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[RP sur Invitation] Fashion Week - Jour 2

Jenah
Ils étaient tous habillés ou presque, Jenah aida Mallory pour sa coiffure et déposer la coiffe, puis elle se dirigea vers Tutia pour l'aider également. Elle se plaça ensuite vers les rideaux, tentant d'apercevoir les passages et de comprendre les réactions du public.

Elle se tourna ensuite vers Sarrasin, Mon ange ça va être à toi, juste après Tutia, lorsqu'elle reviendra tu devras y aller, souviens toi ne marche pas trop vite, tu vas jusqu'au bout de la scène, revient, t'arrête un peu au milieu puis revient dans les coulisses... Beau comme tu es tout devrait bien se passer. La dame l'embrassa tendrement lui souhaitant bonne chance.

Puis Jenah se pencha vers leur fille, elle lui donna les mêmes consigne, insistant sur le sourire que devrait afficher la fillette. Puis elle lui serra la main, l'accompagnant au plus proche des rideaux. La fillette passerait dans les dernières. La tenue de jais d'ecclésiaste clôturant le défilé des tenues de la couturière.

Les premières revenait, Jenah félicita et remercia Eli et Mallo qui étaient déjà de retour et elle en ferait de même pour les autres. Magnifiques les filles, vous êtes magnifiques, merci à vous pour ce défilé, vraiment, très bien. J'ai entendu qu'il y avait la reine d'Espagne, j'espère que sa majesté aura apprécié! Et le stress redescendait peu à peu, elle pourrait profiter les prochains jours véritablement de la semaine de la mode.

Jenah s'approcha ensuite de Monseigneur Nufilen, son supérieur à l'EA, Vous voila en tenue, parfait, bien donc pour le défilé, il vous faut passer ces rideaux, puis vous suivez la scène jusqu'au bout, d'un pas mesuré, enfin comme lors d'une messe me direz vous, il ne s'agit pas de traverser la nef en courant dans une église, bref, vous allez jusqu'au bout de votre pas habituel, vous revenez au centre, vous vous arrêtez un moment concentrant les regards puis vous n'aurez plus qu'à revenir par là. Et le tour sera joué!
Elianor_de_vergy
La dauphine avait écouté avec attention le fort intéressant exposé d'Agnès. Souriant avec amusement de voir dès l'abord battus en brèche ses préjugés sur les produits de beauté et leurs utilisatrices. Et il faut dire que l'apparence e la jeune femme plaidait fort bien la cause de ses produits: elle était tout simplement resplendissante! Si c'était l'utilisation régulière des fards et onguents qu'elle proposait ce jour qui donnait ce résultat, la quintefeuille allait peut-être bien se laisser tenter finalement...

Il faut avouer qu'elle ne s'était jamais préoccupée de beauté. Du moins pas de sa beauté à elle. Les robes somptueuses, les bijoux étincelants, tout l'attirail d'une parure riche et éclatante lui avait au contraire toujours servi à détourner l'attention loin de sa propre personne. Son corps maigrichon, sa jambe boiteuse, sa peau terne, tout cela composait un ensemble qu'elle jugeait bien peu avenant, et qu'elle préférait dissimuler plutôt que mettre en valeur.

Se pourrait-il que quelques cosmétiques soient capables de changer cela? Elle ne pouvait s'empêcher d'en douter, malgré l'éloquence convaincante d'Agnès.

Elle n'en prit pas moins avec un sourire aimable le flacon de parfum que lui offrait l'aide de la cosmétologue, et le porta à ses narines pour en humer les effluves. Surprenant. Et fort plaisant, comme elle l'indiqua de bonne grâce.


Une senteur légère, fraîche et fleurie. Rien de lourd ou d'entêtant en effet dans cette essence toute printanière. Une réussite, tout fait adaptée à la saison. Félicitations!

Elle reçut en revanche avec un soupçon de réticence le luxueux coffret de produits. L'attention était certes délicate, mais elle se demandait si elle oserait se servir de tout cela. Même si ces produits étaient efficaces, il y avait fort à parier qu'elle ne serait de toute façon jamais au goût du seul homme auquel elle aurait jamais le droit de tenter de plaire: son butor d'époux.

La simple évocation de sa moitié haïe suffit à lui faire monter les larmes aux yeux. Larmes qu'elle s'empressa d'essuyer d'un geste rageur. Elle n'allait pas se laisser gâcher cette semaine!

Bien décidée à continuer de profiter de ces moments, elle se concentra sur les nouvelles créations présentées. Attendant avec curiosité de voir les réalisations masculines et ecclésiastiques.

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Sarrasin
Sarrasin était prêt à défiler. C'était la première fois qu'il se devait de présenter une tenue sur une scene, aussi il écouta attentivement les conseils de sa femme.Il vit passer Tuttia qui revint dans les coulisses... Ca y est c'était son tour. Il sentait le trac l'envahir se demandant si le spectacle qu'il offrirait allait leur plaire, non pas que les vêtements n'aillent pas, mais devant la beauté des vêtements il avait peur que le mannequin n'aille pas avec.
Il jeta un dernier regard vers sa femme en lui souriant avant de s'engager sur le podium.



Il prenait un pas mesuré et suivit le chemin que sa femme lui avait indiqué allant jusqu'au bout de la scène. Au moment de se retourner il fallit se prendre les pieds l'un dans l'autre mais l'évita sans que cela se remarque trop. Il s'arrêta sur le chemin du retour pour que l'on contemple son habit avant de de se rediriger vers les coulisses.
Il chercha Jenah du regard ainsi que sa famille, pour embrasse le front de Célia en lui souhaitant
"bonne chance ma princesse" avant de la laisser avancer, prenant sa femme dans ses bras tout en regardant leur fille avancer vers le podium. Il murmurait à sa femme de quoi le rassurer de sa prestation

Ca va mon amour? je me suis bien debrouillé pour faire honneur à ton don pour les costumes? Toute les créations de votre atelier sont vraiment sublimes
Nufilen
Nufilen ferma son livre, on lui faisait signe que c'était à lui. Que ne fallait-il pas faire pour rendre ses clercs heureux... Il inspira un grand coup et entra sur scène à la suite de Sarrasin en portant les vêtements que l'on lui avait confectionné.



Le roux fis le petit tour réglementaire en essayant de mettre en valeur les parties les plus ouvragées de la soutane, ça, ça le changeait des vielles tenues en dotations à l'EA. Pour lui il y avait là des heures de travail et les clercs de Rome ne perdraient rien à s'habiller avec de genre d’atours.
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Attia.
[ Les jaloux vont maigrir...]

Elle sourit béate la gitane qui chantonne en farfouillant le contenu de la boiboite qu'elle vient de recevoir d'Agnes Ephora.
C'est pas qu'elle aime particulièrement se pomponner, elle avait l'habitude de se dessiner un trait noir au charbon sur les yeux, mais il est vrai que pour des détails pratiques liés a son travail, les produits pouvaient lui permettre de conserver une meilleure mine que la mine de deterrée qui suivait habituellement ses longues nuits de travail.

La phrase est longue hein ? Pour-sui-vons !

Enfin, elle leve le nez sur les premiers modeles de Jenah qui defilent quand elle se fait surprendre par l'arrivée tonitruante de... La reine de castille et leon ?! Saperlipopette!!!

Oui public, la narratrice a fumé la moquette avant d’écrire ce post.

D'un bond elle lève son popotin de la banquette.
Elle veut voir! La reine! arrive!
Ahhhhh!
Elle pose en vitesse son coffret aux bons soins d'Az avec un regard " si tu le paume, jte paume! ".
Elle ne sait pas trop quoi faire en fait.
Un soupir de soulagement est lâché quand elle voit Cloé prendre les choses en main. En effet elles n’étaient pas sure que la reine espagnole ferait le déplacement mais elle avaient pris leur dispositions, et l'égérie des Doigts d'Or faisait office de traductrice.
Oui parfois elles font des bourdes diplomatico-louvresques, mais le reste du temps elles essayaient d'assurer un max. Critiquera qui voudra.

La gitane se fend d'une profonde révérence au passage de la souveraine.
Non elle n'irait pas au premier rang, car la n'est pas sa place, mais plus tard aidée de Cloé elle présenterait ses respects a la reine.
Pour l'heure ses yeux sont captés par un spectacle rare et unique.
Un bonbon rose surexcité devant une reine, et qui... court!
Pauvre enfant, bouger une masse pareille.
L'Attia en a un elan de tendresse, comme une envie de l’attraper et de taper le sprint pour elle...
Mais soyons sérieux.
Primo elle ne pourrait même pas soulever Yolanda,
Deuxio elle ne pourrait pas courir avec la masse de Yolanda sur les bras,
Tercio, elle se vautrerait joliment son bonbon rose entre les bras dans l'herbe verte du Louvre marquant en jamais sa réputation déjà mitigée d'un ridicule hilarant.

Elle a beau l'aimer inconditionnellement, C'est avec un max de compassion qu'elle regarde l'infante parcourir les longues rangées de pelouse, le garde royal a ses basques , en se demandant bien si la reine Béatritz dont la venue était prévue pour le dernier jour, viendrait rencontrer son homologue. Chose dont elle doutait en regardant le défilé se poursuivre et s'achever l'air de rien.

Mais cela n’était pas grave. Cette seconde journée s'avérait aussi réussie que la première, peu a peu les angoisses de la brune se calmaient.

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--Celia


Sa maman l'avait bien habillée, peignée, chouchoutée, lui avait fait milles sourires avant de lui donner les consignes, Célia, du haut de ses 8 ans n'attendait plus qu'avec grande impatience son tour de passage et n'écoytait plus que très vaguement les paroles de Jenah... De toute façon elle s'en sortirait bien ferait comme les autres, elle avait même pu observer la veille les mannequins défiler pour prendre exemple, en plus Mallo était passée avant, dans une robe avec du rose aussi et l'enfant n'avait plus que cela en tête.

Elle reçut un baiser de son père, suivit d'un de sa mère, chacun sur une joue, puis fila entre les rideaux ouverts.




La blondinette afficha un large sourire quand elle vit les yeux braqués sur elle, elle avança d'un pas un peu rapide, laissant cependant la traine et le voile glisser sur le sol, le demi-tour en bout de scène s'annoncaient donc assez préilleux. La petite regardait droit devant elle, jetant ça et là des regards vers la foule d'inconnus. Elle aperçut d'autres enfants qui étaient parmi les spectateurs, la bouille enfantine se para donc d'un plus grand sourire et les pommettes ressortirent, Célia avait encore un visage enfantin qu'éclairait ses yeux bleus.

La fillette arriva au bout de la scène en U et entreprit donc son demi-tour, la traîne n'étant pas trop longue, juste assez pour que l'enfant puisse se comparer à une princesse, la manoeuvre réussit et Célia n'eut plus qu'à retourner au centre où elle se placerait mains sur les hanches puis le long du corps fin de montrer la robe de princesse qu'avait fabriquée maman.

L'enfant resta bien longtemps à l'arrêt souriant à la foule d'inconnus, fière de porter la robe que sa maman avait dessinée, puis assemblée, cousue, brodée. Puis Célia se tourna de nouveau et se dirigea vers la sortie, d'un pas calibré qu'elle commençait à tenir vraiment, plus lent que ses premiers pas du début. Elle ne put s'empêcher d'élancer un petit coucou à l'assemblée de présents avant de s'engouffrer entre les rideaux ouverts et de disparaître dans les coulisses.


Elle retrouva donc Jenah, Mallo, Sarra et Théo, et rapidemment les immergea d'un flot de paroles : Dit Maman, maman, c'était bien hein? Dit maman ça allait. T'as vu Mallo j'ai défilé comme une grande comme toi, moi aussi j'ai une robe de princesse, t'as vu! Et se tournant vers Sarrasin, bien vrai que je suis une princesse hein, je suis votre princesse, hein bien vrai Sarrasin? Et Théo lui c'est le prince, mais pas le prince charmant, il fait que dormir!
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Leonin
Léonin, toujours à sa place, regardait le défilé avec attention. Il étudiait les quelques parures qui passaient. Certaines il les aimait, d'autres moins. Pour celles qui étaient pour les femmes, il les imaginaient portées par ses filles, par Flora. Il les aimait bien, mais pas encore celle qui vraiment lui ferait avoir envie de l'acheter. Oh oui ! Elles étaient toutes aussi belles les unes que les autres. Elles avaient été confectionnées avec un très grand soin et chaque une méritait d'être portée, d'être montrée dans les beaux salons. Mais non, aucune qui lui plaise totalement et qui fasse plaisir ... C'était ça le but : faire plaisir, aussi bien à lui qu'à celle qui la recevra.

Il pensait, réfléchissait et tout à coup alors qu'il regardait d'un oeil distrait, il vit entrer sur l'estrade un homme. Cette stature, il la reconnu sur le champ et il en resta bouche bée. Nufilen, ici, en train de défiler. Décidément, lui qi pensait que rien ne pourrait le surprendre, il fut bien attrapé à cet instant précis, à tel point d'en rester bouche bée.

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Della
Mais qu'est-ce que je m'ennuie, ici ! Pensait à cet instant la ravissante et fidèle épouse du présentateur de l'événement du printemps.
Bien entendu, personne n'aurait pu se douter un seul instant que cette pensée trottait dans sa tête depuis déjà un bon moment car en la regardant, l'on voyait une jeune femme bien comme il faut et sous tous rapports, absolument contente d'être là.
C'est que la Diplomatie, ça apprend aussi à montrer le contraire de ce qu'on pense.
Genre faire un beau sourire alors qu'on crève d'envie de s'enfuir à toutes jambes pour aller courir dans la forêt ou qu'on dévorerait bien un éééééééééééééééénorme morceau de pâté étalé sur une toute aussi éééééééééééééééééénorme tranche de pain.
Ah oui, c'était donc ça les gargouillis qu'on entendait jusqu'à trois sièges à la ronde ! C'était l'estomac de la très charmante jeune femme blonde au si beau sourire...elle avait faim !

Elle se tordit un peu le cou, histoire de voir si par hasard son cher époux n'allait pas clôturer cette interminable journée, mettant fin ainsi à son supplice.
C'était décidé, demain, elle aurait la migraine !

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Keridil
Et voilà. Tout le monde avait défilé, il allait pouvoir cloturer tranquillou la journée le brun. Et quelle journée ! C'est vrai qu'elle avait été un peu longue. Disons qu'en plein soleil à blablater. Le lendemain, il prendrait de la cervoise, épicétou, et tant pis s'il finissait raide sur l'estrade, il ne sera pas dit que Keridil d'Amahir est mort de soif pendant la Semaine de la Mode. Quelle honte.

Et puis là. KEUUUUUUUAAAAAA ???
Reine d'Espagne !! Et en plus, on l'interrompt presque quand il allait parler. Fichtre et Foutredieu et autres jurons !
Ils peuvent pas prévenir ces foutus monarques. En plus, Béa-nours est pas dans les parages bien sur, et qui c'est qui récolte après ? La Diplomatie Royale, bah voyons ! J'vous jure. Bon bref, on peut pas dire à la Souveraine de Castille & Leon qu'on arrête quand elle arrive, alors on va meubler cinq minutes.


Et maintenant, Vos Majestés, Grâces et Altesses, pour clore cette seconde journée, j'invite nos artistes du jour, Demoiselles Estrella Iona & Jenah à venir nous dire un mot pour la mode !

Voilà, et une fois qu'elles auraient blablaté, on pourra dire aux gens : revenez demain.
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Estrella.iona
Parce que ça n'était pas fini et qu'il fallait dire un mot pour la mode, Trella vint donc s'exprimer devant les gens qui avaient bien voulu regarder le défilé des créations.
Plus fatiguée que stressée, elle avisa Yolanda munie de sa fille dans le public. Chouette, elle ne l'avait pas perdue.
Puis elle s'exprima :


Et bien je voudrais remercier tout d'abord Attia sans qui rien de tout ça n'aurait pu être possible, et puis Breiz aussi qui m'a aidée à progresser grace à ses conseils, et puis aussi toutes les couturières des Doigts d'Or qui sont vachement trop fortes et que j'aimerai bien égaler un jour... Aussi j'aimerai remercier particulièrement Calyce qui m'a beaucoup aidée depuis mes débuts en faisant mon mannequin-critiqueuse et sans qui je serai surement pas là à vous parler. Merci aussi à tous les angevins qui sont ma source d'inspiration...

C'était p't'etre pas tout à fait totalement vrai mais ça fait classe de dire ça.

Et aussi euh tous les gens qui me connaissent, les clientes qui portent mes créations, les fabricants de tissus, et pis Gigi. Et Sévère. Et Yolanda qui m'a été d'une grande aide pour ce début de semaine.

Voilà, c'est fini, elle peut enfin retourner d'où elle vient... Ah mais non, elle se rend subitement compte qu'elle a oublié quelque chose. Elle revient donc sur ses pas et s'écrie vite fait avant que quelqu'un d'autre puisse prendre la parole :

Et je voudrais aussi remercier la Duchesse d'Anjou qui m'a fait l'honneur de porter une de mes robes lors de ses allégeances, et aussi Ella Durée qui fait de supers bonnes choses avec ses mains et ses talents de macaronneuse. Et aussi Agnès Ephora dont je raffole des cosmétiques, parce que ça sent bon. Et aussi tout les gens que j'aime et qui se reconnaitront, par contre ceux que j'aime pas bah je leur dis rien. Mais ils se reconnaitront aussi. Voilàààà !


Et voilà, elle reprit son souffle et céda la place à Jenah.
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Jenah
Elle avait cru qu'elle y échapperait, monter sur scène et dire un mot à tous, ce qu'elle n'avait absolumment pas préparé. Ainsi la dame y alla quand même, suivant Estrella.
La jeunette s'exprima puis vint le tour de Jenah.

La brunette afficha un large sourire, destiné à tous et s'exprima ainsi.


Bonjour à vous,
Et bien merci à toutes et tous d'être présents pour cette semaine de la mode, cela fait plaisir de voir des personnes interessées ainsi par les tissus, les tenues et par ce que peut produire notre Atelier qu'est l'Atelier des Doigts d'Or. J'aimerais remercier les personnes qui ont bien voulu se faire mes mannequins et vous présenter les tenues crées pour l'événement. J'espère que vous avez pu apprécier ces deux premiers jours de mode et que la suite vous enchantera également. Bonne continuation à tous et que vive la mode!
Beatritz
[Appartements royaux]

La Reine, dans ses appartements, entend les clameurs des jardins et s'en félicite. L'événement n'est ni de son initiative, ni de celle de ses officiers, mais a le mérite de rappeler, en ce printemps tout juste né, que les jardins sont faits pour qu'y éclosent les plus belles fleurs... Et quels plus beaux pétales pour une femme que ses vêtements sortis d'une mue d'hiver, qu'une nouvelle collection cousue de doigts de fée... Ou devrait-on dire de Doigts d'Or - J'adore !

La Reine entend les clameurs des jardins et s'en félicite, mais la Reine est occupée à la politique et étudie des demandes de grâce qui verraient bientôt, ou non, leur fin. Elle sait déjà qu'après les demandes de grâce, elle a du courrier à trier, tant personnel que politique, avant de le réexpédier avec quelques notes à ses secrétaires. D'ailleurs, l'un d'eux n'est-il pas après se donner avec talent en spectacle, sous les fenêtres, tandis qu'elle trime ?
Elle a signé pour. Toute sa vie, car c'est un tunnel sans fin.

Et après le courrier à trier, elle a la question de l'Assemblée nobiliaire de la Couronne à étudier. Lui en laisserait-on le temps ? Il était fort heureux que le programme ne prévît pas sa parution à la semaine de la mode avant le dernier jour, ou elle s'y serait rendue sans cesse. Déjà, elle avait recommandé à ses gardes de s'y trouver, craignant que, cédant à son impulsion de coquette, elle ne s'y rendît sous le masque.
Mais non, il fallait résister. Mais non, il fallait achever la lecture de ces dossiers de grace, il fallait... une gracieuseté qui s'incline et souffle comme un bœuf, une filleule ronde comme un ballon qui a fait tant d'efforts pour quelque fantaisie dont elle seule a le secret.


-« Marraine, aux jardins.. Il y a .. La Reine .. D’Espagne .. Il faut.. Je vais mouriiiiiiiiir ! »

Le premier réflexe, ça ressemble à : "Mais non, chérie, la Reine d'Espagne, ça n'existe pas, il y a la Castille et le Léon, il y a l'Aragon et la Catalogne, il y a...", mais la petite poursuit :

-« Il faut que vous veniez Marraine.. La Reine d’Espagne est venue pour la Semaine de la Mode.. »

Un sourire passa sur le visage de la Reine, qui remarqua alors, seulement, tandis que les essoufflements de Yoli-rosy commençaient à se faire moins bruyants (commençaient seulement, une obèse en nage, ça ne s'apaise pas comme ça), la présence d'un garde royal à la porte. Il y avait un semblant de choses qui tournaient rond, dans cette mascarade.

-"D'accord, nous y allons, Yolanda. Soufflez un peu, soufflez..."

Et moi, je me mets quoi sur le dos ? Elena de Trastámara n'est assurément pas venue vêtue de guenilles, et la Parisienne, ici, c'est MOI !
Bon.
Opération "plonger dans la garde-robe sans l'aide des dames de la Chambre", congédiée pour cette journée qui promettait de n'être que labeur, et qui prenait des tours de "Au diable la politique, la diplomatie mondaine et coquette, ça compte aussi !"

Tiens ? Ah oui, cette robe, on ne l'a portée qu'une fois... Au sacre, pour le banquet, certes, mais tout de même... On l'a moins vue que la robe verte de Maitre Valeryane. Emballé, c'est pesé.
On va à la porte et avec un sourire, on la ferme sous le nez du garde, auquel on aura la décence de ne pas demander d'aide pour serrer les lacs et attacher la coiffe...
Marraine offrit quelque friandises à Yolanda pour récupérer de son effort et se vêtit aussi bien et vite qu'elle le pouvait, seule, ses documents importants irrémédiablement délaissés...


[Un poil plus tard, dans les jardins]

On a beau dire, une baleine rose qui court dans les couloirs du Louvre, une Reine qui prend le temps de s'habiller, et une autre tout affairée à contempler les merveilles orchestrées par les Doigts d'Or, ça prend du temps.
Quand Béatrice arriva, vêtue et coiffée, dans l'espace dédié à l'événement, dans les jardins du Louvre, sous la garde de Fallgor de Warenghien et sa main tenant la menotte de sa filleule, tout semblait sur le point de s'achever. On ne l'annonça pas moins comme il convenait :


-"Sa Majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France !"

Et ainsi mit-elle, malgré elle, le pied dans cet événement avant le jour de la clôture... A sa propre surprise comme à celle, assurément, de bien des invités.

It needs time for a queen to dress herself alone, and to dress herself well ! Beatrice, Queen of France, arrives late, but arrives, in the fashion week's area, warned by her godchild Yolanda Isabel that the Queen of Castilla and Leon was here.
It would have been a great diplomatical mistake, if she had not immediatly decided to come !

(sorry for my english ; it's the very middle of the night and I'm... So tired ! I hope it remains comprehensible.
Marievictoire
- Sa Majesté Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France !

Un murmure surpris parcouru les rangs des spectateurs et figea dans leur progression les élégantes qui défilaient. Presque immédiatement chacun se leva et tous plongèrent avec un bel ensemble dans une révérence dont la profondeur correspondait à leur rang.

Marie n'avait jamais eu l'honneur de rencontrer la Reyne et elle espérait que cet apparition inattendue lui permettrait au moins de l'apercevoir.
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Astaroth_14


Un frisson a secoué le corps du Marquis, en le rendant à la réalité. Trop de couleur pour son goût, habitué à la dorure poussiéreuse des plateaux intérieurs du Léon et de la Castille ou au gris perlé de la côte de la Galice. L'Hermine n'avait jamais été très amateur en Cortes, et celle-là blessait fortement son oeil unique sain.

A nai de Deus....- a marmotté.

Il a cloué le regard à sa Reine, qui il avait décidé d'inclure dans la cour. Il avait la sensation de ce qu'il n'avait pas été tout à fait casuel, mais n'arrivait pas à comprendre par qu'exact. Quand l'huissier a annoncé Elena, Astaroth a pris des positions dans un discret second plain, d'où il a commencé à évaluer les présents. Son visage, comme il correspondait à sa charge, était une masque d'impassibilité et de curiosité modérée, tandis que sa vision de héraut calibrait combien de blasons voyait.

- Vuestra Majestad, les deseamos la bienvenida en el Louvre. Por favor, y si queréis, vamos a mostrarle su sitio. Sin embargo, sus damas de compañía tendrán que sentarse en el cuarto rango. ¿ Vale?

Un soupir léger a échappé aux lèvres du Marquis de Gondomar et les Îles. Il savait que l'on ne devrait pas avoir rasé le menton, que tout de suite ils finissaient par le confondre avec une dame. Un sourire léger s'est insinué dans la commissure de ses lèvres. Il avait déjà la première anecdote de ce voyage pour sa petite fille. Sans doute, Mariane partait pour rire du joli aux dépens de son pauvre père.

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Un escalofrío sacudió el cuerpo del Marqués, devolviéndole a la realidad. Demasiado color para su gusto, acostumbrado al dorado polvoriento de las mesetas interiores de León y Castilla o al gris perlado de la costa de Galicia. El Armiño nunca había sido muy aficionado a las Cortes, y aquella hería con fuerza su único ojo sano.

A nai de Deus....-masculló.

Clavó la mirada en su Reina, que había decidido incluirle en el cortejo. Tenía la sensación de que no había sido del todo casual, pero no alcanzaba a comprender el por qué exacto. Cuando el ujier anunció a Elena, Astaroth tomó posiciones en un discreto segundo plano, desde donde comenzó a evaluar a los presentes. Su rostro, como correspondía a su cargo, era una máscara de impasibilidad y moderada curiosidad, mientras su visión de heraldo calibraba cuantos blasones veía.

- Vuestra Majestad, les deseamos la bienvenida en el Louvre. Por favor, y si queréis, vamos a mostrarle su sitio. Sin embargo, sus damas de compañía tendrán que sentarse en el cuarto rango. ¿ Vale?

Un leve suspiro escapó de labios del Marqués de Gondomar y las Islas. Sabía que no debería haberse afeitado la barba, que luego acababan confundiéndole con una dama. Una leve sonrisa se insinuó en la comisura de sus labios. Ya tenía la primera anécdota de aquel viaje para su pequeña hija. Sin duda, Mariana se iba a reir de lo lindo a costa de su pobre padre.

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Astaroth comes with Elena, his Queen. He's not used to coloured places, and he's not comfortable at all. But his Queen has ordered him to go with her, and as his vassal, he goes. When he hears Cloe, he thinks sarcastically he should not have shaved, because it makes easier to confuse him with a woman.
A nai de Deus= Mother of God

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Vespero impera!

No copies. No plagies. Di NO a la piratería...cada vez que plagias, mato un gatito
--Jehanne.de.cassagnes.b.


Le deuxième jour, la rombière n'a retenu qu'une leçon : lorsqu'Agnès S. Ephora en donne, il faut être au premier rang. Surtout lorsqu'elles sont de beauté. Les leçons.
Surtout quand on s'appelle Jehanne de Cassagnes-Begonhès, qu'on est la plus vieille spectatrice fripée que l'on ait vue, de mémoire nobiliaire, dans un tel parterre gratiné.

Et qu'on cherche encore le grand amour.

Alors, forcément, on lorgne sur le lait Cléopatra... On rêve de masques frais à la camomille, pour apaiser ces yeux gonflés... On veut la lotion qui donne bonne haleine, l'huile qui assouplit ce ventre et cette poitrine tombants, on veut le petit plumeau pour étaler entre ses rides de la poudre... On se trémousse sur le banc, bien contente d'être au crochet de sa petite-fille, et de pouvoir, sitôt la journée finie, exiger trois cargaisons des meilleurs produits d'Agnès, aux frais de sa gracieuse majesté. Et toc.

Le déficit public ?
La dette du Domaine Royal ?
La clef perdue de la cassette royale ?

Ne cherchez plus : la rombière a tout dépensé et plus encore. Ayant épuisé son pécule, elle fait passer en notes de services ses livraisons de macarons, de cosmétiques, de tenues et d'escort-boys.

A cause d'elle, sa petite-fille, la Reine de France, est obligée de reporter aujourd'hui une tenue qu'on lui a déjà vue. Misère.


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