[IV - A tire d'Aile, le Papillon se fait la belle.]

Aléanore, nouvellement ennoblie et devenue Dame de Concèze, quitte l'Anjou pour gagner sa terre natale, accompagnée d'Alycianne. Au programme, faire de la terre aux framboises, sa terre, revoir des amis, et apprendre enfin à monter à cheval. Entre cours de révérence offert par l'Etincelle au Chaperon Rouge, et cours d'équitation gracieusement offerts par un jeune Faucon. La vie d'une Framboise ? C'pas de la tarte !

La grande dame parisienne reçoit en son sein une vicomtesse béarnaise et une damoiselle limousine, liées par des larmes versées, faiblesse humaine sous le regard des Saints. Un point commun entre les deux nobles si ce n'est les épreuves qu'elles ont parcouru ? Quelques vices tout au plus.. Et quelques verres.. Ah Paris, la Capitale, nous fait du mal et la foi y est savamment mise à mal, comme le foie du reste..

Quand l'Etincelle a le mal du pays et que l'Ange a déserté le front, ne reste à la maison, que le mari de celle-ci. Riche en émotions, fort en quiproquo bienvenue dans le monde féerique d'un Papillon et d'une Licorne.

Après de nombreuses rencontres houleuses, de nombreuses discussions sans réel aboutissement entre eux, si ce n'est la conclusion qu'ils ne peuvent pas se sentir, Adrian va enfin ennoblir Aléanore en la Chapelle Sainct Antoyne, mais pas seulement elle, à l'ainée Alterac, s'ajoute une Malemort et un Vergy déjà, rencontré à de nombreuses reprises. Jeunesse pourrie.. Ah, elle est belle la Noblesse de France !

L'Anjou ? Mais l'Anjou est loin .. A trois jours de marche au moins, et Elle ? Elle est en Alençon pour aller désespérément chercher quelqu'un qui pourra l'aider à inculquer les bonnes manières à son étalon. Quand un vieux vicomte au caractère bien trempé et une adolescente à la langue bien pendue se rencontrent ? Ca fait des chocapic !

Elle est folle, cette fille est folle et on ne le répétera jamais assez. Aléanore lassée de l'oiseveté, décide de se lancer dans la politique. Le but de la Chose ? Essayer de redorer le blason de l'Anjou, de le rebleuir, de le rerougir, de lui rendre ses couleurs, sa beauté. Superficielle ? Non, Etincelle.

La Surintendante des Menus Plaisirs ne l'est plus ? Ni une, ni deux, c'est une Etincelle à la mine enfarinée qui tente de faire accepter à la Grande Chieuse que sa place est bien celle-ci. Quand une Petite Peste et une Grande Chieuse se rencontre, ça peut provoquer une hécatombe. Conseil de la narratrice ? Tous à couvert !