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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

Leandana
[Frontiere de Brécey - Chassez le naturel, il revient au galop]

Ils se délectaient du lapin, pour sur, il était cuit juste comme il fallait.
Le silence s'était installé entre les deux amis, un silence de circonstance.
Les mots étaient inutiles au vue des évènements.

Soudain, un craquement de brindilles, un frémissement de feuilles.
Alertes, Léan et Pitt se sautèrent sur leur pied, l'arme à la main, guettant l'obscurité d'où venaient les bruits.

Des pas de sabot maintenant.

D'un coup de pied, Léan envoya de la terre sur le feu, histoire d'en atténuer la lumière.

Ils n'entendaient plus que leur respiration et les battements de leurs coeurs dans le silence de la nuit... Et les pas du cheval.

Halte ! Qui va là La voix ferme et déterminée de Léan ne laissait pas de choix à l'intrus de répondre.

Mais aucune réponse, peut être l'inconnu n'était-il pas à portée de voix, alors Léan recommença, un ton plus haut, scrutant le visage de Pitt au passage.

Qui va là? Déclinez votre identité, sur le champ

Une ombre maintenant, la personne se rapprochait, et n'avait certainement pas l'air pour le moins impressionnée par l'ordre intimé par la blondinette.

Léandana? C'est toi?

Cette voix lui rappelait quelques conseils ducaux.
Le visage de Léan s'éclaira un instant, et celui de Pitt en fit autant.
Pitt.bull
A force de boire autant et de manger un si frêle lapin, pour sûre que pitt allait voir double pas bien bon tout ça mais dès fois s'échapper avait grand bon.

Le calva commençait a faire la cour à son cerveau, un peu embué lorsqu'il vit léandana se lever précipitament, et se mettre à jeter de la terre au feu


Ben euhhh t'es pas nette toi c'est de famille

Elle lui fit fermer sa boîte à parole d'un geste brusque

pitt entendit enfin un bruit léger très léger,

Citation:
Qui va là? Déclinez votre identité, sur le champ


Pitt regarda sa voisine, pas tant inquiet que ça il était encore sur ses terres et des voleurs y'en avait peu, sa poignée de paysans, les hommes de la métairie et des bourg voisins se passaient vite le mot

Citation:
Léandana? C'est toi?


Bien raison de point se méfier, cette voix il l'a connaissait par coeur, il avait combattu à ses côtés dans les méandres de la garde dieppoise, ainsi donc deedee trainaît sur ses terres.


Et bien la baronne, que fais tu là mon amie, je quitte Brécey pour la frontière je pensais que Dieppe te l'avait dit, que fais tu ici dans ton état, viens te rechauffer avec ton compagnon, reste presque plus de calva léandana à tout bu
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Deedee
La lueur du feu disparut rapidement, signe qu’ils s’étaient fait repérer. Adeline fit discrètement signe a son Premier Garde de se tenir prêt si jamais la rencontre tournait mal.
Brigand ou pas, Adeline ne voulait pas prendre de risque inutilement, mais elle ne voulait pas non plus manquer a ses devoirs. Apres tout, elle était Garde Normande aussi.
Sur ces gardes… Main sur le pommeau de l’épée… Regard à l’affut… Un cri résonna soudain dans la pénombre.


Qui va là? Déclinez votre identité, sur le champ


Adeline arrêta immédiatement sa monture surprise.
Cette voix ? Elle la reconnaissait. Ou du moins, elle lui rappelait vaguement quelqu’un. Enfin vaguement non… nettement oui… A moins qu’elle ne rêve… Mais…


-Leandana ? C’est toi ?

Etait-ce seulement possible ? Comment pourrait-elle être là ? Et que ferait-elle là ?
Et puis… les visages se dessinèrent doucement devant elle et Adeline soupira de soulagement. C’était bien Leandana qui était là, et pas seule visiblement. Pitt était là aussi.


Et bien la baronne, que fais tu là mon amie, je quitte Brécey pour la frontière je pensais que Dieppe te l'avait dit, que fais tu ici dans ton état, viens te rechauffer avec ton compagnon, reste presque plus de calva léandana à tout bu

Soulager des les avoirs trouvés, Adeline tendit les bras vers Pitt pour qu’il l’aide à descendre et regarda Leandana en souriant.

-Je suis contente de vous trouver. C’est Berthe qui m’a dit que vous étiez parti, nous sommes aussitôt partis à votre suite.
Pitt, je t’ai dit que je serais à tes cotés quoi qu’il arrive, je suis donc là, et ne commence pas avec mon état s’il te plait, je vais très bien, assez pour botter l’arrière train de plusieurs breton s’il le faut !


Leger sourire, tout en lançant un regard noir vers le seigneur de Brecey. C’était la deuxième personne à lui parler de son « état », elle qui faisait tout pour le cacher… Tsss, soit il la connaissait trop… soit certaine personne avait parlé.
Coup d’œil vers Justin qui revenait d’attacher les chevaux, et Adeline suivit Pitt et Leandana vers le feu… éteint.


-Ne t’inquiète pas pour le calva, il nous en reste sur la monture de Justin. Tu ne crois pas que j’allais partir sans quand même ?
Leandana, je suis contente de te voir là, même si c’est dans une situation aussi grave que celle la. Cela faisait longtemps que je ne t’avais pas vu.


La jeune femme pris place, assise… enfin. Elle soupira légèrement, discrètement, savourant ce moment de repos qu’elle attendait impatiemment bien malgré elle.

-Alors ? Quand repartons nous ?

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Pitt.bull
Citation:
-Je suis contente de vous trouver. C’est Berthe qui m’a dit que vous étiez parti, nous sommes aussitôt partis à votre suite.
Pitt, je t’ai dit que je serais à tes cotés quoi qu’il arrive, je suis donc là, et ne commence pas avec mon état s’il te plait, je vais très bien, assez pour botter l’arrière train de plusieurs breton s’il le faut !


Sacrée Berthe, je te garantis que quand je vois ce foutu lapin immangeable, et bien ça cuisine me maque.

il fixa le compagnon de Deedee qui alla droit au calva, l'outre pleine fit apparition et forte impression.

Bienvenu messir également , il tendit la main , je suis pitt, oui bienvenu, ohhh à boire, quel hasard ça alors


-Alors ? Quand repartons nous ?

Il alla en direction de son cheval et détacha les couvertures de moutons "made in Nerwenland", en tendit une à Deedee.

Tiens madame, couches toi et dors, départ au levant , je prends le tour de garde, ton ami s'il est d'accord prendra relève
Léandana et toi avez besoins de repos, et puis moi j'ai déjà la tête là bas, je dormirais pas ...

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--.berthe.


Elle n'avait jamais écouté qui que ce soit la vieille et c'est pas maintenant qu'elle commencerait, un peu rassuré que la jeune médicastre de la garde les rejoignes, mais pas tranquille pour autant.

Berthe erra dans la maison, finissant de souffler le nombre ahurissant de chandelles, Montant à l'étage, elle ferma la porte donnant sur les appartements du gamin, puis , ferma la salle de décrassage, elle alla ensuite , clore la porte de la chambre d'annah, celle là même qui ne résonnais plus de cris, de rires ..
Après un temps, les pensées entre l'extérieure de brécey et cette foutue chambre, Berthe se leva , comptant souffler les chandelles du bureau, puis rejoindre sa couche, dans l'arrière cuisine


Pénétrant dans le bureau, s'apprêtant à souffler la chandelle sur le bureau, son sang ne fit qu'un tour, sa triperie avait raison, c'était sûre, devant elle , bien rangées, 5 lettres, close et cachetées, duchesse alizarine d'Everlange, Dame Mabelle d'Everlanges, duchesse de puycharic , puis deux autres plus lourdes, Le duc de Mortain et sa "meilleure amie", Rochane d'Everlange.

Ainsi donc ce petit abruti avait prévu, elle le connaissait par coeur, il allait jusqu'au bout, sa foutue "pitt power" qu'un vieux duc avait dit ...

Berthe s'assit sur le fauteuil confortable du bureau de merisier, pas l'habitude des meubles de nobles mais là, c'est jambe partaient au couchant.

Longtemps elle réfléchie


"Menteur,jeune écervelé, je croyais que j'étais comme ta mère, j'ai deviné ton idée de jusqu'au boutisme, je te maudit seigneur de Brécey, si t'étais là mal grès ton rang tu serais fessé

Elle chercha une idée , elle la trouva en regardant les scelles sur les parchemins, la pov berthe elle allait écrire , mais pour cela fallait se rappeler comment faire, elle avait appris jadis, juste après le mariage,la fille d'un vieux duc dont elle donnait le sein à l'enfant.

elle prit donc la plume




Berthe dégrenpié

à
Ma dame Anya de puycharic
Duchesse d'arc en Aure

Bien le bonjou Ma dame ,je m'présente j'en suis Berthe on a ben dut se croiser deux ou trois fois, c'est moi qui fait la tambouille à Brécey.

ben v'la j'eu un soucis avec vot frangin du rocher à Mortain.

La gamine du p'tit est mourante, des brigands en ont voulu à mon homme et elle.

Le p'tit est parti là chercher, mais il a levé sa bannière et sorti grand nombres de fers de morts.
Y'a des gentes dames avec , et dés épées, m'en est avisqu'il a rendez vous avec la faucheuse, j'éspère que ce n'est que pour lui donner des clients.

J m'en trouve bien inquiet et d'mande vot aide,Il dit tout le temps le Mont Le Mont ..

ben a vous ma dame

Berthe


Elle prit chandelle en main mis un chale de laine sur ses large épaules et se rendit au pigeonnier , lançant son message
--_alpaide_
{Quelque part entre Avranches et Fougères}




L'endroit était aussi sinistre que la mine de ceux qui le fréquentaient.
Des relents de graillons luttaient contre ceux d'urine qui semblaient imprégner les murs de ce qu'ils osaient appeler "L'auberge des trois lunes"

Alpaïde trônait à la plus grande table,celle qui faisait face à l'entrée et d'où elle voyait arriver ceux à qui elle avait ordonné de la rejoindre .
Vautrée sur un siège dont un des pieds menaçait de se rompre à chaque balancement qu'elle lui imprimait,elle en était à son cinquième gobelet d'une série qui serait probablement fort longue et son regard s'illumina lorsqu'elle vit apparaître trois des cinq hommes qui étaient accusés d'avoir bâclé le boulot.

Enfin elle allait pouvoir calmer sa hargne sur quelqu'un.....
Elle grimaça un sourire carnassier en leur faisant signe d'approcher,releva une mèche en soufflant dessus et sortit sa dague avec la pointe de laquelle elle commença à récupérer entre ses dents les restes de cette viande filandreuse que le cuistot des lieux lui avait servi sous l'appellation de "civet"...
Malgré ses doutes sur la provenance du gibier qui avait servi à la préparation,elle n'avait pas fait la difficile ,ses compagnons de campement se montrant beaucoup plus aptes à manier la dague ou l'épée que doués pour la chasse ou la pose de collets et ses derniers repas l'ayant laissée pour le moins sur sa faim.

"Amenez vous vous autres...."

Grogna-t-elle aux arrivants,plissant ses yeux qui hésitaient entre le vert et le gris selon l'humeur du jour.
La rage qu'elle avait piqué lorsqu'on lui avait annoncé leur échec et qui avait valu quelques plaies et bosses aux malheureux qui étaient présents à ce moment là c'était transformée en colère froide mais non moins dangereuse pour ceux qui allaient avoir à s'expliquer à présent.

Envoyés en petit nombre pour être plus efficaces,mais suffisamment pour n'avoir aucune peine à réussir leur rapt contre une gamine de six ans et un vieillard ,ils avaient réussi le challenge de les laisser déguerpir et qui plus est la carriole qui emportait les fuyards avait versé non loin de la chaumière d'un paysan qui les avait recueillis.
Renseignements pris les otages en puissance étaient en mauvais état et trop de monde trainait autours de la ferme en question pour pouvoir songer à poursuivre leur manoeuvre.

"Alors......."
Son regard froid dégoulina sur eux avec un mépris qui était pire que la colère à laquelle ils s'attendaient.
"Plus nuls et plus débiles ...On fait pas......C'est ça????"

Le ton monta d'un cran:
"Comment avez vous pu les louper!!!!
Comment ?????
Une môme......Un vieux......Et vous.....Vous les laissez s'enfuir????
Mais on vous a recruté où??? Dites nous vite qu'on n'y mette plus les pieds!!"


Son poings s'abat sur la table et elle gronde comme le loup dont on devine encore l'image sur le devant de son tabard décoloré.
"Vous avez une seule chance de vous rattraper...
Une seule.....
Nous donner les coordonnées exactes .....Tout sur cette ferme....Les alentours...Les chemins qui y mènent.....Si y'a des bois....Si c'est à découvert...Si on peut approcher par le sud .....L'Ouest ....L'est.....Le Nord......
Je veux tout savoir."


Sa main saisit un morceau de charbon de bois et un vieux parchemin gratté qu'elle lisse devant elle puis elle fait signe à l'un des hommes d'approcher plus près:
"Faut me faire un plan et quelque chose de clair hein????
On va s'installer autours du point d'impact..En petits campements...Je veux les meilleurs en chefs de camps.....Ensuite on attend...."


Alpaïde relève la tête et ses yeux font le tour des possibilités:
"Qui est volontaire?????"
Nerwendile
[Sortie enfin de Rouen, il était temps !]

Nerwendile avait reçu permission de sortir du Conseil, et s'était dépêchée pour rejoindre Dieppe. Elle avait hâte de revoir tous ses amis. Enfin...restait plus grand monde. Sa soeur et sa cousine étaient parties pour un long voyage de 3 mois dans le Sud, profitant de la période printanière pour ne pas avoir les routes bouchonnées des périodes estivales. Restait normalement Pitt, et tata QQ, et d'autres encore. Mais surtout, c'était ses moutons qu'elle voulait revoir, car maintenant que Mabelle et Rochane ne pouvaient plus s'occuper d'eux, fallait bien qu'elle surveille leur mangeaille. Les Orges Génialement Maîtrisées devaient être données en petites doses, au risque de voir la laine de ses moutons virer au vert fluo.

Ainsi, elle partit joyeusement vers Dieppe. Et voulut faire la surprise à Pitt en allant à son domaine de Brécey. Car elle savait qu'il avait à moitié retapé la demeure. Et elle voulait voir où en étaient arrivés les travaux.

Arrivée au domaine, elle ne vit personne taper sur un clou, mettre des planches, couper les arbustes, arracher les mauvaises herbes. Comment se faisait il qu'il n'y avait âme qui vive ?

Elle s'approcha encore, et fit le tour du domaine, et tomba sur Berthe qui revenait du pigeonnier.

Haaa, Berthe ! Comment allez vous ? Où est passé Pitt ? N'est il pas déjà dans un tonneau de calva à la Chope Joyeuse ?

En disant ces mots, elle riait. Mais elle vit bien vite que la Berthe n'était pas d'humeur joyeuse, et Nerwendile stoppa net ses rires.

Qu'est ce qu'il y a donc ? Une mauvaise nouvelle ?? Allons à l'intérieur, et racontez donc moi ce qui est arrivé !

Et tout en raccompagnant Berthe, elle s'affaira à lui donner un verre de calva dans la cuisine, et à lui remettre son châle de laine, car il faisait pas bien chaud, sans homme pour entretenir le feu.

Elle écouta donc le récit de Berthe. Elle hochai la tête par moment, s'horrifia à certains passages, admira la bravoure de ceux qui l'accompagnaient pour la vengeance d'Hannah et de Maurice. Et à la fin, elle fut sidérée sur le fait du possible non-retour.

Cela n'est point possible, Berthe ! Il reviendra ! Et si ses compagnons reviennent sans lui, nous irons toutes deux le chercher pour l'honorer ici ! Il est hors de question qu'il reste en terre bretonne, même mort !

Elle essuya une p'tite larme qui avait coulé toute seule. Puis, se reprenant, elle vit Berthe, là, femme forte et seule, sans son homme de Maurice. D'un coup, elle balaya l'idée d'aller voir ses bêtes à la basse cour.

Berthe ! Je reste avec vous, ici ! Et nous l'attendrons. Jusqu'à son retour ! Je vais vous tricoter un nouveau châle en laine... bien chaud. Il doit me rester quelques pelotes de laines à la maison. Et nous l'attendrons...en gardant sa demeure en bon état et propre, comme s'il était là.
--Luludja...


Quand elle les avait vu arriver les bandidas,elle s'était dit qu'elle aurait enfin de l'argent à se faire. L'auberge des Trois Lunes, elle savait même plus depuis quand elle y trimait , à faire la serveuse voire plus si affinités...sonnantes et trébuchantes.Mais pas de quoi sortir de là et prendre la route pour changer de vie. Et s'faire enfiler par les paysans du coin en échange de quelques pauvres écus , elle commençait à en avoir marre.

Pis voir une rouquine qui commandait, ça la changeait pas mal. Aussi observait elle depuis plusieurs jours les aller et venues, se laissant peloter au passage pour choper des bribes de conversations et assembler les pièces d'un bien obscur puzzle.

La chef paraissait d'ailleurs fumasse...elle mangeait...du rat...en civet... ce qui amusait Lulu au plus au point. Elle se demandait encore comment faire pour tenter sa chance, alors qu'elle se décidait à balancer artistiquement son postérieur en vue des hommes qui entraient dans la taverne.

Point de discrétion pour le coup, celle qui commandait vociférait contre des sous fiffres à l'air penaud. Quand soudain une phrase claqua dans l'air.
Citation:

"Qui est volontaire?????
"


La chance de sa vie. Aussi posa t elle sèchement le pichet de cidre sur la grande table et posa une fesse dessus .

Moi.
--Tharsilla



[ Quand l’ herpaille y croit ! ]

J’ en suis !
Mais cesse de gueuler pareillement, y comprendront pas mieux. Sont crétins mais pas sourds ! et si t' as besoin de cogner cogne donc sur ces têtes de nœud et pas sur la table ! T’as foutu la moitié d’ mon écuelle par terre !


Elle s’était levée sans bruit, lestement. D’un coup de pied leste et précis elle pousse sous la table le reste de son repas. Puis se calant derrière le dos de la braillarde, elle bloque le siège, se penche et d’une main rapide chope le godet de la rouquine et en jette le contenu au sol.

J’en suis .. Mais pas avec une têteuse en guise de chef !
T’vas nous mener encore pire qu’eux au désastre si tu continues à jouer les suppôts de Bacchus !


Alors lequel de vous va savoir nous dire tout ça ?
Se faisant elle fait le tour de la table, balaye d’un revers de la main les godets vides et le pichet posé par la donzelle qui venait de poser ses naches sur la table. Un regard qui jauge, qui fouille. On cause là, on boit pas ! On verra après !
On est combien sur c’ coup là ? On peut choisir ceux qu on veut ?

Elle pousse du bout d’un doigt le parchemin gratté Alors ça vient les explications ?
Quelle Herpaille
(bande de coquins), … des gascatres (bandit novice) oui !
Pire que des godons de l’ ouest !
(des anglais )
--Albinos



L'Albinos.......C'est comme ça qu'on l'appelait....

Môche il savait qu'il l'était.....Quand son regard étrange croisait son image floue dans un reflet de vitre il comprenait le recul que certains avaient en le voyant...
Ses yeux aussi pâles que le reste de sa personne hésitaient entre le rose et le blanc et sa peau avait la lividité des cadavres qui jalonnaient sa route.

Ses cheveux sales tombaient sur ses épaules en cascades graisseuses et qui auraient pu être blanches si elles avaient été propres...
Rien ....Non il n'avait rien qui puisse plaire...

Et pourtant était-ce justement sa bizarrerie ou la crainte qu'il déclenchait mais les femmes ne lui tournaient pas le dos et il ne restait jamais bien longtemps sans culbuter quelque ribaude et pas seulement des laiderons.
Allez chercher à comprendre les femmes...

Pour l'heure il tentait de faire abstraction de l'engueulade qui leur faisait courber l'échine et qu'ils avaient bien cherché,il le reconnaissait,même si les mots de la chef le faisait grincer des dents et donnait à son facies un air encore plus repoussant qu'à l'ordinaire.

L'intervention de la brunette qu'il n'avait pu louper à son arrivée le surpris autant qu'Alpaïde..
Ahhhhh!!! Celle là manquait pas d'audace!
Se porter volontaire c'était une chose.....
Poser ses miches sur la table devant la rouquine....Elle risquait gros....

Sans trop réfléchir il avança d'un pas :
"Toi???
Et t'es sensée savoir faire quoi toi à part servir tes trucs dégueulasses ?????
On va pas s'balader en forêt là ,tu sais ça?"


Coup d'oeil vers la chef en point d'interrogation.....
Va quand même pas la prendre dans leurs rangs????
Elle doit même pas savoir faire la différence entre une épée et un couteau de cuisine....


[Image retirée, taille hors norme. Modo Cheffe Sad]
Leandana
[Pendant ce temps... A Vera Cruz... Oups non à la limite des terres de Brécey]

Quelques heures avant que le soleil ne darde les terres de ses rayons ardents, Léan se réveilla.

Pitt avait l'air d'avoir passé la nuit à veiller sur les deux femmes. Elle espérait qu'au moins le premier garde d'Adeline lui avait un peu tenu compagnie au moins quelques heures.

Le sol était humide, la rosée était tombée en abondance durant leur sommeil.

La blonde s'étira, et remit de l'ordre dans ses habits. La nuit avait dû être agitée vu l'état de ses vêtements.

Depuis des mois le repos de Léandana n'en était plus un. Ses rêves étaient ponctués des pires cauchemars.

Se levant, elle alla près du ruisseau qu'elle avait vu la veille, plongeant les deux mains dans l'eau limpide, et portant le liquide ainsi obtenu jusqu'à son visage.

Se sentant réveillée pour de bon, elle se rendit auprès de Pitt.

Ca va l'ami? la nuit n'a pas été trop rude?

Elle voyait bien le visage renfermé de son ami. Lui qui était si jovial avant ces évènements semblait l'ombre de lui-même.

Elle n'avait pas d'enfants, elle ne savait pas ce que c'était d'être attachée à un petit être dont la vie ne dépendait que de la sienne.

Elle posa une main rassurante sur l'épaule du guerrier, une main qui disait simplement : "Je serai toujours là pour toi, tu peux compter sur ma présence en toutes circonstances"
--Berthrade


[ Herpaille quand tu nous tiens ! ]


Eh dis donc Tharsilla .. C’est une auberge ici, pas une soue !
Déjà que je dois ramasser les dégueulis des pochtrons de votre bande, mais si qu’en plus t’en rajoutes … moi j’ rends mon torchon.
Fichtre de fichtre j’ en ai soupé de ce bouge moi !


Ramenant pesamment ses formes … celles de derrière et celles de devant.
Ramenant ses tétins avantageux que la chaleur des lieux lui avait fait un peu trop dénuder.
Ramenant sa saleté qu’elle avait chopée, telle la peste, à côtoyer celle de ses hôtes …
La Berthrade les approche
.

Dis voir l’ Alpaïde .. T’faudrait pas une bâteuse (cuisinière) pendant ta campagne ?

J’voudrais changer d’air un moment !
--L_italien
{Quelque part entre Avranches et Fougères}


Comme tous les autres il se trouve dans l’Auberge qui sert de quartier général du jour, miteuse auberge mais bon, il fera avec, c’est ici que le regroupement doit se faire c’est donc ici qu’il se retrouve lui aussi, dans un coin, l’cul sur une table, un pied en appui sur une chaise. De sous sa capuche il ne peut voir toute la scène et à vrai dire il s’en cogne, pour le moment le plus important pour lui c’est manger donc il mange. L’ambiance est tendue certes mais ne se sentant pas fautif il attend patiemment la fin de la tempête, après tout la chef n’a pas tout prévu, qu’elle assume au lieu de chouiner. Il se moque de cet échec comme de son premier meurtre ou de la dernière bougresse qu’il a pris de force pour satisfaire ses envies. Croquant dans une pomme qu’il a volée au dernier marché qui s’est présenté sur sa route il écoute Alpaïde beugler et pour beugler, elle beugle !

Amusé, un sourire se dessine sous sa capuche qui camoufle une bonne partie de son visage basané. Une gamine, qu’il doit être bon de visiter de sa fougue italienne une si jeune enfant. Peut-être en aura-t-il l’occasion… sur que si elle se présente il ne la manquera pas.

La rouquine frappe du poing, la table tremble, l’Italien sourit de plus belle. Quelle fougue ! Cette femme-là doit faire des merveilles dans une couche, ou même ailleurs, ne soyons pas restrictif. C’est qu’elle en demande des choses mais elle, elle compte faire quoi hormis faire trembler les murs de l’auberge de sa douce voix cristalline ? Laissant cette question de côté parce qu’après tout il s’en moque, il l’écoute demander des volontaires puis les réponses de chacun qui s’égrainent, les remarques et mots doux qui sifflent tel des dagues vers une cible. La brunette ne manque pas d’audace, une chance pour elle qu’il ne boive pas ce soir, faire voler sa chope lui aurait couté très cher. Ces dames semblent avoir du caractère, parfait, l’Italien aime qu’on lui résiste, l’inévitable reddition qui s’en suit n’en est que bien meilleure.

La voix d’un homme se fait entendre par la suite. Amusant avec son faciès de lait tourné et son phrasé emplit de question. Pas s’balader en forêt qu’il dit, il a dû la chercher toute la journée celle-là ! S’il manie les armes aussi bien que sa répartie ils n’en sont pas sorti de l’auberge et c’est qu’il aimerait bien en sortir justement, attiré par la possibilité d’attraper cette donzelle en premier afin de la découvrir à sa façon.
Il se redresse, relève un rien sa capuche puis balance son trognon de pomme en direction de la brunette, il lui lance d’un ton moqueur


Toi la gueuse! Tu sembles être là pour faire le ménage, range dont ça aussi et en silence, tu braies pour ne rien dire.

Laissant son regard la toiser quelques instants il le dévie ensuite vers la Chef, ajoutant sur un ton neutre.

Envoie dont les braillards en tête, discrets comme ils sont si la ferme est protégée ils auront les gardiens aux braies en un rien de temps, il nous sera plus facile d’entrer discrètement pour chaparder la gosse.


Sa phrase finit il regarde les deux gueulards en affichant un sourire de défis et enchaîne.


Plus sérieusement, mission de reconnaissance j’en suis, il ne me reste qu’à savoir quand.

[Modo Ald'
Retrait de l'image hors normes par mes soins, cf Règles d'Or.
Bon jeu.]
Rochane
[Quelque part en Normandie...]

Cela faisait maintenant plusieurs jours que Rochane était sur les routes avec sa cousine Mabelle et leurs enfants respectifs.

Le voyage était prévu depuis longtemps, un long voyage comme celui-ci ne pouvait être repoussé. Elles avaient donc choisi de prendre la route malgré les évènements qui arrivaient à la famille "de Brecey".

C'est tout de même le coeur lourd que Rochane avait laissé son ami dans une telle situation. Elle l'avait soutenu du mieux qu'elle pouvait avant son départ, mais était déçue et culpabilisait un peu de n'avoir pu faire plus. C'est elle qui avait en quelque sorte poussé Pitt à faire revenir la petite Annah en Normandie et voilà que le sort une fois de plus s'était abattu sur son ami.

Ce soir là, avant de rejoindre la charrette et le reste de la famille, elle fit une petite halte dans un coin tranquile. De sa besace, elle en sortit un parchemin et une plume, ainsi que son carburant essentiel, une bouteille de Calva.

Elle coucha quelques mots sur le papier, avant de le rouler et d'attraper un pigeon au vol. La missive fut accrochée à la patte du volatile, puis envoyée.




Cher Pitt,

Voilà quelques jours que je reste sans nouvelles de toi ou de la petite Annah. Comment vas-tu? As-tu des nouvelles de ta fille? Comment va-t-elle? Sais-tu si elle se remet de ses blessures?

Oui, je sais cela fait beaucoup de questions à repondre! Surtout que tu dois être occupé à tout préparer pour aller la chercher.

J'espere en tout cas que tout ira bien et que les choses se termineront bien. Ta fille a un fort caractère et puis c'est une "de Brecey", alors je pense que oui, tout ira pour le mieux.

Donnes moi des nouvelles de temps en temps, que je sache comment vous vous portez tous les deux. En plus, je suis sure que Mabelle sera ravie de connaitre le denouement de l'histoire.

Je t'embrasse,

Que tout se passe bien, courage mon ami,

Rochane


Elle regarda le pigeon partir au loin. Pourvu qu'il arrive a destination se disait elle.

Elle sourit en pensant à la petite Annah. C'est que c'était un sacré petit bout de jeune demoiselle! Elle espérait la revoir en pleine forme et pleine de vie.

Le temps était venu de réprendre la route.
Pitt.bull
Ses yeux le piquait, ses pupilles dilatées par le changement fréquent de lumière dut à ses va et viens entre la plaine Bréceyienne et le feu pour se réchauffer.

l'ami de deedee s'était endormie, pitt avait eu un peu de remord à le réveiller, après tout c'était son idée ce foutu voyage.

quelques fois, il avait eu des frissons , au grès des bruits de la forêt pas loin, il se sentait en sécurité sur ces terres mais c'était plus fort que lui, depuis ce fameux coup sur le crâne et les mois d'abcsences il était ainsi de Brécey, il avait tendance à être un peu sûr ses gardes.

Il avait passé une partie de la nuit à penser , beaucoup penser à deux demoiselles, la première sa tite fleure loin et mal, et puis la seconde, sa bouffée d'air pure secrète, on pouvait lutter contre bien des choses, mais celle là c'était impossible, autant qu'inattendu et pourtant tellement espérée.
Pitt n'y avait jamais cru et le destin, si capricieux avait décidé de délier deux langues.
Un nuage, c'était l'endroit ou désormais il habiterait, l'invitant autant qu'elle voudrait,et l'invitant à rester.

le jour c'était levé ,perdu dans ses pensées, dans les bras de sa belle, pitt n'entendit point l'herbe se plier sous les pas


Citation:
Ca va l'ami? la nuit n'a pas été trop rude?


Il leva le nez et regarda léan *


Non NON ça va, t'inquietes , il est temps je crois,


Il se dirigea vers deedee la réveilla doucement

débout médicastre, je vais piquer une tête départ dix minutes , j'ai la boule aux ventres j'ai une chose à faire et je veux le faire vite allez lève toi mon amie

Puis il se dirigea vers le ruisseau voisin, vira botte et chemise de lin et plongea dans l'eau fraiche, cela dura peu , à peine dix minutes, il ressortit se rechaussa, remis en place son attirail , la courte sur sa droite , il jeta un coup d'oeil à ses amis, deedee à cheval, son ami confus d'avoir dormi également , Léandana éteignait le feu puis monta en selle.

Pas un mot juste un signe de tête , puis le cris de meute


Brécey au feuuuuu

Les chevaux se mirent en course direction la Bretagne
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