toise l'homme et sa robe de bure rose.
    - Le rose est passé de mode depuis que l'Etincelle est morte, monseigneur.


La faute est lourde. La couturière des roi ne fit qu'une robe rose dans sa carrière. Une robe de mariée en forme de framboise...
Au loin un nouveau coup d'arquebuse se fait entendre, le deuil de sa muse attendra.

    - Bordel, j'ai pas l'temps pour ces conneries ! je l'embarque. C'est votre jour de chance, vous allez rencontrer notre lumineuse Archipaillette Katina, monseigneur.

Ça grogne sévère, car on vient d'enlever leur encas à des affamés. Mais dans le tas un ou deux fayots qui espèrent probablement pouvoir taxer un bout de viande en plus de leur ration journalière, lui ligote le gars et lui tendent la corde.
Si la baronne, qui est bigote, avait su que l'homme était bien un homme d'Eglise, il aurait eu le droit à tout le savoir vivre mondaine de l'ancienne Grand maitre de la Garde Robe royale. Mais elle ne le sait pas.

_________________
--_mahaut.
[Angers, Porte Toussaint qu'on devrait rebaptiser Porte Sainte Boulasse, dans un hommage mérité et éclairé en plus d'être évident mais j'dis ça j'dis rien]




Elle n'avait rien dit. Rien de rien. Même pas "Han !" en lisant le résumé. Même pas "hiiii" en voyant la couverture (qui, effectivement, et malgré ses tonalités "soleil couchant sur mer en furie" pouvait EVENTUELLEMENT ressembler à une chouquette à l'envers). Et rien de rien en avisant le marque-pages. Mahaut balançait (littéralement, mais ça c'était à cause des talons incurvés). Etait-ce louche ? Etait-ce normal ? Etait-ce juste qu'elle avait besoin de lunettes ? Etait-ce l'heure de boire ?
C'était là que l'évidence l'avait frappée : elle était chez l'ennemi (même si elle n'était plus trop sûre de qui était le méchant dans l'histoire), entourée d'armes. C'est donc qu'il était plus que temps de boire un coup.
Rassurée d'avoir un plan qui tenait la route ("on voulait juste boire un coup" étant à jamais une explication suffisante à toute interrogation de type "mais qu'est-ce que vous avez foutu bordel ?"), elle sourit comme une inspectrice (un sourire tout en intériorité donc) et commença à suivre le guyenno et la suzeraine du vieux bizarre. Le guyenno-breton s'en sortait étonnamment bien compte tenu de son hérédité. A croire qu'il avait été élevé en Périgord.
Avisant elle aussi les chaussures de la femme, elle se raidit néanmoins imperceptiblement. Si elle avait bonne mémoire, ces chaussures étaient collectors, seules 3 paires avait été produites, il y avait eu une cohue le jour de leur sortie et du sang avait coulé (dieu merci pas sur les chaussures) pour savoir qui aurait la chance de les porter. Si cette femme était l'une de celles qui avait gagné la paire ce jour-là, elle était sans conteste une femme déterminée (mais avec un goût indiscutable en matière de facheune). Techniquement, ça en faisait donc une amie pour la vie. Mais une amie pouvant potentiellement encore vous tuer. D'ailleurs, que disait-elle machinalement ?


-… On laisse passer les inspecteurs sanitaires, on n’a rien à cacher… Par contre Rogers Eudes, je vous laisse lui apprendre la politesse, Falco… Vous me le renverrez quand il aura compris qu’on doit pas courir vers une Archiduchesse avec une épée à la main. C’est un coup à tomber et à se trancher un doigt, et après, bonjour l’angoisse pour faire correctement une pâte à choux !

Hiiiiii ! Falco ! Elle avait bien dit Falco ? La brune plissa les yeux en direction du vieux. Elle cligna un coup. Un deuxième. Mit sa main sur une partie de son visage en cherchant dans sa mémoire. Falco ? Naaaaan. A l'époque de sa sortie du couvent, il y avait de ça... pfiouuuu ! (elle avait beau clamer qu'elle avait à peine 17 ans, cela faisait une bonne dizaine d'années que personne ne la croyait plus), bref, à l'époque, il envahissait le Périgord et... Ben sans être un taupe modèle il avait de la tenue, quoi ! Falco, bon sang ! Il avait un visage entier, déjà. Pis des yeux, aussi. Bon, elle en était pas sûre à 100% mais quand même. Et les bras ? Difficile à dire. Mais globalement il se tenait droit, quoi. Se pourrait-il qu'il soit vraiment... Nooooooon ? Si ? Nooooooooon... Ou alors, si.
Le temps de réfléchir à tout cela que le vieux en question leva son arme et visa Myrmillmze. Qui protestait, comme d'habitude.


- J'suis pas périgourdin ! Je suis angoumoisin, différence ! Magistrale même !
Angoumois indépendant !!!


Voilà, Myrmillmze, quoi. Au moins il était facile à reconnaître. Alors que Falco, vraiment, non, elle était pas encore convaincue.
Elle pencha la tête et vit la mêche prendre feu et le coup partir.
Ha ben si. Finalement, si. Si, si, ça c'était très Falco. Si si si si. Autant pour elle. Ha pis ça faisait plaisir de voir des anciennes connaissances, si elle avait le temps elle lui paierait un coup, tiens.
Souriant de façon moins inspectriciale (si, si) elle regarda la femme et le guyenno-breton. Mince, elle avait dit quoi d'autre ? Archiduchesse ? ARCHIDUCHESSE ? Bon sang ! Duchesse, elle connaissait mais ARCHIDUCHESSE ? Comme duchesse mais encore plus archi ?
Son sang ne fit qu'un tour. Archiduchesse, c'était un titre ultime, un titre trop la classe à dallas, un titre... un titre qu'elle voulait. Là, maintenant, tout de suite. En plus de tous ceux qu'elle voulait déjà. Archiduchesse. Ses yeux se mirent à briller. Elle vit tournoyer des paillettes, des chouquettes, des bouteilles, des chaussures, des brosses plates, des nécessaires à daim, le tout dans une folle danse lui criant "nous sommes à toi !" et...


- Oh le con ! Oh le con !
Mais qu'il est con ce con !
Y vient d'me tirer dans l'pied !!!


Et voilà. On pouvait toujours faire confiance aux anciens limousins-indépendantistes-angoumoisins pour vous gâcher un moment.
Elle regarda son beau-frère sauter sur place en se tenant le pied.


- Pfff...

Elle s'approcha de lui pour essayer de regarder (mais pas trop près pour pas tâcher sa robe non plus, fallait pas déconner).

- Hum...Je crois que votre papi a abîmé mon beau-f... mon secétaire à rien faire. Regardez, il y a un trou, là.
Roger-Eudes, voulez-vous bien arrêter de sauter, c'est très difficile de compter les impacts. Et cessez de brailler, vous voyez bien que le vieux monsieur n'a pas fait exprès ! Excusez-vous enfin ! Même sous le coup de la surprise, on n'insulte pas les personnes âgées.


Elle fit signe au guyenno-breton et à l'archiduchesse (ARCHIDUCHESSE !!!) de l'attendre.

- Je suis navrée, vraiment, mais pourrait-on l'emmener en cuisine avec nous ? Je suis sûre de pouvoir y trouver de quoi nettoyer sa blessure. Histoire qu'il ne tâche pas votre salle de bal... Vous avez une salle de bal, n'est-ce pas ? Et un boudoir ? Les chouquettes trouvent naturellement leur place dans un boudoir je le dis toujours. C'est toujours mieux de bouder une chouquette à la main. Fraîche, naturellement. Roger-Eudes ! Cessez de râler et suivez-nous, nous avons une mission chouquettale à accomplir. Vous ne faites que nous ralentir. Pardonnez-nous, Roger-Eudes a grandi en Guyenne, ceci explique cela.

Et bim. Non parce qu'elle avait bien entendu la réflexion sur les périgourdins. Et personne n'avait le droit de dire du mal des périgourdins. C'était son privilège à elle. Non mais.
Leyah_de_varenne
[ Chinon, Laka Evezh ]




Et pendant ce temps là, du côté de Chinon, là où tout le monde gerbe et se vide le fondement avec des liquides de couleurs peu aristotéliciennes ...

Une petite armée un petit canard s'aimaient d'amour tendre...
Etait l'air chantonné par l'Altesse en mal d'occupation. Et oui, encore une fois, elle s'emmerdait, ses hommes aussi d'ailleurs, à côté de l'ennui, la chiasse ce n'était que de la menue monnaie. Certains avaient même conservé, elle en était certaine, quelques petits paquets bien odorants pour remplacer les truites dans leur magnifique catapulte. Elle en avait la nausée d'avance, mais au final, vu la merde ambiante, cela revenait à une certaine logique, voire une logique certaine.

SPLIM BAM CLOUNG
Etaient par contre, les nouveaux bruitages des bonzhommes qui circulaient avec la rouquine. Ca criait, ca beuglait, ca gerbait, ça rigolait, ça pintait, enfin ça les faisait toutes quoi.


Le but ? Construire un immense canard !
Où toute l'armée ainsi que les réserves de truites allaient se cacher.

Autant mettre à profit les jours passés à glander pour tenter de trouver des tactiques pour arriver à destination. Et question imagination, ils n'avaient pas à se plaindre. Ca y allait. Après tout, y'en avaient bien qui avaient réussi avec un canasson... Alors pourquoi pas avec un canard ?

Posée avec un cul de bouteille de chouchen, la de Varenne reluquait le futur édifice prendre forme. Waaah il était presque fini .
Dans un ricanement, en guise de compliment sur l'oeuvre d'art


Et en plus, ça a de la gueule. Tant qu'à faire de se faire éclater la binette autant le faire avec panache et dérision. Non ?

Le courrier de Gilwen II de Brocéliance allait pouvoir trouver réponse


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Orome.
Coleen de Colmarker a écrit:
[posté avec mon accord mon pnj n'étant pas encore arrivé.]

[Chinon- Campement des Chevaliers de l'Aube]

Saumur, Chinon, Chinon, Saumur... Chinon à glander et à tourner en rond comme un lion en cage.
Toujours pas de chameaux livrés et donc encore et toujours à se supporter la Dona Bella. Ben oui je suis une espèce têtue qui quand il veut il veut et la je voulais surtout en terminer avec cette histoire de chamelle à supporter.
Pis ras le fondement de se faire chier de la sorte depuis trois mois maintenant.
Je ne rêvais que d'une chose, faire tremper mon service trois pièces tanné par 14 mois de canasson. C'est que ça commençait rudement à se gâter et que même bientôt ça allait avoir la même allure qu'un escargot, c'est à dire dur dehors, mou dedans.

Bref on voulait y aller même pour se rétamer devant les remparts, ça commençait à bouillir sec et on voulait en découdre, pour après recoudre, mais on voulait aller se bastonner.


C'est alors que la Dona me fit appeler.

Votre grandeur, me dit mon écuyer, la rousse vous demande.


Hein encore??? P'tain mais elle me veut quoi? Non et non je ne veux plus surveiller le musée des cuillères, ni sa collection de pot de chambre. Qu'elle demande à Rackam.
Ah ...
regarde en tronche de biais .... comment ça elle a un plan du tonnerre de dieu???

J'arque un sourcil. Un plan de Leyah et je suis sur qu'on va droit à la cata. J'adorai cette femme, mais un peu moins ces idées. mais pourquoi j'avais donné ma parole qu'on était lié, le temps de ce conflit, comme les doigts de la main.

Man dieu des fois je ferai bien mieux de me taire.

Bon j'y vais mais si elle me reparle de son plan de catapulte et de louche avec Leda dedans je crois que je vais exploser.


c'est la danse des canards

Quatres enjambées plus tard me voila penché sur la naine.

Hum kékia? Encore une idée tordue sortie de votre tite tête de barge? A quoi dois je m'attendre?

Et la j'écoute, écumant par les nasaux comme un bœuf et passant par plusieurs couleur, une tranché s'étant faite sous ma botte que j'avais creusé nerveusement.


hey ho

P'TAIN DONAAAAAAA ET QUI SAIT QUI VA TIRER VOTRE DINDE GEANTE ????? HEIN C EST QUI? C'est l'armée de bibi?

Mains sur les hanches, regard furibond, tête penché sur le coté, j'attend sa réponse.


Morgan_


[Chinon, Laka Evezh ]

Un groupe de soldats, réunis autour d'une table, un parchemin sur la table, les plans du fameux Canard y trônait. A vrai dire, l'auteur du dessin était assez mauvais, on devinait plus les formes que leur représentation.

Alors, c'est ça ?
Ouai!
Il est pas un peu grand ?
C'est un minimum, si on veut tous rentrer dedans.

Un index pointe un détail sur le vélin.
Ouai, mais ça c'est quoi?
Une patte, pardi
Ah ouai, mais ça alors c'est quoi?
Ben une patte aussi.
Oui mais alors, ça aussi?
Ouai.
Donc il aurait trois pattes? ...Mais pourquoi?
Parce que tu connais l'expression "casser trois pattes à un canard?"
Bien sûr, et?
Et ? C'est impossible !
Et?
Ben c'est évident: C'est donc impossible de nous péter les dents...! Tssss
Ah ouai, pas con.
Et le truc derriere, c'est quoi?
Un caneton tiens!
Mais pourquoi?
Parce qu'on ne rentrerait pas tous dans le premier, évidemment ! Une sorte de deuxième effet "Glisse Coule".
Un autre, sceptique, le regarde.
Ouai mais pourquoi lui, il n'a pas de pattes, mais a des roues?
Parce que lui c'est un canard boiteux avec une seule patte, mais que c'est le premier qui a piqué du coup, vu qu'il en trois! Logique quoi! Se tape le front désespéré d'être aussi incompris.
Et pourquoi "boiteux"? Ça a une signification?
Tu le fais exprès, c'est ça? Ça tombe sous le sens pourtant! Le canard boiteux fait pas comme tout le monde. Et devine qui fait pas comme tout le monde? Nous! Un canard de Troie, c'est du jamais vu!
Mordiable, ça va chercher loin ! Le type siffle en secouant la main, dépassé par les explications avant, sans prévenir, d'aller vomir et revient.

Des discussions s'en suivirent, sur ce que l'on mettrait en place ou pas, sur ce qui serait stratégique ou pas.
Les hommes se mirent au boulot, dans un bruit fracassant.
Leyah_de_varenne
[ Chinon, Laka Evezh ]



P'TAIN DONAAAAAAA ET QUI SAIT QUI VA TIRER VOTRE DINDE GEANTE ????? HEIN C EST QUI? C'est l'armée de bibi?
Olala... C'est qu'il crie en plus !
Relevant le nez de manière nonchalante pour le reluquer dans les yeux, la rouquine posa les mains sur les hanches de même manière puis répondit comme si ça coulait de source

C'est pas une dinde ! C'est un canard !
Croisant les bras d'abord les bras, pour en remonter un afin que son index puisse toucher sa lèvre et ainsi donner un air très réfléchi, elle arqua un sourcil
Vous allez me dire... cela ne change pas grand chose
L'index se tend vers le haut
Mais !
Et de sourire de toutes ses quenottes
Le canard il nage , la dinde pas ! J'en veux pour preuve, mettez cette Duduche de Champagne que j'apprécie tant, vous savez la blondasse là ... enfin bref, celle là oui, ben mettez la dans la flotte, vu son cul, elle nage pas , elle flotte. Donc c'est une dinde.
Elle fait alors tourner son index autour de sa tempe
Saisissez vous la différence cher ami ? Mhhh, je peux vous donner un autre exemple peut être ?
Claquant des doigts
Oui ! Faisons donc ça .. comment vous dire ... Le canard il fait coincoin .. un bruit hautement gracieux, en dodelinant délicatement du cul, comme ça r'gardez....
Et la rouquine de se déhancher de manière la plus gracieuse possible les pieds nus dans la boue, en actionnant ses mains en pince. La tête se tourne d'un coup sec, regard en coin et de lancer un
Coin Coin !
Position fixe, sourcil arqué et l'air le plus sérieux du monde
La dinde elle, c'est plutot ....
Et vas-y que je louche. On arque les jambes, on marche comme un guignol en gardant les bras dans une forme qu'on veut voir ressembler à des ailes, tout en agitant les mains de manière totalement désordonné et on beugle
Glouglouglouglouglougloulgouglouglouglouglouglou
L'Atesse s'arrête, secoue un rien la tête pour se remettre les yeux en place, mon dieu, faire la dinde n'est décidément pas son plus grand talent.
Puis regardant Coleen avec, toujours cet air nonchalant, genre c'est normal qu'elle fasse des trucs pareils, de rajouter

Faites un mélange de la blondasse de Champagne et la gueule de travers du Maine et vous avez l'image parfaite !
Dodelinant de la tête, fière d'elle dans sa manière d'entourlouper le bazar encore, en toute amitié et de manière bien entendu respectueuse, vient le moment de la réponse à la question qui fâche
Naaan mais vous n'avez pas compris. On va touuus se mettre làà-dedans !
Pointe du doigt le dit Canard

Pour ceux qui en doutaient encore, elle n'était pas vraiment .. Nette...



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Orome.
Coleen de Colmarker a écrit:
[Chinon- Campement des Chevaliers de l'Aube/ Donna]

Mon combat


Je la regarde faire, mes sourcils s'agitant dans un balais sans fin. Nan mais on se croirait au cirque.
Mais c'est qu'elle à un talent indéniable pour imiter la basse cour.


Ah mais non par pitié. Comparez pas Maltea à Karyaan. Pas comparable, la blonde est subtile et fine d'esprit et je l'aime bien, quand à l'autre je préfère l'oublier. C'est pas très chrétien de comparer ces petites bêtes à ces deux la. C'est carrément de l'insulte, heureusement qu'il n'y a pas de tribunal animalesque sinon vous seriez bonne pour la cour martiale.


Mais c'est vrai qu'il y avait entre les deux nobles une ressemblance indémiable avec la dinde.

Et de regarder l'affreux machine de guerre sortie tout droit de son esprit tordu que dis je totalement déjanté.
Mais j'avais encore pas entendu le bouquet final et je faillis en tomber raide mort, quand elle m'annonça qu'elle comptait coller mon armée la dedans.


Hein? Plait il? Moi dans cette mer.. chose? Vous avez bu? Vous avez abusé de la fumette? Moi vivant jamais je monte dans vote machin infernal. M'avez bien vu oui???!!!! Ca aurait été encore un cygne, je ne dis pas mais z'avez vu la tronche du truc?
Pis comment qu'on la livre? Comment qu'il avance votre engin? Il vol suffit de lui souffler sous la queue? Vous pensez que papi Leda va le pousser avec ses tites mimines?


Je me gratte nerveusement le menton. Faut que je trouve vite un échappatoire sinon on est cuit.

Euh si ça y est j'ai trouvé. Vos hommes pousse votre merveille jusqu'au mont surplombant Angers et charges à l'intérieur. Avec mes miens on vous poussent fort fort fort en direction de la porte du castel et on cris:


Livraison expres de Chouquettes géantes pour l'archi duchesse. parait qu'au mot chouquette elle sait plus ou elle en est et vendrait père et mère.




Jean.jakou
[Angers, Porte des Enfers Toussaint]

Si Jean avait remarqué la couverture du livre de Mahaut, il aurait pu dévoiler - en riant d'un air gêné - qu'on révélait enfin, à la page 328, la véritable identité du père des triplées (les jumelles, c'était surfait) d'Emily. Car en réalité, le père n'était pas Rafael mais... Mikaela, dont le véritable prénom était Miguel, qui s'était travesti en femme pour une raison qui était sans doute expliquée après la page 421. Jean avait en effet laissé tomber là la lecture, ne comprenant pas comment Le Sόl, un journal norvégien, pouvait révéler que le grand-père de Geoff (le troisième fils du grand-père maternel de Rafael) était également le neveu du laquais Rufus.

Pour le plus grand bonheur de ceux qui n'était pas allés aussi loin dans la lecture de
Désir sous le soleil, Jean n'avait rien vu. Avec un œil au beurre noir et l'autre dans la pénombre, la chose aurait de toute manière été difficile. Il continuait le jeu de dupes, prêt à laisser tomber le pauvre Roger-Alain (ou Roger-Eudes, il n'avait pas bien saisi) entre la main du vieux Falco, lorsque l'archiduchesse - car il s'agissait de l'archiduchesse, nom d'un bonhomme ! - expliqua qu'elle lustrait quotidiennement ses chaussures :

[...] avec une peau de Guyennais


Hahahaha. Très drôle. Gloups !

Et là, dans la tête de Jean, une palanquée de moulins se mirent à tourner vite, trop vite. « ELLE SAIT QU'ON EST DES ROYALOS, ON EST FOUTUS, SAUVE QUI PEUT, ILS VONT NOUS MASSACRER !! » « Vite ! Au canot ! Les Bretonno-Guyennais et les croques-en-bouche d'abord ! »

Il se tourna vers Mahaut et Roger-Canin.


On balance le nécessaire et tant pis pour les chouquettes, essayait-il de leur faire comprendre en clignant son œil unique tout en transpirant un peu plus que la normale.

BAM

Trop tard ! Ils allaient tous crever : Papy Manchot venait de tirer une salve !

Oh le con ! Oh le con !
Mais qu'il est con ce con !
Y vient d'me tirer dans l'pied !!!


Mahaut vint à la rescousse de Roger-Gratin, taclant au passage les Guyennais dont c'était décidément la fête. Jean roula l’œil, haussa les épaules, soupira et tapa du pied. Elle n'avait pas compris, ou pas vu, le sémaphore breton.


Bon, Mahaut... Pas. Pasmahaut, quoi ! Je vous rappelle que nous sommes un peu pressés. On doit visiter les cuisines de... de la baronne de la Salade-Trévise dont l'état sanitaire a été dénoncé par lettre anonyme. Et c'est pas à côté d'Angers, hein !

Il se tourna vers l'archiduchesse, en souriant de toutes ses dents (propres et saines, car le devoir sacré d'un gourmet était d'entretenir sa dentition en la brossant quotidiennement) :

Pasmahaut n'a pas tort, votre Archiduchesse. On peut pas laisser notre sucrétaire dans cet état en plein milieu du chemin. C'est que ça fait un peu désordre, on va finir par croire que c'est un royaliste. Heu... Ehéhéhé !

Leur position commençait à sentir le soufre. D'ailleurs, ça sentait vraiment le soufre.
_________________
Jean Landreger, dit le Jakou.
Dans un panier de crabes angevins.
Falco.
Angers -Porte Toussaint - Les Couleuvrines

Kayhan c'est Kayhan.
Il a une vassale, Estainoise, Dame de Givré, qui remplie des fonctions logiques et normales fondées sur une amitié empreinte de féodalité ensanglantée.
Et Kayhan.
Elle c'est le torchis qui bouche le mur en toute circonstance, c'est le rondin tordu pour franchir le fossé, le crochetage de serrure avec un culot de bouteille et une écrevisse morte(ou pas).

Un poil plus à droite, sinon c'est cuit pour le vieux frêne...
Une correction balistique parfaite.
Evitant une projection de chair et os cranien sur la tenue neuve de l'Archiduchesse.
Ou de fragments de boyaux.
Mais inculquant selon le cahier de charges les bases de la politesse angevine.
On ne fonce pas sans conséquences avec une épée sur des angevins sans être lourdement accompagné de plusieurs centaines de complices.


Merci Kayhan. Sans aide j'aurai été fichu de le tuer...Mais à l'entendre j'aurai du viser ses rubidules, il aurait été plus chantant.


L'arquebuse est posée crosse sur la pointe d'une botte. Fumante.
L'aveugle a un sourire satisfait, re nettoyant le canon lentement l'alerte traitée.
La délégation est à présent dans les griffes sucrées de l'Archiduchesse...Et le truc super c'est qu'elle repassera forcement par cette position pour repartir.
L'odeur de poudre est agréable, une légère giboulée la disperse.

Qu'il est beau ce glaçis de terre nue ou tronent les couleuvrines, il n'en doute pas.
Avantage permanent de la cécité de pouvoir ignorer les aspects laids de toute chose.
Dire qu'en face ils en sont à charger en armure avec l'épée en main...Bon, faut bien dire que le gros des angevins est aussi primitif.
Vivement que les armées royales repointent leur nez et qu'il entende le fracas de l'artillerie les faucher de front ou enfilade.
Mais en attentant, c'est plutot amuses gueules et chasse aux poneys..


Dis moi, Kayhan...Si la Couronne ne parvient pas à vaincre l'Anjou en des délais corrects..Quels ennemis restera t'il à vaincre?....Hum..J'ignore pourquoi, mais j'ai une furieuse envie de péter la logique d'austérité Réformée et me saouler à mort..Monde de nain ou les Buses sont géantes.........

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