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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

--...casmir


Il enrageait, le capitaine était fou de colère , ses deux hommes avaient suivis les ordres, ils gisaient à présent, au sol, mélangeant leur sang avec celui de l'être blanc, ce monstre sorti des antres de l'enfer.

La plaine commençait à rougir.

Casmir n'avait point vue venir le groupe, trop imprégné par cette ferme, il avait vu la baronne et l'enfant se caché dans le corps de cette fermette ridicule, une inconnue avait aidée la baronne.

Casmir avait donné ses ordres, 5 arbalétriers s'était mis au senestre, ils "arrosaient la façade du bâtiment, régulièrement, empêchant ainsi une quelconque approche de façade, il avait vue une forme et un chien passer au derrière.

les carreaux pleuvaient à intermittence régulière.

il fit signe aux autres arbalétriers d'arroser le dextre, aux pieds des troupes ennemies, peut importe, le corps des deux malheureux qui venaient de tomber sous les coups d'une naïade rousse.

Les hommes d'armes de Mortain se mirent en marche au signal, les lances aiguisées parallèle au sol, suivis des porteurs de marteaux et de hâches, pas de meilleur casse tête, Casmir vit l'homme seul qui venait de débouler du bois, seul, épée à la main, l'air agacé mais résigné.

Les cavaliers se mirent de chacun de ses côtés.

Mais ou donc était de Brécey, que foutait il, peu importe il lui avait secrètement fait promettre.

De toute façons si les puants étaient là, la demoiselle ne devait point être loin , pour peu qu'elle respire, pas un homme de Mortain ne partiraît d'ici avant d'avoir fait parler le sang et la vengeance.



Bréceyyyyyy auuuu feuuuuuuuu


les hommes d'armes se mirent en marche, les cavaliers suivaient 20 pas derrière, telle les techniques des combats de plaines, celles apprises à la guerre de bretagne.

Derrière les arbalétriers visaient le ciel, les carreaux montaient haut, puis plongeaient au sol, touchant de si et de là, hommes, cadavres, plaines et puants.
--_alpaide_


Ce qui avait été la première avancée des "autres" gisait à leurs pieds...
Leur sang se mélait à celui de l'Albinos et déjà là bas au loin le corps de la muette était masqué par une nuée de corbeaux qui auraient vite fait de transformer celle qui avait été un démon tentateur en un amas de chairs déchiquetées.

Son épée dégoulinant du sang d'un des deux gardes qui avaient eu la malchance d'être les premiers à rencontrer la rage du groupe qu'elle avait mené jusque là,Alpaïde se tourna sur sa selle pour constater que les siens arrivaient de la forêt et que leurs forces allaient enfin se trouver réunies.
Thars ..Enfin....
Elle avait failli s'inquiéter pour celle là......

Les deux frangins avaient perdu leur allure bonhomme et le plus petit avait échangé son air finaud contre un facies tout aussi cruel que tous ceux qui l'entouraient maintenant la rouquine.
Eudes,égal à lui même ,avait froidement découpé le second garde,arrivant sur les talons d'Alpaïde avec un ensemble presque parfait il avait pris soin que les deux hommes de Brécey puissent aller confier leur âme au Diable de concert.

La hache du géant n'avait pas eu le temps d'oeuvrer et ,du groupe de ceux qui les suivaient montait à présent un grondement sourd comme celui des bêtes sauvages au moment d'attaquer leurs proies.
Ils avaient tous le regard fixé sur ce qui venait vers eux....

Le gros de la troupe adverse avançait,les carreaux arrosaient le sol non loin d'eux et il allait falloir oublier leur menace et foncer dans le tas .
Plus temps de réfléchir et d'ailleurs aucun d'eux n'étaient plus en état de le faire.

Ils n'avaient qu'une chose en tête à présent.......

TUER........TUER......TUER......

La chef se dressa sur ses étriers,les yeux brillant d'une haine que la mort d'Albinos avait encore attisé.
Il était ce qu'il était....Laid.....Moche.....Cruel.....Ignoble....Mais c'était un de ses hommes et l'un des meilleurs.

Cette mort serait payée de beaucoup d'autres en face...

Elle ne les voyait même pas ces carreaux qui pleuvaient aux abords de la ferme.
Oh ..Elle n'avait pas l'intention de s'en prendre à ceux qui étaient partis s'y réfugier pour l'instant,persuadée qu'elle était d'en avoir le temps ensuite....
Sa détermination lui faisait largement sousestimer les forces qui montaient de la plaine et surtout le nombre des adversaires qu'ils auraient à affronter.

Epée brandie ,Alpaïde rameuta ses forces vives et hurla:
"Suivez moi!!!!"

Puis sa voix résonna plus fort encore au milieu des bruits de ferraille et de sabots:
TUE!!!!!TUE!!!!!!TUE!!!!!!

Son destrier lancé au grand galop partit à la rencontre des hommes qui montaient la pente vers eux,les autres suivaient,avides du sang qui n'allait pas tarder à abreuver le terre alentours.
--L_italien


Devant la ferme – D’une humeur de chien enragé

Oh que oui il est en colère l’Italien ! Furieux est même un mot trop faible pour définir l’état de colère dans lequel il se trouve après avoir perdu cette môme haute comme trois pommes pas fraîches. Comment cette gamine a-t-elle pu oser lui fausser compagnie et lui faire perdre par la même une rançon aussi conséquente ? Ruminant sa rage il reste planté devant la ferme, épée en main, regard au loin qui regarde sans voir, plongé dans ses pensées de ce qu’il aurait dû faire à cet enfant pour lui passer l’envie de ce genre d’idées stupides. Au loin il entend les coups de lames mais il ne bouge pas encore, il pense à cette drôlesse qu’il avait encore il y a si peu de temps qui maintenant se trouve on ne sait où, peut-être même dans les braies de son père. Oh oui il enrage !

L’Italien lâche un juron dans sa langue maternelle puis avance un pas après l’autre vers les gardes qu’il aperçoit au loin. Son regard se fait de plus en plus noir, son pas de plus en plus rapide, son envie de massacrer grandissante prend le pas sur sa colère, l’Italien se lance dans le combat.

Il attaque le premier par derrière, lui plantant sa lame au niveau des reins, l’entendre hurler de douleur lui procure un divin plaisir qui lui donne l’envie de continuer encore et encore. Sans perdre un instant il se présente devant un autre, il échange avec celui-ci de nombreuses attaques suivit de parades s’enchainant avec violence. L’Italien ne peut s’empêcher de rire, il s’amuse c’est une évidence, d’autant plus lorsque sa lame se retrouve une seconde fois recouverte de sang lorsqu’elle pénètre dans le flanc du soldat jusqu’à la garde. Hilare l’Italien lui dit «perdu mon gars » puis passe au suivant qui tente de le blesser dans le dos. Un rapide pas de côté pour faire avorter son attaque puis il se lance à l’assaut de ce nouvel adversaire qui semble mieux se battre que les deux précédents, il le touche au bras gauche, lui entaillant vêtements et peau à le faire jurer et saigner. Rare sont ceux qui arrivent à le blesser, l’Italien savoure ce combat, le fait d’être touché ne fait que renforcer son envie de massacre, ses coups deviennent plus rapides, plus forts. Il touche une première fois le garde à la jambe, au niveau de la cuisse puis sans perdre de temps, profitant de la surprise du garde d‘être touché, sa lame vient glisser le long de son cou, l’entaillant si profondément qu’il lui en coupe les cordes vocales dans un flot de sang.


C’est à ce moment qu’il entend la voix de la chef

"Suivez moi!!!!"
TUE!!!!!TUE!!!!!!TUE!!!!!!


L’Italien sourit en la regardant tout en sortant sa dague afin d’armer sa main gauche. Ainsi il pourra être plus performant. La chance est avec lui, les carreaux n’arrivent pas à le toucher malgré leur nombres, il en profite donc pour continuer de rendre des vies au tout puissant. Coup de dague, coup d’épée, coup de tête, tout y passe sans la moindre pitié. Avide de vengeance l’Italien s’en donne cœur joie sur le champ de bataille, pendant qu’il tue il ne pense pas à cette gamine…
--_l_



Personne...
Lentement sa main relâche la crispation de ses doigts sur la poignée de son épée.
La présence qu'elle avait senti a disparu. La guerrière ne se détend pas pour autant,
gardant une vigilance soutenue. Lentement elle recule puis tourne les talons pour contourner la ferme, repassant même devant la pièce où elle a laissé le gamin avec les deux blessés.

De l'autre côté en façade le silence .
Le regard de la femme balaye les environs, cherchant un endroit d'où elle pourrait voir sans être vue elle même, et alors qu'elle allait s'élancer, un son, si ténu qu'elle faillit ne pas y prendre garde.
Elle s'arrête et écoute sans bouger.
Le son se fait entendre à nouveau... non pas un son, un cri.
"L" redresse soudain la tête..
.. Un cri d'enfant

La gamine ? Se peut-il que ça soit elle ? Son pouls bat plus vite et son regard se fait perçant pour observer au loin un léger déplacement à peine visible.
"L" range son arme; frôle le mur et pousse un soupir de soulagement en voyant des montures laissées là comme à l'abandon.
En deux pas elle les rejoint et s'empare d'un cheval qu'elle enfourche . Son regard toujours dirigé vers la petite forme qui se précise au loin, elle talonne vivement sa monture dans un galop effréné .
Dans sa tête le plus fou des espoirs, que ce soit bien la petite enlevée.
Nul ne semble la poursuivre mais on ne sait jamais.

Ralentissant à son approche sans pour autant s'arrêter, la guerrière se penche attrapant la gamine sous les bras, la soulève tel un fétu de paille pour la caler devant elle et fait demi tour, choisissant de contourner la ferme en s'enfonçant dans la forêt, tant qu'elle ne pourra évaluer la situation là bas.

Le cheval ralentit pour enfin s'arrêter en lieu sûr.

On est en sécurité ici.

Voilà , c'est tout ce qu'elle est foutu de dire à une gamine terrorisée.
" L" se demande d'un coup comment on parle aux enfants. Elle n'en a aucune idée.
Aussi elle descend de sa monture, accroche les rênes à une branche et regarde la gamine perchée sur le cheval.

Je... je suis pas dans le camp des méchants

Est-ce que ça peut suffire pour que la gamine arrête de la regarder comme ça avec ses grands yeux effrayés qui lui mangent le visage ?
" L" se sent gauche devant la petite. Personne ne lui fait peur, elle peut tuer froidement et oublier la vie qu'elle a prit l'instant d'après. Mais cette petite l'impressionne et elle ne sait pas trop comment s'y prendre.

Beaucoup de gens te recherchent on dirait. Je... j'ai entendu parler de toi et je suis partie à ta recherche aussi. C'est toi la petite qui a été enlevée par un espèce d abru... uhm. La femme se reprend avant de s'emporter avec toute une floppée de jurons. un... un vilain pas beau, moche et qui pue sûrement ?

Elle regarde la petite et se rend compte soudain de l'état dans lequel elle se trouve.
Les vêtements déchirés, les écorchures sur ses bras et son degré de saleté.
Et aussi les traces de vomissures sur ce qu'il reste de son haut.
" L" serre les mâchoires et essaie de radoucir sa voix.

Est-ce qu'il t'a fait du mal?

Puis elle tend les bras vers la gamine, toujours assise sur le cheval.

Viens petite, on va nettoyer tout ça.
Mabelle
Mabelle tentait de poursuivre ses tapotements légers sur l'épaule du vieux Maurice tout en lui passant sous les narines sa fiole de calva, calva spécial, bien concentré, X ans d'âge ! Par Aristote...il n'avait pas été épargné. Son visage semblait gonfler davantage ou bien la jeune veuve prenait conscience des contusions et hématomes qui coloriaient affreusement le visage du vieil homme. "Mais Corne de bouc, que s'était-il donc passé ici ??"

--.Maurice. a écrit:
Maggg Berkkkk, n'a n'est ou???, bé annahhh, bé Pittché chui ou??


- Maurice ! Oh Maurice ! C'est moi Mabelle, Mabelle la mule, ou la vieille, mamie Mabelle, vous vous souvenez ??
Peut-être qu'en évoquant les doux p'tits quolibets dont Pitt l'estampillait, Maurice retrouverait sa mémoire ! Ça va aller, restez calme, je ...je vais m'occuper de vous. Tout va bien mon bon Maurice...Nous sommes...Mais où étaient-ils donc ?! Heuu...vous..vous avez été attaqué par des brigands, ils ne vous ont pas raté...mais nous allons prendre soin de vous et vous ramener à votre Berthe. Ne bougez pas Maurice...

Elle saisit sa besace et en sortit tous ces remèdes. Il s'agissait des précieux remèdes de la grand-mère de la Princesse Armoria qui avaient maintes fois prouvé leur efficacité et dont Mabelle ne se passait plus.
Centaurée, racines de saponaires, et surtout le célèbre castoreum qui faisait fuir tous les dieppois par son odeur parfois insupportable ! Pour sûr, le brave Maurice n'y échapperait pas !
Elle humecta un linge propre de sa lotion à base de saponaire pour nettoyer le visage délicatement.
Cependant, le vieil homme émettait quelques sursauts "Outch !" "Aïeeu !" tant et si bien que Mabelle lui donna à boire un flacon de calva maison pour le soulager !


Enfin, une fois nettoyé, elle appliqua le castoreum tout doucement. Émue face à cet homme si courageux et fidèle, elle en oublia l'odeur de son onguent et lui souriait affectueusement tandis que quelques mots encore incompréhensibles s'efforçaient de sortir de sa bouche.

- Chuuut Maurice ! Laissez-moi faire ! Si je vous ramène dans cet état à votre Berthe, c'est moi qui risque de devenir votre sosie !

Elle tentait de le rassurer naïvement, Mabelle ignorait toujours les enfers qui sévissaient alentour ...mais la scène dans laquelle elle se retrouvait immergée et, à présent protagoniste, amplifiait ses peurs...
Un coup d'oeil vers Deedee et Roderic.


- Deedee ? Roderic ? Où en êtes-vous ? Il faut m'expliquer ...
_________________
--.annah.



D'herbes en herbes elle court, elle fuit cette vision, insoutenable pour une enfant.
Elle a crié, elle a crié fort, très fort vision d'oiseaux noirs, charniers horribles, bêtes ignobles et térrifiantes

Elle court,
Elle trébuche elle se relève, repart court encore, tombe, s'écorche, n'en peu plus, tombe encore et ne se relève plus.

Elle tape le sol de ses petits poings, elle pleure, les larmes laissent sur ses joues sales, de grandes marques blanches tranchantes avec ses yeux d'un clair.

Elle est allongée dans ces herbes hautes, elle pleure les larmes de tout son corps, pourquoi??

Pourquoi une enfant devrait vivre cela?
Pourquoi une jouvencelle devrait elle être privée de l'innocence, le la joie des jeux enfantins?
Pourquoi une enfant devrait elle subir la bêtise d'êtres répugnants et puants, pourquoi elle?

La pauvrette se relève s'assoit, ne sait plus, ne comprends plus, réalise comment le monde est grand, comment l'inconnu est triste et apeurant.
Elle se voit là bas à Dieppe, traînant sous les tables des tavernes avec sa cousine, elle se voit jouer dans la boue, créant des semblants de briques de terre pour un hospice si mal au point.

Elle se voit cavaler chez tata mabelle, chipper les galettes au miel posées sur la table.

Elle se voit là bas , propre, apprêtée telle une jeune fille, de bel avenir.

Mon dieu que cette année au couvent lui paraît si douce par rapport à cette dernière semaine.

Elle est là, seule, du haut de ses six printemps et lève les yeux au ciel, adressant un message au très haut, le "haut blaireau" comme dit papa...


Dis toi là haut, toi qui vit si loin, peux tu dire à Nanah pourquoi tout ça?
Peux tu me néxpliquer quand que j'ai pas été sage?
T'as pris Maman, je le sais elle chante sur un nuage, ta pris ton ton thares et son odeur de poisson, tu m'as caché papa et maintenant ben tu me fais faire des crous dans mes chausses toues neuves...
Papa il me dit que c'est ton humour, ben moi vais te dire, descends un peu me voir et je ferais comme ma cous judi avec le duc élios, te ferait pipi dessus, ch'ais tout che que tu mérites.
Dis Mossieur là haut, tu vas pas me dire ou je suis, j'ai peur, j'ai froid, j'ai faim, j'ai mal.
Donne moi mon papa et je te promets que je lui ferait les yeux du petit chien pour qu'il vienne à l'église.
P'tête même que je te donne une galette au miel à tata.


Elle aura tout essayé la petite Annah, tout et elle aura tout espérée, elle pleure, assise là, oubliant le danger, fatiguée et innocente, elle se met à jouer telle une enfant , entre pâquerettes et coccinelle, seules....perdues.

L'innocente, elle se relève, joue avec la "bête à bon dieu", joue telle une gosse sans danger, elle oublie pour le moment elle taquine, l'insecte aux points noirs, elle ne sent pas aristote, elle ne sent pas son messager , elle ne voit pas le cavalier elle s'envole, elle décolle, elle plane, ne comprend pas , n'en a pas le temps, elle sent qu'on l'enserre, elle se voit s'envoler.

Elle ouvre ses yeux, telle sa tante sait le faire, une inconnue, l'effroi?, encore?, sacré humour que le très haut, papa a toujours raison.


retour en fôret, tout cela pour rien, tant d'écorchures pour cela, ils l'ont reprises, la roue à fait un tour, les larmes montent encore, cette fois c'est une femme, ainsi le malin comme disait soeur thérese au couvent, à plusieurs visages.

Le cheval galope, la femme se baisse pour la protéger des branches, puis l'animal s'arrête.

Elle cherche du regard un quelconque secours, puis le Mossieur qui pue...rien...personne


Citation:
On est en sécurité ici.


Facile à dire, sécurité pour qui? de toute façons elle ne comprend plus rien.

Citation:
Je... je suis pas dans le camp des méchants


Réflexe Rochanien, mabéllien, le visage s'ouvre, la gamine choppe une courge imaginaire, et se la glisse dans la machoire, l'ensemble s'assouplit, elle sourit à cette phrase magique, ne cherche pas à savoir si cela est vrai... ou pas...

Citation:
Beaucoup de gens te recherchent on dirait. Je... j'ai entendu parler de toi et je suis partie à ta recherche aussi. C'est toi la petite qui a été enlevée par un espèce d abru... uhm. un... un vilain pas beau, moche et qui pue sûrement ?


elle renifle, ravale morvaille et larmes, et gonfle le torse

Je suis le chevalier Annah de Brécey, chasseur de dragon, avec ma cousine, quand elle est là oui madame, vilain pas beau et qui pue, t'as pas connu mon tonton thares mais quand il rentrait de la pêche, ben ça sentait meilleur quand même.
J'éspère que t'es gentille parsque euhhhh
elle cherche elle cherche ben quand il fait nuit je me transforme, j'ai plein de musques qui apparaissent, et euhh je grandis de 22 pieds, ahh et j'ai des grandes dents, alors j'éspère que tu es pas une méchante, le qui pue euhh je l'ai mangé cette nuit....

pfff elle se dégonfle pas, elle ne ment pas Annah, elle brode, elle se rassure, elle se réfugie dans un conte rassurant.

Citation:
Est-ce qu'il t'a fait du mal?


Non, il m'a donné des pommes à manger, mais mamie Berthe elle me les faits manger que en tartes, et pis dis voir toi?
t'aimes ça les tartes ? et t'as une mamie Berthe? et mon papa tu le connais? et tata mab?,
Dis t'habites ou madame? comment tu t'apelles? t'as des amis ici? et un chien? tu as un chien?, moi ben un jour j'ai eu un crabe.. raymond qu'il s'appelait, tu connais Raymond? et judi, ben tu sais elle a un pinpin, tu as un pinpin toi?


L'inconnue la regarde, elle tend les bras méchante ou pas, Annah à besoin de cela, elle en rêve depuis une semaine, pile à l'heure la dame, au moment ou il fallait, vive la vie, vive la dame, elle se serre la gamine, elle se sert fort dans ses bras inconnus, gentille oui c'est cela, la dame est du bon côté, celui ou les coeurs battent pour des causes justes, elle se serre la petite très fort.........

Citation:
Viens petite, on va nettoyer tout ça.


beurk j'aime pas l'eau, pfffff elle réflechit, mais bon là, euhhhhh j'ai peur de sentir comme le Mossieur, tu vas faire comme tata mab avec papa? tu vas me recoudre ma nécorchure là,
--...casmir


Sale journée, dernière peut être, les hommes avaient suivis les ordres, les carreaux avaient cessés, arbalétriers couraient, armes à la main.

Un match de soule morbide allait poindre au jour, de si et de là les cimes des arbres vomissaient nombre d'oiseaux fuyant un bruit assourdissant.

Les lances avaient ouvertes la voie, les hommes se jetaient au combat, supérieurs en nombres et tellement inférieurs de cruauté.

De ci et de là , les bruits métalliques résonnaient, les hommes tombaient, se relevaient, Casmir du haut de son destrier dirigeaient, signes connus de tous ces braves normands qui avaient déjà tellement fait preuves de courage.

L'herbe rougissait, les cris de douleurs commençaient à poindre au levant, partout les morts se faisaient connaître, jour de marché pour la faucheuse.

Un homme se déplace venant du senèstre il attaque, tel le chien qu'il est, par derrière, mi homme mi démon , sans honneur ni grâce, un chien, rien d'autre, il frappe le premier garde, il rit, ignominie parfaite de la situation.
Un second meurt ,bêtement.
Un troisième garde se mêle au combat privé, mouvement d'égale à égale, dans le dos, règle définie par ses bêtes elles mêmes.

Esquive, réplique, la bête est touchée, ainsi donc eux aussi sont emplis de sang, réplique vivace , cuisse entaillée et lui aussi baisera ce soir le lit de la faucheuse, nombre de soldats ce soir deviendront des amants éternelles
.


Citation:

"Suivez moi!!!!"
TUE!!!!!TUE!!!!!!TUE!!!!!
!

La horde est lancée cette fois nous y sommes, manques juste un jeune garçon, venant pour l'honneur chercher une fille enlevée, absent du combat, Casmir continuera, il a promis au défunt potentiel.

La mélé se forme, tas de gens vivant au demeurant, futur occis de la barbarie, loyaux dans la vie, et dans la mort....

les chocs s'entendent, les armes brillent, le sang coule, la cavalière, cette plaie putréfide qui semble commander galope, son cheval martel les soldats de ses sabots assassins, elle fait tournoyer son épée, elle frappe, ses excréments amicaux la suive et se jettent dans le tas.

Ce soir le mal aura fort à faire, l'honneur répondra, les hommes avides de sang, de part et d'autre , hurlent comme pour se donner courage.

Casmir dirige, casmir voit casmir commande, seul rempart face au vilain, il se doit, c'est ainsi de mouliner le vent alors que ces hommes se meurent, ingratitude du grade élevé de capitaine, récompense gagnée dans le sang du passé, si douloureuse au futur.

les hommes frappent, la poussière s'envole, les chevaux se cabrent, la bataille fait rage, de ci et de là les armes tranchent, cassent, arrachent.

La plaine ce soir revêtira son habit funéraire.

La danse macabre est en court, là devant tous, la faucheuse fait sa cueillette, le temps des moissons macabres est arrivé.

Pour Annah...............................
--Eude_de_guilaume


Le plaisir d'être ici, dans cette plaine auprès de ceux qu'on aimes ou qu'on respectes, d'être soudés et de n'avoir point peur.

Foutaise que tout ceci;Eudes est dans la nasse , suivant de près la chef, il taille, coupe des visages, des cous.

Coups à dextre...à senestre, il coupe sans émotion particulière mais ses yeux pétillent d'une joie qu'il sait contenir.

L'ordre fut donner encore une fois mais ce fut pour lui le début de son spectacle, celle de la composition du chant de sa lame.

Éviter les sagettes des arbalétriers, donner du talons sur les flans de son coursier.

Entrer dans les premiers rangs et y semer la mort, les bousculés, les renvoyés en arrière dans un choc terrible.

Poursuivre la course, la suivre et en tirer plaisir.
Les voir s'agités face à eux et tout autours.
Les voir criés de douleurs ou bien tout simplement de les désignés.

Mais que peut faire une piétaille face à une petite cavalerie légère.
L'archerie est longue à remettre ses flèches en place, défaut immense pour des arbalétriers.

Bien que la portée soit plus longue mais ils sont si longues à rechargés.
Alors pas d'hésitation....Foncez dedans.
Culbutés, renversés et dans la nasse sortir son arme et commence la récolte des morts.

Sifflement aigu quand son épée est sorti de son écrin de cuir et pas le temps de contempler l'ouvrage ni de penser à l’œuvre qu'il va accomplir.

Non pour lui suivre sa chef et commencer une œuvre théâtrale lui importe plus de savoir qu'il risque sa vie.

D'ailleurs il en hausserait les épaules avec un sentiment de fatalisme dans son regard.

Il est né bâtard, il est devenu meurtrier très jeune, rejetant Dieu, ses desseins , gravissant dans la société tel un cafard dans une cuisine.

Mais nom d'un cul que ça fait plaisir de trancher cette piétaille.
Foutre de moine que ça fait du bien d'entailler ces arbalétriers.

Quel plaisir peut il ressentir quand dans la cohue qu'ils mènent dans la charge vers ses Normands , il ne vise que le porteur du drapeau.

Tissu si proche qu'il pourrait en toucher le bord.
Tissu si loin encore que cette infanterie de merdaille le gêne.

Il doit couper, trancher, provoquer douleurs infinies et trépas rapides pour s’en approcher.

Ah nom d'un cul que ça fait du bien de voir ses hommes sous lui , de sentir les frémissements de son cheval lorsqu'il écrase un à terre.
Que ça fait du bien de trancher à vif la tête d'un homme désarmé qui supplie qu'on l'épargne.

Joie, extase que tous ceci.C'est son œuvre pas celui du Diable.
C'est son œuvre , sa composition, sa bénédiction d'acier.

Il en est l'acteur grâce à elle, pour les autres.
Il en est le directeur de ces actes.

Et par les coui...du Pape..que ça fait du bien.
Pitt.bull
Il s'était retourné, il avait vu de loin ce que donnait sa colère.
Point de vengeance , juste une colère, posée là au milieu d'un champ, recouverte de vêtement mouillés de sang.

Il avait flanqué le cheval, nombre de fois , l'animal crinière au vent filait.

Pitt cherchait cette ferme du regard, la petite Annah ne quittait passes pensées.

La douleur de sa blessure le lançait, par moment il se devait de s'arrêter, en bord de sente, la tête rafraichit d'un ruisseau, la blessure espongée, et il reprenait sa course.

Au détour d'une métairie, il croisa une carriole, deux paysans apeurés qui montrait la direction du levant , là bas des combats, en limite de bourg, la ferme , tout y était décrit.

l'animal ressentit encore les talonnades et fonça, pitt entendait les cris , là bas derrière le bosquet , il hésita entre fonçer dans l'inconnu, couper au bois, ou rester prudent, contourner.

L'animal et son cavalier contournèrent
Pitt stoppa rapidement en début de clairière.

là devant , la bataille faisait rage, mais ou était Annah, pour sûre pas dans cette mêlée, la ferme peut être.

il avisa les hommes qui s'entretuaient, à cause de lui , pour lui, ainsi c'était le moment de faire ses preuves, là bas ses amis se battaient .

Il vit casmir qui debout sur son cheval donnait consigne, au devant de lui, puis son regard se déporta sur la bannière, l'hermine blanche, là au milieu du champ.

Il talonna l'animal, fort, celui ci fonça en avant, pitt pris la direction de la bannière, il se pencha du côté senestre, arracha la hampe du sol d'un mouvement sec, son coeur battait tapait fort, pensée pour sa fille, pour sa belle, il plaça la hampe à l'horizontale, contre l'encolure du cheval , tira sur les lacets de cuir, impliquant la direction à l'animal, puis se baissa.

Grand galop , il arrivait au dextre de la horde de combattants, Casmir croisa son regard et compris.

cinquante pieds, vingt cinq pieds, , pitt serra fortement la hampe, la bannière piquait au sol, il avisa le groupe de retardataire, un gros, sûre de ne pas le louper, l'animal à pleine vitesse, pitt planta droit devant, la bannière de Brécey, pénétra l'homme face à lui, la force telle qu'il fût soulevé du sol, transpercé par le pieu de bois, l'hermine rougit visible dans le dos,

Sous le choc, le pieu se brisa, le cheval plia, pitt s'en trouvant éjecté, désarçonné.

Il roula sur lui même, se rétablit et sans regarder, planta son épée, au derrière, tranchant net la moelle épinière du mécréant.

Un mouvement sec, il ressortit la lame de la blessure, leva les bras au dessus de sa tête, et en effectuant un demi tour sur lui même rabattit ses bras et la lourde épée en diagonale, tranchant nette la tête du malheureux.

Sans réfléchir, il s'élançait déjà vers l'individu à côté du mort, la garde de la charrue, épée levée, sans se pré occuper de quoi que ce soit il visa , croisa le fer, peu importe, il fallait qu'il arrive à cette rousse sur son cheval, il s'en approcha, taillant tant qu'il pouvait.

_________________
--_alpaide_


L'odeur du sang commençait à monter des corps enchevêtrés qui entouraient sa monture...De plus en plus nombreux...De moins en moins vivants....

Les hommes taillaient...Hurlaient...Frappaient encore..
Certains tombaient et ne se relevaient plus....
Certains,blessés déjà ,semblaient insensibles à la douleur et continuaient leur combat,perdant leur sang mais poussés par on ne sait quelle rage qui leur donnait encore quelques instants pour semer la désolation devant eux.

Eudes avançait ......Tel la lame de la Faucheuse.....Insensible et hagard....Il n'était plus là..
Son regard fou éclairait son visage horrible alors que son bras tournoyait encore et encore,laissant derrière son passage des corps découpés,éventrés...
Elle avait cru voir Thars et ses hommes dévaler le chemin qui venait de l'ouest..
Tous se mélaient en une vague d'où il était bien impossible de faire de distinction si ce n'était par les tenues dépareillées et misérables de ceux de sa propre troupe.

Achtou n'était pas loin à sa dextre et tranchait méthodiquement tous ceux qui auraient pu être un quelconque danger pour sa chef.

Alpaïde vit venir de loin le cavalier .....On ne pouvait pas ne pas remarquer son énorme destrier qui arrivait au grand galop vers le coeur de la bataille.
Elle acheva d'un coup violent le garde qui tentait d'arrêter sa monture,ressortit sa lame dégoulinante et la leva au dessus de sa tête.
Le sang coula sur sa main et son bras,chaud encore de la vie de celui qui gisait à présent au milieu des siens.

L'homme qui venait à eux talonnait sa monture comme un fou et,lancé de toutes ses forces vaillantes vers eux,il fonça sur la bannière qui était plantée non loin de là...L'arracha et,tel un chevalier dans la lice arriva d'un même élan sur Euberulf qu'il embrocha si violemment que son cheval le désarçonna sous le choc.
Malgré la blessure dont le sang maculait son flanc,il roula sur lui même avec une énergie surprenante et acheva le gros sans autre forme de procès.
D'où elle était Alpaïde vit la tête rouler loin du corps et elle serra les dents si fort qu'une douleur traversa sa machoire.

Albinos.....Maintenant Euberulf.....
Les plus fidèles des fidèles tombaient et elle voyait les rangs de ses hommes s'éclaircir dangereusement.
Eudes,complètement pris dans son délire de tuerie ne voyait plus rien, pour lui de toutes façons la vie n'avait aucune valeur que ce soit celle des autres ou la sienne.

Le regard de la rouquine était devenu presque noir.
Il étincelait d'une rage folle que l'hécatombe autours d'elle amplifiait de minute en minute.

Si cet homme était un chef .....Et pour elle ça ne faisait aucun doute vu son allure....
Alors elle allait mettre un terme à ses désirs de combat et rapidement....
La tête devait tomber....
Les autres reculeraient peut être d'autant plus facilement ensuite.

Un sourire mauvais aux lèvres,elle vit qu'il pourfendait sans faiblir,semblant décidé à venir dans sa direction.

"Viens ......Viens...."
Gronda-t-elle ,serrant la garde de sa lame.

Alpaïde planta le fer de ses talons aux flancs de sa monture qui broncha et obéi à la traction des rênes qui la tirait à senestre en avant...
Ses sabots écrasaient les gisants blessés,achevant parfois leurs douleurs ,empirant le plus souvent l'état de ceux qui avaient le malheur de se trouver sur le chemin de cette amazone impitoyable.

Quelques mètres encore et son regard croisa celui du guerrier qui achevait encore l'un des hommes qui l'avaient suivie....
Deedee
Bercer par les battements de son cœur, assommer par la douleur de la pression qu’exerçait le jeune garçon sur son épaule, Adeline n’avait pas tardé à fermer les yeux.
Rassurer de savoir Mabelle présente, de la savoir s’occupant de Maurice, de savoir qu’elle serait maintenant là pour s’occuper de Pitt et Annah lorsqu’ils reviendraient, la jeune femme s’était laissé doucement glissé dans l’inconscience.
Les voix autour d’elle étaient devenu de plus en plus lointaine, jusqu'à ce sentir transporter loin, très loin de cette fermette délabré dans lequel ils s’étaient caché.

Le tamtam que faisaient les battements de son cœur était maintenant semblable au tintement que faisaient les armures entre elle, au bruit des épées cognant contre les boucliers. Elle entendait à présent le sifflement des flèches montant haut dans le ciel et s’abattant sur terre et dans le cuir des hommes.
Elle entendait tout cela.
Les cris de surprise des soldats sentant la lame pénétrant leur corps, les râlements douloureux des blessés s’écroulant à terre.
Elle entendait.

La bataille faisait rage dans son cœur de la même manière qu’elle faisait rage à l’extérieur. Et dans son sommeil fiévreux et douloureux, la jeune femme vivait inconsciemment la danse macabre qui s’exécutait dehors. Sous ses paupières close, ses yeux s’agitaient, accompagnant chacun des soldats face à cette horde sauvage et sanguinaire, jusqu'à ce qu’elle le vit… lui… Le Seigneur de Brecey, faisant tournoyer son épée. Lui, le père valeureux prêt à donner sa vie pour son unique enfant…
Elle le voyait, elle entendait… Mais elle ne pouvait bouger…

_________________
--Roderic


Citation:
- Deedee ? Roderic ? Où en êtes-vous ? Il faut m'expliquer ...


Hein ? Quoi ? Que qui n’y a ?
Roderic ne savait plus ou donner de la tête, ni même ce qu’il se passait. L’instant d’avant il était arme à la main prêt à saigner tout ce qui passait la porte, et voilà que maintenant, il était là, la main appuyant fortement sur une plaie regardant une dame soigner le vieux et une baronne dans les pommes.
Tudieu quelle journée !

Et voilà que la dame lui posait maintenant des questions… Pfff mais quand est ce que tout cela finirait ? Dans quel bourbier s’était-il fourré ? Et pourquoi les nobliaux étaient-ils si compliqué ?


-Où on en est ? euh….

Le gamin lança un regard vers la baronne qui semblait s’agiter légèrement et regarda l’autre dame en haussant les épaules.

-J’sais pas, j’crois qu’elle est dans les pommes là. J’dois faire quoi là ? Et l’vieux Maurice y va comment ? L’es pas trop cassé ?
Y s’est pris l’affreux blanc en plein dans la face je crois, j’ai pas vu j’avais l’dos tourner moi. Mais ça a du cogner dur à voir son état.


Roderic poussa un grand soupire, essayant de remettre tout ses souvenirs dans l’ordre et de reprendre un peu ses esprits. Mine de rien, ça commençait à faire beaucoup pour le tout jeune homme qu’il était. Trop de chose en si peu de temps. Trop d’horreur même pour l’adolescent qu’il était.
Le gamin ferma les yeux un instant, pris une profonde inspiration et tenta de raconter patiemment tout ce qu’il s’était passé et ce qu’il avait entendu au camp la veille.


-J’était parti à la pêche hier et…. Bla…bla…bla… bla Quand soudain… blablabla…bla.. bla Et puis alors Maurice est arrivé et bla..bla.. et puis au campement le Seigneur de Brecey…. Blablabla… bla Chercher sa fille disparut et bla.. bla…bla et puis la Baronne est sorti de la tente bla..bla…bla… blablabla…bla.. bla et puis on est parti et j’ai tenu la hampe… et puis…. blablabla…bla.. bla Alors on a pris la direction de la ferme… blablabla…bla.. bla mais il est arrivé…. blablabla…bla.. bla et voila quoi !

Ouf ! Il avait tout dit ! Enfin l’essentiel quoi.

-Z’allez partir vous battre vous aussi ? J’peux v’nir avec vous ?
Mabelle
--Roderic a écrit:
-J’sais pas, j’crois qu’elle est dans les pommes là. J’dois faire quoi là ? Et l’vieux Maurice y va comment ? L’es pas trop cassé ?
Y s’est pris l’affreux blanc en plein dans la face je crois, j’ai pas vu j’avais l’dos tourner moi. Mais ça a du cogner dur à voir son état.


- Dans les pommes ??
"M'enfin en Normandie on tombe dans les pommes à la naissance jeune homme !"se mit elle à penser curieusement ! Tapotez lui les joues doucement, je viens. Mau...Maurice émet des sons, il respire et ...il..il est défiguré et en plus à présent il sent mauvais !

Mabelle aidait Maurice à reprendre ses esprits peu à peu en espérant qu'il ne les perde pas définitivement. Cependant, vu l'état de Deedee, elle installa le vieux bonhomme confortablement, du mieux qu'elle put, c'est que l'ancêtre était bien nourri par sa Berthe !
Enfin l'ex-infirmière qui s'inventait médicastre soudainement, se précipita vers Deedee.

Roderic profita pour lâcher la baronne et raconter sa vie !



--Roderic a écrit:
-J’était parti à la pêche hier et…. Bla…bla…bla… bla Quand soudain… blablabla…bla.. bla Et puis alors Maurice est arrivé et bla..bla.. et puis au campement le Seigneur de Brecey…. Blablabla… bla Chercher sa fille disparut et bla.. bla…bla et puis la Baronne est sorti de la tente bla..bla…bla… blablabla…bla.. bla et puis on est parti et j’ai tenu la hampe… et puis…. blablabla…bla.. bla Alors on a pris la direction de la ferme… blablabla…bla.. bla mais il est arrivé…. blablabla…bla.. bla et voila quoi !


Heureusement que la situation était périlleuse sous peine de voir Mabelle sombrer dans un sommeil profond après avoir écouté une longue histoire ! Histoire dont elle se serait bien passée...Ainsi Annah et Maurice avaient subi l'attaque de vils sauvages et Annah...disparue...Mabelle se retenait de ne pas défaillir. Il fallait agir vite et elle avait besoin de Deedee pour en savoir davantage sur les décisions de Pitt.
Elle regardait Roderic et pensa qu'il était bien courageux celui-là...ou insouciant voire inconscient !

Elle s'affairait à réveiller Deedee en lui passant sous le nez le même flacon qu'avait subit Maurice.


- Roderic passez ce flacon sous ses narines pendant que je soigne sa plaie.


La sauge sclarée tamponnée sur la plaie, un pansement de fortune et Mabelle qui s'épongeait le front en s'inventant médicastre. Elle comprenait pourquoi Aristote avait cru bon un jour de provoquer sa rencontre avec la Princesse Armoria !


--Roderic a écrit:
-Z’allez partir vous battre vous aussi ? J’peux v’nir avec vous ?


- Hein ? Me...me battre ??


Deedee ouvrait doucement les yeux, et c'est à ce moment que les bruits macabres de l'extérieur parvinrent aux oreilles de Mabelle. Elle réalisait alors l'ampleur du désastre lugubre dans lequel elle avait plongé. Complètement déroutée, elle songea à son parchemin camouflé dans sa chemise en voyant le frêle pigeon qu'elle avait balancé pour s'infiltrer dans la fermette. Se battre ... oui se battre elle l'avait promis à son frère, mais..mais avant elle devait lui répondre.

- Roderic...Deedee retrouve ses esprits, Maurice aussi mais ils sont faibles. Veillez sur eux un instant, je vous laisse une gourde de calva et un flacon de ce remède à base de sauge. Vous leur en donnez une petite goulée de chaque, enfin surtout la sauge, et si ça va mieux un peu de calva ! Je...je reviens dois m'isoler un court instant.


L'Everlange se releva en s'emparant du pauvre jeune pigeon encore exténué d'avoir été malmené. Elle s'isola dans un coin pour le panser et lui donner quelques miettes de son pain rassis. En attendant qu'il se rétablisse et elle exigea qu'il le fasse vite !, elle sortit sa plume et enfin griffonna quelques mots rapidement à son précieux ami.

Le bruit du fer des épées étaient de plus en plus distincts, sa main tremblait, son cœur s'affolait au rythme effréné de sa plume qui s'emballait sur le parchemin. Elle ne parvenait plus à s'arrêter, elle avait tant à lui conter et à lui révéler.
Mabelle ne voulait pas mourir sans lui avoir répondu. Elle était dans un état second, sursautait entre les grondements de l'extérieur, son regard entre son bout de parchemin et Deedee qu'elle surveillait d'un oeil, Maurice jonché là émettait toujours ses gémissements imperceptibles, son front perlait, elle soufflait sur ses mèches de cheveux et soudain, attrapa le pigeon, ficela sa missive et expédia le tout par un trou à l'arrière de la ferme priant pour que Bouboule ne soit pas loin afin qu'il guide son apprenti, il lui fallait arriver vite, très vite...l'air de cette campagne sentait la fin...

Comment allaient-ils se sortir de là ? Deedee enceinte, Maurice sonné...ces deux-là devaient être mis en sécurité et elle...elle devait aller aider. "Rochane...que dois-je faire ? Tu sais toujours quoi faire quand je suis perdue...mais corne de bouc sans poils comment vais-je me sortir de là ?" Mabelle n'avait pas le temps, les trois p'tits pois de sa maigre cervelle devaient se concerter rapidement et surtout intelligemment ! Et ça, ce n'était pas gagné !


- Roderic...il nous faut mettre en sécurité Deedee et Maurice, qu'y a t-il dans cette remise à côté ? et alentour ?
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--...casmir


Quel bourbier immonde, la terre se mélangeait au sang, il fallait à tout prix atteindre cette ferme, ces corps d'habitation vieillots, il fallait la protéger.
Il fallait percer.

Il sentait ses hommes faiblir, eux,les professionnels, les soldats aguérris étaient dépassés, relégués au rang d'amateur par une bande de crève la faim.

Nombres tombaient, casmir fixait au loin la chef de meute qui de son destrier, foulait le corps des malheureux, vivants ou trépassés.

C'est alors qu'il le vit arriver, foutu jeune imbécile, la rage tient debout mais elle rend aussi stupide.

De brécey, ce jeune fougueux arrivait sans coup férir, charge lourde, hampe en avant, il n'avait aucune retenue.

Déjà au camp casmir l'avait senti changer, plus de coeur bien loin, juste dévoré par la rage et l'inquiétude.

Il l'avait vu se jeter, empaler la fouine immonde et comme cela était prévisible, bien vite se retrouver au sol, en milieu de mêlé.

Le sot, ce n'était pas son rôle, il aurait dût laisser la place aux combattants, point d'amateur dans pareille bataille

Casmir talonna son animal et fonça, à 10 pieds du combat il quitta son destrier, sorti sa très lourde épée et commença à faucher , tel le professionnel aguerri qu'il était il abattit sa lourde épée sur l'épaule du premier combattant prêt de celui que pitt avait empallé.
l'os se mit à craquer, le bras à descendre, il saisit sa dague du côté senestre et trancha la gorge du mécréant, les artères de suite libérèrent le flot rouge de la vie qui le fuyait.


Casmir se trouva maculé, il y était à hauteur de pitt, pas un mot, rien il couvrirait ses arrières, il le fallait........
--Roderic


Elle était bizarre la Dame. Nerveuse, terrifiée, ne sachant pas vraiment dans quoi elle était tombé ni ce qu’il fallait faire.
Lui non plus d’ailleurs, mais il était fier le gueux, si fier qu’il préférait ne pas montrer sa peur. Et pourtant… pourtant, il en aurait pissé dans ses braies.
M’enfin, il n’allait pas compliquer la situation encore plus, valait mieux obéir au plus vite et essayer de garder tout ce petit monde en sécurité. Si on pouvait parler de sécurité…
Il ne savait toujours pas comment ils s’en sortiraient… ni même s’ils s’en sortiraient.

Il aurait peut être mieux valu pour lui de mourir avec ses parents dans cette ferme et de ne jamais rencontrer tout ce monde… Pourquoi Aristote lui avait-il permit de ne pas être la ce jours la…

Le gamin sortit brusquement de ses pensées en entendant son prénom. Redescendant sur terre l’espace d’un instant il prit la gourde dans ses mains et regarda la jeune femme.
S’isoler ? Maintenant ? Avec deux blessés morts par terre et un combat dehors ? S’isoler ?
Ah ben ouais… Elle était vraiment bizarre c’te dame. Mais alors vraiment bizarre.

Surveillant du coin de l’œil la drôle de dame, Roderic essaya de faire boire un peu la Baronne et Maurice. Enfin surtout Maurice qui essayait de parler et dont on ne comprenait absolument rien. Le pauvre avait vraiment pris un coup sur le tetiot. Quant à la Baronne…. Non mais qu’elle idée de jouer les soldats dans un état pareil… Franchement il ne comprenait pas la noblesse le gosse. Ils devaient vraiment s’ennuyer pour faire des trucs pareils...

Mabelle a écrit:

- Roderic...il nous faut mettre en sécurité Deedee et Maurice, qu'y a t-il dans cette remise à côté ? et alentour ?


Nouveau sursaut. Décidément, son esprit s’évadait souvent en ce moment. Le gamin regarda autour de lui et fini par hausser les épaules, impuissant.

-Y’a rien a coté, et autour non plus a part eux ! Là ! Vous comprenez pas qu’on peut pas bouger. La dame qui m’a aider a les transporter ici m’a bien dit que c’était le seul endroit pour qu’on sauve not’ peau, qu’dehors y nous boufferait, alors où vous voulez aller ?

En colère le môme ?
Oui un peu… Beaucoup même. La pression, l’angoisse de l’attente, la sensation d’être pris au piège, celle d’attendre une mort prochaine. Il avait l’impression d’être un lapin prit par un collet attendant l’arrivée du chasseur pour l’achever.

Il avait peur le môme, il était terrifier même, mais la colère, celle qui lui brulait les entrailles était plus forte que le reste. Sa place n’était pas là, pas ici. Mais bien auprès des autres dehors. Sa place était là-bas, sur le champ de bataille avec les hommes.


-Vous savez quoi ? Vous avez cas resté ici avec eux, moi j’vais m’battre ! J'vais leur faire la peau ! J'vais pas les laisser nous massacrer comme ça sans rien faire !

Et sans attendre de réponse ni même de réaction, le gamin s’empara de son épée et se dirigea vers la porte sans réfléchir plus longtemps.
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