Maxiuszedeus
Aux portes d'Aix, le XVI janvier 1458
Ca ne finissait plus.....chevaucher toute la journée, monter le camp, "dormir" quelques heures, toilette rapide à l'eau gelée, repas de pain rassis ou de gruau infecte, parfois un fruit, lever le camp, re-chevaucher toute la journée......elle était éreintée, elle avait mal aux fesses et s'ennuyait fermement. Sans doute pour cela qu'elle ne laissait pas Nortimer, son intendant, s'occuper de tout comme à l'accoutumée. Si elle ne l'avait pas aidé a monter et lever le camps chaque jour on l'aurait sans doute retrouvée statufiée sur sa monture.
Heureusement la veille elle avait retrouvé son ami et remplaçant au sein de la COCT, le Sénéchal Voda. Ils s'étaient d'ailleurs épaulés durant l'escarmouche qui les attendait à leur arrivée. Toujours dans les premières lignes, ils avaient vu l'ennemi se jeter sur leur passage, et, côte à côte, comme au temps où ils avaient combattu le félon Gascon, ils occirent ensemble les malendrins mal entraînés, mal équipés et surtout mal avisés qui s'étaient interposés entre eux et les fortifications ennemies.
Elle en avait tué 3, ce qui avait réveillé ses muscles endoloris par le voyage et ragaillardit quelque peu son humeur de blonde ex militaire, redevenue soldat pour la cause.
Une fois les malheureux débarassés, ils avaient installé le camp. Nort' avait nettoyé les armes de la blonde et avait mis de l'eau à chauffer pour préparer une tisane à sa maîtresse.......ah c'était pas un bon lait chaud au miel....mais ça réchauffait au moins. Elle s'était finalement endormie en pensant aux amis dont on l'avait séparée, son Comte adoré, sa Blonde préférée, son filleul albigeois, son nouvel ami toulousain....ils lui manquaient. La nuit fut courte. Heureusement, elle se déshabillait peu par ce froid et dormait avec son épée posée à côté de sa paillasse.
Le XVII janvier 1458
3 Nouveaux cadavres à son actif, trois malendrins qui avaient voulut occire le nouveau sénéchal alors qu'il dormait encore et elle s'était rendormie paisiblement, se disant que plus personne n'oserait les attaquer pour cette nuit.
Au petit matin, l'effervescence du camp la réveilla. Elle remonta la couverture jusque sous son nez et profita encore quelques minutes. A travers le drap elle voyait Nort' s'afférer à préparer le lever de sa blonde maîtresse, il avait dut s'apercevoir que les petits ronflements avaient cessé. Il lui apporta ses bottes qu'il avait décrotté et ciré....ses fameuses bottes en croco d'Albi offertes par la Comtesse de Prume, surnommée la Crevette aux biscuits et Russo, la Vicomtesse de Salvagnac.
"Nort' si tu pense me servir encore de cette bouillie infâme c'est avec tes fessiers que mes bottes seront lustrées......"
Il se contenta de sourire, elle n'avait jamais levé la main sur lui...
Puis sortant de son lit et terminant de se rhabiller :
"Bonjorn Nort' donnes moi juste un peu de pain et une tisane, j'ai besoin d'aller me dégourdir les jambes."
L'intendant obéit, ajoutant quelques noix qu'il avait récolté en route, la blonde le remercia et mangea rapidement, assise sur sa couche. Elle sortit de la tente et s'étira face au pale soleil hivernal. Ce pale soleil qui se reflétait dans la chevelure de la miss qui venait en face, donnant l'impression de flammes dansant autour de son visage. Elle se frotta les yeux, se demandant si elle dormait encore....mais c'était bien sa meilleure amie. La Dame de Caucalières approchait, un grand sourire illuminant ses traits fins. Maxi lui ouvrit les bras.
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Ca ne finissait plus.....chevaucher toute la journée, monter le camp, "dormir" quelques heures, toilette rapide à l'eau gelée, repas de pain rassis ou de gruau infecte, parfois un fruit, lever le camp, re-chevaucher toute la journée......elle était éreintée, elle avait mal aux fesses et s'ennuyait fermement. Sans doute pour cela qu'elle ne laissait pas Nortimer, son intendant, s'occuper de tout comme à l'accoutumée. Si elle ne l'avait pas aidé a monter et lever le camps chaque jour on l'aurait sans doute retrouvée statufiée sur sa monture.
Heureusement la veille elle avait retrouvé son ami et remplaçant au sein de la COCT, le Sénéchal Voda. Ils s'étaient d'ailleurs épaulés durant l'escarmouche qui les attendait à leur arrivée. Toujours dans les premières lignes, ils avaient vu l'ennemi se jeter sur leur passage, et, côte à côte, comme au temps où ils avaient combattu le félon Gascon, ils occirent ensemble les malendrins mal entraînés, mal équipés et surtout mal avisés qui s'étaient interposés entre eux et les fortifications ennemies.
Elle en avait tué 3, ce qui avait réveillé ses muscles endoloris par le voyage et ragaillardit quelque peu son humeur de blonde ex militaire, redevenue soldat pour la cause.
Une fois les malheureux débarassés, ils avaient installé le camp. Nort' avait nettoyé les armes de la blonde et avait mis de l'eau à chauffer pour préparer une tisane à sa maîtresse.......ah c'était pas un bon lait chaud au miel....mais ça réchauffait au moins. Elle s'était finalement endormie en pensant aux amis dont on l'avait séparée, son Comte adoré, sa Blonde préférée, son filleul albigeois, son nouvel ami toulousain....ils lui manquaient. La nuit fut courte. Heureusement, elle se déshabillait peu par ce froid et dormait avec son épée posée à côté de sa paillasse.
Le XVII janvier 1458
3 Nouveaux cadavres à son actif, trois malendrins qui avaient voulut occire le nouveau sénéchal alors qu'il dormait encore et elle s'était rendormie paisiblement, se disant que plus personne n'oserait les attaquer pour cette nuit.
Au petit matin, l'effervescence du camp la réveilla. Elle remonta la couverture jusque sous son nez et profita encore quelques minutes. A travers le drap elle voyait Nort' s'afférer à préparer le lever de sa blonde maîtresse, il avait dut s'apercevoir que les petits ronflements avaient cessé. Il lui apporta ses bottes qu'il avait décrotté et ciré....ses fameuses bottes en croco d'Albi offertes par la Comtesse de Prume, surnommée la Crevette aux biscuits et Russo, la Vicomtesse de Salvagnac.
"Nort' si tu pense me servir encore de cette bouillie infâme c'est avec tes fessiers que mes bottes seront lustrées......"
Il se contenta de sourire, elle n'avait jamais levé la main sur lui...
Puis sortant de son lit et terminant de se rhabiller :
"Bonjorn Nort' donnes moi juste un peu de pain et une tisane, j'ai besoin d'aller me dégourdir les jambes."
L'intendant obéit, ajoutant quelques noix qu'il avait récolté en route, la blonde le remercia et mangea rapidement, assise sur sa couche. Elle sortit de la tente et s'étira face au pale soleil hivernal. Ce pale soleil qui se reflétait dans la chevelure de la miss qui venait en face, donnant l'impression de flammes dansant autour de son visage. Elle se frotta les yeux, se demandant si elle dormait encore....mais c'était bien sa meilleure amie. La Dame de Caucalières approchait, un grand sourire illuminant ses traits fins. Maxi lui ouvrit les bras.
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