Lettre II de Paulos à Samoth.
Lecture du Vendredi, le 7e d'Octobre 1459, au nom de la « trêve spirituelle » en la clairière de la foy de Montauban (Toulouse).
Bases Théologiques:
Hagiographie de Paulos.
Hagiographie de Samoth.
Lettre II de Paulos à Samoth
Oraison:
Dans les lettres que Paulos adresse à Samoht, le plus jeune des douze apôtres, il fait preuve d'un véritable amour envers le cadet des disciples de Christos, voire même d'un certain sentiment de paternité, puisqu'il l'appelle « mon enfant ». En effet, Samoht n'est pas un apôtre comme les autres, il est celui qui a suivi et accompagné Christos au plus près de son quotidien, avant d'être pris en charge par l'Apôtre Paulos. Plus qu'un proche camarade, Samoht va surtout faire partie de ceux qui vont prendre la relève de Christos, et mener jusqu'à son terme l'uvre apostolique. C'est pourquoi il ne faut pas voir ces courriers comme un testament de l'apôtre Paulos, mais plutôt comme les dernières recommandations d'un ancien à un jeune homme. Des recommandations qui, bien sûr, nous sont aussi adressées, à nous lecteurs des Saintes Écritures, à nous autres, Aristotéliciens.
Sa première recommandation est de se
« fortifier dans la grâce en Dieu, notre Seigneur ». Il ne s'agit évidemment pas ici d'être plus fort, plus grand, plus puissant, mais plutôt d'approfondir sa foi en le Créateur, et de se renforcer soi-même au travers de cette foi. En revanche, il est important que cet approfondissement ne soit qu'une démarche personnelle, mais familiale et communautaire.
Il est certain que Samoht doit garder les paroles qu'il a entendu de l'apôtre Paulos, car il en devient à la mort de ce dernier, l'unique dépositaire. Mais il ne doit pas conserver la sagesse de ces paroles thésaurisées: à son tour, il doit les confier, les transmettre à d'autres personnes, des personnes qui soient capables de les divulguer à leur tour, sur tous les continents, en toutes les langues.
L'apôtre Paulos dévoile ainsi depuis Césarée à son jeune et bien-aimé camarade le véritable sens de sa mission que lui a déjà confié le prophète :
- avoir été enseigné pour être capable d'enseigner à son tour ;
- avoir été témoin de la vie apostolique en compagnie de Christos pour pouvoir en témoigner à son tour ;
- avoir reçu la Parole du Christ pour la transmettre à son tour ;
En somme, il faut être un récepteur de la parole divine, pour devenir ensuite soi-même un émetteur de cette même Parole. Oui, il faut être un véritable relai de cette Parole, et ce relai passe d'abord par l'éducation que vous donnerez à vos enfants. Ceci pour former une succession de témoins qui à travers les méandres et les secousses de l'Histoire, pourront porter et annoncer le merveilleux message de la foi en Dieu, qui est la seule à pouvoir justifier l'Homme devant Lui.
Mais l'apôtre demande plus encore à son proche compagnon. Être un témoin du message prophétique ne suffit pas. Paulos exhorte donc Samoht à
« souffrir comme tous les apôtres ont souffert », à
« prendre sa part de souffrance »,
« comme un bon soldat du Très-Haut ». Cette recommandation peut d'abord nous surprendre, nous lecteurs des Saintes Écritures, en nous interpellant sur la nécessité de souffrir pour être un bon Aristotélicien. En réalité, Paulos prévient simplement son compagnon qu'il lui faudra rester fidèle à sa mission apostolique, et ce malgré les difficultés, les désagréments, les malheurs qu'il pourra endurer tout au long de sa vie d'Aristotélicien. Ainsi, un « bon croyant » s'efforcera d'oublier ses propres souffrances.
- en « bon soldat », il s'efforcera de consacrer entièrement sa vie à la cause de Dieu;
- en « bon champion », il respectera les règles de la vie d'un Juste, celles dictées par l'Écriture;
- en « bon métayer » il récoltera les fruits du message divin qu'il aura semé tout autour de lui, en commençant par ceux qui lui sont les plus proches.
Telle est la mission qu'au crépuscule de sa vie, l'apôtre Paulos confia à l'apôtre Samoht.
Telle est la mission qui nous incombe à tous aujourd'hui.
Amen.