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Info:
RP de la Fashion Week [Jour 1] organisée par l'Atelier des Doigts d'Or, le 3 avril 1459 dans les Jardins du Louvre [Fofo 2 -&amp;gt; Entrée du Louvre -&amp;gt; Les Jardins]

[RP sur Invitation] Fashion Week - Jour 1

Keridil
[Keri se prépare]

Depuis des jours ils préparaient l'évènement. La Semaine de la Mode !
Tombé sur Attia des Juli au hasard d'une rue, et suite à une négociation féroce, l'Amahir jouerait les Maîtres de Cérémonie en herbe.
Le jour J était arrivé, et de sa chambre du Louvre, d'où il ne voyait pas les Jardins Royaux, le brun soupira. C'était parti pour une semaine de folie, semaine pendant laquelle toute activité importante serait mise de côté au profit d'un loisir personnel et au bénéfice de froufrous qu'il avait presque toujours eu en horreur. Mais que voulez-vous, les hommes changent.
Sans réveiller Della, il se fit vêtir. Une tenue de circonstance signée AdJ, et il descendit, direction les Jardins.


[Keri jardine - ou pas]

Lorsqu'il fit son entrée dans sortit du château pour entrer sur les lieux du crimes, il était accompagné de Titi Pierre, puisque toute l'équipe était partie en même temps, se réunissant dans l'Entrée du Palais Royal.
Titi Pierre était un brave gaillard pas finot et au verbe limité mais monté comme une armoire à glace, qui serait le videur attitré de la semaine, au cas où quelques importuns viendraient déranger la fête.
Devant le beau monde qui avait été invité, il était hors de question qu'il y ait matière à scandale, et toute personne ne montrant pas patte blanche serait gentiment remerciée.
Un huissier improvisé ne tarderait plus à débarquer, et la fête pourrait commencer.
Pour l'heure, le brun prit le temps d'observer les lieux. Il était posté sur un long tapis rouge qui trouvait sa chute de part et d'autre d'un podium. Devant, des places à n'en plus finir, où de nobles séants se poseraient selon leurs rangs.
Au bout des rangées, des enfants, trouvés dans Paris, qui se faisaient une joie à l'idée de guider les VIP à leurs places.
L'Amahir aurait bien fait un discours du genre : C'est l'heure, vous pouvez entrer, mais avouons que parler à un arbre et à deux serviteurs, c'est pas folichon, ainsi et pour l'instant il attend, il attend les premiers venus, programme du jour en main.




Jour Premier

Ouverture par son Altesse la Dauphine
Présentation de la Collection BeeZee
Présentation des Coffrets Ella Durée -sluurrrpppp
Présentation de la Collection Calyce
Interview de Personnalités

_________________
--Titi_pierre


Grumpf..

C'est la seule réponse qu'il a donné à sa maîtresse quand elle lui a dit de suivre le Maître de Cérémonie. Et il le redit pour lui-même en guise d'acquiescement.

Grumpf.

"Reste à l'entrée Titi Pierre." Alors, il reste, les bras croisés devant lui. Il se répète en mode automatique ce qu'il doit faire. Une invitation présentée ? Les gens entrent, pas plus de deux personnes par invitation. Pas d'invitation présentée ? Ils entrent pas, qu'ils soient deux ou moins ou plus ou y s'en fout. Rentrent pas.

Beurp.. Pas rentrer gens, pas invitation. Rentrer gens, invitation. Groumpf.

Très diversifié le vocabulaire. Il est pas fin, c'est sur, et dans tous les sens du terme, presque deux mètres de haut, un peu plus d'un quintal, on peut pas tout avoir. Kéridil a le cerveau, il a les muscles.
--Severus_nonrigolus


Il l'avait verte le Sévère.

Meme pas que le maitre lui avait proposé le role de maitre de cérémonie, meme pas qu'il serait celui qui présenterait les tenues richissimes de l'atelier, il était tout juste bon a faire le portier.

Oui voila ce a quoi le reduisait le maitre, lui le grand argentier des doigts d'or, lui sans qui elle n'aurait pas pu débourser un franc a toute ce remue ménage.

C'est donc l'air extremement mauvais qu'il prit place aupres d'un géant dont le regard respirait une intelligence de moineau.
Certes il serait au contact de la plus haute noblesse du royaume, mais cela n'avait rien de valorisant et cela, il saurait le faire payer a la gitane.

La levre tremblant d'un rictus mauvais, il croisa les bras, pret a se défouler sur les arrivants sans invitation.

Attia.
[ A l'aube du jour J]

La gitane s'était levée aux aurores.
Elle était arrivéequelques jours en avance, histoire d'etre sur place, de se préparer psychologiquement et prevoir les faux pas à éviter que beaucoup de gens attendaient certainement.

Deja elle avait du se remettre du lamentable incident diplomatique qu'elle avait fait en omettant de prendre contact avec le grand chambellan du Louvre.
Bah oui elle est couturière, pas chef du protocole. Elle esperait cependant que les lettres de plates excuses qu'elle avait adressées trouveraient un écho a l'oreille magnanime du pair.

Qu'importe le grand jour était enfin arrivé.
Elle avait bien repété a tout le monde qu'il fallait arriver a l'avance, bieeen a l'avance pour etre sur que tout était parfait.

Un verre de vin au reveil et la gitane se débarassait du degueulis qui pourrait lui pourrir la vie tout au long de la journée.
Deja que le stress ne nous la mettait pas dans les meilleures conditions, il ne fallait pas non plus qu'elle perde en classe a se retrouver a vomir ses tripes dans un coin du jardin du louvre quand meme...

[Fin du prélude. Entrée des artistes]

Attia, maitre couturière du tres en vogue atelier des Doigts d'or, Fournisseur royal, et organisatrice associée de la semaine de la mode première édition, s'etait rendue ce matin aux très prisés jardins du Louvre.
Il convenait de retrouver les organisateurs et intervenants, afin de faire un dernier briefing avant l'ouverture.
Les malles contenant les tenues a présenter avaient été soigneusement rangées dans un pavillon bien gardé.
Le grand rideau avait été installé et les coulisses sécurisées.
Sévère et Titi Pierre avaient été placés.
Et meme si elle ne les voyait pas, l'arraignée et les mercenaires engagés pour sécuriser l'événement devaient sans doute deja etre a l'office.
Tout était prêt.
Aussi la
très mégalomaniaque italienne de conclure le brief par un tres glorieux :

- On va mourrrrriiiiiiiiiir!!!

Oui on ne peut pas être génial ET détendu.

_________________
Yolanda_isabel
Vous connaissez le trac ?

Ce sentiment atroce qui vous colle une boule à la gorge, vous noue les boyaux, vous crispe le corps, vous agite le palpitant. Cette impression diffuse de chaleur puis de froid, ces frissons désagréables qui vous coulent dans le dos au rythme même de la sueur qui glisse sur votre visage. Celui-là même qui vous fait avoir les mains moites et la bouche sèche, qui vous fait arborer un carmin des plus déplacés sur les joues d’ordinaire si pâles et veloutées. Ce moment ignoble où ne restent plus que l’angoisse et la peur de l’échec, cet instant fatidique où vous vient une seule litanie à l’esprit « Je suis nulle et je vais tout rater, Dieu ait pitié de mon âme, foudroie-moi, Ô foudroyant foudroyeur. »

Bah Yolanda ne le connaît pas, elle.

Elle sautille gaiement au milieu de l’équipe des Doigts d’Or où se côtoient pour l’occasion couturières et mannequins, elle offre un sourire à Clémence, souffle un baiser du bout des doigts vers Blanche, agite des doigts potelés en direction de Calyce et Estrella, claque un clin d’œil mutin à Breiz, et se balance au bout des mains de sa secrétaire et de son précepteur, devenus mannequins par la force des choses et de l’argumentation implacable de l’Infante, constituée en grande partie de chantage affectif et de macarons. Titi Pierre est parti en avance, après moult recommandations de l’Etoile pour qu’il tienne bien son rang aux côtés de Sévère et de Keridil, alors quand ils passent tous devant lui, elle lui fait un sourire rassurant, inconsciente du fait qu’on ne rassure pas une armoire à glace quand on a la taille d’un nain et que ladite armoire à glaces n’a nullement besoin de réconfort, ignorant tout de la peur puisqu’il faudrait réfléchir pour assimiler cela.

Ils gagnent les coulisses ensemble, arpentant le tapis rouge prévu pour les invités, elle sait que sa place est devant, et d’un geste remercie le petit placeur qui la rejoint pour lui indiquer où s’asseoir. Oui, elle pourrait y aller maintenant, mais préfère de loin, suivre les autres dans les coulisses pour le moral des troupes. Au cri d’Attia répond celui de Yolanda.


-« On va vachement s’amuser ! »

Malheureuse..
_________________

« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Leonin
[A Sellières prêt au départ]

Léonin s'était levé de bonne heure. Cela faisait déjà un petit moment qu'il avait reçu l'invitation. Dès le départ il s'était demandé s'il y viendrait ou pas. Pourquoi y aller ?
Il y serait seul, sa femme étant disparue trop tôt, il y déjà peu de temps, trop peu de temps. Et puis c'était un homme. Et comme tout homme qui se respecte, ces affaire de linge, d'habillement ça ne pouvait pas l'intéresser le moins du monde. Alors que ces quelques journées n'étaient que pour des habits, que pour en acheter ou en voir. Donc, pourquoi y aller ?
Mais d'un autre côté ce serait bien d'y aller. Il avait une invitation et certaines personnes seraient prêtes à tout pour en avoir une. Alors pourquoi ne pas en profiter. Et puis, il n'était pas obligé d'acheter quoi que ce soit et il pouvait rencontrer du monde et découvrir des gens.

Et c'est après avoir réfléchi et re réfléchi en regardant le pour et le contre de chacune des solutions, il avait pris l'invitation et il partit en direction de Paris. Il avait laissé tout le monde chez lui à Sellières, les enfants les serviteurs, sauf un, son secrétaire pour l'aider pour ces quelques jours passés loin de son château. Il était en ville depuis la veille et le matin arrivé il se prépara soigneusement et il mit sur lui un des habits achetés aux Doigts d'or. Il eut un petit pincement au cœur, se rappelant que c'était feue sa femme qui lui avait fait découvrir cet atelier et que c'était elle qui lui avait choisi et acheté certaines de ses tenues. Mais en son honneur, et en son souvenir, il arriva au jardins avec en main son invitation.

Il chercha un petit moment avant de trouver enfin l'entrée. Il se rendit compte qu'il n'y avait que peu de monde, apparemment personne. Comment cela se faisait t-il ? Il se demandait bien s'il pourrait entrer ou pas. C'est vrai que malgré qu'il soit une marmotte selon ses plus proches amis, dès qu'il y a quelque chose qui l'intéresse ou qu'il est pressé d'y aller, il arrive à se lever de très bonne heure. Et c'était le cas aujourd'hui. Il était là de trop bonne heure. Patientant pendant un petit moment, lorsqu'il se rendit compte qu'il pourrait peut-être entrer.

D'ailleurs il reconnut la personne qui était là pour recevoir les paiements lors de la dernière présentation de vêtements, et il s'approcha de lui. Toujours l'air aussi sévère, se dit le Vicomte.

Bonjour !
Je viens pour l'évènement du Printemps. Voici mon invitation.


Et il tendit son invitation qu'il avait soigneusement gardé avec lui.
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Stephandra
Pas d'invitation pour elle, nope, pas grave elle est invité d'office ou du moins après quelques mots échangés avec Sa Majesté elle a tenu à en être.

Le capitaine de la garde Royale arriva sur les lieux afin de les inspecter avec quelques uns de ses gardes, elle est amusée de l'effervescence qui règne, sourit mais comprend l'angoisse des organisateurs.

Discrètement les hommes font le tour, fouillant chaque recoin du jardin et se plaçant à des points stratégiques, Stéphandra arborant un ovale bien prononcé et reste pour superviser ses hommes en étant toujours dans la vigilance.

Elle a fait route avec Sa Majesté, et même si elle est du genre de caractère et dynamique elle s'attend à une semaine longue et difficile.
Elianor_de_vergy
Trépignant d'impatience, la frivole Dauphine avait fait un gros effort pour éviter _ une fois n'est pas coutume_ une arrivée tardive.

Levée aux laudes, baignée, coiffée, parfumée, vint enfin le premier des plaisirs qu'elle se promettait de cette semaine: le moment où elle passa l'élégante robe que l'atelier lui avait offerte pour l'occasion. Non seulement la coupe en était exquise, le tissu précieux à souhait et les broderies d'une délicatesse à se pâmer, mais en plus elle était verte, couleur préférée de la poupée. Décidément, cette journée commençait sous les meilleurs auspices!

C'est donc de fort bonne humeur que la jeune fille gagna les jardins du Louvre, où elle se heurta rapidement à un problème de taille. Pygmée contre Cyclope, David contre Goliath, Elianor contre Titi_pierre. Certes, la poupée avait pour elle son rang et son invitation. Cependant, courageuse mais pas téméraire, elle esquiva l'affrontement avec le géant pour se tourner vers Severus qui offrait à ses yeux deux immenses avantages. D'abord, elle l'avait déjà rencontré lors de la vente aux enchères de l'atelier. Et surtout, malgré son air peu avenant, il lui paraissait tout de même moins effrayant que l'autre montagne d'homme. Lui décochant un aimable sourire _ sait-on jamais, cela pourrait adoucir le cerbère_ elle se présenta sans plus tarder.


Je suis la dauphine Elianor de Vergy, je viens bien sûr assister à la semaine de la mode. Participer à son ouverture même, pour être précise.
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Keridil
Les affaires sérieuses commençaient ! Décidément ils avaient bien fait de s'installer aussi tôt. D'abord un noble.
Un homme en plus !
Je vous jure, si les micros avaient existé, Keri Keri s'en serait donné à coeur joie. En l'occurrence, il se contenta d'un regard appuyé au Sévère.
Oh et puis zut ! Il fallait bien taquiner le ronchon.


Eh bien, souriez un peu vous ! Voici notre premier invité !

Un oeil court sur l'invitation.


Monsieur le Vicomte, votre venue nous charme et nous honore, et en espérant que vous passerez un excellent moment, je vous invite à vous installer selon votre rang. Vous trouverez des plans çà et là, et nous avons des placeurs !

Le Seigneur de Bréméan incline le chef et montre la voie royale au Vicomte.
Puis un oeil noir au sévère.

Voilà, c'est comme ça qu'il faut faire.

Un instant après, c'est Stephandra du Moutier qui passe. Connaissance du brun qui se plait à hurler un :

Qu'il soit su que pour la sécurité de chacun, voici la Garde Royale !

Et deux trompettes de leur faire une entrée fracassante pendant qu'ils se placent.

Puis c'est la Dauphine herself qui arrive ! La seule, l'unique Dauphine de France.
Le regard au sévère vers qui elle s'approche se fait d'acier. Toi, si tu lui décoches pas un sourire, je te fouette de mes propres mains.
Et d'abord, pourquoi ils vont tous vers le taciturne ? Il est moche !
Et lorsque l'illustre invitée aura été accueillie comme il se doit par le corbeau des Doigts d'Or, l'Amahir s'écrierait, après une révérence profonde :


Que chacun ploie devant Son Altesse Royale la Dauphine de France !

Ah ça oui, le protocole, Keri Keri Keriii, il adore, presque autant que les Doigts d'Or.
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Leonin
Alors qu'il s'approchait de l'homme qu'il avait reconnu, un nouvel arrivant se présentait devant lui. Il se demandait bien qui il était, mais il n'eut pas longtemps à attendre avant d'avoir réponse à sa question lorsque ce fut lui qui prit son carton d'invitation et qu'il l'étudia avec attention pus lorsqu'il le lui rendit le Vicomte lui sourit.

Merci bien. Je viens avec plaisir pour voir les nouvelles créations de ce magnifique atelier. J'ai moi-même assez souvent l'occasion de porter des vêtements confectionnés par les soins de Votre Atelier.
Je vais donc suivre les placeurs.


Et c'est ce qu'il fit pour se retrouver à la place qui lui était semble-t-il destinée. Il savait ce qu'il devrait acheter. Des idées pas très précises, il verrait bien.
Alors qu'il rêvassait comme bien souvent, il entendit comme un cri. Son esprit étant à cet instant là dans les limbes d'une réflexion extrêmement importante, pour dire tout net, il baillait aux corneilles, il ne comprit pas ce qu'étaient ces cris, ni ce qui était dit. D'un bond il se leva, cherchant son épée, qu'il n'avait pas. C'est à cet instant précis qu'il comprit la seconde partie de la phrase. L'Altesse Royale, la Dauphine de France venait d'arriver. Alors ne connaissant pas avec précision le protocole de Cour, celui que lui connaissait était celui des champs de bataille, à celui qui prendrait le coup d'épée en premier, si possible celui qui était en face de lui et un ennemi de préférence, il s'inclina avec déférence, se demandant bien si c'était ainsi qu'il fallait se comporter.

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Elisabeth_stilton
[Entrée des Artistes]

Le trac non la blonde était trop sur d'elle pour l'avoir. Angoisser pourquoi le serait elle ? Elle a déjà défilée, sa grossesse ne se voit pas, elle va porter des robes plus belles les unes que les autres et en plus elle pense toujours être la plus belle. Alors soit elle leur montrerait ce que c'était que d'être une Lasteyrie à la sauce Stilton. Le style anglais à la française, magnifique non ?

Bon cette fois, l'arrivée au Louvre se fit dans des conditions meilleures que la dernière fois. Pas de crottin de cheval et compagnie sinon Attia lui aurait fait une apoplexie. Non c'est une jeune fille sage - on y croit tous - les cheveux savamment noué - ba oui sinon Breiz la tue - qui arrive à l'entrée des artistes.

Elle entend le cri d'Attia qui ressemble à celui d'un animal blessé. Elle lève les yeux aux ciel car elle sait que la gitane a une grosse tendance à la dramatisation dernièrement. Ca étonne toujours quand on connait pas mais sinon on s'y fait. Elle ne dit rien mais pose une main sur le brase de la gitane.
Fabien74


C'est bien étonné que le vicomte avait reçu, une paire de semaines plus tôt, à Challiers, une invitation au Louvre, en plein cœur de la capitale françoise.
Pour étayer sa garde-robe, mais aussi pour paraître au mieux de sa condition lors de pareille occasion, Fabien avait fait mander le tailleur le plus en vue de Clermont, afin de lui confectionner une tunique de circonstance. Du reste, si le vêtement en question était de la dernière mode auvergnate, il n'aurait certainement rien de comparable aux atours des gens de Paris, ce par quoi était piquée la curiosité de l'Hérisson, et ce qui expliquait aussi sa présence icelieu, curieux de voir quels sommets avait atteint le goût parisien.

Une litière avait été apprêtée et c'était harassés de fatigue que les Fléchère Marigny étaient arrivés la veille en ville. après une courte halte au domicile du frère de Fabien, chez qui ils logeraient toute la semaine, le couple se présenta, pour une fois sans enfants, devant les gardes à l'entrée de la forteresse royale, précédés d'un valet montrant à qui de droit leur carton d'invitation. Ce même valet s'adressa ainsi aux gardes de faction:


Veuillez annoncer Fabien et Noeline de la Fléchère Marigny, vicomtes d'Hérisson et d'Yssoire, seigneur de Challiers et de Fayet-le-château.
_________________
Naelhy
Naeva-Lisbeth *censuré à la demande de la blonde* Wolback avait mal au dos. Essayez-vous d'avoir un étoile rose fushia obèse de seulement six balais pendu à votre bras un après-midi entier.

« Yoland'amour! » -c'bien comme surnom ça, sur que ça passera vachement mieux. « Si tu tires pas un peu moins sur ton bras je t'apprendrais jamais à écrire gâteau de macaron à la prune. »

Passons sur les menaces stupides de la secrétaire qui pense sérieusement à essayer de faire faire un régime à la gosse.
Son rôle dans cette "Fashion Week"? outre celui de secrétaire et chaperonne d'une mini-princesse? Mannequin pardi! La célébrité lui était de plus en plus accessible, et après la catastrophe des victoires de la musique, après vérification approfondie qu'aucun animal marin comme, par exemple, une Cistude ne serait présent, elle avait consentit après nombres hésitations, comme se doit de faire une star, à prêter son ravissant corps pour être un des portes-manteaux de la soirée.

La gloire, elle la reniflait déjà, même si ça devait se faire aux bras d'un prêtre vieux et très Aristotélicien, elle l'aurait, la gloire. Le mieux serait avec le bonus mari riche noble & vieux.
En plus Fashion Week, c'tait forcement taillé pour elle, c'tait d'l'Anglois!


Mon dieu! Elle aura la classe!
_________________

Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
Keridil
Ah bah ça commençait à arriver, et le soleil aussi pointait le nez. Avec de la chance, les nuages matinaux auront quitté le ciel à midi.
Pour l'heure, il fallait continuer d'accueillir les invités. La première journée serait la plus longue, celles qui suivraient se passeraient d'arrivées en bonnes et dues formes. L'on vérifierait les invitations des nouveaux visages, l'on annoncerait la Reyne le jour dernier, mais d'ici là, et après l'ouverture, les choses seraient lancées et iraient toutes seules.

C'est à cet instant qu'un valet demanda à faire annoncer son Maître.
Vérifications d'usage, et si le maître avait bien été invité, il était impensable qu'on l'annonce. Non mais imaginez la gorge de Keri Keri s'il doit annoncer l'entrée de tous les gens à qui on a envoyé des cartons de part et d'autre du Royaume. Rien qu'à cette pensée, il en blêmit.
En plus si chacun envoyait son valet on allait devoir y aller sec sur les renvois de valets à leurs carrosses.
Bref, comme c'est le premier, le Maître de Cérémonie est encore de très bonne humeur, et il devance le Sévère qui lui risque de froisser toute la noblesse de France.

Que s'avancent donc le Vicomte de la Fléchère Marigny et son épouse. Et qu'ils s'installent selon le plan établi. Puissent-ils passer un excellent moment.

Un doigt qui le montre, et le corps de Keridil s'écarte, et souffle à l'oreille du valet.

Quant à vous, il est évident que vous n'entrez pas hein, et faites passer le mot à vos collègues.
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Azkaban
Lui, se faisait une joie de vivre cette semaine qui s’annonçait grandiose, était ravi de défiler en quasi clôture de l’événement. Depuis son arrivée à Paris il portait un sourire grandement affiché, un vrai gamin dans une fabrique de jeux, émerveillé par un rien, enchanté pour tout. Une grand sourire…mais pas à tout instant finalement.

Car, ce qu’elle était tendue sa gitane, ça en était presque dingue, à en perdre le sens de la réalité…sa dernière blague qu’elle lui fit fut de lui faire croire qu’elle avait dû faire une fausse couche, drôle hein la brune ? Surtout connaissant l’historique de son blond qui avait déjà subit cette dramatique expérience, la perte d’un enfant l’avait un tant soit peu traumatisé. Alors ouais il avait fait la gueule, ouais il n’avait pas compris le but de la « boutade » mais par ce biais il venait de réaliser certaines choses…Dont il ne parlera que plus tard.

Enfin bref, c’est dans les coulisses et pas loin d’elle qu’il se tenait lors de l’ouverture imminente de la cérémonie, la voyant aller et venir, s’activer, brasser de l’air, un ventilateur sur pattes en somme. Las de la voir passer et repasser devant lui, il l’empoigna un instant pour lui voler un baiser et lui murmurer :


Ca va aller, tu n’es pas seule, regarde ton équipe, vous êtes vraiment formidables, je suis très fier de toi et de vous tous…Mais, ne tire pas trop sur la corde, fais attention à vous.

Il caressa un instant son petit ventre la trahissant seulement devant les initiés puis la laissa s’échapper sans la lâcher du regard.
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