Lekaiser
En ce XVIe jour du mois de Janvier MIIIICLVIII, deux compagnies d'ordonnances Françaises furent signalées à la mi journée dans le plat pays d'Aix. Elles venaient d'Avignon qu'elles avaient contournées sans difficulté.
C'était l'avant garde d'une puissante armée, hétérogène en peuples, mais homogène dans l'art de la guerre, car ils étaient quasiment tous frères d'armes.
Ils avaient quitté Genève quelques semaines plus tôt, dépités de la couardise du Camerlingue et de la Curie Romaine. Arrivant en Bourgogne ils s'étaient demandé ce qu'ils pouvaient faire maintenant, assemblés, pour servir l'Aristotélité. L'Amiral de France, Alcalnn Blackney, Duc de Mortain, soumit alors l'idée, de rendre la Provence à l'Empire. Ses compagnons trouvèrent l'idée intéressante car, à leurs yeux, cette campagne avait plusieurs avantages. D'une part, elle rendrait service à leurs amitiés qu'ils avaient noué en Empire, notamment avec la Savoie, qui s'inquiétait d'être entourée d'ennemis potentiels.
En effet, au nord, l'Hérétique Genève dardait ses rayons maléfiques de son phare vers Chambéry, tandis qu'au Sud, Aix n'avait guère digéré le retour à la raison et la relative prospérité du petit Duché. Enfin, Gênes et ses doges cupides, lorgnaient avidement sur les possessions des montagnards. Mais le pire était peut être un peu plus au nord. En effet, la Franche Comté, la traître, avait une ambigu diplomatie. S'alliant en façade à la Bourgogne Française, elle prévoyait dans son dos de la piller. Clamant comme une catin, haut et fort, son attachement à la Vrai Foy, elle aidait en sous main, via une large partie de son parlement corrompu, les Lions de Judas, les hérétiques honnis.
Le deuxième avantage aux yeux des Capitaines Français, était la possibilité d'éviter que la Provence n'intervienne et ne contamine de ses idées séparatistes, les fragiles provinces françaises voisine, comme le Languedoc, puissant, mais atteint d'une maladie dégénérative.
La troisième était de démontrer à tous, que le Royaume de France, si il pouvait sembler parfois faible, ne feignait en fait que de dormir et lorsqu'on provoquait son courroux, l'étendard de Saint Denis flottant, les meilleurs éléments de toutes les provinces pouvaient se ranger dessous et, dans leurs rutilants harnois blancs, faire trembler la terre jusqu'à ce que les murs ennemis tombent en poussière.
C'était donc plein de ces bonnes résolutions que l'avant garde déroula son arrivée devant la capitale rebelle. Une petite lance de félons, tenta d'ailleurs de s'interposer, mais avec diligence, ils furent maîtrisez avec grande économie de moyens.
On pouvait distinguer plusieurs bannières dans cette armée. La première visible était celle du Duc Lexhor d'Orléans, fidèle serviteur de la Couronne, accompagné du Maréchal du Domaine Royal, un Orléannais lui aussi, mal nommé Bourguignon. Au milieu de cette bataille flottait la bannière du Connestable de France, Anthémios de Deliancourt, mieux connu sous son nom de guerre, Lekaiser.
La deuxième bataille, qui composait en fait le corps principal de l'effectif Français, était sous le commandement de Pierre Du Val de Loire, Vicomte de Montlouis, un homme de guerre chevronné, qui répondait du nom de guerre de P3r3v3rt. Avec lui, nombre d'homme d'arme et de soudoyezs de tout le royaume, chevauchaient de concert.
Apercevant la ville pour la première fois, ils virent avec un oeil expert, dessuite où ils pouvaient établir le siège de la cité. En effet, la ville avait une espèce d'avancée face à eux, qui était composée d'un établissement religieux -le couvent des Chartreux- et d'autres bâtiments qui serviraient de casernement à la troupe nombreuse. Sans aucune intervention de la part des rebelles qui s'étaient enfermés en leurs murs, ils s'approchèrent suffisamment prêt des faubourgs pour s'y retrancher. La bataille commandée par le Maréchal de France Bourguignon, investit l'établissement religieux. Des pieux sont plantés tout autour, des tranchés sont creusées, des palissades et des remblais rapidement édifiés. Ils posent en batterie plusieurs pièce d'artillerie à poudre, veuglaire, couleuvrine, serpentine et autres escolpettes de taille moyennes, facilement transportables, peu dévoreuses de poudres et surtout d'une cadence de tire d'une quinzaine de coup par heure.
Le Vicomte de Montlouis, prend position entre la porte qui fait face à la route de Marseille et celle des Augustins. La encore, il profite de bâtiments pour renforcer sa position.
Le Duc Lexhor d'Orléans, fit envoyer un ambassadeur, chargé de porter une missive rédigée par le Duc de Mortain et approuvée par le Connestable de France Lekaiser. Il s'approcha à portée de voix des remparts et héla la garnison, signifiant qu'il était là pour annoncer un ultimatum. Sa voix puissante fit retentir les mots des deux hommes:
Une fois certains que tous avaient entendu l'annonce, il se retira dans le camp français.
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Dernière édition par Lekaiser le 19 Jan 2010 16:59; édité 1 fois
C'était l'avant garde d'une puissante armée, hétérogène en peuples, mais homogène dans l'art de la guerre, car ils étaient quasiment tous frères d'armes.
Ils avaient quitté Genève quelques semaines plus tôt, dépités de la couardise du Camerlingue et de la Curie Romaine. Arrivant en Bourgogne ils s'étaient demandé ce qu'ils pouvaient faire maintenant, assemblés, pour servir l'Aristotélité. L'Amiral de France, Alcalnn Blackney, Duc de Mortain, soumit alors l'idée, de rendre la Provence à l'Empire. Ses compagnons trouvèrent l'idée intéressante car, à leurs yeux, cette campagne avait plusieurs avantages. D'une part, elle rendrait service à leurs amitiés qu'ils avaient noué en Empire, notamment avec la Savoie, qui s'inquiétait d'être entourée d'ennemis potentiels.
En effet, au nord, l'Hérétique Genève dardait ses rayons maléfiques de son phare vers Chambéry, tandis qu'au Sud, Aix n'avait guère digéré le retour à la raison et la relative prospérité du petit Duché. Enfin, Gênes et ses doges cupides, lorgnaient avidement sur les possessions des montagnards. Mais le pire était peut être un peu plus au nord. En effet, la Franche Comté, la traître, avait une ambigu diplomatie. S'alliant en façade à la Bourgogne Française, elle prévoyait dans son dos de la piller. Clamant comme une catin, haut et fort, son attachement à la Vrai Foy, elle aidait en sous main, via une large partie de son parlement corrompu, les Lions de Judas, les hérétiques honnis.
Le deuxième avantage aux yeux des Capitaines Français, était la possibilité d'éviter que la Provence n'intervienne et ne contamine de ses idées séparatistes, les fragiles provinces françaises voisine, comme le Languedoc, puissant, mais atteint d'une maladie dégénérative.
La troisième était de démontrer à tous, que le Royaume de France, si il pouvait sembler parfois faible, ne feignait en fait que de dormir et lorsqu'on provoquait son courroux, l'étendard de Saint Denis flottant, les meilleurs éléments de toutes les provinces pouvaient se ranger dessous et, dans leurs rutilants harnois blancs, faire trembler la terre jusqu'à ce que les murs ennemis tombent en poussière.
C'était donc plein de ces bonnes résolutions que l'avant garde déroula son arrivée devant la capitale rebelle. Une petite lance de félons, tenta d'ailleurs de s'interposer, mais avec diligence, ils furent maîtrisez avec grande économie de moyens.
On pouvait distinguer plusieurs bannières dans cette armée. La première visible était celle du Duc Lexhor d'Orléans, fidèle serviteur de la Couronne, accompagné du Maréchal du Domaine Royal, un Orléannais lui aussi, mal nommé Bourguignon. Au milieu de cette bataille flottait la bannière du Connestable de France, Anthémios de Deliancourt, mieux connu sous son nom de guerre, Lekaiser.
La deuxième bataille, qui composait en fait le corps principal de l'effectif Français, était sous le commandement de Pierre Du Val de Loire, Vicomte de Montlouis, un homme de guerre chevronné, qui répondait du nom de guerre de P3r3v3rt. Avec lui, nombre d'homme d'arme et de soudoyezs de tout le royaume, chevauchaient de concert.
Apercevant la ville pour la première fois, ils virent avec un oeil expert, dessuite où ils pouvaient établir le siège de la cité. En effet, la ville avait une espèce d'avancée face à eux, qui était composée d'un établissement religieux -le couvent des Chartreux- et d'autres bâtiments qui serviraient de casernement à la troupe nombreuse. Sans aucune intervention de la part des rebelles qui s'étaient enfermés en leurs murs, ils s'approchèrent suffisamment prêt des faubourgs pour s'y retrancher. La bataille commandée par le Maréchal de France Bourguignon, investit l'établissement religieux. Des pieux sont plantés tout autour, des tranchés sont creusées, des palissades et des remblais rapidement édifiés. Ils posent en batterie plusieurs pièce d'artillerie à poudre, veuglaire, couleuvrine, serpentine et autres escolpettes de taille moyennes, facilement transportables, peu dévoreuses de poudres et surtout d'une cadence de tire d'une quinzaine de coup par heure.
Le Vicomte de Montlouis, prend position entre la porte qui fait face à la route de Marseille et celle des Augustins. La encore, il profite de bâtiments pour renforcer sa position.
Le Duc Lexhor d'Orléans, fit envoyer un ambassadeur, chargé de porter une missive rédigée par le Duc de Mortain et approuvée par le Connestable de France Lekaiser. Il s'approcha à portée de voix des remparts et héla la garnison, signifiant qu'il était là pour annoncer un ultimatum. Sa voix puissante fit retentir les mots des deux hommes:
Citation:
Nous, Anthémios de Deliancourt, dict Lekaiser, Connestable de France et Alcalnn Blackney, Duc de Mortain, à tout ceux présent et venir, qui oïront et liront, salut et paix.
Rappelons en ce jour que le Marquisat des Alpes Occidentales, n'est en rien un état souverain reconnu, ni par l'Empire, ni par le Royaume de France, il ne s'agit que de rebelles qui profitent des divisions et des problèmes internes à l'Empire pour rompre l'Ordre Établi et faire acte de félonie.
Rappelons qu'en aucune mesure, la Marquise et la Comtesse de Provence, ainsi que leurs comparses, ne sont légitimes en quoique ce soit, dans le Comté de Provence. La Provence est terre d'Empire et nous faisons le serment que jamais plus elle ne s'en éloigne.
Déclarons aujourd'hui, que dans nostre grande miséricorde, alors que rien ne nous y oblige puisqu'il s'agit de rebelles félons, autorisons les rebelles enfermés dans Aix, de réclamer merci.
A partir de ce jour de la Saint Honorat, et ce jusqu'à la fin de la trêve dominicale, nous laissons la chance aux rebelles, de mettre à bas leurs armées, d'ouvrir les portes de la cité et de nous en remettre les clefs, de nous laisser entrer dans la ville et de ne pas nous nuire. En échange, nous offrons une amnistie à tout ceux qui ont voulu défendre leur foyer, exceptés les meneurs de la rébellion que nous tiendrons sous bonne garde, jusqu'au jugement par l'Empereur.
Si Dimanche soir, au couché du soleil, nous n'avons aucune réponse, ou une réponse négative, nous cesserons là toute négociation et agirons en conséquence.
Faict à Aix,
le XVIe jour de l'an MIIIICLVIII
Anthémios de Deliancourt dict "Lekaiser",
Connestable de France,
Alcalnn Blackney,
Duc de Mortain, /SPAN>
Nous, Anthémios de Deliancourt, dict Lekaiser, Connestable de France et Alcalnn Blackney, Duc de Mortain, à tout ceux présent et venir, qui oïront et liront, salut et paix.
Rappelons en ce jour que le Marquisat des Alpes Occidentales, n'est en rien un état souverain reconnu, ni par l'Empire, ni par le Royaume de France, il ne s'agit que de rebelles qui profitent des divisions et des problèmes internes à l'Empire pour rompre l'Ordre Établi et faire acte de félonie.
Rappelons qu'en aucune mesure, la Marquise et la Comtesse de Provence, ainsi que leurs comparses, ne sont légitimes en quoique ce soit, dans le Comté de Provence. La Provence est terre d'Empire et nous faisons le serment que jamais plus elle ne s'en éloigne.
Déclarons aujourd'hui, que dans nostre grande miséricorde, alors que rien ne nous y oblige puisqu'il s'agit de rebelles félons, autorisons les rebelles enfermés dans Aix, de réclamer merci.
A partir de ce jour de la Saint Honorat, et ce jusqu'à la fin de la trêve dominicale, nous laissons la chance aux rebelles, de mettre à bas leurs armées, d'ouvrir les portes de la cité et de nous en remettre les clefs, de nous laisser entrer dans la ville et de ne pas nous nuire. En échange, nous offrons une amnistie à tout ceux qui ont voulu défendre leur foyer, exceptés les meneurs de la rébellion que nous tiendrons sous bonne garde, jusqu'au jugement par l'Empereur.
Si Dimanche soir, au couché du soleil, nous n'avons aucune réponse, ou une réponse négative, nous cesserons là toute négociation et agirons en conséquence.
Faict à Aix,
le XVIe jour de l'an MIIIICLVIII
Anthémios de Deliancourt dict "Lekaiser",
Connestable de France,
Alcalnn Blackney,
Duc de Mortain, /SPAN>
Une fois certains que tous avaient entendu l'annonce, il se retira dans le camp français.
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Dernière édition par Lekaiser le 19 Jan 2010 16:59; édité 1 fois