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[RP] Château de Bellegarde en Marche

--Sofja_jagellon
Un nouveau pigeon entre deux batailles.

Citation:
Mon petit baleinot,

Ta lettre m'a fait un bien fou et je n'ai pas manqué de la lire à Bosk mesme s'il ne me répond pas, je suis sur qu'il m'entend...
Embrasse fort notre fils de notre part, que j'ai cette sensation de sentir cette peau toute douce contre moi et de le voir gesticuler avec son sourire dans son berceau.

Voilà une merveilleuse idée que d'arrêter l'équitation, cela fut un supplice pour moi également mais pour le bien être de nos bébés, nous devons faire des concessions. Pour les robes, sers toi dans mon armoire, j'en ai pour tous les stades de la grossesse ! Tu sais que je peux m'empêcher d'être en manque vestimentaire. D'ailleurs à mon retour, faudra qu'on retourne faire les boutiques en Bourgogne... ça me manque !

Je suis triste d'apprendre une nouvelle séparation entre vous deux. J’espérai que cette première rupture serve de leçon et qu'elle donne à réfléchir et à agir positivement mais apparemment ce ne fut pas le cas. J'espère que tu ne souffres pas trop de ta décision, j'aimerai être tant avec toi pour te changer les idées et profiter pleinement de ta grossesse.
Mais en tous cas, quelqu'un a l'air d'être là... si tu veux m'en parler... je te prêterai mon oreille de grande sœur malgré la distance.

Je t'embrasse fort,
Sofja
Theodora
    Cela faisait deux mois que Théodora travaillait au domaine de Bellegarde. Comme on lui avait proposé, elle était arrivée avec sa fille qu'elle avait récupérée chez sa sœur. Il fallait rattraper les deux années qu'elles avaient perdues à cause de ses anciens patrons. Ce n'était que du bonheur malgré que la petite fille ait été un peu réticente les premières heures. Théodara avait eu peur de l'avoir perdu mais cette dernière se laissa apprivoiser assez facilement et les liens mère/filles reprirent rapidement leur place. Au bout d'un mois, l'on aurait pu croire que cette famille n'avait jamais été séparée. La fillette bénéficia des mesme avantages que le reste des enfants du personnel soit l'accès à l'école du village et les divers jeux au sein du domaine.

    Pendant ce temps-là, la nourrice remplissait ses tâches auprès de Galaad, l'enfant des Jagellon. Le nourrisson était plutôt calme, en bonne santé et surtout grand dormeur, ce qui lui rendit la tâche assez simple. Elle n'avait pas à s'en plaindre. La seule peine était de savoir ses parents à la guerre et la peur qu'il ne les connaisse jamais. Toute la maisonnée partageait ce sentiment et vivait au rythme des nouvelles.

    La petite sœur de la patronne était très proche de son filleul, surement que la grossesse de cette dernière développer cet instinct maternelle. Elle ne s'interposait jamais quant Anna souhaitait s'en occuper elle mesme. Cela lui laissa du temps pour nettoyer la chambre de l'enfant et ses vestements.

    Un dernier jour du mois de juillet, une missive arriva au domaine pour annoncer le retour de la Vicomtesse. Cette dernière s'assura que tous serait prêt pour ses retrouvailles mère/enfant. Elle mesme savait à quel point cela était vital et émouvant.
Sofja
    « Les hommes rêvent du retour plus que du départ. » de Paulo Coelho


Cela faisait des mois que les Vicomtes de Bellegarde avaient quittés leurs terres. Heureusement Sofja avait sa petite sœur Anna qui veillerait au domaine en leur absence. Bien évidement cette dernière avec tous les domestiques pour l'aider dans cette tâche ainsi que la nourrice pour veiller à Galaad. Ce n'était pas une mince affaire mais elle avait toute confiance en elle. Puis cela l'obligerait à reste au calme avec sa grossesse qui avançait bien, plus de chevauchée folle comme dans le passé.

Le temps avait été long et assez ennuyant au final. Sofja pensait faire un peu de nettoyage dans les groupes de brigands mais mise à part deux petites altercations, deux personnes qu'elle avait pu embrocher, ce fut un calme très plat. La déception avait envahi ses journées sans parler du fait que Bosk était à Muret, blessé. Pour le coup, elle se sentait encore plus inutile. Tous les jours, elle essayait de se renseigner sur les élections royales, priant pour que Nicolas 1er les remporte. Avec lui, elle était certaine de rentrer. Chose qu'on lui annonça un jour de fin juillet.

Ce jour était un jour de fête, sans parler qu'elle n'était plus loin du Limousin puisqu'ils étaient dans le BA. Elle s'était empressée de rentrer chez elle, sachant son époux sur la fin de son séjour à l'hospital de Muret. L'idée de retrouver son bébé, sa sœur, l'avait ravie au plus haut point. Sa monture n'avait pas souffert de son impatience ces derniers temps, heureusement qu'elle était jeune et fraiche. La jeune mère était si pressée que sur la dernière ligne droite, elle ne fit pas attention au piège qu'on lui tendit.

Deux brigands sortirent de leur cachette, firent chuter son cheval avec une corde. Cette dernière fit un vol plané à son tour, tombant la tête la première sur un caillou. Sa tête tournait, son regard se flouta mais son ouïe resta intacte. Elle aperçut un homme tous de noir vestu avec un foulard noir également sur la tête. Ce dernier rigolait en ramassant sa bourse remplie d'écus, non loin de quatre-vingt pièces. Sans parler de ses sacs comportant une quinzaine de miche de pain et d’épi de maïs. En plus de rire, il se félicita de ses trouvailles.
Quelques secondes plus tard, après s'être fait violence pour apercevoir le moindre détail afin de pouvoir porter plainte, le silence se fit et elle tomba sans les pommes.

Fort heureusement pour elle, c'est un couple de Bourganiauds, des paysans non loin de chez elle qui la trouva. Ils la hissèrent dans leur charrette et l'emmena de toute hâte chez elle. Lorsqu'elle reprit connaissance, Sofja était dans son lit, un pansement autour de la tête.

_________________
Anna_jagellon
« Le logis, c'est le temple de la famille. » de Le Corbusier

    En l'occurrence, Bellegarde, le château des Jagellon.
    Alors que le Vicomté avait repris son calme après le départ de la maîtresse des lieux, laissant le soin à la benjamine de s'en charger, ce qui eut pour effet de la toucher grandement, les semaines s'écoulaient.
    Anna vaquait à ses occupations, assumait les responsabilités à la fois de Tante pour Galaad et d'intendante des lieux. Bien qu'enceinte jusqu'au cou, son ventre devenant plus rond chaque jour, la blondinette prenait le rythme avec plaisir.
    Leçon numéro une : une Jagellon est dure à faire reposer.
    Mais ces derniers jours, la jeune femme s'était rendue sur Guéret pour aider à la défense, mais aussi passer du temps chez son aimé, devenu également chez elle. Son neveu avait été confié au bon soin de sa nourrice et bien qu'elle fut plus loin, Anna ne manquait pas l'occasion d'avancer jusqu'à Bellegarde en journée pour aller le voir. C'est qu'elle le couvait quelque peu ce petit bonhomme, l’instinct maternel particulièrement présent.

    Mais il tardait de revoir son aînée revenir, du simple fait qu'elle lui manquait et qu'il fallait se résoudre à laisser Galaad un peu plus, pour ne pas trop s'y attacher.
    Après tout, bien qu'après avoir redouté le voir naître, il ne fallait pas s'habituer de trop à ce joli bébé tout souriant qui n'était pas le sien.
    Alors qu'elle priait maintes fois le retour de sa famille, celui arriva enfin, dans des circonstances inattendues. Sa soeur fut amenée par un couple d'étranger un soir d’août. Un soir où Anna était la par chance, pour réceptionner une Sofja inconsciente. La blonde la fit mener derechef à sa chambre et lui administra elle même les soins nécessaires. Ses connaissances en médecine, ce qu'elle avait appris dans ses cours, étaient suffisantes pour son cas.
    Pendant que Sofja dormait pour ainsi dire, Anna eut enfin le fin mot de l'histoire, bouillonnant intérieurement, se retenant pour ne pas attraper sa bâtarde et aller trousser les malfrats.
    Leçon numéro deux : Ne jamais s'en prendre à un membre de la famille.

    Quand on annonça à la Anna, celle qui tournait en rond tel un fauve en cage, berçant tant bien que mal dans son inquiétude le petit, que la blonde ainée ouvrait les yeux, en ni une ni deux cette dernière se rendit sur place.
    Lentement, elle s'approcha du lit et prit place sur le bord de celui-ci.

    Sofja ? Tu es réveillée ? Tu n'as pas trop mal ?

    D'un bras provisoirement libre, elle la soutenu et l'aida à se redresser contre un tas de coussin.

    Je présume que tu as mal à la tête...Tu as eut un sacré coup et je ne te conseillerais que trop bien de rester encore quelques jours au lit.

    Ses azurs la dévisage. Elle n'avait pas l'habitude de voir sa soeur mal en point et encore moins tant marqué par les semaines précédentes, la peine et la peur de perdre Bosk.
    Avec une infime délicatesse, Anna pencha légèrement le petit Galaad pour le lui présenter. Séparés trop tôt, elle espérait lui faire plaisir.
    En tout cas, c'est la première chose qu'elle aurait aimé faire, le contempler, si elle avait été dans le cas de Sofja. Aussi anticipa t-elle quelque peu.
    Dans un murmure elle prononça :


    J'ai pensé que tu aimerais le voir un peu...

    Il y avait tant à dire, tant à conter, à échanger mais l'heure était davantage aux retrouvailles familiales mais aussi au repos.
    De toute façon son Anthy ne tarderait pas à venir les retrouver, pour le plus grand bonheur de la benjamine, et sans doute la joie de l’aînée. Enfin jusqu'à ce qu'ils lui annoncent plusieurs choses.
    Son visage déjà rayonnait à cette pensée.


    Penses-tu avoir assez de force pour le prendre contre toi ?

    C'était une question qui n'attendait pas vraiment de réponse à dire vrai.
    Leçon numéro trois : les femmes Jagellon sont fortes.
    Avec autant de soin, elle lui glissa doucement dans les bras. De toute façon, il ne pouvait pas tomber, le lit était juste la, sous Sofja.
    Le tableau était des plus émouvant aux yeux d'Anna qui porta instinctivement la main sur son ventre rond. Bientôt, elle aussi aurait un petit être à chérir.
    Mais à présent, devait-elle la laisser seule ou rester encore un peu ? Difficile de savoir, n'ayant jamais connue telle situation.

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Sofja
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, ces derniers se posèrent sur le visage doux de sa sœur. Elle ne rêvait pas, elle était bien chez elle.

Anna, ma chérie !

Ses traits étaient toujours aussi magnifique qu'à son départ, elle était rassurée, sa petite sœur n'avait pas sombré dans la mélancolie suite à sa séparation avec Albin. C'était sa crainte première et son angoisse de l'avoir laissé seule.

Ca tape un peu dedans, comme si j'avais une troupe de troubadours dedans.

Tout en se redressant sur les coussins grâce aux bons soins de sa petite soeur, elle afficha un sourire. Ce n'était pas un coup qui allait l'abattre. Et c'est à ce moment là qu'elle aperçut le petit trésor dans ses bras. Automatiquement, elle fixa le ventre de sa sœur, il était encore bien rond, ce n'était donc pas son bébé mais bien le sien.

Ohhhh c'est mon petit Galaad ???

Ses yeux brillèrent, elle tendit ses bras d'impatience. Certes la dernière fois cela avait été une mauvais idée mais que risquait t'elle là ? Mise à part un peu de bave ou de régurgitation s'il venait de manger.

Bonjour mon amour, que tu es beau. Que tu as changé...je n'en reviens pas et qu'est ce que tu ressembles à ton père, il me manque tant...

La Vicomtesse l'embrassa de millier de baisers afin de rattraper tous ce temps de perdu mais il fallait aussi en donner quelques-uns au nom de son père qui était encore dans le Sud. Il avait à peine 3 mois à cet instant et cela faisait déjà deux mois qu'elle l'avait abandonné alors qu'elle s'était promis de profiter de lui au maximum. Mais la vie était ainsi, on ne choisissait pas toujours. Son ange contre son sein, elle reposa les yeux sur sa soeur.

Te voilà bien belle ma petite sœur? J'avais peur de te retrouver toute triste mais je suis ravie de voir le contraire.

Puis sa main se posa sur le gros ventre.

Ca pousse bien, tu es presque à terme non ?
Tous c'est bien passé ?
Tu n'es pas trop triste de ta séparation avec Albin ?
Tu ne stresses pas trop ?


C'est une bout de quelques questions qu'elle s'aperçut qu'elle ne lui laissait pas le temps de répondre. Elle posa sa main sur la bouche, légèrement honteuse.

Excuses moi, je m'en veux tellement de t'avoir abandonner, dis moi tous, rassures moi.
Je veux tous savoir, au moindre détail, sur ces mois ou nous avons été séparés.

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Anna_jagellon
    Anna la regarda un moment ainsi, laissant sa soeur savourer ses retrouvailles avec sa descendance avant que celle-ci ne la bombarde de questions. Chose qui fit sourire une nouvelle fois la benjamine.

    Je ne suis point triste cette fois.
    Cela lui a fait du bien.


    Sa main n'avait pas quitté son ventre rond, qui avait prit tout de même assez d'ampleur ces dernières semaines, le caressant tendrement.
    C'était la dernière ligne droite avant sa naissance.


    Galaad et ses sourires m'ont réconfortés. Mon bébé aussi, ses vaillants coups de pieds. J'ai d'ailleurs eut une visite médicale auprès d'Arthaud suite à une chute assez dure. Mais tout va bien il est bien réveillé et le travail n'a point encore commencé.

    Finalement c'est elle qui devenait bavarde, surtout quand on la lançait sur le sujet de son enfant.
    Un doigt de sa main libre vint effleurer la joue rebondit du bambin ici présent, les azurs de la blonde passant de la mère au fils.


    Elle sera d'ailleurs présente pour moi comme pour moi. Je le lui ai demandé. Je ne suis donc pas très inquiète et l'attends avec impatience. On l'attend avec impatience.

    Sa voix avait volontaire insisté sur le "on", ayant cru bon de préciser.
    Toute façon, il fallait en parler, cela était essentiel.


    Je parle d'Anthy et moi. Oui Anthy, celui que je détestait avant. Il le sait.

    Petit instant de silence pour laisser le prénom monter à l'esprit de sa soeur ou pour lui laisser digérer, au choix selon elle. Surtout que cela peut paraître étrange, sachant que pendant un moment, elle avait presque détesté cet homme, avant qu'il s'ouvre à elle, avant qu'elle se sente envahie par le besoin de le soutenir.
    Silence qui ne dura pas trop longtemps quand même, enchaînant ensuite :


    Quand je te parlais d'une personne qui m'épaulait dans ma missive...Il s'agit de lui. Et depuis, il m'a fait retrouver le sourire, redonner confiance en moi si ce n'est davantage...

    Ses yeux pétillaient désormais. Elle allait être mère, celui qui avait volé gentiment son coeur et le détenait tendrement veillait sur elle même et l'enfant, sa soeur était de retour, Bosk bientôt.

    Je pensais aller lui écrire la, en attendant que tu te remette, afin qu'il prenne la route pour Bellegarde. Il sera sans doute heureux de te voir de retour.
    Il me manque...


    Intérieurement, elle croisait les doigts pour que Sofja approuve cette relation. Même si Anthy ne lui avait fait nulle demande en mariage, le couple préférant prendre le temps de toute manière, il était important pour la jeune Jagellon que son aînée n'y voit rien contre.
    Sur ces mots, Anna se leva, lissant ses jupons comme à son habitude, pour une fois habillée dans une robe de sa soeur, confectionnée pour un ventre prédominant.


    Je vais te laisser te reposer encore un peu et profiter de Galaad. Tu nous racontera le ban et le reste quand tu seras debout.

    Un baiser sur le front de sa soeur, rare geste qu'elle se permettait mais auquel elle tenait, avant de s’éclipser.
    Dans son bureau, la jeune femme prit sa plume.


Citation:
Mon bien aimé,

Le temps est long sans toi. Je n'aime pas être séparé.
Aussi je t'invite à me rejoindre à Bellegarde. Tu pourras y voir ma soeur et mon neveu.
Elle est de retour et sera ravie de te revoir je pense.
Ainsi, nous pourrons rentrer tout deux à la maison ensuite.

Doux baiser,
Ta blonde


    En parlant de courrier....Ses prunelles se perdirent sur une pile de parchemins scellés. non ouvert puisqu'ils n'étaient pas destinés à Anna mais à la Vicomtesse.
    Elle se tapa gentiment le front, d'avoir oublié de les lui mener. Elle prit le tas et fit demi tour, qui sait si il y avait quelque chose d'urgent, après avoir confié sa missive à un pigeon.
    Le temps du chemin, de couloirs en couloirs, pour revenir frapper à la chambre de sa soeur, y passer la tête pour s'assurer qu'elle était tout éveillée et entra.


    J'ai oublié de t'apporter ton courrier.

    Et de déposer le tout sur le lit.

_________________
Boskdeportkar
[matinée du Dimanche 18 aout]

Mon attelage m'avait conduit prestement des Billanges à Bellegarde, et une grande joie m'anima quand je franchis le portail d'entrée du Domaine.
Je ne m'etais pas permis un bien long arret en ma seigneurie, à l'aube de ce Dimanche. Tant pressé de revoir les miens.
Ptit' Jacquot m'avait accompagné, et je n'attendis pas les pages du Domaine pour lui confier les chevaux. Je sautai à terre et montai les marches du perron. Il devait etre huit heures passées.
La grande porte n'etait pas barrée, et céda sous la pression de mon bras sur la poignée. Aussitot, me vint une délicieuse odeur de cuisine. Même si j'avais mangé dans l'heure précédente, ce doux fumet me rappelait que j'etais arrivé à bon port.
Je fis un pas à l'intérieur, n'osant crier trop fort en cette heure matinale.
Je posai mes affaires à l'entrée sur une chaise, regardant à droite à gauche si la maisonnée se reveillait.

Je me contentai donc d'un " Me voilà de retour" prononcé clairement mais point trop fort non plus. J'aurais pu enjamber quatre à quatre les escaliers et me rendre à l'etage, mais je ménageais mes efforts après ma grave blessure. Je voulais savourer ces quelques minutes d'impatience qui me separaient de ma femme. Puis l'idée me vint que peut etre elle ne serait pas là ! De quoi me gacher mon retour. Mais mon fils serait là, et alors nous attendrions sa mère, tous les deux ensemble !
Sofja
[A SON RETOUR]

Sofja écouta les nouvelles très attentivement tout en berçant son fils qui s'endormait doucement. Elle voulait avoir l'impression de n'avoir manqué aucune seconde de la vie de la maisonnée mais surtout de celle de sa sœur. Cela la rassura d'ailleurs qu'Arthaud avait pris en main la grossesse d'Anna. Il était important d'avoir un suivi mais surtout d'avoir un bon médecin.

La suite laissa la Vicomtesse sans voix mais ce qu'on pouvait surtout voir c'était ses yeux plus que grand ouvert. La jeune femme se leva pour déposer l'enfant dans son berceau puis vint s'assoir sur une chaise, sa tête tourna légèrement.


Anthy ???
Le Anthy que je connais ???
Celui qui te sortait des yeux et que tu critiquais sans relâche ???


Elle se pincerait bien pour savoir si elle ne rêvait pas. Cela lui était si impensable, qu'elle n'avait pas pu une seconde s'imaginait la chose : Anna et Anthy !! Non pas possible, il devait en exister un autre.

Mais non, cette dernière confirma bien l'identité du Anthy en question, il allait lui falloir quelque temps pour s'habituer à ce couple. Anna semblait heureuse de cette relation naissante, toujours aussi excitait et pressait. Sofja ne pouvait qu'être rassurée.


Bien sûr, invites le, je serais heureuse de le revoir et d'en savoir un peu plus sur lui. Car au final, on a surtout partager nos idées politique et non plus "privées".

Toute enthousiaste la jeune Jagellon se précipita vers sa chambre pour lui écrire. Sofja se leva, au final, sa douleur au crâne avait été largement remplacée par la nouvelle. Ralalalalalaaa, elle la surprendrait tout le temps.

Ne souhaitant pas passer ses journées au lit, elle entreprit de prendre un bon bain. Alors qu'elle était en train de se prélasser en rêvant à son époux, à son fils, à sa sœur, au futur bébé, même Anthy était dans l'histoire, Anna vint lui emmener le courrier.


Merci soeurette, je vais le lire de suite.

Il y avait une très bonne nouvelle dans le lot, une missive de son époux qui venait de prendre la route.

Citation:
Ma Tendre,

Je suis à Lectoure, au nord de Muret. J'espère être demain à Agen.
J'ai perdu une semaine à attendre du monde qui s'est dedit au dernier moment.
Je vais consulter mes cartes pour voir combien de temps il me faut pour rejoindre Bourga.

Je pense à vous deux. Ca me donne toute la force du monde.

Ton Bosk décidé.



[QUELQUES JOURS PLUS TARD : le 18 aout]

Sofja avait reçu 3 jours avant une nouvelle missive de son époux lui annonçant son arrivée dans le Limousin. Elle avait demandé à Firmin de préparer les plats préférés de Bosk puisqu’elle le savait très amaigrit par cette péripétie. Cela avait d’ailleurs permis à la jeune mère de perdre les kilos qu’elle avait accumulé durant sa grossesse. Au final, cela avait été un mal pour un bien.

Ses derniers jours avaient été très intenses, prise par l’impatience de le retrouver. Elle se voulait parfaite, elle voulait la maison parfaite, l’accueil parfait et un bébé parfait. Ainsi la maisonnette bougeait telle qu’une fournière depuis quelques heures quand une personne poussa la porte du domaine.

Elle était à l’étage auprès de Galaad lorsqu’une servante vint pousser la porte pour la prévenir que le maître était arrivé. Elle l’enveloppa dans une couverture, son cœur se mit à battre à la chamade à tel point qu’elle eut peur d’en échapper son enfant. Elle respira un grand coup, attrapa le bas de ses jupons et s’empressa de descendre les escaliers, toute heureuse.


Mon chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Mesme si cela fut un choc en le voyant entre la fatigue et la maigreur, il était entier et toujours aussi beau. Elle avait l’impression de revivre leur retrouvaille quelques années auparavant, rien n’avait changé dans ses sentiments, elle était toujours aussi amoureuse qu’au premier jour.
_________________
Boskdeportkar
"Il y a quelqu'un ?"

Juste quelques secondes à peine, et les portes s'ouvrirent de toute part, sur le personnel du Domaine, sourire aux lèvres. Je percus chez la plupart une pointe de surprise. Due surement à ma barbe mal rasée,
et au poids que j'avais perdu. Mes joues s'etaient creusées, par le repos forcé et l'inactivité, par la route de retour pendant cette derniere quinzaine, tantot à pied, tantot à charette, tres peu à cheval.
Mais tout le monde pouvait voir dans le fond de mes prunelles l'envie de vivre et la joie qui me gagnaient, à me trouver enfin chez moi.

Je remerciai chacun pour leurs mots de gentillesse, tout en cherchant du regard ma femme.

Ma femme qui avait hanté mes nuits de solitude à l'hopital de Muret.
Qui m'avait aidé à supporter la douleur, et à savoir etre patient, attendre le jour où enfin, je pourrais reprendre la route.
Et puis mon fils, qui avait du bien changer en ces deux derniers mois. Tellement hate de le serrer dans mes bras.

Là, en haut de l'escalier, un visage, un sourire, mon bonheur incarné.
Sofja dans une robe magnifique comme j'aimais à la voir en porter. Et le petit Galaad dans ses bras.
Un tel moment me récompensait de mes deux mois d'absence et de peines.
Et puis mon épouse vola littéralement de marche en marche pour venir tout pres de moi.
On m'eut parlé à tue-tête ou sonner le clairon dans mes oreilles, je n'aurai rien entendu, car totalement captivé par la joie de revoir son visage.
De ces secondes, si courtes en vérité, où chaque centimetre carré de l'etre
aimé que vous contemplez, fait resurgir en vous une fontaine d'amour.
Elle m'accueillit avec un "Mon Chériiiiiiii !" qui me saisit l'âme et le coeur.

J'aurais aimé la prendre dans mes bras. Mais elle portait Galaad. J'embrassai ma femme, et d'un sourire regardai mon fils qui avait, à l'inverse de son père, bien profité.

"Oh par saint georges ! Que tu as changé ! Voyez moi ce beau poupon ! Plus beau que son père. Et à la fois la grâce de sa mère"

"Donne le moi Sofja, que je le prenne dans mes bras.
A cet instant, et vu ma fatigue emmagasinée, il me sera plus facile de le porter lui, que de te porter toi, même si l'envie est bien présente."


Le personnel de maison s'etait retiré pour nous laisser parler.

Je fis des sourires béats à mon enfant qui me regardait avec interrogation.


"On va apprendre à se connaitre, je vais rester un peu...
J'ai beaucoup de choses à rattraper."
"Avec ta maman aussi..."


Je tendis une main à Sofja, et lui fit un clin d'oeil.

"Dis moi ma chérie, tout va bien ici ? quelles sont les dernieres nouvelles ?"
Sofja
Son corps, son cœur, son esprit étaient envahis de bonheur. Rien n'aurait pu gâcher ce moment là sauf son brin de jalousie. Oui, elle venait de ressentir un sentiment de jalousie lorsque son mari s'empressa de prendre leur fils dans ses bras et de lui parler. Elle se sentit mise à l'écart, au second rang.

Oui elle était mère à présent mais cela n'avait rien changé en elle, elle se voulait toujours être une séduisante jeune femme pleine d'entrain, de folie, de projet. Non elle ne voulait pas être une de ses femmes qui ne vivent que pour faire des enfants et donner les souliers au mari.

Voilà qu'elle était jalouse de son propre enfant. Bien évidement son raisonnement fit son chemin, elle mesme se gronda intérieurement de ce sentiment complètement stupide. C'était à cause d'elle si ils avaient été séparés de Galaad. Elle mesme avait passé ses premières journées à s’imprégner de leur fils. Le comportement de son mari était normal. Elle effaça rapidement cette sensation pour laisser place aux joies des retrouvailles.


Oui tout va bien mon chéri, c'est plutôt à moi de te demander comment tu vas ! Et vu ton état physique, cela fait peur...
Viens t'assoir dans le fausteuil, j'ai demandé à Firmin de te préparer un bon ragoût de viande et de pomme de terre.
Tu as faim ?


Tout en parlant la famille s'installa dans le salon. Tandis que son mari prenait place avec Galaad dans les bras, elle le débarrassa de quelques affaires superflues afin qu'il soit à l'aise.

Ta blessure te fait toujours mal ? Faudra que je la regarde pour voir si ils ont bien fini le travail à l'hospital de Muret.
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Boskdeportkar
J'eusse aimé etre plus démonstratif aupres de ma femme, mais il y avait nos gens à nous ecouter et à nous voir.
Le regard de Sofja m'avait suffit. Chaud et intense. J'avais été tres patient allongé sur mon lit d'hopital, je savais que quelques minutes de plus ou de moins ne comptaient guère, et que ce soir je m'endormirais auprès
de ma douce épouse.
Et puis, je ne me sentais guère désirable à l'instant présent. Dieu merci, il n'y avait pas de glaces dans le vestibule pour me regarder. Silhouette décharnée et fatiguée d'un chemin de retour bien trop long.


"Tu sais Sofja, je me sens plutot bien. Je suis parti de très tres bonne heure ce matin de Limoges, j'ai pu passer aux Billanges donner et prendre des nouvelles, j'y ai mangé quelque peu à l'aube, en discutant des moissons
et des affaires en cours. Puis après une courte toilette, je n'ai pu résister à l'envie de te rejoindre aussitot.
Me voilà nettement amaigri, pas tres bien habillé, ni rasé de près, ni bien coiffé. De quoi faire un épouvantail en somme !
Mais te voir si rayonnante devant moi, c'est comme inviter le soleil en sa maison, en son coeur. Cela me fait un bien fou.

Ma blessure est de l'histoire ancienne à present, enfin presque. J'ai évité de forcer ces jours derniers. J'ai une belle balafre que tu ne manqueras pas de contempler, mais les medicastres m'ont tres bien soigné.
J'ai conscience d'etre passé tout près de la porte de sortie.
Et ca me fait voir chaque jour differemment.


Nous marchames jusqu'au salon, et Galaad finit par s'endormir quand l'agitation fut passée. Je le posai tres doucement dans un fauteuil en le calant avec un linge. Il ne risquait rien, emmailloté comme il l'etait.
Je m'assis à mon tour.



Oui, j'ai une faim de loup, car je me suis contenté de peu ces derniers temps. Le souvenir des petits plats de Firmin ont joué un peu dans mon retablissement. Et toi, raconte moi ce que tu as vecu en mon absence, la fin de la guerre, ton retour...
Ta soeur a du gérer le domaine en ton absence, et d'ailleurs où est elle ?
Parle moi aussi de tes vignes, j'y ai pensé bien souvent....
Je suis avide de t'entendre. Viens près de moi, même si je ne suis guère présentable.
Donne moi ta main.
Je boirai tes paroles.
Sofja
Ses yeux restaient coller sur l'homme de sa vie. Certes il n'était pas très présentable mais au final ils étaient entre eux, cela lui importait que peu. Puis cela faisait son effet aussi, comme dans ses rêves un peu coquins ou elle avait un "homme" fort, transpirant, légèrement sale qui s'occuper fort bien d'elle. Cela réveilla quelques pulsions qui avaient été mises de côté entre l’enfantement et la guerre. Sofja serra le bout de tissu de son jupon pour se contenir. Voilà le résultat après plusieurs mois sans un vrai câlin, cela avait été dur, surtout ces derniers jours ou elle était chez elle, seule, à ne pouvoir penser qu'à leurs vieilles étreintes. Mais elle ne pouvait pas se jeter sur lui maintenant mais pour sur qu'il passerait à la casserole d'ici ce soir.
Elle effaça toutes ses images de sa tête et fit signe au domestique d'aller chercher l'assiette que Firmin avait préparé.


Anna s'est très bien occupée du domaine pendant notre absence et elle a accouché d'un petit homme y a quelques jours. Il est fort gaillard et se prénomme Enguerrand.
Nous irons le voir si tu le souhaites car elle ne vit plus ici... elle s'est installée chez Anthy. Tu sais le Anthy qui faisait parti de ma liste, je ne sais pas si tu l'as déjà rencontré ?
En tous cas ce fut une grande surprise quant elle m'a annoncé cette relation à mon retour. Je ne pensais pas qu'elle tournerait aussi vite la page avec Albin mais surtout avec lui, elle qui ne l'aimait point au départ.
Comme quoi l'amour ne se commande pas...


Ca s'était la bonne nouvelle, car récemment elle avait reçu une plus mauvaise nouvelle, elle attendait justement le retour de son mari pour en discuter.

Elizabelle m'a envoyé une missive récemment pour me dire que Nikolaï allait très mal et qu'elle le rejoingnait. L'écriture est tremblante et rapide, je m'inquiète fortement. J'aimerai m'y rendre mais je ne voulais pas partir avant ton retour. Si jamais tu voulais m'accompagner...

Sofja lui tendit le plit pour qu'il lui donne son avis. Peut être s’inquiétait elle de trop mais au fond, elle sentait bien que son petit frère n'allait pas bien.

Elizabelle a écrit:


A Sofja

Pardonnez ma précipitation. J'ai eu des nouvelles de Nikolaï. Il se dit mourant. Je suis inquiète. Voilà l'endroit où il se trouve. Je m'y rend immédiatement.

Elizabelle

Forêt de Cerisy, Normandie, Taverne du Lyon Vert.

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Boskdeportkar
Sofja se mit donc à me conter les nouvelles récentes, et pour commencer celles sur Anna.


Citation:

Anna s'est très bien occupée du domaine pendant notre absence et elle a accouché d'un petit homme y a quelques jours. Il est fort gaillard et se prénomme Enguerrand.



Quoi ! Elle a deja mis au monde son enfant ! N'etait ce pas un peu tot ?
Un garcon ! En bonne santé , c'est là l'essentiel. Enguerrand, donc.


Citation:

elle s'est installée chez Anthy. Tu sais le Anthy qui faisait parti de ma liste, je ne sais pas si tu l'as déjà rencontré ?


Chez Anthy ? J'avais cru mal entendre. Peut etre un lapsus pour Albin, mais force est de constater que c'etait bien Anthy !



Anthy ? Me voilà completement surpris, et donc plus d'Albin, mais le père c'est bien Albin ! C'est une sacrée nouvelle que tu m'annonces là.
J'en suis encore ... pas choqué .. mais interloqué !
Mais je serai ravi d'aller voir Anna au plus tot. Cela va de soi !
Je ne connais pas Anthy, du moins j'en ai entendu parlé bien sur, mais je n'ai pas de jugement à apporter sur l'homme. Je présume que je le verrai prochainement



Moi qui pensais rentrer en cette fin d'été et que la vie avait continuer calmement pendant ce temps là !


Sofja m'avait fait préparer un petit plat de Firmin et donna des ordres pour qu'on me l'apporte.
Mais elle s'empressa de me faire lire un pli d'Elizabelle concernant Nikolaï,
pli annoncant qu'il etait mourant !

Mourant ! De quand date ce pli ?


Etait ce possible ? Elizabelle me semblait etre une femme de raison, et n'aurait pas alerter Sofja à la légère, voilà bien mon inquiétude.


Je me levai sur cette nouvelle perturbante. Pensif et soucieux.
Autant la nouvelle de l'enfant d'Anna me remplit de joie et de satisfaction, autant lire les mots d'Elizabelle me glacait d'effroi.
La mort savait ne pas faire de quartiers.



As tu pu déjà lui répondre ? Quelles sont les dernieres nouvelles de ton frère ? Savais tu qu'il etait par là-bas, en Normandie ! Sais tu ce qu'il en etait entre eux deux ?
Pour ma part, je prendrai cette lettre très au sérieux.



C'etait raté pour un retour tranquille, l'affaire semblait grave, et ne méritait nul délai.


"Il faut tirer les choses au clair, au plus vite. Nous devons nous assurer de sa santé, de son état. Je ne te laisserai pas partir seule, j'ai suffisamment de forces pour t'accompagner et pour retrouver ton frère à temps".

Je me permis une pointe d'humour, pour essayer de contrebalancer mes propos inquiets.

Décidement, on ne s'ennuie pas avec les JAGELLON !

J'avais imaginé des jours tranquilles à déambuler dans nos domaines, près du lac, dans la roseraie, dans les prés moissonnés. Quelques promenades bucoliques de fin d'été. Avec ma femme à mes cotés, le jour et la nuit. Partie vraisemblablement remise à plus tard.
Sofja
Ils auraient tous le temps pour parler de la petite soeur, aujourd'hui c'était son frère qui l'inquiétait et son mari avait l'air de le confirmer. Voilà qu'ils allaient devoir partir à l'autre bout du royaume avec tous ces brigands. Avec un peu de chance, la fraicheur leur donnerait l'envie de rester au fond de leur trou.

Tu sais comment est Nikolaï, toujours à courir contre vents et marrée et sans forcement la prévenir. Du coup, elle lui court derrière dès qu'elle a quelques informations. Voilà comment se passe leur relation.
Mais ils ont l'air à tenir l'un à l'autre et veulent toujours se marier, faut juste qu'ils arrivent à être au mesme endroit quelques jours...

En tous cas, comme tu peux le voir, elle a l'air très inquiète et la missive date d'une dizaine de jours. Je pense que c'est à prendre au sérieux. Faut que je vois si Anna veut partir avec nous. Elle est encore dans son mois de relevailles.


Sofja s'était levée comme chaque fois qu'elle avait le ventre noué par l'inquiétude. Elle ne supporter pas qu'un membre de sa famille soit en danger.

En tous cas il va m'entendre !! Boire de l'or pour garder la jeunesse.

Elle regarda son mari pour voir sa réaction tellement que l'idée était stupide.

Tu imagines ce qu'il a fait !!!
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Boskdeportkar
Boire de l' or ? Quelle drole d'idée que voilà !
C'etait donc cela ? Une folie en somme.
Mais pouvait on en mourir ? Je n'avais guère de compétences en la matière, mais à priori, tout abus etait nefaste pour le corps.
Et à n'en pas douter, une intoxication, voire un empoisonnement, voilà la cause stupide qui portait Nikolaï vers un drame potentiel !

Dans ce que venait de dire Sofja, il n'y avait que la nature de la relation entre Nikolaï et Elizabelle qui m'avait rassuré. Il semblait donc que les jeunes personnes s'appréciaient grandement et ressentaient un vide en l'absence de l'autre. Leur relation m'apparaissait complexe et compliquée, mais durait depuis longtemps, un bon signe en somme.


Ton frère n'est pas un peu idiot ? Un filtre de jeunesse ! A son âge !
Encore au mien j'aurais pu comprendre, mais lui, si beau et plaisant grandement aux femmes ! Que lui est donc passé par la tete ?

As t il vu un médicastre, se fait il déjà soigner ?
Que penses tu de son cas ? Ce serait si grave que cela ?


J'avais imaginé quelques prochains jours tranquille avec ma femme dans mes bras, et mon fils à dormir sereinement après une bonne tétée.
Mais non, Nikolaï nous invitait donc malgré lui à le rejoindre.


"Bon, et bien, si tu crois que sa vie est en danger, pas la peine de se poser trop de questions, et empressons nous d'aller le retrouver.
Le temps de preparer ce voyage, et peut etre partir dès demain, seuls ou avec ta soeur.
Je ne te cache pas que j'avais d'autres projets plus romantiques, après avoir repris visage plus humain, une fois bien rasé, bien habillé.
Mais je vois bien que tu t'inquietes pour ton frère et qu'il vaut mieux tirer les choses au clair au plus vite. Et peut etre se coucher tot ..."
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