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[RP] Quand de brécey se fâche, au secours d'une enfant

--Luludja...
Une donzelle s’avança soudain et balaya la table d’un revers de main, hargneuse…Lulu esquissa un sourire sans même lui adresser un regard. Compétition de femelles…Combien de fois n’avait elle pas observer cela , au sein même du village.Combat pour le maréchal ferrant, combat pour le boulanger…ici combat pour les faveurs de la chef visiblement. Tentative d’intimidation d’une nouvelle pour ne pas perdre un pouvoir qui ne semblait pas légitime…vu l’ardeur qu’elle mettait à vouloir la dégager de la table.

Lulu choisit de l’ignorer. Aucune communication possible de toute façon. Un pas beau lui permit de s’en sortir sans plus de dommage.

Citation:
Toi???
Et t'es sensée savoir faire quoi toi à part servir tes trucs dégueulasses ?????
On va pas s'balader en forêt là ,tu sais ça?"


Bien dommage L’beau blanc, j’fais des miracles en forêt. Mon père m’y a appris ceci.

Sans que personne ne puisse faire un mouvement, elle sortit des plis de sa robe trois couteaux ouvragés avec lesquels elle se mit à jongler rapidement avant de les lancer contre la porte, dans un alignement parfait.

Elle se rapprocha de lui l’air taquin.

Sans compter mes talents pour le corps à corps mon cher…

Puis elle se pencha sur la table avec sa grâce toute professionnelle.

Si vous voulez mon avis, le moyen le plus rapide est de créer une barrière de feu derrière la ferme pour couper toute retraite , et attaquer devant. Doivent pas être nombreux de toute façon, j’connais cet endroit. Pas nombreux et pas très futés. Enfin ça dépend combien on est…


Soudain une voix surgit du fond de la salle.
Citation:

Toi la gueuse! Tu sembles être là pour faire le ménage, range dont ça aussi et en silence, tu braies pour ne rien dire.


De gueuse ma foi, il y en avait pas mal au final, sans compter la grosse Berthrade qui voulait aussi être de la partie. Décidemment tout le monde s’emmerdait ferme dans ce bled pourri.Encore un homme qui se prenait pas pour du fumier…Pour elle, cela ne faisait guère de différence, les hommes étaient tous pareils… Avec les mêmes envies et les mêmes besoins tous faciles à satisfaire. Elle en était arrivée à un point où elle se demandait si Tristote leur avait servi de l’intelligence en liquide…Lulu choisit donc de l’ignorer tout pareil à la brune qui semblait au bord de l’apoplexie.

Citation:
Envoie dont les braillards en tête, discrets comme ils sont si la ferme est protégée ils auront les gardiens aux braies en un rien de temps, il nous sera plus facile d’entrer discrètement pour chaparder la gosse.


Elle vrilla son regard dans celui de la chef.

J’crois qu’vous avez un problème d’autorité m’dame. Semblent tous vouloir vous donner des ordres.
--_alpaide_
{Toujours quelque part entre Avranches et Fougères}




"ça suffit!!!"

D'un mouvement souple Alpaïde s'est levée....Sa voix a claqué,glaciale....

Son regard vert de gris tombe sur la racaille qui lui fait face...Tout aussi glacial....

Les deux mains appuyées sur le bois sale de la table branlante ,elle se penche légèrement vers eux:
"Vous êtes pas là pour vous bouffer l'nez....
Vous êtes là pour m'écouter et d'un..Pour essayer d'être malins et de deux..."

Alpaïde ne peut s'empêcher de grommeler:
"ça c'est pas gagné...."

Elle hausse à peine le ton et les fixe tour à tour dans les yeux.
Va falloir qu'ils comprennent...Même la Thars qu'elle foudroie aussi du regard:
"Toi ..T'écoute ..Comme les autres....Sinon ....."
Sa main enserre la poignée de sa dague,imperceptiblement,elle sait bien que c'est pas la peine d'en rajouter..Elles se connaissent depuis trop longtemps....
Pas celle là qui l'emmerdera le plus.....Juste un peu grande gueule par moment....

La brunette de la taverne avait retenu de suite son attention,elle semblait non seulement avoir du cran,de l'aplomb.....L'était mignonne ce qui ne gâchait rien et pouvait être bien utile en certaines occasions.....
En plus elle avait pas froid aux yeux et ne semblait pas impressionnée même lorsque Alpaïde planta son regard dans le sien.
"T'es une maline toi on dirait......Tu dis connaitre le coin....."
La rouquine repousse le parchemin devant Lulu et lui montre d'un coup de menton:
"Vas y .....Fais le ce plan......
Pour le reste ...Laisse moi décider s'te plait.....Chacun sa place...."


Va falloir les tenir ceux là......ça va pas être du gâteau..Elle le sent...Mais pas ça qui va lui faire peur à la rouquine..Elle en a vu d'autres et des plus durailles à manipuler.....
Le moche délavé fera un chef de groupe qui devrait savoir se faire écouter...
L'autre là......
Celui qui la zieute en douce sous sa capuche......

Son doigt se pointe vers l'Italien puis elle le replie en un geste d'invitation goguenard:
"Tu veux en être? Et ben viens étudier le plan que va nous faire cette charmante jeune damoiselle.....
Ensuite tu prends trois quatre gars avec toi....Pas plus...Et des discrets..Pas des grandes gueules....
Vous allez faire un tour là bas..Vous r'pérez bien les lieux..Les gens....
On a plus droit à l'erreur..."


Alpaïde ramène son attention sur les autres:
"Bon......L'Albinos sera chef d'un groupe......Qui d'autre?"
Elle sent le regard insistant de sa comparse dont elle a remarqué le pied qui tapote le sol :
"T'es nerveuse???"
Elle laisse échapper un petit rire ironique:
"Tu vas m'en prendre un aussi......T'es chiante mais je sais c'que tu vaux au moins"
--L_italien
{Toujours quelque part entre Avranches et Fougères}



Attendant, écoutant, l’Italien regarde du coin de l’œil une donzelle faire étalage de son maniement au couteau, pas si mal mais bien dommage de se vanter ainsi, ici ils ont tous le talent des armes faute d’avoir de bonnes manières. Il l’écoute converser avec face de lait puis s’adresser à la Chef. Lui donner des ordres ? Du tout, il ne fait que conseiller, avec toutes les grandes gueules qui trainent là autant s’en servir et les liquider par la même, sa paye au final n’en sera que plus grande.

Et vla la Chef qui braille de nouveau, c’est qu’elle va en faire une attaque à force ! L’Italien sourit amusé. Sans bouger d’un pouce il écoute la suite. Quelques remises en place puis s’en vient son tour, là il se redresse, intéresser de savoir ce qu’il va devoir faire, n’importe quoi pour un peu d’action, pour se rapprocher de la gamine.

Dans un grincement de chaise il se lève, s’étire puis s’avance vers la personne désignée au plan en espérant qu’elle ait une bonne mémoire sinon la surprise à l’arrivée va être des plus désagréables. Quoique pouvoir se défouler un peu ne lui ferait pas de mal, c’est qu’ils sont fatigants tous avec leur stupide concours de grande gueule.

Attendant que le plan prenne forme il réfléchit aux gars qu’il va prendre, il lui faut une femme, une maline ne serait pas du luxe afin de mettre en place son idée. Avec ça il ne se prévoit que deux hommes, bien suffisant pour faire le tour d’une simple ferme. Son choix est fait, il ne reste qu’a attendre le plan pour confirmer son plan d’action.
--.berthe.


Décidement que de passage dans ce domaine, vl'a que c'était au tour de la tite bergère,adorable cette fille, un temps la berthe avait même pensée que c'était elle la tite secrète du gamin.

Puis non l'odeur boucannée de nerwen avait jamais collé aux sappes du gamin.

Berthe aussi l'aimait bien la ptite, un peu maigrichonne et blanche, mais si gentille, une tite normande comme il se doit...

Et pis les amis du gamin sont obligatoirement bien.


Citation:
Berthe ! Je reste avec vous, ici ! Et nous l'attendrons. Jusqu'à son retour ! Je vais vous tricoter un nouveau châle en laine... bien chaud. Il doit me rester quelques pelotes de laines à la maison. Et nous l'attendrons...en gardant sa demeure en bon état et propre, comme s'il était là.


Ecoute la ptite, ma foy j'aime ben ton idée, suis pas ben sûre de supporter la solitude dans cette vieille baraque.

Un châle ben ma foi, le vieux Maurice m'en à offert un y'a ben dix années , pfiouu ....


Elle fit pénétrer Nerwen en cuisine

T'aime la soupe gamine, j'avais fait la cruche pour le gosse mais pff l'a décidé de rien manger poses moi tes osselets sur ce ban la p'tite , et goinfre toi un peu..

Tu crois qu'ya un homme qu'aime les os??, va ben falloir que j'occupe de tes bourelets, pas possible ça on va jamais t'marier
--.maurice.



[ Entre fougères et avranches]


Trois jours,déjà trois longues journées qu'ils étaient terrés dans cette ferme, soit le paysan avait bien été gentil, Maurice lui avait acheté nombre de pain pour nourrir Annah.
La p'tite était pas au mieux, la fièvre la gagnait , forte, tous deux avaient été ramassés à l'heure des matines, la rosée collée aux habits, la petite avait sa robe de mousseline trempée.

La femme du paysan l'avait frotté à la paille, déshabillée et son mari avait tiré la couche plus près des animaux.
Au début génés par les tissus que la petite portait , ils n'avaient pourtant point hésité, annah avait été habillée d'une chemise de toile grossière et rapiécée et dormait contre le chien familial.

Sans cesse le vieux Maurice avait été vérifié son front, il se levait quand Annah délirait dans son sommeil, souvent à parler de ce père qu'elle n'avait point vu depuis plus d'une année.

Au début inquiété par une plaie au cuir chevelu, vite cicatrisé à cet âge .

Il avait fallu malgrès le danger se résoudre à faire appel à un médicastre,il n'en avait que le nom, sa première question avait été de demandé combien d'écus, maurice avait donné trois quarts de sa bourse de cuir, l'autre partie servirait au pain et au lait.

Le charlatan avait parler de remèdes, on sentait bien qu'il ne savait point l'art des plantes, quelques saignées à la petite déjà faible avait fini de la clouer sur sa couche.

heureusement Maurice se rappelait des lecons rares de Mabelle à Dieppe, quand elle n'était pas avec sa crème qui puait, elle parlait de décoction d'écorce de saule.

de puis le départ du charlatant, mit dehors par le paysan, Maurice ne cessait de faire boire le breuvage Mabélien à la gamine.

Maurice qui boitait quelques peu, bléssé à une jambe, la chute en charette n'avait pas améliorée ses problèmes de vieux , les côtes également lui avait un peu rappelée son âge.

Le vieux avait tenté le second jour, d'aller au bourg, après tout il tenait à faire briller l'hermine de Brécey, il avait traversé les champs mais avait fait vite demi tour, nombre de bandits tournaient de droite et de gauche, on sentait que ces manants crasseux, puant, cherchait quelques chose

Il avait même cru y passer le troisième jour et avait compris, alors que pour aider il prenait l'eau de la source dans le vieux sceau de bois, il avait du se dissimuler dans les fougères épaisses, dèrriere l'énorme sapin , à deux lieues de la ferme, devant lui sur ce sentier, les deux cavaliers étaient passés bien vite , les talons de leurs chausses plantés dans les flancs de leur chevaux, il n'avait qu'aperçu cette foutue peau de loup, encore...
C'est eux que l'on cherchait,il avait regagné la ferme, s'était enfermé avec la petite, et comptait le temps
Deedee
Elle avait voulu protester lorsque Pitt lui avait demandé, non, ordonner de se reposer. Elle se sentait prête a se rebiffer, mais son corps la rappela a l’ordre bien malgré elle. Sa chevauchée précédente, l’angoisse de son ami et son état eut bien vite fait de lui rappeler qu’il était temps pour elle de prendre un peu de repos… même quelque heure.

Adeline attrapa donc la couverture et s’installa a coté de Leandana, près du feu. Il ne lui fallut pas longtemps pour se faire happé par les bras de Morphée… A son grand regret.
Elle ne dormit que quelque heures seulement, quelque heures a se battre contre ses propres fantômes et cauchemars. Il en était ainsi des qu’elle fermait les yeux depuis de nombreuse années. Ses nuits était souvent courtes, lorsqu’elle ne les passait pas a travailler, mais cela lui suffisait amplement, pourtant, lorsque Pitt vint la réveiller au première lueur du jour, la jeune femme ne put s’empêcher de sursauter, surprise de se trouver à dormir encore, alors que tout le monde était déjà debout, et presque prêt.

Elle regarda le capitaine de la Garde Normande un peu surprise et hocha la tête avant de se lever. Son compagnon de route, Justin avait l’air tout penaud en préparant les chevaux, Leandana semblait déjà prête et elle… en train de flâner à moitié endormie.
Pestant après elle même, la jeune femme se releva aussi vite qu’elle le put malgré les quelques courbature restant de la veille et se passa un peu d’eau sur le visage.

Pas le temps de faire une grande toilette, pas le temps de manger quelque chose, de toute façon, elle n’était pas au château, ni même dans une quelconque cérémonie, et puis, elle n’aurait de toute façon rien pu avaler. L’angoisse de son ami, ses propres souvenirs, se fantômes venant la hanter encore et encore… il était temps de s’en aller voir autre chose… et vite.

Adeline termina de se préparer, ajustant ses poignet de cuirs autour de ses manches, ceignant son épée a sa taille, elle s’assura que sa dague était bien a sa place habituelle, puis elle repris place sur son cheval attendant simplement le signal du départ.
Ne rien dire…
Ne rien laisser paraitre.

Et puis… le signal.
Un coup de talon donné dans les flans de sa monture, et le groupe repris sa chevauché.
Adeline vint rapidement rejoindre Pitt et Leandana en tête, laissant son Premier Garde assurer les arrières.

_________________
Anya_de_puycharic
[Bayeux - Souci au Moulin le Blesmouti]

Mais quel abruti ce Wismachin !! un professionnel des engrenages, mon oeil !! un professionnel du sabotage, oui !!
Blondinette pestait. Il ne manquerait plus que tout s'écroule. Elle imaginait déjà la Une de la Gazette Bayeusienne :"le Blé s'moud pu au Blesmouti : la Blanche devenue farine".
Anya fut sortie de ses pensées par Arsène, un de ses Gardes, qui arrivait, lui tendant une missive. Et Blondinette de regarder Aristide, son 1er Garde, et de lui demander de bien garder l'oeil sur le petit engrenage, là, et de bien maintenir avec la tige de fer, pour que tout le mécanisme ne saute pas.

Petite note : Aristide et Arsène font partie de la Garde de Longueville et aussi maintenant de Arques en Aure, mais pour faire court, ils font partie de la Garde personnelle. Enfin, surtout Aristide. Il y a aussi Gabriel, l'Ange, et Jérémie, le Corse, mais eux, sont en mission. Donc, Arsène fait remplaçant. Arsène... rien à voir avec la classe d'Aristide, Arsène aimant plus garder les cuisines de Longueville ou d'Arques, plutôt que la Blonde. Alors que Aristide, c'était le contraire. Et tout ça, rien que pour rendre jaloux St Nicolas.

Donc, la missive. Anya venait d'en recevoir une et la lut. Tiens, c'était la bonne Berthe qui lui écrivait. Bizarre. Habituellement, c'était son frère qui lui écrivait. Précision : le Frère du Mont, pas le Loup. Le visage de la jeune femme devint blanc à la lecture de la missive - décidément, son surnom lui allait comme un gant.
Sa nièce qui était en fâcheuse posture et mal en point. Tant pis pour les engrenages, la famille passait avant tout le reste.


Arsène, amenez-moi le pigeon qui a porté ce message. Je vais en écrire un autre pour informer Berthe que nous arrivons au plus vite.

- Hum, euh, Vostre Grasce... rougissant violemment ... Le pigeon, bah, j'l'ai chopé et j'l'ai fait rôtir, j'me disais que vous auriez ptet faim avec l'autre, là
- montrant Aristide du menton. Ouais, il ne l'aimait pas, car le trouvait trop proche de la jeune femme.

Levant les yeux au ciel, la Jeune d 'Arques, qui aurait préféré entendre des voix plutôt que de constater la sottise de son Garde, soupira.

Bien...hum...disons que cela partait d'une bonne intention, Arsène. Du coup, nous partons de suite. Au moins, point positif, nous aurons de quoi grignoter en route.

Ouais, avec un seul pigeon, ils n'iraient pas loin. Aussi, autant préparer un peu plus avant de partir. Elle donna donc les consignes à Arsène pour qu'il prépare les affaires pour la route. Anya et Aristide prirent quelques barres de fer pour consolider tout ça, en attendant leur retour et pouvoir réparer le Moulin.

Elle monta chercher Eurydice, changea de tenue et prépara sa monture. S'ils devaient partir chercher la petite, Eurydice ne serait pas de trop. Souvenirs d'un entraînement avec le Chat et où Pitt avait fait ses tout premiers pas vers la Famille. Un petit mot de laissé sur la table pour St Nicolas, qu'il ne s'inquiète pas. Il rentrerait à Bayeux sans doute avant elle, ce dernier étant parti rendre visite à de la famille, en Guyenne, avec Arnaut.

Et toute la troupe partit.


[Domaine du Frérot du Mont]

Après avoir chevauché quelques bonnes heures, les Trois A se retrouvèrent aux portes du Domaine de Pitt. Anya descendit de sa monture, large sourire au Garde à l'entrée. Garde qui la scrutait de haut en bas. La jeune femme sourit davantage.

Oui oui... elle est avec moi, toujours !! montrant un bout de sa Serpillère. Et le Garde de reprendre une posture plus que droite.
Elle éclata de rire.
Maintenant, ne restait plus qu'à trouver son frère du Mont, voire la bonne ptite vieille.

Ils entrèrent dans le Domaine et après avoir remis les chevaux au palefrenier, ils s'avancèrent davantage. AAhhhh !! la Granpié était là !!

Anya s'approchant telle une féline, discrète (un des apprentissages de l'Ange), posa ses mains sur les yeux de la ptite vieille, lui plantant un bisou sur la joue :


Boujou Mamie !!
_________________
--Eymie


[Rien à dire. Faut faire ! ]


Si seulement j’ pouvais être sourde aussi !

Pensée qu’elle aimerait hurler.
Oui mais voilà, Eymie ne dira rien. Comme d’habitude !
Arrivée là, un beau matin comme il est de coutume de dire, mais matin chagrin serait plus adéquate. Chagrin comme sa vie. Chagrin comme ses nuits passées à craindre les coups de sa matrone et les insultes de son père.
Chagrin de ses silences.
Un jour donc, fuyant ceux qui se disaient siens, elle avait atterrit dans cette taverne.
Elle avait fait rire.
Elle avait intrigué.
Puis ils l’ avaient ignorée, méfiants quand même. Ils attendaient un mot, des explications. Elle n’ avait rien dit.
Ils l’ avaient alors eux aussi bousculée, houspillée. Même qu’un d’eux l’avait frappée exigeant qu’elle parle. Elle n’ avait rien dit.
Ils l’ avaient oubliée quelques heures, quelques jours. Une d’eux, plus aimable, plus curieuse avait tenté de l’ approcher à nouveau. Elle n’ avait rien dit.
Elle n’ avait rien dit ! Mais ce jour là ses mains se mirent à danser. Ce jour là elle avait pris leurs mains traçant dans leurs paumes les arabesque de son langage.
Eymie est muette. Eymie ne dit jamais rien !

Ils la connaissaient tous maintenant. Certains la regardaient encore comme une bête curieuse. D’autres s’en foutaient royalement. Et d’autres encore, les plus nombreux l’ avaient acceptée.
Elle avait maintes fois fait ses preuves. Aussi silencieuse que sa bouche, elle savait surprendre là où on ne l’ attendait pas. Jolie elle savait attiré là où elle le voulait.
Peu se méfiait de la belle muette. À tort ! Car le temps qu’elle ne perdait pas à parler, elle le passait à écouter, à réfléchir et à prévoir. Et que dire des hommes ? Ceux qui trouvaient bien pratique de profiter que des charmes sans avoir à subir les bavardages féminins qui vont avec !
Sortant de l’ombre, elle glisse doucement vers la table, frôle en lui souriant celui que secrètement elle appelle son Opale, s’empare de la main de la patronne et tapote dans le creux de la paume.
Alpaïde comme d’autres commencent à bien la comprendre.
Doigts qui courent, qui martèlent
.
Elle vient de signifier son désir de participer.

[Taille hors norme, image retirée. Modo Cheffe Sad]
Pitt.bull
Le quatuor, s'était mu , traversant sans compter les étendues cultivées, les tenures, les réserves les aleus, tous les lopins de terre y passaient, Brécey et ses greniers en cours de remplissage étaient déjà à plusieurs heures, pitt s'était arrêté à Rouen, au château, le temps de prévenir la prévoté de son absence.

Deedee avait durant ce temps , traversé les étales du marché de la capitale, achetant e si et delà quelques feuilles, poudres et autres mercures, poudre de pierre, de quoi parer à d'éventuels rencontre fortuites

Léandana fidèle à elle même avait été faire vérifier les fers des chevaux, les pailler puis en avait profiter pour racheter quelques carraux bien éffilés.
Elle aimait à se retrouver en Rouen, ville guerrière ou se mélangeait la beauté des premiers colombages et les épais murailles, surmontés, de terribles trébuchets.

Rendez vous avait été pris le soleil au point haut , le quatror avait repris les chemins, sauté les hydronyme, déjà plus de trente lieux parcourues lorsque soudainement ,Pitt leva le bras , bien haut , signe d'arrêt en urgence.

Le devant , en contre bas, un nuage de poussière signe obligatoire d'hommes à cheval certainement en armes, pitt baissa sa bannière, il n'était plus depuis bien longtemps en ses terres la méfiance était de mises

Justin qui les avaient rejoints au haut de la colline mit sa main en casquettes, juste en dessous de sa salade


Au moins trente hommes, armés , et bien , oui fort bien, je vois des arbalètes,
regardez messir là bas la bannière, regardez ....


Pitt flanqua légèrement son destrier, la hampe de la bannière droit devant, en cas de charge de défense il serait le premier , la troupes suivait , au trot, il ne quitta pas des yeux la bannières qui grossissait au fur et à mesure des pas des montures.

Puis il s'arrêta de nouveau, il avait cru que..... non..pas possible il sourit regardant ses amis , il était à peine à 50 lieues de Avranches ce n'était pas possibles, et pourtant si....

Il leva haut ses couleurs, la bannières de Brécey s'agita au vent , de la dextre au senestre, bien visible du groupe de cavalier qui s'était arrêté lui aussi.
On voyait au loin le porte bannière qui faisait de même en leur direction



pitt se retourna au devant ses amis



Mes amis je crois que nos ennuis durant le voyage sont terminés, je vous présente les hommes de Mortain, pour sûr Alcalnn ne les a pas envoyés cueillir des cerises, en avant


Les talons fouettèrent le flancs des équidés,et bien vite la troupe avait rejoints avec le sourire , le groupe d'hommes armés, de suite pitt reconnu le capitaine du chat, croisé à de nombreuses reprises dans l'escorte Blackney, Casmir était donc là, et de par sa présence le modèle de pitt , son suzerain était là également.
_________________
--Casmir



[ Peu loin de Avranches]

Depuis Mortain , ils ne s'étaient pas arrêtés, les chevaux à peine changés , le strict minimum de repos , le duc l'avait mandé, lui avait confié mission, il prit donc la tête de ses hommes, feu de camps, tours de gardes, la bannière de Mortain claquait au vent.

Casmir avait mené sa troupe,direction de Brécey, terre vassaliques de son duc Alcalnn.
Maintes et maintes fois déjà, il en avait fait des chevauchés avec l'ex régnant de Normandie

En cette fin de journée, le soleil bien en ouest, ils avaient repérés un groupe de quatre cavaliers, sur une colline , de loin , des amateurs , point des guerriers se faire repérer de si loin , sentait le manque d'entraînement militaire.

Puis il avait vu , la bannière , l'hermine, soit moins de lieues à parcourir pour ces hommes.

il vit le groupe arriver,pitt en avant .


Bonjou à vous Brécey
Le duc m'a mandé pour vous assister , on ne touches pas à son entourage

il lui tendit la custode, puis en attaendant qu'il lise..

A vostre disposition de Brécey
Leandana
La chevauchée depuis Rouen avait été des plus vive. Léan se félicitait d'avoir correctement soigné les chevaux.
Ne dit-on pas que qui veut voyager loin ménage sa monture?

A quelques miles de là, ils firent une halte, le temps d'observer la troupe de Mortain qui venait à leur rencontre.

Lorsque celui qui semblait le responsable des soldats vint au rapport, Léandana se mit à observer les troupes.

Tous avaient l'air de soldats aguerris.

La blonde descendit de cheval, rassurée de ne plus se savoir si peu nombreux.

A peine avait-elle posé pied à terre, qu'elle trouva une bonne excuse pour échapper à d'éventuelles nouvelles corvées qu'il semblait qu'elle était seule à assumer.

Enfin bref, les soldats étaient sa famille il ne lui faudrait pas longtemps pour trouver compère de boisson, et qui sait, peut être un jour...


Arf non, ne pas se laisser perturber par ses désirs charnels.

Elle jeta un oeil agacé à Pitt et au dit Casimir.


Oh les drôles ! On a pas toute la nuit non plus. En selle, en route la troupe, trouvons l'enfant et son protecteur. C'est pas l'tout mais j'ai une boutanche de Calva qui m'attends à la maison moi !

Et vlan, ça c'était fait, c'était dit.

Un peu d'eau à son canasson, et elle était de nouveau en selle.

Elle toisa la compagnie... Bien, passé Avranches il faudrait de nouveau faire halte, pour organiser les recherches.

Sans attendre quiconque, elle cravacha et éperonna...
--Albinos


{Plus de temps à perdre}

Il a sentit son parfum quand elle l'a frôlé....
Ce parfum qui est une des rares choses en ce monde pourri qui semble adoucir cette vie de chien qu'il a toujours mené.
La petite Eymie s'est avancée et ses doigts agiles comme des papillons disent pour elle son envie de participer.

Depuis qu'il l'a vue dans ce bouge,lumière palote au milieu des ombres puantes qui l'envahissent tous les soirs...depuis qu'il a compris qu'elle faisait partie ,elle aussi de cette humanité incomplète qu'on montre du doigt au mieux....Qu'on maltraite au pire....
Depuis ce jour il veille silencieusement sur elle.

Oh elle ne le sait peut être pas....Quoique son instinct soit développé à la mesure de la tranquillité que lui donne son handicap,et donc ...Ces sourires discrets qu'il reçoit comme des cadeaux doivent bien vouloir dire qu'elle a compris...

Il a fait un pas en avant juste derrière elle:
"J'la prends avec moi chef.....J'la connais bien la p'tiote...Pis j'la comprends moi au moins...."

Son immense pogne se pose presqu'avec délicatesse sur la frêle épaule d'Eymie et il l'attire vers lui:
"On va laisser Thars partir vers la falaise.....Si y'en a qui veulent passer par là..S'ront vite coincés.....
Faut un campement là bas....
Nous on va filer vers c'te ferme......S'rapprocher....."


L'a jamais tant parlé l'Albinos.

Coup d'oeil vers la Lulu qui tire la langue en traçant des lignes et des croix...

Il se racle la gorge,voulant aborder le sujet qui lui tient à coeur:
"Heu...Chef....Les gars sont nerveux....Faudrait pas qu'on traîne trop.....
Pis ......Faut qu'y s'amusent en route....Un peu quoi....
Deux trois fermes sur le ch'min.....On peut?
S'ront bien plus efficaces après j'suis sûr...."


Sa main tripote impatiemment la large garde de son épée.....Un tic fait vriller son sourcil droit.....


[Image retirée, taille hors norme. Modo Cheffe Sad.]
--Luludja...
Elle s’appliquait à dessiner un plan de la ferme et des alentours ,alors que s’attroupaient les divers brigands aux dents longues. Une petite chose entra dans la danse, trop belle et trop délicate pour ce qui s’annonçait.

Lulu haussa les sourcils puis les épaules. Elle fit partir sa main tendue, doigts serrés de sa bouche en direction de la gamine puis se replongea dans le dessin, qu’elle termina pour le pousser devant la rouquine.

L’beau blanc plus affreux que nature semblait dorloter la petiote, ce qui la rendit plus humain d’un coup d’un seul à la brunette qui se figea soudain.

Citation:
"Heu...Chef....Les gars sont nerveux....Faudrait pas qu'on traîne trop.....
Pis ......Faut qu'y s'amusent en route....Un peu quoi....
Deux trois fermes sur le ch'min.....On peut?
S'ront bien plus efficaces après j'suis sûr...."


Elle grogna quelques intérieurement. Tous les mêmes. Amoureux mais tenus par des guisantes.

Moukav ta mouy tête de nœud.

Sont nerveux tes gars, ben c’est ton taf de les calmer. c’est pas en allant violer de la donzelle pas fraîche qu’ils vont rester alertes. Un homme après avoir tirer son coup ça fait qu’une chose…dormir. J’crois pas que ce soit le moment…Ou bien j’me trompe.
Pis en cas de pépin, les fermes alentours peuvent nous être utiles. C'est pas en se comportant comme des nobliaux en vadrouille qu'on pourra s'appuyer sur la populace.

Elle se redressa d’un coup et se campa sur ses deux jambes , mains sur les hanches. Puis attendit posément qu’on lui attribue un rôle dans l’affaire.
--Euberulf
[ Dans la taverne des trois lunes ]
Euberulf le grand, c'était le nom qu'il s'aimait à se donner. Vrai qu'il mesurait pas loin de 7 pieds de haut. Et pourtant, il recevait toujours du "Euberulf le terrible", ou pire, du "Euberulf le Moche". Il faut dire qu'avec son double menton et son air de brute épaisse, il n'inspirait pas confiance.

Derrière son nez tordu par les luttes qu'il avait eues au cours de sa vie se cachait un esprit tout aussi vide que l'orbite cachée derrière le bandeau de Tharsilla.

Oui, une brute avec une cervelle de moineau.

Il était de ceux qui avaient participé à la première expédition, et n'avait pas vraiment compris tout ce que la patronne leur avait crié au visage. Mais il avait bien l'intention de se racheter. Ou tout du moins d'essayer.

Il leva son énorme paluche, et avec un sourire tout joyeux, précisa :


Moi aussi je viens avec vous !
--Clodulf
Clodulf était le jeune frère d'Euberulf, mais n'en était pas fier. En effet, il recevait sans arrêt les remarques involontairement acerbes de son imbécile de frère.
La nature les avait fait totalement différents. Autant son frère était gigantesque et horrible, autant il était petit, tout juste 5 pieds de haut. Petit, mais avec un esprit vif.
Il détestait son frangin, et pourtant, il était obligé de rester en sa compagnie. En effet, ses muscles étaient aussi fins que sa silhouette frèle. À de nombreuses reprises, les bonnes gens du village d'où ils venaient avaient répété...

" Si l'premier avait l'esprit du s'cond, il aurait fait un sacré capitaine ! "

Sauf qu'il n'avait rien de la carrure de son frère, et, heureusement pour lui, pas l'horrible mâchoire pendouillante qui lui servait à machouiller hostensiblement tout ce qui passait sous ses yeux et qui se mangeait.

La seule raison pour laquelle ils restaient ensemble était que le premier ne savait pas quoi faire, et que le second avait besoin de la présence du premier pour se faire plus ou moins respecter.

Clodulf regarda son frère, avec son sourire tout heureux de participer à une nouvelle aventure et il se tapa le front.

Moi, je viens, mais par pitié, ne me laissez pas avec cet imbécile joyeux !
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