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[RP sur Invitation] Fashion Week - Jour 2

Jenah
[ Dans les coulisses ]

Et Jenah tournait en rond dans les coulisses, derrière l'épais rideau qui les séparait toutes et tous de la scène et du public. Comment cela-se passait-il là-bas elle n'osait même pas s'en informer. Son tour viendrait bientôt de présenter les diverses tenues qu'elle avait préparée. La brunette regardait autour d'elle, les mannequins devraient se préparer afin de défiler pour elle, des amis allaient défiler ainsi que sa famille et mine de rien ça rassurait la couturière que les connaître.

La dame Dumas faisait les cent pas et avait finallement bien hâte que s'achève son tour de passage. Elle respira un bon coup puis se dirigeant vers les malles et les mannequins se préparant, elle s'assura qu'il ne manquait rien. Il était également temps de préparer sa fille, ainsi Jenah laissa Théo dans son couffin et aida Céli a enfiler la tenue avec laquelle elle défilerait.
Elianor_de_vergy
Au matin de cette seconde journée, la Dauphine avait retrouvé sa place, le peton battant impatiemment la mesure dans sa hâte à découvrir les nouvelles surprises que leur avaient concoctées les artistes des Doigts d'Or.

C'est d'un léger sourire qu'elle salua l'arrivée du sémillant maître des cérémonies, avant de hausser le sourcil à l'annonce du programme de la journée. La cosmétologie serait donc pour aujourd'hui? Ma foi, au moins elle serait fixée plus rapidement. Car ce concept-là la laissait songeuse, voire même dubitative. Après tout, le fard et les onguents, c'était pour les femmes de mauvaise vie. Ou pour les vieilles qui tentaient désespérément de camoufler sous le rouge et la céruse les outrages du temps. Or la poupée n'étant ni vieille ni catin, elle ne se sentait du coup pas très réceptive à ce genre de novelletés. Mais qui sait? L'invitée surprise saurait peut-être la convaincre...

En attendant, elle concentra son attention sur les robes présentées ce jour. La première création était plaisante, encore que peu compatible avec les préférences habituelles de la quintefeuille. Trop.... Oui, trop rouge à son goût! Cette couleur-là ne lui seyait ni au teint ni à l'humeur. La seconde tenue en revanche l'enthousiasma. Elégante, originale, des motifs de broderie d'une délicatesse exquise. Conquise, la dauphine se laissa aller jusqu'à exprimer son contentement en applaudissant au passage du modèle. Songeant au passage qu'il lui faudrait se renseigner pour se procurer ce petit bijou.

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Pinolebouru
Bien que partit assez tôt de sa Flandre natale, Pino n'arriva que le second jour au Louvre. Il était plutôt rare qu'il quitte ses terres et il en profitait donc pour faire le touriste, s'émerveillant du spectacle qu'offrait une ville comme Paris. Voici donc la version officiel que vous devrez répétez si on vous demande pourquoi Pino était en retard. La vérité cependant était toute autre. N'ayant pas envie de débarquer seul, il s'était mis en tête d'invité une connaissance qu'il appréciait énormément. Profitant donc du voyage et de la promiscuité qu'une voiture et des chemins chaotiques pouvaient créer entre deux compagnons de voyage, ils firent plus ample connaissance et plusieurs haltes, visitant les différents buissons et auberges au charme pittoresque qui jalonnèrent leur chemin.

Tenant par le bras sa compagne, il s'avança et prit place dans un coin. Remarquant au passage Firielle a qui il fit un petit signe de la tête en guise de salutation.

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Je sais que ne je plais pas à tout le monde... Mais quand je vois à qui je ne plais pas, je me demande si ça me dérange vraiment
Blanche30
[Quelques jours plus tôt]

- Oh j'aimerai bien aller à la fashion week, malheureusement je n'ai reçu aucune invitation.

Son amour leva les yeux de son courrier.

- J'en ai reçu une, elle est arrivée il y a quelques jours.

- Quoiiiii ??!!!

- Oui, je t'en ai un peu parlé, mais je n'ai pas trop compris de quoi il s'agissait.

- Fais tes malles, on part !


Air affolé du grand guerrier.

- Pardon ? Et mes affaires en cours j'en fais quoi ?

- M'en fiche ! Jveux y aller ! Demande à ce qu'on prépare l'attelage et qu'on scelle les chevaux, on part dans l'heure !


C'est ainsi que Blanche n'arriva que le second jour. A la décharge de son tendre époux, il était très occupé, et les questions de jupons étaient pour lui très secondaires.


[Au Louvre]

Il y avait un monde fou. Blanche, accrochée au bras de Skal, essayait de distinguer des gens qu'elle connaissait. Le comte Khalidia lui avait dit qu'il viendrait, il avait intérêt à se pointer, non mais ! La blondinette sourit en apercevant Pino, à qui elle adressa un signe amical de la main, accompagné d'un clin d'oeil. En effet ce jour là, elle portait une robe fait de sa main, dans laquelle elle s'était admirée le matin même.



Maintenant qu'elle était mariée, elle osait les couleurs plus vives, ou plus sombres. Les époux Mirolis filèrent ensuite s'installer au deuxième rang, ainsi que le voulait leur titre de noblesse. Une fois assis, Blanche se pencha et déposa un baiser sur la joue de son mari avant de lui dire :

- Grâce à vous monsieur le comte nous avons une place de choix ! Je consens donc à vous pardonner votre oubli.

La jeune fille se cala contre son grand guerrier et dressa la tête, afin d'apercevoir au mieux le défilé. La robe noire et or attira son attention Blanche soupira de bonheur, devant l'air perplexe de son comte de mari. Comment un homme peut il comprendre la joie éprouvée devant des chiffons ? C'était difficile, voire impossible. Elle sourit d'un air coquin en pensant qu'il aimait toutefois à voir certains chiffons sur elle... A condition qu'il puisse les ôter rapidement. Blanche était surexcitée, mais tentait de rester digne face aux autres nobles se trouvant là. Elle voulait faire honneur à Skal. Elle se défoulerait ce soir dans leur chambre en commentant le moindre détail de tout ce qu'elle avait pu voir et entendre. Pauvre homme. Notons cependant qu'il savait à quoi s'attendre en épousant une jeune blondinette de 20 ans qui aimait les fleurs, les animaux et le rose. Et aussi se battre, mais ça, c'est une autre histoire.

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Keridil
Et voilà, les demoiselles étaient passées, et la Dauphine avait même applaudi. Un peu comme avec Miranda Priestley en d'autres temps, les gestes de la personne placée au tout premier rang comptaient énormément. Si elle désapprouvait, la mode ne passerait pas.
Bah oui, parce que les gens imitent surtout ce que font les Grands, et si les Grands aiment, ils aimeront.

Les premières défilantes de retour derrière le rideau, ce fut au Maître de Cérémonie de revenir sur le tout devant de la scène, avec un sourire ravageur pour ces Dames.
Il allait présenter quelque chose qui pour lui était totalement inconnu. Cosmétologie, rien que le mot. Les limbes.
Au départ, il avait cru qu'un vieil astronome viendrait parler des Comètes et il s'était opposé à sa venue qui n'aurait rien eu à voir avec la mode. On lui avait fait comprendre qu'il valait mieux qu'il se taise, et pour cause.
Mais du coup, le pauvre bougre, il peut pas franchement faire l'apologie de l'inconnu, mais bon. Keridil d'Amahir est doué, il a passé sa vie à blablater et à enjoliver toussah, on l'a déjà dit, un vrai orateur.


Nobles Dames, Gentils Messieurs, il est maintenant l'heure d'accueillir une ravissante jeune femme. - il en savait foutrement rien, c'était peut-être un laidron, mais tant pis, au pire on dirait qu'il a mauvais goût -Elle n'aurait pas dû être ici aujourd'hui, mais la Cosmétologie est tellement avant-gardiste qu'on a décidé de le placer avant la date prévue, pour faire mise en abime !
Ahah qu'il est drôle.
Ce nouveau concept, rare encore, va nous être expliqué par son initiatrice, pour le savoir des uns, pour le plaisir des autres, par simple curiosité, par intérêt vivace, écoutez Agnès Ephora !

Voilà, il s'était pas trop trop mouillé. Un peu. Pas beaucoup.
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Skal
En tant que noble Flamand, il avait reçu une invitation pour la fashion week. Et c'est quelques jours avant son mariage qu'il en parla à son épouse de maintenant.
Mais entre la préparation du mariage, le mariage en lui même et la fête qui suivait, il avait carrément oublié cette semaine de la mode.

Cependant en tant que femme adoratrice de chiffons et froufrous, sa douce Fiancée ne manqua pas de lui rappeler.
C'est donc le second jour qu'ils se rendirent à Paris pour participer à cet événement.
Il était plutôt content le comte, ça faisait une petite sortie entre époux avant le voyage de noce et puis ça faisait tellement plaisir à Blanche.

En arrivant, Skal salua les différentes personnalités déjà présentes et se dirigea aux cotés de son épouse toujours, dans les premières places de la salle.
Quand son épouse prit la parole, il répondit ensuite avec un sourire aux lèvres.


Je vous signale madame mon épouse, que vous aviez oublié aussi

Petit coup d’œil en arrière pour voir si d'autres nobles Flamands allaient arriver
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--Agnes_s.ephora


Agnes se tenait prete. Elle avait demandé a ce que soit installée une table sur la quelle reposait les accessoires qu’elle présenterait. Et recouvert d’une piece de velour vert chatoyant, le coffret special que seules quelques élues pourraient recevoir ce jour.

Le rideau se leverait et Agnes Syrielle Ephora apparaitrait aux yeux du monde.
Les grands yeux verts ouverts, fixant l’horizon sans jamais se fixer sur des visages qu’elle ne connaitrait que du toucher. La suivante, Grietken la conduit sur le devant de l’estrade, devant la table de travail.
Le visage pourtant pivot, un regard a gauche, un regard a droite et la tete se fend d’une reverence polie alors qu’elle salue l’assistance.

Regardez comme son visage rayonne, lisse et net, regardez comme ses levres sont sensuelles, comme ses cheveux brillent et comme elle est belle sans être indecente.

C’est la tout l’art de S.Ephora.


- Le bonjour a vous Nobles gens, Nobles dames, Nobles sires… Je suis Agnes Syrielle Ephora.

On lui pardonnera son accent et cette manière un peu lascive de s’exprimer, on se laisse captiver, on boit ses paroles.

-S’il est une notion plus que controversée en notre epoque c’est bien celle de la beauté et des cosmetiques… S’il ya des clercs dans l’assistance qu’ils me pardonnent, mais l’usage de cosmetiques n’est pas reservé qu’aux seules femmes de mauvaise vie. Depuis mon tendre age j’use de ce que la nature nous a offert pour prendre soin de notre corps, de notre jeunesse, et cela ne fait pas moi une femme de petite vertu.


Elle sourit le regard toujours dans le vague.

-La cosmétologie ne se limite pas en l’usage de maquillage, de fards et autre subterfuges que les plus jeunes d’entre vous associent aux femmes d’un certain âge. Certes les outrages du temps sont difficiles à accepter, mais tout l’art est la, mesdames… Prévenir les outrages du temps par des soins quotidiens, naturels et agréables.


Elle pressa la main de sa suivante, qui la conduisit devant la table.

-Pour commencer quel est le canon de notre époque ? Que veulent toutes les femmes, qu’approuvre l’eglise, qu’admirent les hommes ?

Le regard balaie la foule.
Alors la main de Grietken est pressée alors qu’elle lui murmure de lui passer une boite beige qu’elle ouvre doucement afin d’en montrer le contenu a l’assistance, une crème épaisse qui cache bien son mélange de farine de haricots, du mercure, des entrailles de colombe, du camphre et du blanc d'œuf.


- Un teint clair mais pas trop coloré, ainsi on s’appliquera au matin cette crème en masque, Non mesdames ne grimacez pas, sa texture battue en crème et parfumée a la lavande s’absorbe rapidement, une demi heure suffira pour un teint clair et éclatant, ainsi vous n’aurez plus à subir les enfarinades nocturnes et l’entartrage de votre peau par le plomb, tout ceci est parfaitement sain.

Elle se saisit d’une autre boite ronde et plate qu’elle ouvre et dans lequel elle applique son petit doigt pour montrer l’effet de la poudre de cochenille.

-Pour ne point apparaitre comme une statue de pierre et donner a votre visage de la chaleur, de la vie, du charme ! vous penserez a apporter une touche d’incarnat sur vos joues et vos lèvres. Ce sera la la seule couleur que vous vous permettrez, naturelle et discrète, elle vous donnera du charme sans faire de vous l’objet des regards réprobateurs.

Il n’y a qu’a me regarder pense t’elle. Elle observe une pause.

-Ensuite les cheveux. Fragilisés par le froid, la poussière des routes, les coiffes serrées, il conviendra d’en prendre grand soin, de les renforcer. Quoi de mieux que la pate de cedre ?

Une nouvelle boite au contenu un peu plus sombre fut montrée.

- Appliquée a la racine puis rincée a l’eau de pluie, cette mixture vous assurera une chevelure dense, touffue, resistante qu’il vous plaira d’accomoder a votre guise et pourquoi pas en y appliquant cette lotion…

Montrant une fiole contenant un liquide ambré, fait a base de vin bouilli, de paille d’orge et de racine de réglisse écrasée.

-Elle donnera a votre chevelure claire de magnifiques reflets dorés, et si vous avez le courage des venitiennes, du citron, du safran et quelques heures au soleil vous donnerons ce roux tant prisé qui fait fureur chez nos amis latins.

Elle posa la lotion et s’ecarta legerement de la table.

- Tout ceci pour vous dire mesdames que vous n’avez pas a avoir peur de prendre soin de vous et de reveler votre beauté naturelle grace a des produits naturels. Je pourrais parler des heures durant des produits innombrables a notre portée pour nous rendre belles sans choquer, mais en général, je reste au service des dames auquels je prodigues mes prestations suffisamment longtemps pour qu’elles puissent en voir le resultat.


Oui ce n'etait la qu'une démonstration, courte mais qui elle l'espérait eveillerait ces jeunes coquettes parisiennes a l'art de la beauté, SON art.
C'est pourquoi elle allait leur laisser de quoi s'y essayer.
Grietken lui posa la main sur la piece de velours.


-Pour vous mesdames, celles d’entre vous qui voudraient vous initier a cette science car il s’agit bien la d’une science, j’ai crée ce coffret nommé tres justement "Fraîcheur Printanière. Il contient ce qu’il ya de meilleur, de plus naturel et du plus agréable pour prendre soin de vous au quotidien.

Elle decouvrit le coffret et l'ouvrit comme on ouvrait une boite au trésor alors que Grietken degageait la table des autres accessoires.
D’abord les lotions.
La lotion Cléopâtre, a base de lait d’ânesse, et l’eau de rose, ingrédient incontournables pour une peau claire et rayonnante.


-La dedans vous trouverez les secrets les plus ancestraux pour une peau lisse et éclatante, un corps sain, donc... un esprit sain.
Voici la fiole dite Cléopâtre.
Qui n’a jamais entendu parler de cette reine qui a marqué l’histoire de sa beauté ? Cette lotion nettoyera votre peau en douceur, la renforcera et la débarrassera de ses impuretés. Associée à l’eau de rose, elle vous donnera un teint éclatant et laiteux sans faire briller la peau. Ces lotions s’appliquent également en démaquillant au coucher, pour faire respirer votre peau, et y laisser un délicat parfum que votre époux ne pourra qu’apprécier…


Ensuite le pot de crème qu'elle porte a son nez pour en sentir l'odeur agreable.

- Cette crème levée avec de l’huile d’olive, du citron et du jus de concombre, hydratera votre peau, aussi bien celle du visage que celle des mains, du cou , des pieds, la parfumant délicatement . Elle a l’avantage de ralentir le vieillissement de la peau, elle tiendra éloignée les rides et autre vilénies. Puis… mesdames entre nous … c’est tellement naturel que cela peut se manger en salade !

La flamande lâcha un petit rire cristallin alors que toute excitée elle poursuivait.

- Poursuivons dans la lignée des comestibles, si comme moi il vous arrive d’avoir des cernes disgracieuses suite a des nuits agitées ou tout simplement a la chaleur et a la fatigue, la menthe et la camomille sont vos amis.
Vous les ferez infuser dans de l’eau de pluie de préférence, de l’eau claire ira également, puis a l’aide de ces disques de lin vous l’appliquerez autour des yeux pendant quelques heures pour faire disparaitre ces vilaines cernes. Vous pourrez le siroter, et emplir vos papilles du gout rafraichissant de la menthe pendant que la camomille vous relaxera et vous emmènera doucement dans les bras de morphée… rien ne se perd mesdames, rien ne se perd!


Elle posa le feuilles puis continua.

- Je n’ai pas présenté aujourd’hui le noir pour les yeux venu d’orient sous l’appelation Khol. Certains jugent qu’il s’agit la d’un attribut pour femme de mauvaise vie, meme si j’apprecie particulièrement relever mon regard d’un trait tres fin… Mais qu’a cela ne tienne..

Elle montra un tres mince flacon.

- Quelques gouttes d’hamamélis dans les yeux les nettoieront des impuretés qui peuvent venir vous troubler la vue et mieux, vous donnera un regard ouvert, pétillant, brillant qui relevera votre finesse d’esprit et votre beauté intérieure…

Comme pour appuyer ses dire, son regard passa sur le premier rang. Qui se douterait du premier abord qu'elle n'y voyait rien ?
Elle pass ensuite, les neutraliseurs d’odeurs…


- Pour une haleine fraiche, je vous suggère la pate au romarin et au girofle, qui machée, distille une odeur fraiche tout en protégeant et blanchissant vos dents.
Avalée, elle agira comme un digestif qui vous premunira des relents odorants suivant les repas trop copieux.


Et pour finir …

- Je suis particulièrement fière de vous proposer ma nouvelle senteur, fraicheur printanière, exclusive et unique. Faite a base de fleur de chevrefeuille, elle laissera dans votre sillage un parfum discret et envoutant, sans etre provocant, ni trop fort.

La flamande sourit. Fière et heureuse. Ce coffret était une réussite.
Sa main pressant celle de Grietken indiquant a cette dernière de porter a la dauphine un flacon de ce parfum.


- Si son altesse la dauphine veut bien me faire l’honneur de tester ce parfum et de nous en donner son avis avant de nours faire le plaisir d’accepter en cadeau ce coffret…

Tout comme ils l'avaient faits avec les macarons, les enfants placeurs sortirent des coulisses, un coffret en main pour les invités des rangs I et II, sans oublier les officiers tels que Marie Alice Alterac ou encore Eilinn Melani. Un coffret plus volumineux fut offert a l'attention de sa Majesté la reine.
Tout le monde n'en aurait pas, mais, le propre du succès n’était il pas de créer un besoin ?
Assurément.
Alors que Grietken revenait après avoir offert de ses main son coffret et son parfum a la Dauphine, la flamande satisfaite laissa courir son regard sur l'assistance, comme une mère bercerait ses enfant d'un regard tendre.


- Je m'établirai prochainement a Paris, pour l'heure, je dois prendre congé.

Elle sourit, charmeuse, petillante de beauté.

- Et n'oubliez pas Mesdames, la beauté ne se voit pas, elle se vit.

Alors, la main dans celle de Grietken, sur une reverence, la flamande prit congé, retournant aux coulisses ou elle posa a Grietken la question rituelle.

- ben ik mooi geweest? (*)

Ce a quoi la brave Grietken répondit:

- U bent schoonheidskoningin geweest

(*)
- Ai je été belle ?
- Vous avez été reine de beauté


Attia.
[ En coulisse...]

C'est avec plaisir que la Gitane avait accueilli Agnes Ephora.
Elle ne savait rien de cette femme si ce n'est son talent en cosmétologie.
Elle s'attendait donc a rencontrer une belle femme, soignée gracieuse.
Elle rencontra une femme parfaite. A un détail prêt.
Elle regardait dans le vague et ce n'est que lorsque sa suivante avait mentionné la présence d'Attia que celle ci avait enfin eu un regard un peu plus direct mais tout aussi vide.

Attia apprécia le visage diaphane, lisse et fin. Elle apprécia la voix, charmeuse, l'accent taquin, elle apprécia le parfum léger qu'elle pouvait humer au contact de la flamande.
Elle sut tout de suite qu'elle ne resterait pas en coulisses.

Elle donna quelques ordres pour que les enfants installent la table pour le passage de la cosmétologue et en profita pour recevoir quelques conseils sur l'entretien de ses cheveux et de la peau de son visage.

C'est donc un large sourire confiant aux levres que la gitane rejoignit discretement l'assistance tirant le blond par le bras.
Pendant la demi heure ou plus ou la flamande faisait démonstration de ses talents, Attia prenait des notes mentalement.
Huile d'olive, citron, concombre! miam cela venait de lui donner faim.
Camomille , tient ça c'est vachement intéressant, jusqu’à présent c'est Breiz qui lui en faisait boire pour l'apaiser, elle essaierait cela sur les grosses cernes qui ne manquaient pas de la faire ressembler a un raton laveur quand elle passait des nuits a coudre a la lueur faible des bougies. Et quoi de mieux pour parfaire le tout que les gouttes dans les yeux qui piquaient apres les heures de fines broderies ?


- Il me faut un coffret!

C'est ce qu'elle pensa tout haut pour le coup alors que les gamins prenaient possession des allées distribuant les coffrets...

- Ouiiin jveux un coffret!!!

Caprice d'enfant ? Juste de femme.
Elle se leva et discretement regagna les coulisses plantant le blond pour le coup.
Nepotisme, corruption appelez ça comme vous voudrez, mais la la gitane a l'intention de faire jouer sa position pour obtenir un de ses coffrets si prisés
.

- Ahem... Dame Ephora ? Pourquoi ne me laisseriez pas un de vos coffrets en demonstration a l'atelier vous savez... Il ya pas mal de gens qui passent, ils pourraient etre... intéréssés... je sais que vous vous etablirez a Paris bientot mais en attendant cela vous fera de la pub....

Elle ne peut terminer sa phrase que deja la suivante lui plante dans les bras un coffret en lui indiquant un coffre qui porte la marque S.EPHORA.

- Pour les laborieuses de l'atelier, en remerciement pour l'invitation...Ils sont plus modestes, mais il y a l'essentiel, pour un peu qu'on s'en serve bien. (*)

Ohh yeeeeeeeeeeeeeeeessssss!!! La gitane resta pantoise, beate de plaisir.

- Oh merci, merci Mille fois!!!

Elle l'avait eu son coffret!
Mazette!
Tout sourire elle passa devant une Jenah qui preparait sa prestation.
Pas de gueulante, pas de "tu vas mourir" pas de "t'as interet a assurer" non, la gitane sourit grandement.


- bonne chance Jenah!

Et toute fière rejoint l'assistance pour montrer a Azkaban son nouveau trésor.


(*) Avec la complicité de JD Agnes Ephora.

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Chiara_cesira
Un jour étoilé se termine, un autre lui succède aussitôt.
Sans qu'elle n'eut besoin de faire preuve de persévérance dans ses désirs -entendez par là d'ignobles caprices larmoyants- elle avait pu être de nouveau posée sur les genoux de la copie rose et petite de Maman, tout à côté de la framboise blanche et rieuse de la veille. C'est que ça commençait à devenir vraiment chouette cette surprise!

D'ailleurs, le must du must avait été de voir Maman se promener dans des robes rigolotes et de toutes les couleurs. Même qu'il y avait eu un grand silence et que la Copie de Maman lui avait dit que c'était bien sa Maman. Parce que faut dire qu'elle avait eu un doute à un moment... C'est pas tout les jours qu'elle la voyait faire la princesse. Parce que, ce que personne ne sait, c'est que Maman c'est une Princesse, une vraie. Sauf que là, pour le moment, elle se repose un peu, mais que tout bientôt, elle ressortira les robes et les couronnes de princesses. Si, si!

Alors en attendant, elle se contente de la Princesse en miniature sur laquelle elle est assise, opinant docilement du menton à chaque fois qu'elle prend la parole, clapotant des mains en chœur avec elle, regardant tout le petit monde attroupé autour d'elles avec un petit air fasciné et remplie de fierté. Car elle aime se sentir grande, regardée et rayonne d’autant plus de tout cela que ces deux journées sont nouvelles, inattendues et révèlent de plus en plus de plaisirs insoupçonnés. La vie, la vraie, semble enfin commencer..
Ce qui ne l'empêche pas de tourner de temps en temps la tête pour vérifier que Maman n'est pas loin et qu'elle ne l'oubliera pas.

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Jenah
[Les coulisses]


Jenah s'avança vers Nufilen, qu'elle venait d'appercevoir, en pleine lecture du Bréviaire.
Bonjour Monseigneur, ravie de vous voir, merci encore d'avoir accepté, le voyage n'a pas été trop pénible? Comment allez-vous? Vous êtes arrivé il y a longtemps? Il va falloir vous préparer, la tenue et dans une des malles, vous voulez bien me suivre?

Et Jenah ne laissa pas même le temps à l'archevêque de la Province de Besançon, où oeuvrait la diaconesse, de répondre à ses questions. Elle avait enchaîné tant stressée qu'elle l'était, il ne s'agissait que d'un défilé, mais c'était ses créations à elles qui allaient être montrées devant une foule de nobles plus exigeants les uns que les autres.

Elle arriva devant une grande malle, l'ouvrit et en sortit délicatement tous les éléments de la tenue, faisant extrêmement attention, tissu noir, broderies noires, tout ceci était horriblement coûteux, mais tellement beau.
Vous avez des paravents par là-bas où vous pourrez vous changer, avec des malles où vous pouvez disposer vos vêtements en toute sécurité, le lieu est hautement surveillé. Si vous avez besoin d'aide, je ne suis pas loin.
Sarrasin
[Les coulisses]

Jenah et sa famille s'était levé de bonne heure en ce second jour, c'était le jour de présentation des tenues de Jenah, un jour à ne pas rater et qui devait être le plus parfait. Sarrasin savait qu'ils ressentiraient tous le stress de cette journée au travers de Jenah.
Ils la regardait fait les cents pas impatiente et anxieuse. La manifestation de son stress s'arreta à l'arrivé de Nufilen, qu'elle prit de suite à part pour le preparer.
Une fois cela fait l'époux pris le berceau et rejoignit sa femme pour la serrer dans ses bras et tenter de la calmer un peu, l'embrassant tendrement, même si il savait qu'elle ne serait apaisée que dans l'instant.
Voyant sa femme s'affairer Sarrasin alla chercher le costume qu'il devrait porter pour le défilé, emmenant Célia avec lui ainsi que Théo, que sa femme ai le champ libre pour tout préparer, sachant qu'elle passerait tout verifier dès qu'il serait habillé.
Madcat
Anne-Solenn, régente de Gascogne, arriva au bras de son époux Armael Wolback. Elle n'était pas très fière d'elle-même la régente, arriver le deuxième jour et n'avoir point d'autre excuse que coquetterie féminine et indécision, voilà qui représentait un véritable exploit.

Elle aurait bien aimé se dire qu'une fois encore c'était la faute d'Armaël, il était pratiquement toujours en retard! Mais non, Armaël, pour une fois, avait été prêt au moment précis où ils devaient partir. C'était Anne-Solenn qui, ne pouvant se décider sur la toilette à porter pour l'occasion, avait retardé leur départ pour Paris.

Oubliant sa honte passagère devant les merveilles qui s'offraient à son regard, la jeune femme saisit son époux par le bras et, n'hésitant pas une seconde, se mêla à la foule des invités et des artistes.

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Noiraude
Noiraude entra au bras de Pino. Elle lui était reconnaissante de l'avoir invité ici lieu. C'était la première fois pour la jeune noble d' assister à un tel défilé. De nature curieuse elle scrutait tous les coins et recoins de la salle à la recherche de têtes connues,admirant de même le décor somptueux qui défilait sous ses yeux au fur et à mesure qu'ils se dirigeaient vers leur place.

Tiens se dit t-elle les tous nouveaux époux sont de la parties. Elle salua de la main son amie Blanche et son époux Skal.

Soudain elle s'arrête, ne serait-ce pas son amie Cloé là bas près de l'estrade?
Non elle doit surement confondre, ce serait vraiment un hasard fou qu'elles soient ensemble ici.

De plus elle ne se voyait pas crier le nom de son amie alors que le défilé battait son plein.

Elle suivi donc bien docilement son cavalier et se promis de se renseigner plus tard sur l'identité de la blonde au premier rang.

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Jenah
[A l'ombre des coulisses]

Ah Jenah faisait encore les cent pas, Nufilen devait se préparer, Tutia et Elisabeth étaient en bonne voie, Mallory arriverait sous peu... Attia lui avait déjà souhaité bonne chance, cette fois elle ne disait pas qu'ils allaient mourir et là-dessus Jenah lui en était reconnaissante.

Il ne restait maintenant que Sarra et Célia, qu'il faudrait aider. Sarrasin la rejoignit justement, tombant à point nommé, l'enserrant de ses bras, ces grands bras qui la couvrent et qui surtout la rassurent. Ses baisers tendres assouplirent son visage emprunt d'inquiétude et l'épouse se laissa aller à cet instant à ne plus penser qu'à lui son mari, son amant, son confident, sa moitié, cet homme qui partageait maintenant sa vie. Elle redoubla ses baisers, puis elle lui murmura qu'ils faudrait s'habiller. Jenah s'affaira quelque peu et Sarrasin alla également chercher son costume. Jenah déposa derrière un autre paravent libre, les affaires pour Célia qu'elle aiderait à se vêtir.
Mariealice
Calme visiblement revenu tandis que cela continuait. Deux robes puis une femme. Jamais entendu parlé. Accent étrange et voici qu'elle discourait sur la vertu des plantes - là rien de bien nouveau - sur la beauté.

Voilà qui aurait enthousiasmé Aleanore, Maeve peut-être pour cacher sa balafre mais elle... Non parfois elle se demandait si elle était vraiment une femme pour certaines choses. Nouveau coffret qu'elle prie en remerciant le gamin. Elle allait bien trouver quelqu'un à qui l'offrir.

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En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
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