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[RP] Intronisation des nouveaux Grands Officiers

Ingeburge
No pain, no gain.
Pas de bras, pas de chocolat.
Pas de carton d'invitation, pas de réception.

Qu'on se le dise!

Et les petits cartons d'invitation :



étaient partis vers les Feudataires du Domaine Royal, les Grands Officiers royaux de la Couronne mais aussi tous les officiers de la Maison royale, du Secrétariat d'Etat et de la Surintendance des Finances car ce serait les responsables de ces vastes institutions qui seraient honorés en ce mardi douze avril de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-neuf.

Il s'agirait d'une cérémonie vespérale et relativement intime, à la gloire des Grands Offices royaux et plus particulièrement à ceux qui venaient de connaître des changements; et, à plus d'un titre, il s'agirait d'une première.

Le Grand Maître des Cérémonies de France quitta son quartier général de campagne pour se rendre dans le salon où se tiendrait l'évènement. Il devait y retrouver ces dames de la Chambre qui, avec leur talent et leur savoir-faire, s'étaient occupées d'aménager les lieux. Il était temps de procéder à une rapide inspection afin de vérifier que les recommandations données avaient bien été prises en compte, puis, d'ouvrir les lieux aux invités. L'huissier de service ce jour n'était pas encore arrivé, les gardes non plus, ils seraient là, en temps et en heure, le premier pour annoncer ceux dont il devait signaler les arrivées, les seconds pour protéger et surveiller la reine et ses invités mais aussi pour écarter les intrus.



[HRP]Précisions :
- salle accessible aux seuls invités, il y a des gardes et un huissier
- le RP se déroule en soirée
- il sera déverrouillé en fin d'après-midi
Bon jeu![/HRP]

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Hermine.amb

Peu avant le rush ou les intronisations si on préfère la jeune Agnès en tait encore à passer en revu la liste qui ne l’avait pas quitté depuis ces deux derniers jours. Genre the liste avec tout se que l’on pouvait compter de tapisserie, ornements, fleurs, peinture d’ailleurs elle n’avait toujours pu voir pour commander de nouveaux portrait de sa majesté. Elle garda cela pour plus tard, notamment quant elle verrait l’Intendante aux Menus Plaisirs…

Quittant ses bureaux elle se rendit donc inspecter de visu les travaux engager pour l’événement. Tout avait était installé dans les temps de par en par de la salle des tables de chêne alignées et ornées en leur centre de bouquet alternant de lys et d’hortensia bleu naturellement à l’image des couleurs royale. L’estrade pour la Reyne avait heureusement été achevée dans les temps et accueillait le trône royal que la jeune fille prévoyait de faire refaire mais cela est une autre affaire encore. Sur sa gauche se trouvait les six fauteuils dont l’assise était de velours azur au trois lys d’or pour recevoir les Grands Officiers en poste. Trois autres aux mêmes teintes, placé un peu plus en avant afin d’accueillir à leur tour les trois Grands Officiers nommés ce jour.

Des bancs en bois de chêne verni recouverts de coussins de soie azur attendaient les convives sous deux rangées laissant l’allée libre pour accueillir les trois star du jour à rejoindre leur chaises.
Beatritz
[Appartements royaux]

-"Dites... Au risque de paraitre ennuyeuse, mais qu'y a-t-il dans cette garde-robe, que nous n'avons pas encore porté en public ?"

La Reine est d'une humeur... elle est d'humeur.
Celle d'un mal de ventre tenace, celle d'un mal de dents plus tenaces et de source moins certaine, celle d'un estomac qui n'a pas encore avalé une sucrerie de toute la journée, et ça, grand dieu... Pour un bec sucré, c'est plus qu'il n'est supportable.
Il faut aussi entendre là que le sucre est le moyen qu'a trouvé la Reine de combler tous les manques et toutes les frustrations de sa vie. Alors, ôtez-lui le dernier refuge contre ce monde qui s'achaaaaarne contre elle ! (puisqu'on vous le dit, si, si) et soudain, la plaisante ambiance qui règne d'ordinaire dans l'intimité de ses appartements tourne à la grisaille.
Dans ces circonstances, il faut toute la rigueur et la loyauté d'une Dame de la Chambre pour répondre à la Reine...
Ayena


[Appartements Royaux]

Ayena se mordit l'intérieur de la joue. Elle avait, ce matin, eut l'insolence de s'extasier du beau temps à l'extérieur. La Demoiselle était à présent persuadée que la Reyne était devenue bougon juste à partir de ce moment là... Allez comprendre... Mais en contre partie, la jeune fille faisait depuis sa bourde deux fois plus attention de se conduire au mieux. Suffisait pas que Sa Majesté arrive avec une mine froissée à la cérémonie...

Question épineuse : quelle robe n'avait point été portée en public... D'Alquines entra dans le cabinet des tenues Royales et regarda le tout avec un oeil critique. Pas évident de deviner ce que la Souveraine avait porté alors qu'Ayena n'était pas de service. Mais c'était justement tout l'art d'une damoiselle de la Chambre : persuader que telle ou telle tenue était par-faite ! (Si la Grand Maitresse de la Garde Robe était absente... Ce qui était le cas puisque le poste n'était plus pourvu depuis deux ou trois jours).

- Le bleu serait de rigueur, pour une cérémonie royale, marmonna la jeune femme, à l'oeil critique.

Elle tira une masse de tissu.

- Que dirait sa majesté de cette magnifique robe de drap des Flandres venue des main de Mestre Kalopsite ? Je trouve que cette femme a un talent fou...

Et de croiser mentalement les doigts pour que Sa Majesté ne dénie pas...

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- Bases par Truscot et DellaGrottaglia - Héraldique > Ayena est habillée par DECO
Stephandra
[Appartements royaux]

Nouvelle cérémonie, nouvelle sortie pour le Capitaine de la Garde Royale, aux portes des appartements de Sa Majesté, Stéphandra et quelques un de ses gardes patientent sagement.

Allées et venues exécutées avec vigilance, il en est ainsi du bercement des surveillances, si ils le pouvaient les gardes royaux fouillaient les moindres détails des pièces, couloirs et tout ce qui peut être un nid d'aspic ou à la portée de tous.

Ils connaissaient bien les lieux, ils étaient un peu comme chez eux au Louvre, loyaux toujours présents quand cela est nécessaire, répondant toujours à l'affirmative à leur Cap qui laisse rarement les choses passer.

Dans quelques semaines, elle va accoucher et pourtant ce jour encore elle ne les laissera pas seuls! Nope pour elle, être Capitaine ce n'est pas se cacher derrière un bureau et donner des ordres, mais montrer l'exemple !

Aussi elle participe à toutes les "missions" de surveillance qu'on lui demande. Louvre endroit magnifique, qui n'est en rien comparable avec la petite chambrée qu'elle partage avec son époux de Grand Maitre à l'OSS, pourtant elle ne changerait sa vie pour rien au monde.


Discrétion, transparence, souvent presque invisible aux endroits où elle se rend. ..Malgré tout n'a pas sa langue dans sa poche et ses hommes le savent très bien.

Droite comme un I , elle guette la sortie de sa Souveraine, l'imagine affairée à se vêtir ou bien à penser à la suite de la journée. Être Reyne, c'est être "seule" même très entourée face aux autres, Stéph fait partie de ceux qui l'entourent, mais surtout ne cherche que son confort et sa sécurité.

Elles ont parcourus quelques chemins ensemble, rencontrées quelques soucis, mais aussi de la sérénité , le Capitaine a un profond respect pour Sa Majesté, restant toujours à bonne distance, mais tentant au mieux de répondre à ses attentes.

La jeune femme repense à ces derniers mois passés aux côtés de la Reyne, et ce jour encore elle ne serait pas loin et ferait son travail du mieux quelle le peut avec dévouement.

Azurs balayant les lieux, elle sourit ou incline la tête lorsqu'elle croise un regard. Puis laisse son esprit vagabonder en attendant l'heure H

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Ingeburge
[Salle de réception]


Les portes furent ouvertes aux invités, peu de temps après qu'Ingeburge fût passée dans le salon. L'inspection des lieux avaient été, bien que fouillée, rapide, sans que l'exigeante Auxerroise eût besoin de faire rectifier quoi que ce soit ou qu'elle eût l'obligation de communiquer à nouveau ses directives car, comme à l'habitude, le travail des dames de la Chambre royale, placée sous l'égide d'Agnès de Carpadant, avait été remarquable. C'était une consolation pour une Ingeburge morose ces derniers temps de savoir qu'elle pouvait compter sur le talent, l'expérience et la présence sans faille de la Première dame de la Chambre comme elle savait aussi qu'elle pourrait compter sur les services de la Bouche qui, sous la ferme et expérimentée férule d'Eilinn Melani, Premier Maître d'Hôtel, accompliraient encore des merveilles pour satisfaire les palais des gourmands.
Une fois encore, le salon où se tiendrait la réception avait été décoré avec goût et sens de l'à-propos : c'était la Curia Regis qui était en vedette en cette douce soirée d'avril, l'azur, sous différentes formes, était donc de sorti. Avec plaisir, Ingeburge salua Agnès, la remercia de quelques mots et indiqua qu'elle allait se placer du côté des portes. Ce qui fut exécuté, après un dernier coup d'œil vers les sièges destinés aux Grands Officiers déjà en poste qui prendraient place à la gauche de la reine.


En quelques pas, le Grand Maître des Cérémonies de France rejoignit les abords du seuil de la salle d'apparat. Son premier geste fut de chercher le duc de Souvigny des yeux, ce serait lui qui annoncerait les entrées remarquables. Elle-même, caducée de velours noir à la main et vêture du même, se tiendrait non loin de Lanfeust, afin d'accueillir les invités de quelques mots et plus particulièrement les honorés du jour.

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Lanfeust86
Le baptême du feu ! Tel était l'ordre du jour pour le Duc de Souvigny qui circulait dans les couloirs du Louvre, le palais royal.
Depuis que la Reyne avait été élue, de grands bouleversements ont eut lieu au sein des institutions royales et aujourd'hui on intronisait les Grands Officiers de la Couronne de France.
Le rouquin connaîtrait sa première cérémonie en tant qu'huissier royal et il avait fait confectionner une nouvelle tenue spécialement pour l'occasion.
Il portait également les attributs ducaux et la clé représentant sa fonction.

Pénétrant dans la Grande Salle du Palais du Louvre, il fut alors émerveillé de la décoration des lieux qui était une grande réussite.
Non loin de lui se tenait le Grand Maître des Cérémonies, Ingeburge, qui semblait sur le qui vive, à inspecter que tout se passe bien.
L'huissier s'approcha alors d'elle, le sourire affiché sur son visage qui commençait à prendre les traits de l'âge qui avançait doucement mais irrémédiablement.
Il fit alors une inclinaison respectueuse du fait de son rang au sein de l'institution de la Maison du Roy.


Grand Maître, bien le bonsoir, je dois dire être un peu anxieux pour cette première...
Plus dans le fait de vouloir bien faire à vrai dire.

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Anthoyne
[Devant les appartements royaux]

La tenue de cérémonie de la Garde Royale était somptueuse, du moins pour des gardes. De plus, elle était faite en sorte que ces hommes et ces femmes puissent bouger aisément en cas d'engagement dans un combat. Malgré ceci, Anthoyne ne s'y sentait pas à l'aise. Cela le perturbait beaucoup lorsqu'il enfilait cette tenue. De plus, il se demandait toujours si ça l'empêcherait de se battre aisément si jamais cela devait se produire. Ces deux sentiments n'aidaient pas le garde à se calmer alors que la tension était déjà bien élevée. Heureusement que cette mission s'annonçait tout de même plus calme.

Aux cotés de sa capitaine, devant les portes des appartements royaux, Anthoyne, la main sur la garde de son épée, était attentif à chaque personne et à chaque acte, prêt à agir s'il observait quelque chose de suspect. Alors que ses yeux parcouraient les allées et venues, ils se posèrent un instant sur cette capitaine. Il se demanda à ce moment comment elle avait pu obtenir une tenue de cérémonie sur mesure. Mais surtout, pouvait-elle encore se trouver ici alors que la grossesse allait bientôt arriver à terme ? L'idée de la voir accoucher pendant la cérémonie lui traversa l'esprit. Il essaya de la chasser le plus vite possible ne pouvant accepter ceci. Tout sauf ce jour là !

Habituellement, Anthoyne n'était pas très souriant à part en petit comité. Lorsqu'il était en mission, ce caractère ne s'améliorait pas. Ce jour ne dérogeait pas à la règle. Son air froid et distant était encore plus marqué car il se devait d'être plus attentif. Il devait surveiller deux femmes : Sa Majesté en premier lieu, il va de soi mais il ne fallait pas oublier sa capitaine. L'esprit du garde royal remit le sujet de la grossesse de sa supérieure sur la table. Cette participation aux mission alorsx qu'elle était en cloque de plusieurs mois l'agaçait.

Balayant une dernière fois ce sujet, il vida totalement son esprit des pensées externes à la mission pour se concentrer sur chaque détail que pouvait percevoir ses yeux.

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Keur
Direction le Louvre pour l'intronisation des nouveaux officiers dont le Duc de Thorigni faisait à présent partie en temps que Surintendant des Finances. A dire vrai, il n'avait jamais pris le temps de contempler les merveilles de ce lieu, et ca ne sera pas encore pour cette fois ci, il était attendu.

Le Surintendant des Finances arriva à l'accueil où se trouvait deux personnes, sans doute l'huissier et le Maitre de cérémonie dont on lui avait fait part. Il leur tendit le carton d'invitation avant de s'adresser à eux.

Bonjour à vous, Keur de Thorigni, Surintendant des Finances.
Est ce que la comtesse Montbazon-Navailles est déja arrivée?
Auquel cas, je l'attendrais avant de continuer mon chemin

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Ingeburge
Peut-être que tout se passerait bien aujourd'hui? Peut-être qu'il n'y aurait pas d'accord ce soir? Peut-être que tout serait tranquille, comme projeté, pour cet événement? Ces questions s'imposèrent à elle quand elle fut rejointe par le duc de Souvigny à l'endroit stratégique du salon – l'entrée – peu de temps après y avoir elle-même pris position. Oh, elle voulait y croire, elle voulait sincèrement y croire mais elle tâchait aussi de mettre un frein, de mettre le holà à ses espérances, car à trop voir des signes de bon augure, elle pourrait fort bien tomber de haut et, surtout, négliger ce qui pourrait aller de travers. Elle se morigéna donc, se forçant à prendre les choses les unes à près les autres et c'est pourquoi, tempérant son excitation, elle se contenta de se réjouir in petto de ce que l'huissier royal ne s'était pas fait désirer : un bon point pour lui, un souci de moins pour elle, pas plus... et c'était déjà pas mal. Durant cette courte lutte qui s'était intérieurement jouée en elle, son visage d'albâtre était demeuré figé, indifférent, lointain, et il ne s'anima quelque peu que lorsque Lanfeust de Troy parvint à ses côtés. Elle salua l'Auvergnat :
— Votre Grâce.
Puis écouta les premières impressions de son voisin qui était aussi souriant qu'elle, ne l'était pas. Néanmoins, ce qui lui confia lui arracha un léger sourire et elle répondit :
— C'est là une bonne anxiété, elle vous sera, je le gage, plus une encouragement qu'un engourdissement, à vrai dire, je n'en doute pas une seconde.

Et elle ajouta, plus bas, alors que manifestement, quelqu'un s'approchait d'eux :
— Voici peut-être l'occasion de vous lancer.

Un homme s'arrêta à leur hauteur et leur déclina son identité. La duchesse d'Auxerre eut donc l'occasion de mettre un visage sur le nom de Keur de Thorigny, nom qu'elle avait écrit à quelques reprises, durant la préparation de la cérémonie et nom auquel elle avait porter lettre et carton d'invitation. Le parchemin leur fut d'ailleurs tendu :
— Votre Grâce, le bonsoir. Permettez-moi de nous présenter, voici Sa Grâce Lanfeust de Troy, duc de Souvigny et huissier royal, et moi-même, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Grand Maître des Cérémonies de France.
Puis, à la question posée :
— Non, Votre Grâce, Sa Grandeur n'a point encore paru.

Bon, ce ne serait donc pas cette fois que Lanfeust se lancerait, un temps de répit lui était accordé. Mais d'autres arriveraient à leur tour et là, ce serait le grand plongeon.
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Della
[Et pendant ce temps-là, dans une des caves...au frais !]

Le Grand Echanson était bien aidée et bien entourée mais elle ne faisait confiance qu'à elle-même, c'était sans doute un de ses (rares) petits défauts.

C'est pourquoi, alors que les invités commençaient à arriver, il ne fallait pas s'étonner de la trouver au fond d'une cave, pas encore habillée pour la cérémonie ni même un tant soit peu coiffée puisqu'une longue mèche blonde venait régulièrement lui barrer la vue en tombant devant son oeil droit.


Mais où sont les fûts de petite bière que j'ai demandés ? Je ne vois ici que ceux de bière forte ! Les dames préfèrent la petite bière, c'est pour ça que j'en ai commandé dans cette abbaye normande !!! Mais où est-elle ?

...

Ah ! enfin, les voilà !!!


Voilà dans quel état était l'intrépide Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor, au fond de "sa" cave.

Il lui fallut encore vérifié que chaque tonneau, chaque bouteille, chaque boisson soit bien ce qui avait été choisi lors de la préparation avec Eilinn. Cette petite était aussi très stricte sur la bonne ordonnance des affaires de la Bouche Royale, avec raison d'ailleurs, ce qui faisait qu'elles pouvaient s'entendre et travailler de concert, et Della ne voulait en rien la décevoir ni la mettre mal à cause d'une erreur qu'elle-même aurait faite.

Alors seulement, elle remonta après que chacun des pages et des commis sache exactement ce qu'il avait à faire.
Elle paniquait à l'idée de les laisser faire seuls, sans sa surveillance mais en même temps, son rang voulait qu'elle soit là-bas, parmi les invités, pour la cérémonie avant de pouvoir à nouveau diriger tout son petit monde, pour la collation si savamment préparée par Eilinn.

Un peu à regret et après avoir encore donné mille conseils et ordres, elle abandonna "son" monde et s'en alla presque en courant - du moins quand elle ne croisait personne dans les corridors - jusqu'à ses appartements où, enfin, elle put faire un brin de toilette, se vêtir et se coiffer. Et une fois encore, elle se maudit de ne pas avoir encore chercher à embaucher une damoiselle de chambre ! Crénom, il faudrait le faire très vite !

[Salle de réception.]

C'est à petits pas rapides cette fois, qu'elle se dirigea vers la salle de réception où se déroulait la fameuse cérémonie des GO.

Devant la porte, elle remit encore une fois cette foutue mèche qui décidément n'en finirait jamais de la faire damner sous sa coiffe ajustée avec art. Elle lissa d'un geste automatique, les pans de sa robe et...elle entra.

Et là...panique !
Mince...devait-elle passer devant son Eminence/sa Grâce/Phylogène/Grand Maître/autre ou pas ?
Zut de zut, elle n'avait pas pensé à demander à Eilinn si les gens de la Maison Royale étaient soumis à la même façon d'entrer !
Elles avaient pensé à tout - ou presque - et elles s'étaient mises d'accord sur beaucoup de choses mais ça, alors...elle n'y avait pas pensé.
L'adage dit : "Dans le doute, abstiens-toi". Oui mais si elle ne passait pas devant Ingeburge et que celle-ci le prenait mal...ça allait encore chauffer pour son matricule. Et si elle passait et qu'elle ne devait pas...itou !

Ô misère, que faire ?
Bon...allez, quand faut y aller, faut y aller !

Della avança jusqu'à hauteur de Ingeburge et de Lanfeust.
Bien le bonjour à vous !

Là, elle ne prenait pas trop de risques...dire bonjour était un minimum quand on est bien élevé, non ?
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Beatritz
[Appartements royaux]

Dans la garde-robe de Béatrice, je demande... Du bleu !
Il n'y avait que cela, et la plupart dans les draps de la meilleure qualité : ceux des Flandres. La Reine considéra ce que lui proposait la dame de la Chambre, Ayena, avec circonspection, puis secoua la main, tout conforme à son humeur :


-"Nous l'avons déjà portée ! En Alençon, il faisait bien frais, et nous étions juste bien dans ces vêtements. Mais là, mais avril ! Ce col va nous étouffer, il faut quelque chose de plus léger, de plus... Enfin, c'était justifié d'étouffer sous un masque et une lourde robe au bal masqué de Tours, mais aujourd'hui... Non, non."

Elle n'était pas d'humeur à commenter le talent de l'artiste, dont elle avait pourtant maintes fois profité avec délices. N'est pas fournisseur royal qui veut. Elle était d'humeur à se rappeler qu'elle avait souvent chaud ; plus souvent que bien des gens. Dira-t-on pour autant qu'elle était chaleureuse ? Le dragon lanceur de flammes est-il chaleureux ? Le débat est ouvert.

Les efforts que déployait la camériste face à sa mauvaise humeur étaient louables, et ses paroles, pleines de vérités et de douceur. Il était bien dommage que la Castelmaure y fût si peu réceptive...
La Reine s'agita dans la pièce, en chainse, cherchant si elle n'avait pas laissé sur le recoin d'une étagère un pot de gingembre confit, ce boutte-hors si propre à couper la faim.
Linien_lamora
[Bouche du Roy au rapport !]

Je voudrais une collation couleur du temps... Voilà la requête qui avait été effectuée auprès des cuisines du Louvre. Le choix s'était porté sur le printemps, qui en ces jours d'avril se faisait remarquer.

Le Premier Maitre d'Hotel avait donc élaboré un premier plateau composé de douceurs, pâtes de fruits et macarons, représentant une primevère à plat. Sauf que la-dite primevère faisait 80 cm, le cœur composé de macarons Or et les pétales de pâtes de fruits de couleurs diverses.

Le second plateau était une pièce montée à étages, remplis de petits boudins aux parfums variés, de cailles et poussins farcis, et le troisième plateau lui contenait moult bols remplis de soupes et porées, jaunes, oranges, vertes, ou blanches.

Ce fut en portant le premier plateau seulement, aidé par son second, qu'Eilinn déboula dans la pièce, les deux autres restants en cuisine pour être servis le plus chaud possible à la fin de la cérémonie. Le Grand Maitre des Cérémonies faisait le pied de grue au côté d'un huissier royal, et l'Échanson semblait en grande conversation. Laissant le plateau à Germain pour qu'il aille l'installer, le Premier Maitre d'Hotel alla saluer le groupe.

Le bonjour votre Altesse, votre Grasce. Dame Della, vous tombez à pic, nous allons installer quelques boissons pour abreuver les invités au cas ou la cérémonie s'éterniserait !
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Theodal
Theodal de Belle-Rivière, jeune garde royal était à côté de la Capitaine et restait avec elle, il pensait qu'il apprendrait beaucoup avec elle et était stressé au fait de rencontrer de si grand gentilhomme...Lui qui n'était qu'un jeune noble sans titre, sans fief.
Alandrisse
Jour J, il avait fallu presque une demi journée avant que la brune se décide à déterminer si elle allait au Louvre avec ou sans son collier fétiche. Il n'était pas clinquant au contraire, un pendentif sculpté dans le bois, accroché à une simple chaîne. Jouant avec la plume qui devait à la base lui permettre d'écrire, la jeune femme s'enfonça davantage dans son fauteuil. Repoussant les parchemins qu'elle avait terminés de lire, observant le paysage qui se dessinait par la fenêtre. Léger froncement de sourcils, avant de se lever comme une furie et filer dans ses appartements. Alors qu'elle traversait les couloirs et les détours, on pouvait l'entendre bougonner.

Par tous les saints, je vais encore être la dernière.

La folle rousse qui l'aidait habituellement, se trouvait souffrante, d'habitude elle tranchait pour elle. La brune avait toujours eu des difficultés à habiller sa pomme. Mais depuis que Tak était là, tout allait plus vite. Une nouvelle réflexion se glissa dans sa caboche, que mettre ? Si cela ne tenait qu'à elle ses bons vieux vêtements de voyage feraient amplement l'affaire. La Montbazon imagina ce qu'aurait dit Tak ; quelque chose du genre "Si vous mettez ça, je les brûle. On ne va pas voir le paysan du coin." Elle n'avait pas tort, la brunette jeta son dévolu sur une robe rougeâtre. La jeune femme adorait le rouge, certains disaient que c'était à cause de son caractère tout feu tout flamme, à vrai dire c'était davantage car le vin avait quasiment cette couleur. Et oui, la Boulasse était une de ses saintes préférées, on ne change pas une Languedocienne pur jus.

Après avoir enfilé, l'horrible engin de torture, oui engin de torture, une femme enroulée dans des mètres de tissus. Prenant garde de ne pas manger comme dix, pour éviter de se sentir ligotée dans son propre vêtement. Pas facile d’être une femme durant cette époque de folie. La jeune femme se laissa coiffer tant bien que mal et fila comme le vent direction le Louvre.

[Au Louvre]


Respiration, expiration, action.

Elle accéléra le pas pour arriver au Palais et la fameuse entrée…Le carton d’invitation, voilà que le point clef de la cérémonie était quelque part sur elle. La jeune femme partit en quête en se reculant contre le mur. Il valait mieux faire la chose aussi discrètement que possible. D’ailleurs après avoir enfin trouvé la poche cachée, la brunette sortit le parchemin, un air de victoire sur le minois.

A présent direction, l’entrée gardée par le Grand Maitre des Cérémonies, qu’elle avait déjà pu « croiser » par missive et le Duc de Souvigny via l’UDF. Un pas de plus avant d’apercevoir, le Surintendant et Della, au moins elle ne serait pas seule avec elle-même.


Mes Salutations à tous, j’espère ne pas être trop en retard.

Petit sourire d’excuse tout en donnant le fameux carton.
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