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[RP sur Invitation] Fashion Week - Jour 2

Aymeric
Il regardait les gens et leurs apparats, toutes ces têtes couronnées et ces boutonnière dorées qui contrastaient avec sa tenue de pauvre écuyer. Il s'était volontairement isolé, dos au mur, d'où il avait une vue d'ensemble sans être vu de tous. Ce n'était pas son monde, il s'en rendait compte. Même les domestiques étaient mieux habillés que lui.

Il regarda le buffet avec un air pensif. Son ventre gargouillait. Au moins, il ne serait pas venu pour rien. Sauf qu'une voix familière l'interpelle. Il tourne la tête, et aperçoit Calyce. Un large sourire illumine son visage.


Dommage, elle était sûrement là hier, et peut-être demain aussi. Tu m'aideras à la chercher ?

C'est du langage adolescenco-angevin, bien sûr. En bon françoys, ça donnerait : "C'est toi que je cherchais. Maintenant que je t'ai trouvé, je resterai avec toi, demain, après-demain, après-après-demain, et même plus encore... Je peux crécher chez toi ?"

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Ma bannière ? C'est du made by Aldraien !
Salebete
Le deuxième jour était déjà arrivé, la Duchesse d'Anjou plus que honteuse de n'avoir pu venir plus tôt se précipita pour soutenir ses fidèles amies Calyce et Estrella. Elle présenta rapidement son invitation aux gardes, pénétra dans la salle discrètement, s'assit sagement avant que le défilé ne débute.
Elisabeth_stilton
Et ouais c'est encore elle et vous aller la voir presque tous les jours la blonde. Cette robe lui allait à ravir surtout avec la poitrine qui était un peu plus gonflée. Elle se demandait si elle n'allait pas demander à Estrella de lui en faire une comme celle ci dans les tons vert ou bordeaux. Bon c'est pas tout mais il fallait y aller.

La blonde avança sur le podium, toujours là même prestance, toujours le même calme et toujours la même grâce. Quand elle entendit Kéridil, elle faillit étouffer entre le rire et l'étonnement. Oui elle aimait cette robe décidément. Elle ébouriffe un peu le renard, bouffe ses cheveux et avance.




Les bras le long du corps, elle avance doucement, bis repetita. Le même manège que la vieille, la même assurance. Les mêmes mouvements. La blonde présente, la blonde expose, la blonde aime qu'on la regarde. Arrêt au bout, temps d'attente pour laisser le temps d'admirer et d'acheter et hop on repart dans l'autre sens.

A peine arrivée dans les coulisses qu'elle commence à enlever la robe d'Estrella.

Il faut que je me dépêche, il faut que je me prépare pour Jenah !

Elle regarde la robe et là oh stupeur.

Qui a prit mes perles !!!!!!!!
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MAJ progressive. Patience.
Connexion pas stable pendant 2-3 semaines après de retour pleinement.
Alycianne
[Le jour 2 est mieux : je suis là !]

Quartz bourguignon en vue ! Planquée entre deux rangées, en train de discutailler avec un petit placeur.
- Vous allez me laisser tranquille, s'il vous plait ?
- Mais vous n'avez pas de place...
- J'ira tout devant, alors !
- Non, c'est pour les habitués de l'atelier, vous, Alycianne de Blanc-Combaz devez aller au deuxième rang.
- Mais je suis toute petite, même pas je fais de bruit, même pas de "Ooooh", ni de "Aaaaaah"...
- Enfin, euh, je ne crois pas que ce soit possible...
- ... Même pas je respire !
- Mais...
- Oh, Marie !


Marie, Walan et Minouche, repérés au deuxième rang. Le deuxième rang accompagné de ces trois là lui parait soudain plus acceptable. Elle s'empresse donc de rejoindre le trio.
Un
"Bonjour !" lancé pour l'occasion, puis, plus bas, à Minouche :
- Ça va ?

Cadette Blanc-Combaz qui se réjouit d'assister à son premier défilé. Elle a pour l'occasion revêtu sa nouvelle robe, et est victime depuis son réveil ce matin d'une crise d'hyperactivité : pas moyen de l'arrêter de parler, ou de faire un grand sourire à tous ceux qu'elle croise, ni de tortiller nerveusement les pans de sa robe.
- Ca a pas commencé, ça a pas commencé, dis ?

Le maître de cérémonie fait son apparition, non, ça n'a pas commencé, puisque ça commence, ça commence ! Petite Rouge qui ouvre grand les yeux et boit les paroles de Keridil. Puis apparait le premier modèle...


- Hiiiiii ! Rouge ! Trop TooOop ! HaAAAaaan ! C'est ma Marraiine ! OuAaa..

Et l'ouïe de tout ceux situés dans un rayon de 1 mètre 50 autour de la fillette a baissé d'un dixième.


Edits : Scusez, j'suis une boulette...
--Titi_pierre


Il est d'humour gentille aujourd'hui.. Non, je déconne ! Enfin, il est d'humeur à céder aux minois mignons et à ceux qui l'attristent. Il a un coeur quand même .. Non, je déconne !

Toujours est-il que le môme de la veille qui était resté monté sur un tonneau toute la journée d'avant, il regarde en l'air quand il passe devant lui. S'il le voit pas, il est pas là, et donc, il pourra pas dire qu'il l'a laissée passer, il l'a pas vu. Et là, c'est une gosse rouge qui trottine, le museau se lève.

Il voit pas, ils sont pas là. C'est logique, non ?


Groumpf

Gentil ? Faut pas déconner ! Alors pour rattraper le truc, il fixe les suivants en dévoilant des dents grisatres.
Ricco
Le Vi aie Pi était toujours un plaisir, mais là ca tournait au calvaire. Rien de détonant, rien d'alarmant... non Ricco se faisait ch*** un plaisir d'être là.

Toujours présent, Ricco alla comme la veille se replacer au même endroit. Ainsi il pourrait avoir vue sur l'assemblée et les coulisses.
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Minouche
[ Règle primaire de la Rue ]


- Les règles sont faites pour être transgressées -


Le premier jour avait été à mourir d'ennui. Les fesses presque aussi blanches que ses braies posées sur le haut du tonneau, le mini-écuyer n'avait posé les yeux sur le spectacle uniquement dès l'ouverture macarons, la curiosité fortement titillée. Ella Durée... N'était-ce pas les mots qu'avaient usé la pauvre Leha Von Strass ?
Soupir au dernier souvenir présent aux côtés de la rouquine à l'âge doublée. Les filles, c'est compliqué. Bien pour ça qu'il n'accepte que les bises sur joues ou front - parait que c'est signe de protection - , manquerait plus que ça à ajouter à sa liste de bêtises : être n'amoureux.
Non, loin de toutes ces pensées à l'eau de rose, le gamin était devenu espion, scrutant chaque mouvement de la garde royale, le travail du videur poids-lourd/pois chiche accompagné de l'oiseau dénué de sourire, la disposition des chaises... Il lui fallait un plan. Pas question de rester vissé sur un couvercle en bois, alors que tout doit être bien plus drôle au milieu de la noble masse. Au diable les corvées qui suivront si sa sale besogne est un succès, le nain préfère mille fois faire quelque chose de ses mains que de rester assis là, bras ballants, sans vue proche des actions du coin. L'énergie vivace déborde chaque jour... On ne l'arrêtera pas, foi de rat !

Deuxième journée donc... Identique d’apparat qu'hier, le bout de brun tanne la jolie robe blanche de sa maitresse suivi de son gardien de voyage. L'enfant croise furtivement les doigts, pourvu que le Maître de Cérémonie ne soit pas présent. La tête aux cheveux couleur corbeau s'étire plus de fois que de raison à l'approche de la barrière... Chance !
Cache ta joie et tais-toi minot... Rien n'est joué.
Près de l'entrée habituelle, le môme ralentit son allure, trompant les adultes assez de temps sur sa vraie direction, puis reprend le jeu de jambes au niveau du duo presque muet. La paire d'yeux vérifient à peine la réaction des deux gonzes, cœur trop occupé à combattre la peur de se faire prendre...

Gagné !

La Rue 1 - Les Balèzes 1. Presque envie de danser la gigue entre les deux grands, grondant l'écuyer quelques mètres plus loin. Mais c'est un sourire pourri d'arrogance qui ne disparait pas du visage du bambin : pour lui, il les avaient époustouflé puissance vingt. Gnark gnark gnark...
Dès lors, silence, profil bas, le sale gosse peu envieux de prendre une fessée d'un garde du Lys. Sa place avec le couple à l'angle gauche de la rangée III ? Logique : à terre mon loulou.
Et soyons malin, profitons de notre taille, sous la chaise d'un Walan un poil interloqué. Chut ! C'est pour la couverture crotte !

Et qui voilà avant Keridil ?


Bonjour !

Sbam ! Une petite bosse surprise prochainement sur la tête du gamin. Vache, c'est de la chaise de qualité ou il ne s'y connait pas !

Ça va ?

Question bête de la fraise sur pattes, mais le petit gars est trop content de revoir la sœur d'un bon copain. Croissant rassurant pour sa part donc en réponse. Le peu de bienséance apprise et retenue lui revient et il souffle que la robe va très bien à la Blanc-Combaz.

Le défilé numéro deux débute enfin, sous les encouragements................................. Supportables d'une filleule excitée. Sur le coup, les émeraudes quittent la scène pour se fixer sur une couleur différente. Du rose. En face à droite, une blonde à couettes, de son âge, avec deux bébés tenus par deux bras potelés.
La distinction l'étonne, l'intéresse. Le bout de brun se penche à peine comme pour mieux voir...

L'enfant de boue, habillé de vêtements trompeurs, fixe le contraire féminin. Il n'y a plus de mode, juste LA différence sociale. Attention Minouche, à force de planter tes âtres, tu vas te faire repérer.

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Tutia...
Eli monta alors sur le "podium". Aussi la brunette se tint prête pour lui succéder sur la scène. Dernière vérification de la tenue qu'elle portait ... Tout allait bien, les plis était à leur place, le tombé de la robe ... parfait.

Réarrangeant quelque peu ses cheveux, elle attendit le retour d'Eli qui ne se fit pas attendre. Elle eut juste le temps d'entendre la trésorière demandée où était passé ses perles. Petit tressaillement, espérant qu'il n'y a pas eu perte, car Attia allait les tuer sinon, puis de nouveau le calme olympien, sourire aux lèvres, main sur la hanche, et elle s'avança sur le podium.





Puis comme la veille, elle fit le tour du podium s'arrêtant aux extrémités... et on tient la cadence, on suit la musique, avant de faire un dernier stop au milieu de la scène, on se tourne à droite, à gauche, afin que tous puissent admirer, non pas elle, mais la robe, puis retour en coulisses ou comme Elisabeth, elle ôta la belle robe noire d'Estrella pour enfiler la non moins belle robe de Jenah...
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Atelier : cliquez sur la bannière ; Confrérie : http://silmarien.forumactif.net/
Cl0e
Jour de repos pour la blonde, après la journée marathonienne de la veille, elle l'avait bien mérité, non ? Non bon d'accord, elle était super chanceuse d'être mannequin et égérie de surcroît, mais quand même.
Alors cette fois-ci, au lieu d'aller directement en coulisses, elle passa devant l'armoire à glace et le sévère. Pas besoin de montrer son invitation, si, quand même ? Boh non, faut pas pousser non plus. Elle leur fit un large sourire en guise de passe, et alla gagner les sièges des habitués de l'atelier.
Elle observa sa fille qui avait voulu rester avec l'Étoile, mini-blonde rose qui la captivait, qui la fascinait, même. Et comme elle avait voulu se reposer, c'était très bien ! De plus, elle savait la petite en sécurité, malgré les regards désapprobateurs qu'elle avait pu croiser. Ce qu'elle ne comprenait pas puisque sa fille aînée, Malvinae, lorsqu'elle avait le même âge que l'Infante, sept ans donc, s'était très bien occupé d'un enfant bien plus petit que Chiara.
Installée donc, elle apprécia grandement d'être devant l'estrade, et non derrière ni dessus. Elle apprécia d'autant plus de voir les filles défiler dans d'aussi belles robes. C'était bien la griffe d'Estrella, couturière pleine de talent elle aussi.
Et la blonde qui ne savait même pas coudre un bouton ni faire un ourlet ... Honteux. Elle avait d'autres talents, encore heureux. Puis elle avait une servante aussi. Sauvée. Comment elle faisait avant ? Elle faisait pas, elle demandait aux tisserands. Faut bien les faire travailler, non ?
Un sourire passa sur son visage.

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Yolanda_isabel
It’s a man’s, man’s, man’s world..

La différence sociale, c’est ce qui creuse le fossé entre les êtres humains. C’est le gouffre entre un gamin des rues et une héritière ducale. La différence sociale, c’est ce qui a défini l’enfance de Yolanda Isabel qui derrière les fenêtres de sa chambre, regarder les enfants jouaient dans les herbes hautes quand elle-même restée dans son lit à jouer seule avec ses poupées. La différence sociale, c’est celle qui sépare un enfant posé à même le sol dans la terre, quand elle-même est assise sur un siège tendu de soieries. C’est celle qui a fait de son enfance une solitude routinière, où seuls les adultes avaient leur place. C’est celle qui l’a poussée à vouloir aller jouer dans la boue aussi, pour écoper d’une fâcherie de sa nourrice qui avait du la changer, et envoyer la jolie robe rose aux lavandières de Corbigny. C’est cette différence sociale qui fait qu’à sept ans, Yolanda Isabel n’a jamais vraiment eu que l’enfance qu’on a bien voulu lui donner, une enfant gâtée pourrie pour pouvoir mieux lui inculquer qu’elle ne sera jamais comme les enfants qui se salissent dehors. S’est-elle jamais réellement salie ? Jamais, vraiment.

Et le pire, dans ce gouffre, c’est qu’il est si profond que jamais Yolanda Isabel n’a pris conscience de l’horreur qu’il représente, des orgueils gâchés, perdus, fracassés comme autant de cadavres qu’on jette dans une fosse. Au premier rang, elle s’applique de son mieux à faire participer Aurélie et Chiara au défilé, pour la première, parce qu’il s’agit des créations de sa mère, pour la deuxième, parce qu’un peu plus âgée, elle voit les robes comme elle. Mais, elles sont si jeunes. Alors quand la voix d’Alycianne retentit, Yolanda se retourne avec espoir, car cette voix, c’est celle d’une de ses rares amies enfants. Et quand elle voit l’éclat rouge à sa gauche, elle sourit de plus belle et agite la main en direction d’Alycianne et se prend même par jeu à envoyer un baiser qui vole vers la cadette Blanc-Combaz, les lèvres soufflent silencieusement un « Bonjour » de loin. A la dame blanche avec ‘Cianne, elle sourit avant d’incliner la tête gracieusement comme Blanche le lui a appris. Elle l’a déjà vue cette dame, plusieurs fois, avec ou sans sourire, mais elle la connaît plus ou moins, alors polie, elle salue et sourit la dame en blanc. Comme une autre dame blanche, là, au rang IV qu'elle désigne du doigt à Chiara.


-« Regarde, y a ta Maman là-bas ! »

Mais jamais la mienne.
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Walan
Deuxième jour de calvai... d'exquis défilé pour y voir de fabuleuses créations.

Ça recommence donc, après avoir soigneusement esquivé la veille les divers questionneurs voulant connaître les impressions des invités sur les robes, Walan n'avait pu se soustraire à l'accompagnement de la brune présentement à ses côtés. Il n'avait pu et n'avait voulu, soyons honnêtes, car c'était d'abord et avant tout pour l'accompagner -et éviter que d'autres ne le fassent ?- qu'il avait consentit à venir ici.

Les robes et créations des doigts d'or. Bof. Les gambisons et les brigandines c'est très bien d'abord, et au moins ça protège d'avantage que la soie. Et pour les cérémonies, de belles coupes biens sobres, simplement faites dans des tissus de qualité brodés à ses armes conviennent parfaitement. Sans Repos a beau être noble et bénéficier des revenus de deux vicomtés et d'une seigneurie, il n'en garde pas moins l'esprit d'un soldat pour qui la tenue est essentiellement un outil de défense chargé soit d'avoir une bonne épaisseur de métal, soit de laisser libre de ses mouvements, et idéalement des deux.
Bref, Walan n'est pas un amateur de mode, mais ça tout le monde avait deviné non ?

Regards sur la foule, sur la brune, sur le maître de cérémonie, sur la brune, sur la foule, et paf ! Paf ? C'est quoi ce choc sous son siège ? Regard vers le bas, haussement de sourcil en y découvrant un écuyer, et repaf quand l'écuyer se heurte la tête de surprise en entendant une voix féminine -enfin ... qui pourrait l'être tout à fait d'ici quelques années-. Un petit signe de tête à l'intention des deux jeunes gens avant que la petite Blanc-Combaz démontre qu'en fait, elle était d'ores et déjà parfaitement capable de percer les tympans des hommes avec tout le brio d'une femme accomplie -oui, ce n'est pas son style d'habitude, mais votre serviteur n'a pas pu s'empêcher cette petite pique tout à fait vile, juste pour les besoins de la narration-.
Regard gris acier cherchant les noisettes, puis qui se pose sur la jeune cantatrice pour soutenir les quelques mots prononcés d'un ton calme à en faire frissonner un glaçon.


Du calme, jeune fille ...
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Mariealice
Pensive, elle regardait l'estrade où sous peu les créations et donc les mannequins apparaitraient. De temps à autre elle sentait le regard du brun s'appesantir sur elle et du coup, le sien se posait sur lui, assorti d'un petit sourire. Il était là parce qu'elle lui avait demandé, pour lui faire plaisir et veiller aussi à ce que personne d'autre ne l'accompagne - ce qu'elle n'avait pas dit c'était qu'elle ne voyait pas qui l'aurait fait -.

Alors que Keridil et son annonce attirait son attention et qu'elle regardait Elisabeth défiler dans une robe rouge, elle sursauta au bonjour d'Alycianne qu'elle n'avait pas vu arriver.


Bonjour jeune fille.

Froncement de nez en la voyant se pencher sous le siège de Walan et demander à elle ne savait qui si cela allait. Et le pire était que lorsque la brunette aperçut à son tour la blonde sur la scène, elle se mit à crier pour leur faire partager sa joie. Rapide coup d'oeil au vicomte visiblement aussi heureux que si on lui demandait de danser là tout de suite avec Terwagne. Et là, le choc. Sourde ou presque. Certes cela lui ferait du repos mais pas très pratique.

Hum... Alycianne, que dirais-tu de t'asseoir et de baisser d'un ton?

Et de se pencher sous le siège d'un vicomte, secouant ses oreilles des fois que le volume normal revienne..

Tiens donc, un écuyer. Minouche tu restes là ou tu t'asseois à côté de ton amie?

Et de se redresser l'air de rien, dégagé et naturel. Sourire aux voisins et voisines, retour sur le défilé, sourire à une petite chose rose.
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En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
--Agnes_s.ephora


[ Elle arrive... Elle est la. ]

Agnes Syrielle Ephora était une jeune femme à la fleur de l’âge.
A sa peau diaphane, ses grands yeux si clairs qu’ils en paraissaient translucides et ses cheveux éclatants, on aurait pu en faire une madone, tant elle rayonnait.

La flamande avait fait un long voyage depuis la Villa Borgia di Venezia ou elle avait été invitée
Oui les grandes cités européennes se disputaient les services d’Agnès S. Ephora.
Fille de marchands flamands, elle connaissait bien les routes. Elle accompagnait son père et la dentelle prisée a travers les royaumes. C’est lors d’un voyage en orient que lui vint sa vocation.

Si les grands beaux yeux n’étaient qu’une façade derrière laquelle elle se retranchait, elle n’en était pas moins un esprit acéré aux sens étonnamment décuplés.
Sa main à la peau lisse n’avait d’égale au toucher que le souffle des anges, et de par son odorat exceptionnel elle créait onguents et parfums raffinés et cela suffisait à faire d’elle une référence car pour le reste, son charme naturel et son éloquence a toute épreuve suffisaient a convaincre les plus sceptiques.

D’Italie au royaume de Portugal en passant par l’Espagne ou elle avait fait ses armes, la flamande ne cessait de voyager. Il ne lui restait plus que la France à conquérir et quelle meilleure occasion que celle de la semaine de la mode.
Dans sa petite auberge des galeries, Agnès terminait de se faire une beauté. Elle prenait un soin particulier à être l’incarnation parfaite de son discours.

Aussi aidée d’une suivante aussi fidèle que discrète, la flamande sublimait son teint de poudre nacrée, se laissait passer un trait de Khôl sur les yeux et relevait sa chevelure d’un roux qui faisait fureur en Italie en un chignon sophistiqué.
Bien qu’elle aurait du prendre davantage son temps, son passage initialement prévu pour le lendemain, la flamande avait du revoir ses plans. Le lendemain, elle serait loin de Paris dans une diligence pour Bruges ou son père se mourrait.
La flamande ne se laissa pas pour autant abattre, et c’est un sourire sur ses lèvres relevées d’incarnat qu’elle posa a sa suivante la question rituelle :


-Ben Ik Mooi ? (*)

Ce a quoi la suivante répondait :

- U bent schoonheidskoningin...

Oui car tout être génial était aussi bouffi d’un orgueil à faire pâlir.
Mais elle n’en avait cure la flamande, son orgueil valait cher, et Dieu avait déjà pris son tribut en la privant du fruit de son labeur. La flamande ne voyait pas.

Agnes S. Ephora revêtit une robe d’un velours vert chatoyant, car le chatoyant c’est la vie.
Puis en dernier, elle s’appliqua une goutte de parfum au creux du cou et de la poitrine.

Elle prit soin de faire embarquer la Malle acajou ou elle avait rangé quelques coffrets à offrir après sa présentation. Et, la main dans celle de sa suivante qu’elle suivait pour le coup, elle emprunta un coche pour arriver enfin aux jardins du Louvre.
Dans les coulisses, elle se sentit comme toujours lorsqu’elle arrivait dans un lieu inconnu, mal a l’aise.
Pressant la main de sa suivante elle lui murmura :


-Vindt Attia Van Juli. (**)

Elle attendit donc que la suivante revienne avec l’italienne a ses basques.

- Attia Van Juli is hier…

La flamande sourit et salua son hôtesse d’une légère Révérence.

- Je suis ravie de vous rencontrer Attia des Juli.

Elle avait parlé d’un accent qui faisait sourire la plupart de ses interlocuteurs, principalement les français. Cet accent qui faisait cracher aux flamands les R d’une manière spécifique.
Mais dans la bouche d’Agnes, tout verbiage était beau, qu’il soit dit en italien, en catalan, en castillan, en flamand ou même en germanique.

Apres un échange de charmantes banalités, ou elle avait exposé la mise en scène de son entrée, Agnes se tint prête en coulisses, derrière les lourds rideaux, la main invariablement dans celle de sa suivante.
Le spectacle allait commencer.



(*) – Suis-je belle ? - Vous etes reine de beauté.
(**) – Trouve Attia Des Juli - Attia des Juli est la.



Ariadne
[jour 2]

Nuit agitée et réveil tardif donnent départ précipité ! C'est de justesse que la Vicomtesse arrive devant l'un des garde filtrant l'entrée, elle avait pensé, malgré son retard à se munir de son invitation et entre donc sans difficulté et voyant le même jeune garçon que la veille pour les placements, lui donne quelques pièces et demande à être installée avec ses amies au même endroit. La vue n'était pas si mauvaise, bien au contraire... Le défilé commence plus rapidement que la veille, et bientôt elle chuchote à Anna...

Cette robe rouge plairait surement à Rosie !

Un instant plus tard, elle ajoute...

Cette seconde robe est absolument superbe !

Encore une fois, elles n'étaient pas venues pour rien... La suite ne manquera pas de les surprendre.
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Nufilen
Nufilen avait pris quelques vacances à Paris ces derniers temps, le climat de la capitale était parfait pour lui et puis toute cette agitation dans la rue ! Il avait dormit chez un sien cousin, luthier de son état. Une des diaconesse de son archidiocèse lui avait demandé de défiler à une manifestation artistique, pourquoi aurait-il refusé ? Les hommes en robes devaient être très difficiles à trouver pour qu'on vienne lui demander à lui. Présentement, il se tenait dans les coulisses en soutane noire liserée de mauve avec une barrette et une ceinture de même. Il attendait Jenah qui devait lui dire quoi faire en lisant le bréviaire, adossé à une pièce de décors. Une mèche de cheveux roux tentait de fuir au dessus de son oeil gauche.
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