Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 19, 20, 21   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP/IG] Bericons, brecons, potons, TOURANGEAUX

Gatimasse
comme il n'y a pas de rp sur la guerre et que je trouve ca dommage alors qu'on est les premiers impliqués...ben vala
ouvert a tous donc, et si besoin de regulation on ouvrira un topic a part et comme dit gizmo : le mp c'est le pied
comment votre personnage vit la guerre au quotidien?
avez-vous un duel a nous raconter? ce topic est fait pour vous


Après sa tâche accomplie au chateau, compter les denrées, faire les mandats, remuez ciel et terres pour trouver quelques épis de maïs et quelques miches...Gati filait sur les remparts de Tours, surveiller ce qu'on ne peut plus appeler sa ville.
Elle avait appelé à la rescousse les ivuex de la vieille.
Oui, certains nobles et bourges turons ne sont pas léthargiques et donnent de leur temps, de leur argent, et de leur sang.
Encore une fois, ils étaient fidèlesau rendez-vous. Le petit groupe constitué, la défense se mettait en place...


Tours le 13 juillet 1459, petit matin...

Rien à signaler pour Tours, quelques mouvements de voyageurs, ca ne les concernait pas, bien que Gati aurait aimé fouiller tous les passants, receuillit toutes les identités pour être sur, nous ne disposions pas d'autant de moyen.
Le coq chantait, cela signifiait la fin de cette longue nuit.
Elle regagna Saulaie prendre un peu de repos et se sustanter. Homer lui preparait toujours son dejeuner, un Homer c'est toujours utiel...!

A son réveil, un petite lettre de la part de Jacq.
Noble militiare, il était a Chinon pour la défense de la ville.
Mauvaise nouvelle, il est tombé au combat.
Les défenses chinonaises se réduisaient un peu plus chaque jour, celà inquiéta Gati. Et surtou om était chou? etait-il en Berry? A Chinon? Et arti, toujours mal en point?

De retour au chateau, elle décida d'écrire a son groupe, et les invita a la suivre, direction Chinon, pour renforcer les barrières...

Vous ne passerez pas!

_________________
Enragée, énervée, méchante, tous les défauts du monde réunis en un même être.
***
Commissaire au commerce de Touraine
Falco.
Loches -13 Juillet

Je serai son bras gauche et même pour vider sa vessie, elle sera dans mon ombre, Ser Hansreudi.


Cela se déroule dans la Taverne "Ni vue ni Connue" et les échanges font grogner ou rire, Falco étant ayant parfois des façons crues d'énoncer les choses.
Même s'il tousse et toussera toujours un pâle filet de sang en riant , le manchot a remis son harnois et rallié la "Semper Fi".

Ils vont chevaucher contre les troupes disparates envoyées par le Ponant.
Enfin!
Lui qui a été fauché par mégarde en allant aider en Berry est joyeux à l'idée de guerroyer.

Sa brigandine est terne et ses armes de même.
Avec patience, et beaucoup de sable fin, il en rayé le poli car il est Cavalier et n'aime pas les reflets sous la lune.
Les seules choses que doivent voir ses adversaires sont son épée et le banneret à double Blason:
Cartel et Oserez.
Cette fois, il ne chassera pas , traquant marauds et ennemis sur les routes.
Il va devoir veiller sur Tayabrina, Fille de la Baronnie de Villandry.

Et bien sur servir son Duc, Llyr.
Puisse t'il , par sa présence, faire un peu plus pencher la balance du coté de l'épée plutot que des atermoiements.
Llyr a été clair.
Touraine fut, est et sera toujours Royale, malgrés leur souverain, s'il le faut.
La noblesse s'y gagne par l'épée plus souvent que par les jeux d'alliances..Du moins c'était le cas jadis.
Et il sait que Dame Taya aimerait beaucoup , depuis qu'elle sert le Duché, prouver par sa hardiesse, qu'elle mérite terres et honneur d'integrer la noblesse d'épée.

Il l'aidera autant que possible en cela.
Dieu a une dette envers lui.
Cette fois le Divin et lui jouent sans coups bas.

Alors au sortir de la Taverne il regarde son nouveau cheval.




Pas de nom encore..L'ancien, je le nommais..Ch'val..Il m'a servi de Gascogne en Bourgogne, de Languedoc jusqu'au Berry..Et toi?
Tu vaux le prix d'un petit village.
Nombreux sont ceux que je dois prendre et meurtrir pour finir de te payer..Emporte moi sans renacler jusqu'au coeur de l'ennemi.
Tu ne crains ni les cris ni le fracs de la poudre, tu sais les voltes et sauts, tu es cheval de guerre.
Et cadeau de Dieu, tu n'as pas peur de mes corneilles...
Viens ..Que demain déjà tes sabots soient couverts de sang.


Il ya longtemps que Touraine n'entend plus le fracas des cavaleries légéres ou lourdes.
Trop longtemps que ses voisins aussi n'ont pas sentis le sol vibrer sous les sabots.
Et ressentir la peur.

En brigandine, couvert du mantel violet aussi reconnaissable que le banneret d'Oserez aux deux faux, il rejoint l'escadron de Tayabrina.





Permettez qu'à Chinon j'e tire de la Tour de Coudray, Maîs pour les troupes et de quoi approvionner le fortin "A la Buse Clouée" sur la route de Saumur.
Mon épée, mes biens et mon sang pour votre gloire et sauvegarder vos blanches miches, Ma Dame de Villandry.

Il rit à la lune montante, le manchot, allant à l'amble aux cotés de la Capitaine.
Habituellement il préfére chevaucher en diagonale ou sur les flancs ennemis.
Une fois n'est pas coutume, il sera devant.
Pas un mal.
Car de toute façon son harnois est de bien meilleure qualité que celui de la Capitaine..Donc mieux à même de prendre un carreaux d'arbaléte ou autre horion à sa place sans desseller.


Avanti! .....Comme dit le Duc: Cry Havoc!

_________________
Hansreudi
[LOCHES, Fin juin, création de la Semper Fi, où comment elle faillit prendre une gifle....une fois de plus]

Posté du haut de ses remparts le soir du 25 au 26 juin. Une chaleur étouffante, on avait pas perdu un degré entre le jour et ce début de soirée. Il dégouliné sous sa côte de maille, ses braies étaient à torde, la ligne séparatrice des deux hémisphères du derche qui servait de chéneau pour évacuer la transpiration qui dégoulinait du dos. Autant dire qu'il était aux anges ce soir là. C'était vraiment pas jour à venir l'emmerder avec des histoires de repas, et heures de relève ou encore "y'a plus rien à boire en salle de garde". Il essayait tant bien que mal à happer quelques bouffées d'air pur entre merlons et créneaux en y passant la tête. Tout était calme, rien ne bougeait, mais pas une feuille, bordel, pas un pet de vent. Il regarda aux pieds des remparts attiré par le bruit de la patrouille qui rentre, eux aussi trempé jusqu'aux os. Et ça allait être reparti, le garde qui allait lui faire son rapport et s’inquiéter du péquenaud du coin qui rentre ses chèvres un peu plus tard que d'habitude. il soupira en le voyant arriver vers lui....

Messire, Messire, y'a deux campements d'armé qui viennent de s'installer à la sortie d'la ville. Z'êtiez au courant.


Il n'en savait rien, mais il n'allait pas le dire, c'était passer pour un con devant les gardes civils.


Mais vouii, c'est normal, pas d’inquiétude, Pffff, vous vous faites du mouron pour un rien vous. L'âne qu'à pas chié d'une journée et ça y est, c'est l’apocalypse.

Ahh bon, ben j'me disais aussi qu'vous n'pouviez qu'l'être c'est vot' Dame qu'en dirige une. j'l'ai vue donner des ordre, j'peux vous dire qu'vous d'vez pas rigoler tous les jours. Ahahaha ohohohoh


La grande brûlure au ventre, tout le monde à connu ça au moins une fois dans sa vie. celle qui envahit le bide et qui chauffe tant que l'on a pas reçu l'apaisement nécessaire pour circonscrire "l'incendie"; Ben lui c'était pas un incendie qu'il avait dans le ventre mais l'éruption des volcan d'Auvergne au grand complet.

Il dévala les escaliers menant du haut des remparts et pour dévaler c'est bien le terme. Au départ c'était deux marches par deux marches, puis il s’imaginait sa Belle chevauchant à la tête d'une armée, et là il augmenta la descente, un peu trop rapidement. C'est les genoux d'abord qui touchèrent le sol, puis les coudes et enfin les mains. Heureusement qu'il redressait la tête pour éviter de se manger chaque marche. En énorme MeeeeEEeeeeEEEEEEEeeeeerde durant toute la descente, pour finir en bas, devant tout le monde les yeux fixés sur lui. Il se redressa.


J'essayais une nouvelle technique de descente en cas d'alerte. Faudra prévoir de bons équipements de protections pour la mettre en place, c'est pas encore au point.

il sauta sur son cheval. Ben oui, même après s'être étalé comme une chiure de vache en plein champ il arrive à sauter sur son cheval. Une jambe à la fois en gémissant à chaque mouvement. Une fois juché sur le dessus, là par contre, il fallait que la canasson débourre. Pas le temps de répondre aux questions quand il sortit. Et une chance que les gardes étaient réactifs et qu'ils eurent la présence d'esprit d'ouvrir la porte avant qu'il ne la franchisse. Direction la sortie de la ville, et plus il avançait plus c'était sûr que plus que certain que la certitude l’étreignait quand il vit les braseros. C'était sûr, deux armées, mais pas sa femme, non, pas enceinte, elle portait leur enfant, elle avait pas pu faire ça. Même s'il savait au fond de lui, sans vraiment trop gratter au fond, qu'elle pouvait facilement le faire. Il approcha comme une furie dans le campement en prenant bien soin de crier avant.


Garde Locchoise, Garde Lochoise. J'veux voir Tayabrina.Reudi, Taya !!!!!!!!!!!!!!!!! Tayaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!!!!!!

_________________
Tayabrina.reudi
[LOCHES, Fin juin, création de la Semper Fi, où comment cultiver des carottes naines]

Un cadavre qui pendouille non loin du dicte camps, Taya avait par rage ou vengeance ou simplement une envie d'infliger une bonne leçon à un touriste qui n'avait rien d'autre à faire que de la siffler, le malheureux prit peur trop vite à l'approche de la châtaigne celui ci trébucha et se cogna gravement la tête contre une grosse roche. Etendu sur le sol, le décor était laid. Elle a donc penser faire pendre le cadavre par des hommes des mains qui l'aidaient au campement, donnant ainsi une image à ceux qui voudront l'embêter. Ceci éloignerait bien entendu les autres commères du village qui étaient à l'affût du moindre mouvement dans le coin.

Entrain d’affûter ses lames d’épée et dagues, une voix très connue résonne dans ses oreilles, comme une douce brise d’été lui caressant les tympans. Cette voix, la seule qui peut la faire fondre. Un petit sourire en coin se dessine sur ses lèvres pulpeuses, elle tente de garder son sérieux. Le mieux pour désarmer le balafré qui venait gueuler certainement après avoir appris la fameuse nouvelle était de lui mentir pour le rassurer. Elle faisait tout le temps cela la Lochoise, ceci afin de le calmer et qu’elle puisse vivre sa vivacité avec fougue.


Oui mon époux ...? Que fais tu ici, tu n'as pas de travail à la mairie ?

Un mouvement précis, les lames se rangent machinalement d’un coup de botte sous une tente non montée. La voix se fait douce, presque envoutante

Tu viens faire connaissances avec mes carottes naines ?

Et ce regard émeraude qui se pose sur son époux, le scrutant de la tête au pied accompagné de son plus beau sourire.

Je m’ennuie tellement mon cher…Que j’ai décidé de faire pousser des légumes autour de ta mairie ….

Ou comment lui dire qu’elle allait surveiller le fessier du maire comme son plus beau de trésor qu’elle possédait sans pour autant lui dire "chéri j’ai monté une armée afin de degommer ceux qui s'amusent à vouloir venir montrer leur mécontentement devant la mairie."

Prête à éjecter qu'importe qui oserait venir pertuber la gestion de son époux. Gare à ceux qui oseraient prendre la mairie d'assault !


Tu vois comme je suis une épouse qui sait s'occuper mon tendre époux sucré...Tu peux retourner tranquillement à la mairie, je me suis trouver une occupation très saine pour mon mental et de préparer ton enfant à l'avenir qui l'attend

_________________
Hansreudi
[Fin juin, la Semper Fi en mode "Je recrute, mais toi tu restes à ta mairie.."]

Le cheval qui se cabre après la course folle qu'il venait d'entreprendre entre les remparts de la cité et le campement de l'armée. Difficile à maitriser, c'est dressé sur les pattes arrières que l'animal se tient au moment où le balafré aperçoit sa Châtaigne. La voir ainsi dans cette tenue de commandante d'une armée Tourangelle, quoi de plus naturel que de sauter de son cheval, et de filer à sa rencontre avec une envie à peine contenue de l'étriper devant ses soldats. Le visage fermé, la mâchoire serrée et les poings fermés, autant dire qu'il en faudrait pour calmer sa fureur. qu'avait-elle dans la caboche pour prendre la tête d'une armée alors qu’elle portait leur enfant. Il savait que c'était une femme de caractère, forte, volontaire et déterminée, mais de là à prendre des risques de la sorte, là c’en était trop pour lui. Elle allait se rentrer à la maison en épouse docile et obéissante qu'elle n'a jamais été, et qu’elle ne sera probablement jamais. Même si l'idée n'est pas absurde de la voir devenir ainsi, elle reste tout de même sans espoir. Puis ce n'est pas d'une femme passive et soumise dont il a besoin, alors il n'avait certainement pas envi qu'elle change d'un iota.
Puis de toutes façons, sont regard émeraude le faisait fondre à chaque fois comme neige en plein cagnard, pas la peine de vouloir insister. Elle le savait, elle en usait, il le savait, mais ne pouvait résister. Juste tenter de donner une image de façade, d'être capable de la gifler en public ou de l'attraper par les cheveux et de la trainer jusqu'au domaine. Mouaiii, il pourrait essayer ça pour voir. Enfin, quoiqu'il en soit il était quand même remonté cette fois. Il s'approcha d'elle le regarde plongé dans le sien, tentant de faire abstraction de cette amour qu'il avait pour elle.



Oui mon époux ...? Que fais tu ici, tu n'as pas de travail à la mairie ?



Ohhh bordel, en plus de ses yeux, elle arbore un sourire dévastateur et une voix douce et sensuelle. Non, ne pas fléchir, une tarte en pleine tronche et après on s'expliquera.


Tu vois comme je suis une épouse qui sait s'occuper mon tendre époux sucré...Tu peux retourner tranquillement à la mairie, je me suis trouver une occupation très saine pour mon mental et de préparer ton enfant à l'avenir qui l'attend

Ahhh un fléchissement de la jambe, la muraille Hansreudi commençait à se fissurer. Bon, pas de tarte dans la gueule, mais un bon soufflage dans les bronches.

C'est quoi c'bordel Taya??? Tu t'fous d'ma gueule ou quoi? J'ai pas b'soin que ma femme vienne me garder les miches. Ou alors tous les deux l'soir dans not' chambre, mais pas d'vant la mairie. Qu'tu t'ennuies j'peux comprendre mais tu fais dans les ombellifères maintenant. D'puis quand t'es passionnée d'botanique. Des carottes naines, prends moi pour un jambon d'pays, j'adore ça.

Regardant de droite et de gauche, les soldats qui ne semblaient pas vraiment approuver que "l'impérator" de la Semper Fi se fasse incendier de la sorte. Il fallait peut-être changer de ton, ne sachant pas ce qu'ils pensaient à cet instant.

Bon, euhh, z'ont pas l'air doux tes soudards, au moins j'sais qu't'es à l'abri. Mais tu fais chier quand même.


Puis regardant de nouveau les soldats de la Semper Fi.

J'vous préviens vous, z'avez intérêt à veiller sur elle comme si votre vie en dépendait. Parce que vous avez beau être...

Il n'avait plus assez de doigts pour tous les compter.

Ouaii enfin, bref, l'nombre que vous êtes j'm'en tamponne, mais s'il lui arrive quelque chose, même une écharde dans le doigt ou une épine de ronce en allant cueillir des mures, voir même un pigeon qui lui chie d'sus j'vous passe ma lame à travers l'corps.

Se plongeant de nouveau dans le regard de sa Belle qui agitait ses cils. Pute-borgne, ce regard et ces cils qui ondulent tel une troupe de danseuse orientales, à chaque fois.........et voilà, il en relâche les poings, desserre la mâchoire, il le resserrait après avoir parlé hein, c'est pas évident de parler sans ouvrir la bouche, ou alors par signes, mais ça il savait pas faire. Signaux de fumée aussi, mais pas le temps...enfin il relâcha tout ses muscles. C'est même à se demander si d'un simple regarde la Châtaigne n'était pas capable du lui faire tomber les braies même. Euhh à si, ça aussi elle peut le faire, oui, c'est vrai, il avait oublié comment elle est capable de lui ôter ses nippes sans le toucher. Une vrai magicienne.

Il s'assouplit un peu.


Maintenant qu'j'suis là, tu m'fais faire l'tour d'ton campement. C'est qui l'gars mort trainé par tes hommes là?? Mais euhh y'a que des hommes?? T'as pas d'femmes pour te servir? Par exemple, ta garde rapprochée, c'est des hommes aussi?

Elle n'était pas peu fière la châtaigne de montrer son armée. Pas sûr que lui ai la même joie et le même engouement que de la voir à la tête d'une troupe.

La destination fini par tomber, en plein milieu de la visite des installations. Le balafré comme à son habitude manqua tout envoyer chier, la ligoter à un arbre, enfin, un truc à la con pour essayer de la retenir. mais il n'en fit rien, puisqu'il savait que c'est ce qu'elle voulait. Et la laisser faire ce qu'elle aimait, de toutes manières il n'avait pas le choix, avec un caractère aussi trempé que celui de la Reudi, il n'y avait pas grand chose à dire. Quand elle avait une idée en tête, elle l'avait pas coincé entre les fesses.


Commandante, commandante.......Rassemblement....On part sur Chinon......L'Sieur Falco vous d'mande réunion d'état major....euhhh où qu'c'est qui m'a dit d'jà....La taverne "Ni Vue Ni Connue"....


Comme la Châtaigne n'attendait que le coup de siffler, pour se mettre en marche, elle n'attendit même pas que son époux de balafré lui colle aux miches pour aller à la taverne et surtout mettre les points sur les i à Falco, qu'il s'assure de sa protection ou sinon ça allait chier...........
_________________
Tayabrina.reudi
[Semper Fi Loches 13 Juillet]

Découverte.

La châtaigne grogne devant l’enthousiasme de son époux à vouloir à tout prix la protéger. Il faudrait en être capable d'en toucher un mot avec celui-là quand il s'y mettait. Un bon lavage au savon noir, elle fusille du regard le balafré qui allait certainement risquer de se prendre une bonne beigne.Bon la bonne tenue et par respect pour celui à qui elle avait juré soutien, fallait pas que ça tourne au carnage entre époux. La troupe se rassemble, la châtaigne reçoit avec amertume les fusillades de son ange qui ne semblait pas content du tout.


Non mais oh ! Retourne a ta mairie, je vois de la fumée d’ici, cours mon époux….

L’éloigner, oui l’éloigner tandis qu’un gus vient la prevenir de ce qu’il ne fallait pas devant son cher moitié protecteur. Les billes vertes brillent. Cartel avait répondu à son appel.

Parfait !

Elle se bouge, ne laissant pas le temps à son époux de réagir d’avantage, direction la taverne ni vue ni connue où Falco ne fit rien de mieux de que de rassurer l’époux de la châtaigne qu’il allait le lui rendre transformée en une fauve sauvage. Elle roule des yeux en l’entendant, n’était-elle pas déjà redoutable notre Reudi?

Et bien mon cher Oserez ! Je serais dans ce cas ta main qui te manque ! En route mauvaise troupe, tu pars devant, je sortirais ma lame quand je verrais tes genoux faiblir ! Pour Villandry, Pour la Touraine, pour la France, Semper Fi ! Monseigneur, nous avons de l’angevins à préparer pour napper notre tartine !

Un regard doux se pose sur l’époux, tandis qu’elle scelle le cheval. On suis Falco !

Qu’elle lança a sa troupe. Loches derrière. Loches, son époux, ses enfants.

Je te reviendrais…

Ces mots se meurent sur ses lèvres tandis que les galops des chevaux résonnent vers les portes du village. Chinon ville de lumière nous voilà !

[Chinon 14 Juillet, on déballe]

La châtaigne siffle. Au loin un coursier l’avait interpellée. Message de Loches !

Hey Cartel !! Les anges de vins recrutent sur nos sols ! Ces chiens affamés se sont bouffés entre eux je parie ! On déballe. Oserez ! Je veux la tête de ce recruteur sur un plateau ornée des raisins de ta vigne !

Elle se trouva un coin bien tranquille pendant que les aides de camp commençaient à s’attrouper. Elle rigole sous cape en repensant au contenu de la missive, les idiots, mais qu'ils sont sots ! La Touraine c’est l’enfant de France, il vont l’apprendre très vite que sur nos sols y a pas des traites qui se dévorent entre eux comme chez eux !

_________________
Angel.
[La capitale : Tours]


L’homme froid vêtu de noir et de blanc était arrivé depuis peu en Touraine, il savait que son amie Naudeas fut dans ce coin où les trembles étaient souvent de mise…
Il s’était calmer sur ses actes qui pour certains auraient été très malveillant mais Angel répondait toujours à l’appel de ses amis et proches, fallait il tombé encore dans ce pays aux terres qu’ils lui sont très peu connu.
Dans les dédales de la capitale, il pouvait lire les déclarations ducales signées de nom qui ne lui étaient pas inconnu… Un retour en arrière à en voir certains, pauvre pays pense-t-il… Si certains gère ce duché comme la Lorraine…
Cela risque d’être drôle à en sourire jaune pour les pauvres habitants…

Le sourire ce dessinait sur son visage, l’éventualité de revoir le capitaine jumeaux de fonction surpassait tout ce qu’il pouvait espérer, revoir ce à qui il tient était présent…
Cette idée était là pour le ravir, malgré les déboires personnelles qui lui avait fait perdre beaucoup de chose…
Angel savait ce qu’il lui restait à faire, l’avenir de vouloir changer était bien présent, cela n’était qu’un début ou un renouveau d’une suite logique et sans faille.

L’homme s’affairait à harnacher quelques sacs et biens sur sa monture, la capitale était un lieu agréable s’il on faisait abstraction de la politique pratiquer mais aucun lieu n’est parfait… Les temps changent et les gens aussi…
C’est le lourd tribut que fait payer les années qui passent… Angel souriait de nouveau, accompagner des amis et Prélats le ravivait dans l’espoir d’un espoir de soigner ses cicatrices de son âme encore sanglantes et ouvertes…
Le destin pouvait se montrer cruel, la vie est ainsi faite et les choix des autres étaient sommes toutes faites respectés, même si cela entrainait des pertes qui sont biens plus importantes que du matériel…
Un relâchement de soupire à ses pensées qui le grise… Dans un dernier serrage des liens de cuirs sur sa monture à la robe noir, avec un automatisme en habitude.
Angel se hissa dessus avec une seule phrase en tête qu’il susurra à lui-même dans un ton très bas :


-« C’est dans ses moments là que l’on reconnait les vrais amis… »


Un petit coup de rênes pour lancé son animal au pas en direction de la ville…

_________________
Estainoise
[....Enfin,arrivés à Chinon...]


Estainoise n’en finissait pas de voyager.
Lorsqu’elle pensait trouver un endroit où s’installer, elle tournait vite en rond et reprenait alors la route, au gré de ses rencontres ou retrouvailles.
Elle n’hésitait pas aussi à partir seule, accompagnée de sa fille adoptive Maud et de sa louve Dandy, qui elle, ne l’avait jamais quitté, ce qui n’était pas le cas de tous les hommes qu’elle avait pu aimer.

Esta n’aura jamais rien su construire de sa vie….Une pierre qui roule n’amasse pas mousse lui avait on dit tant de fois….et elle en avait fait sa raison.

C’est à Montauban qu’elle avait retrouvé Fred et son époux qui passaient par là.
Alors qu’Esta se faisait violence pour rester tranquille dans ce village afin de se consacrer à des études qui la barbaient, il n’avait pas fallu long feu à ce couple languedocien pour la décider à les suivre.

En effet, la Touraine….elle n’en connaissait rien mais les souvenirs que son feu vieil époux Montmayeur lui avaient contés remontèrent alors à sa mémoire.
Au temps où Esta n’était pas encore née, Montmayeur avait été maire de Vendôme et il aimait alors à lui parler de cette époque des lucioles qu’il avait combattu.
C’est donc sans hésiter qu’elle avait démonté son campement près de la forêt de Montauban, à la grande surprise de Maud qui n’espérait qu’une chose….avoir une chaumière.

Ils avaient chevauché sans relâche depuis ce jour pour enfin entrer en Touraine. Par chance, il n’avait fait aucune mauvaise rencontre malgré les dangers annoncés.
Esta avait pris son rôle d’escorte à cœur…. Elle aimait aller en éclaireur avec la garde de Nothias et Fred pour vérifier que tout allait bien…..et la petite troupe continuait d’avancer.

C’est au petit matin qu’ils arrivèrent enfin à Chinon, harassés mais heureux d’être enfin arrivés pour une courte halte.

A ce qu’elle avait compris de ceux qu’elle accompagnait, ils avaient rendez vous à cet endroit…. Mais bon sang, elle ne savait pas vraiment pourquoi…..
Hansreudi
[Loches 14 juillet 1459. Une journée de picole ou comment s'occuper l'esprit]


Une bien funeste journée qui s'annonçait. Une bien triste semaine en perspective. Des moments bien pourris en somme. Il l'avait laissé partir, que pouvait-il faire d'autre d'ailleurs.

Il avait passé la nuit seul. La dernière fois que ça lui était arrivé c'est quand ils s'étaient engueulés. Mais là rien à voir. Elle était au campement de la Semper Fi, et était sur le point de quitter Loches au petit matin à la tête de son armée pour faire son devoir et défendre la Touraine. Chinon, c'était sa première destination. Et lui qui devait patienter comme un rat enfermé dans son bureau de maire. Bordel une semaine à attendre, avant de pouvoir prendre la route. Une semaine, autant dire un fleuve en crue qui le séparait de son épouse. Il l'avait accompagnait jusqu'à la dernière minute. Jusqu'au dernier moment pouvoir profiter d'elle. Il avait fait une dernier petit caca nerveux, ses dernières recommandations, de mise en garde et de prudences. De laisser passer les autres devant, qu'elle pouvait très bien commander depuis l'arrière...etc....Enfin, le Hans habituel, qui se fait du souci pour ceux qu'il aime.

Ils s'étaient retrouvés le matin à la taverne. Quelques derniers instants où il la serra dans ses bras. Aucun mot ne fut échangé sur le départ à la guerre. Des instants qui ne changeaient rien aux habitudes, peut-être comme pour ne pas y penser. Puis ils se quittèrent de la même manière que s'ils allaient se retrouver le soir.

Plus tard dans la matinée....

Il entra dans la taverne de sa Belle. Les effluves de son parfum flottait encore dans l'atmosphère. Un sourire en pensant à elle, aux directives qu'elle devait être entrain de donner à cet instant, à l'installation de son campement.

Un petit mot rédigé à la hâte, posé sur le comptoir. Elle avait pris le temps de lui laisser ces quelques lignes, pleines d'affection et d'espoir.



Mi amor, un jour nous sépare mais mon coeur t'es donné et t'appartient à jamais prends soin de toi et attends moi je te reviendrai très vite. Ton épouse



La gorge qui commence à se serrer. Alors dans ce genre de situation le balafré a une technique très sûre pour restreindre l'étreinte dans la gorge....picoler. Et personne pour le voir ce matin, le calva serait un précieux ami et allié pour supporter cette journée. La bouteille déflorée, une rasade salvatrice dans le cornet, puis une seconde. Il s'assit à une table avec sa "maitresse" tenue par le goulot. Le yeux qui ne quittaient pas ces deux lignes couchées sur le vélin. Une nouvelle gorgée, un filé d'alcool qui coule le long de ses lèvres et de sa joue.

La bouteille tient du passé...mais la biture elle, est bien présente....

Il n'allait pas en faire lourd à la mairie aujourd'hui. Pourtant il fallait bien qu'il en fasse un minimum. Les habitants, à juste titre d'ailleurs, n'en avaient rien à secouer que sa femme soit partie guerroyer sur Chinon. Alors, le pas trainant jusqu'à la sortie de la taverne, une nouvelle "amante" alcoolisée dans la main, il fila essayer de faire de son mieux. Il serait aidé dans sa tâche par les délicates essences de jus de cidre distillé......Plein comme un foudre des caves du domaine de Villandry, il se traina jusqu'à son bureau de maire. Déjà qu'en temps habituel, il ne fallait pas trop venir le faire chier, mais alors aujourd'hui, autant dire qu'il allait être d'une humeur passablement fielleuse.

Une seule chose en tête en cette journée, lui écrire, prendre de ses nouvelles. Mais il avait passé sa journée à picoler comme un proivrot. Heureusement que la mairie savait d'elle même ce qu'il y avait à faire, c'est pas lui avec la charge qu'il avait au cul qui allait pouvoir faire quelque chose. D'ailleurs il ferma la porte de son bureau à clef, avec un panonceau accroché à l'extérieur..."Absent. Je reviens dans une heure".

Bien qu'encore gonf' du Calva avalé dans la journée, il rédigea un courrier à son épouse. Il y mit toute la journée d'ailleurs.




Loches 14 juillet 1459

Ma tendre épouse,

Même pas une journée que tu es partie et le temps commence déjà à ce faire long. J'espère que tu es bien arrivée et que tout s'est bien passé.

Ici c'est très calme, j'ai passé ma journée à la mairie à travailler d'arrache pied. C'est pas les papiers à rédiger, les lettres auxquelles il faut répondre, la surveillance du marché qui manque. Je n'ai pas eu une minute à moi. J'ai bosser comme un fou. Heureusement que j'ai Mary et Dono pour me soulager de certaines taches. Comme je te le dis je n'ai pas une minute pour lambiner. Les instants qu'il me reste, je les passe à t'avoir dans mes pensés.

Les enfants vont biens. J'ai confié Jules à une de tes servantes, je sais plus son nom. Bref tu peux dire à Piouf qu'il se porte bien. Tout le monde va bien.

Je t'ai trouvé un peu de monde pour venir te rejoindre. Moi j'ai hâte d'avoir terminé ce mandat pour y venir également.

Est-il bien utile de te dire que tu me manques? Je ne crois pas. Mais je m'occupe comme ça je pense à autre chose.

Prends soin de toi ma Belle, sois prudente, et reste à l'arrière.

N'oublie pas.

Ton ours de Hans qui t'aime


Comme il trouvait à s'occuper...tu parles, la lettre à peine expédiée qu'il s'enfila une nouvelle gorgée de jus de pomme à 40°. On va dire que c'est la première journée, les suivantes il boira plus, ou moins, ou alors il passera au 30° d'alcool. Puis il n'allait pas lui dire qu'il avait passé sa journée à se pochetronner la gueule. C'est un petit mensonge par omission. Et il n'allait pas lui dire qu'il n'avait qu'une seule envi....celle de venir la rejoindre.
_________________
Cyrielle.xxvii
[color=blue][Chinon le 12 juillet 1459][/color]


Cyrielle se trouvait dans le manoir de sa sœur quand le messager s’était présenté. A Restigné Line lui avait donné une pièce rien que pour elle, une chambre immense qui faisait bien deux fois la taille de la maison que la jeune fille occupait avec ses parents quand elle vivait encore à Alais. Le boudoir était sobre mais confortables, comme le reste de la bâtisse, Cyrielle aimait y passer ses moments d'oisiveté.

C'était une agréable journée, la jeune femme brodait dans son petit salon, sa sœur était absente et les oiseaux étaient tous enfermés dans leur volière, les faucons noirs et blancs de Line terrifiaient Cyrielle. Un serviteur vient annoncer l'arrivée d'un cavalier aux couleurs de la Touraine. Leur suzerain! La jeune fille laissa son ouvrage et bondit sur ses pieds pour se précipiter dans la cour.

Le cavalier lui tendit la missive. Elle était adressée à Line. Cyrielle hésita un instant. Aristote seul savait quand sa sœur reviendrait à Restigné le message était important et elles devaient allégeance à la Touraine. Elle ne réfléchit pas long temps et fit sauter le sceau de cire pour ouvrir la missive. Elle la parcouru des yeux. On mandait Line pour la défense de Chinon!

Sa sœur était absente et le seul endroit où la trouver restait Montlouis. Cyrielle pris un cheval et fila à bride abattue vers le château du promis de sa sœur. Elle commençait à connaître les lieux, elle abandonnât sa monture au premier palefrenier qu'elle vit et se dirigea vers le château. Elle approchait de l'entrée quand elle vit le chef de la garde de Montlouis, Eberhard. Elle lui demanda où se trouvait Line de Gerfault. Elle était partit guerroyer depuis plusieurs jours mais la retrouver pour lui transmettre le message allais être risqué. Le seigneur de Montlouis était partit lui aussi.

Retrouver sa sœur pour lui transmettre le message? Impossible avec la guerre qui faisait rage. Toutefois le devoir de la famille étant d'obéir à la lettre, et une sœur en valant à peu près une autre, la solution s'imposa d'elle même. Cyrielle irait défendre Chinon à la place de Line. Eberhard paru affolé quand elle lui confia sa décision; preuve qu'il avait bien plus de jugeote qu'elle. Il lui dénichât cependant de quoi se vêtir et s'armer. La jeune femme se retrouvât donc affublée d'une tunique et de chausses appartenant à Line, de jambières, d'une cuirasse de cuir, d'un bouclier qu'elle avait peine à porter et d'une épée potable. Ainsi parée elle reprit son cheval et escortée de Eberhard qui avait tenu à l'accompagner se mit en route pour Chinon.

Elle s'attendait à devoir répondre de l'absence de Line et de sa présence incongrue. Pourquoi une bleu remplaçait une soldate aguerrie? Ce ne fut pas le cas. Elle se présentât au lieutenant Jacq avec sa lettre et ses explications mais il l'enrôlât sans poser de question.

En fait, elle ne s'était pas vraiment posée la question de ce qu'elle ferait une fois à Chinon à la place de Line. Elle devait défendre la ville mais n'avait aucune idée de se que cela pouvait signifier. Mais elle se retrouva devant les murs de Chinon en place pour défendre la ville face à l'armée ennemie! Comment aurait-elle pu imaginer cette situation inimaginable?
Là à attendre la charge de l'ennemi elle eu vraiment peur et elle pris conscience de l'horreur de la situation. Elle était terrifiée. Tremblant de la tête aux pieds elle se demandait pourquoi elle avait imaginé un instant pouvoir remplacer sa sœur dans une armée? Line était habile soldate, habituée à défendre et guerroyer. Cyrielle elle n'avait aucune expérience des combats. Une fois seulement elle avait aidé à défendre les murs de Loches, alors attaquée, mais elle n'avait pas eu à quitter l'enceinte rassurante de la ville ni même à se battre. L'armée avait repoussé l'ennemi sans qu'elle même n'eut à participer aux combat.

Line avait tenté de lui apprendre à manier l'épée et enseigner quelques passes et parade de bases, histoire qu'elle sache se débrouiller avec une lame mais elle était loin d'avoir l'adresse ou la force nécessaire pour manier l'arme correctement sur un champ de bataille. Enfin voilà qu'elle se trouvait au pied du mur. Si elle n'avait pas été entourée des autres soldats qui attendaient bravement elle aurait bien envisagé de s'enfuir ou de fondre en larmes. Mais alors le déshonneur de sa désertion retomberait autant sur sa sœur que sur elle-même et elle ne pouvait lui faire un tel affront.

A présent elle regrettait d'avoir pris la décision stupide de remplacer sa sœur, mais il était trop tard pour revenir en arrière. Enfin bon l'honneur serait sauf si elle se comportait un peu bravement et c'était le principal.

L'armée ennemie chargea. Cyrielle se trouva encore moins à sa place que quelques instants plus tôt. Elle se rendit vite compte de son incompétence! Hurlements, vacarmes assourdissant de l'acier s'entrechoquant, un effroi sans nom s'empara d'elle! Elle devait parer les coups. Elle aurait dû en donner aussi mais elle arrivait à peine à éviter d'être découpée en morceaux par les lames ennemies! Heureusement Eberhard frappait les ennemis avant qu'ils ne l'atteignent, malheureusement ils étaient très nombreux et son habilité était mise à rude épreuve. Finalement il faillit.
Une femme passa ses défenses et Cyrielle n'eut pas le temps de se rendre compte de ce qui se passait. Elle se retrouvât transpercée par une épée. Elle restât un instant hébétée, fixant la tache le trou béant sur sa hanche et la tache de sang s'agrandissant sur son flan. Puis la douleur déferla. Elle s'écroula mollement sur le sol.

Se faire transpercer ça elle ne l'avait vraiment pas envisagé en quittant Restigné pour répondre à l'appel du duc de Touraine pour Line. Mais bon c'était le risque quand on se prend pour un soldat. En tombant elle eut un instant la vision d'un visage connu parmi leurs adversaires, l'un des hommes d'armes de Line? Non elle décidément elle allait vraiment mal, elle délirait.

Elle finit par fermer les yeux au milieu des cris et des coups. Elle ne regrettait rien, au moins elle pouvait espérer monter directement vers le soleil, mourir en ayant accomplit son devoir devait vous assurer le paradis solaire...
Tayabrina.reudi
[Chinon : 15 Juillet, un temps morose, une guerrière douce]

A l'ombre d'une taverne Chinonaise, un breuvage titillait la gorge de la châtaigne. Les bribes de la soirée occupaient une partie de son esprit, puis le souvenir de leur dernier baiser avant qu'elle ne quitte Loches provoqua en elle un frisson.

Elle lève les yeux vers la porte. Le pas approchant d'un coursier dans sa direction lui fit penser qu'elle avait du courrier. D'une main assurée elle prit la missive et de l'autre elle tendit une pièce au courageux pigeon sur patte qui avait traversé des armées pour lui délivrer message de son époux.

Un sourire crispé qui laissa paraitre des rides d'expression aux coins de yeux de la commandante de la Semper Fi. Une missive qui cachait la peine de son époux, elle savait que bientôt il allait venir la rejoindre, elle savait que son balafré ne resterait pas longtemps loin d'elle. Elle pria intérieurement que la Semper Fi n'aurait pas à bougé avant que son ange ne soit pas à Chinon.

L'arrivée à Chinon était des plus renversante. Les hommes grouillaient de partout, les remparts solidifiés, un Falco qui quitte la Semper Fi avec la promesse de la protèger et l'arrivée des Von Frayner dans le camp de l'armée de la Reudi.

Elle faisait confiance à son Capitaine, elle faisait confiance au tacticien envoyé par le Fingo dans leur camps. Un jour elle sera à même de calculer toute seule les mouvements la Châtaigne. Alors qu'elle laissa la taverne avec un rat d'université trouvé à Chinon, un Clerc qui était obscure mais qui arrivait à remonter le moral de la troupe. Elle ne prit pas la direction de la Semper Fi. Elle trouva un endroit paisible au bord du lac et se mit à écrire à son époux, par quel miracle le couvercle de son encrier ne s'était pas renverser dans sa sacoche et c'était tant mieux. Les mots se couchèrent sur le velin, les angoisses, la peur furent transposées sur le parchemin qui sera bientôt remit à son époux.

Citation:


Mon cher époux,

Je suis ici à Chinon, mais la force me manque de brandir l'épée. Toi loin de moi j'essaie de tenir encore quelques jours, heureusement que tati Gati se trouve à Chinon et que je me mets le coeur en joie à la narguer et rire quand elle me traite de vermicelle, sacré Gati le même caractère que maman. J'ai trouvé un rat nommé Clerc obscure. Si tu savais comme il est insolent mais la seule pensé que c'est un ami de Bitter me rassure. Tu vois on est de plus en plus renforcés. Falco quitte notre camps, trop fougueux et moi trop tête de mule pour l'écouter. Mais comme tu le sais, nous n'obéissons qu'à notre Duc. L'ambiance à Chinon est très comment te dire...agité, cela change complètement de Loches. Ça sent l'Angevin et le Breton au loin. Ma lame est prête à servir et ne t'en fais surtout pas, je ferais attention à moi. Je devrais te dire à nous, ton enfant pousse et bientôt le cacher sera vraiment impossible. J'espère que la panse ne sera pas trop volumineuse, sinon ma ligne va encore une fois prendre un sacré coup.

Mon époux je vais te laisser sur ces quelques mots en espérant que tu es rassuré que je ne cours aucun danger et que bientôt très bientôt on se retrouvera à nouveau et que l'on pourra de nouveau faire l'amour en faisant la guerre comme nous aimons si bien le faire.

Ton épouse qui se brise par chaque seconde passée loin de toi.


Faudrait pas lui dire qu'elle essayait d'amadouer Fufu pour obtenir du calva et du vin. C'était inutile. La Donna ne voulait en aucun cas être responsable d'un enfant attardé. La châtaigne était en plein période de sevrage. Heureusement pour elle, qu'elle avait pensé à faire porter un peu de vin de Villandry. Sinon elle allait mourir desséchée sur pieds la châtaigne. Vivre sans époux oui mais il lui fallait un compagnon alcoolisé afin te tenir le coup. De retour au campement après sa petite évasion, il fallait se reprendre et remonter le moral de la troupe.

On se bouge mauvaise troupe, rassemblement, on change la donne et la composition !

Puis une silhouette qui attire son attention, où avais elle vu cette dame? Tilt.

Dame Esta ! Vous nous réjoignez ? Ma foy voilà qui est bien encourageante ! J'espère que vous manier l'épée avec la même ardeur que vous aimez lire
_________________
Keane


Keane était en train de vivre paisiblement dans les bosquets charnu de feuilles et de soleil ...

Le braconnage et la cueillette lui suffire a agrémentée son ordinaire de poissons, son installation dans un gite de pierre sèche pouvait aisément l'abritée durant cette magnifique saison chaude et ensoleillée ..

C'est par une nuits assez chaude d'ailleurs que Keane fut éveillée et prit d'une soif assez conséquente.

Le destin avait voulus que ce soir la ces réserves d'eau potable soit sèches comme l'air qui pesez dans la foret ...

La sources claire était située assez loin du campement , sur un point sur-élevée , dominent le petit village de Chinon, son cours d'eau et ces remparts ...

Ce n'est hélas pas en arme que Keane découvrir le panorama chaotique de Chinon, avec ces chaumière en flammes, ces champs ravagée et ces cris de guerre,

Chinon, sa fumée nauséabonde et son aura d'inquiétude qui frappa la paisible retraite.

Chinon a une bonne heure de marche du campement . Il en fallu bien quinze deja pour revenir prendre une épées a la liquette et de courir au secours des habitants .

Mais le carnage avait deja eut lieu, quelques assaillent repoussée avait quittée le siège pour se ravitailler .

Keane arriva trop tard, mais les jours qui suivirent on lui avait indiquée un point de ralliement




16 JUILLET / Chinon


Une monture fatiguée arrive au point indiqué par messire Falco, sans suite ni pages Keane attend patiemment sous la pluie la venue hypothétique de son guide pour rejoindre la ligne de front établie par le courant des batailles précèdent son arrivée ... Loin a l'horizon il lança rapidement un soupire, puis par humilités cacha son visage avec la visière on casque , avant de traversée les décombres et chercher des capitaines ...
Georgepoilu
Perdu en Touraine

Sur un chemin de traverse, penché sur sa carte, george regarde la direction à prendre.
_________________
Hansreudi
[Loches 17 juillet 1459. Bureau du maire...comment y s'fait trop chier....]

Zzzzzzzzzz Rrrrrrrrr.......ZzzzzzzzRrrrrrRRRrrrrrrrr


Le coma éthylique l'avait guetté au détour d'une rasade de calva....il avait chopé le balafré sans qu'il s'en rende compte. Faut dire qu'il avait quand même fait fort ces quelques jours depuis le départ de sa Belle à la tête de son armée. Il aurait mieux fait de taper dans le jus de pomme fraichement pressées, au moins il n'aurait attrapé que la drille plutôt que dans Calvados de la cave de l'épouse qui lui avait donné une de ces charges à pas piquer des vers et mis la tête à l'envers. Trop de biture, voilà qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.

La tête posée sur les divers courriers, rapports et écrits en tout genre qui inondaient son bureau et c'est des ronflements à faire trembler tous les murs de Loches qui sortaient de son gosier. La bouche ouverte, la bave qui coulait le long des lèvres pour aller se répandre sur les vélins qu'il avait eu le temps ou de rédiger ou de lire.


TOC!!!!TOC!!!TOC!!!!......
........M'sire l'bourgmestre!!!!!!!!

TOC!!!!! TOC!!!!!!! PAN!!!PAN!!!!!!BAOUUM...BAOUM....

M'SIRE L'BOUGMESTRE !!!!!!!!!!!!!!!!


L'oeil droit qui s'ouvre, la lumière qui traverse les verres colorés des fenêtres du bureau et qui diffuse sa chaleur jusqu'à sa tête...et alors quelle tête. Celle des bons jours, la tête de celui qui a était trainé derrière un char Romain au milieu du coliseum d'Arles, et pas qu'un seul tour de chauffe, non non, toute une journée à faire des trainées dans le sable. Il se redresse en sursaut, un vélin collé après la joue. Il a la gueule de bois, mais se rend quand même compte qu'il a un truc qui le gène et qu'il retire. Un coup de doigts dans les cheveux utilisés comme un peigne, et là il n'aurait pas du se regarder dans la glace. Les yeux rouges, bon c'est la gueule de bois hein, faut quand même pas aller dire qu'il a pleurer, merdeeuhh, c'est pas une gonzesse tout de même, non non, c'est la fatigue et la biture. La trainée blanchâtre de bave qui avait bien eu le temps de sécher aux commissures des lèvres, recouverte au fur et à mesure par de nouveaux flux buccaux et le pompon c'est l'impression des écrits sur lesquels il avait posé sa tête pour un petit somme réparateur, sur la joue qui y reposait. C'est très innovateur d'avoir la grille indicative des prix du marché de Loches imprimée sur la joue. Au moins il serait sûr de ne pas la perdre. Le seul problème c'est qu'il faut savoir lire à l'envers, ou se regarder à chaque fois qu'il veut un renseignement dans un miroir.

M'SIRE L'BOUGMESTRE !!!!!!!!!!!!!!!!

Il commençait à être chiant celui-là.

Il est pas là, y'a personne !!!

Ouaiiiiiii, deux minutes bordel, j'arrive. J'termine un truc et j'arrive.


Essayer de se retirer l'encre du visage, l'affaire, ça part pas oui, il allait se foutre la joue au sang que la grille des prix serait toujours là. Reste plus qu'à ouvrir la porte en laissant dépasser juste un œil par l'entrebâillement.

M'sire l'bourgmestre, j'ai une let' pour vous, d'Chinon.

Le coursier joignant le geste à la parole tendit le pli au balafré qui s'en saisit frénétiquement et referma aussitôt la porte après un bref "merci". Il avait pas le temps de faire la causette. Une lettre de Chinon, bordel, la trouille au ventre qui lui reprend. L'écriture, celle de son épouse. Il fit sauter le cachet de cire et sans attendre une minute de plus il se mit à lire.

Un "ouffff" de soulagement, elle allait bien, sains et saufs, tous les deux, enfin, tous les uns et demi. La "garce", elle lui avait foutu une trouille à pas lui donner de nouvelle plus tôt. Bon, reste à lui répondre. Il n'avait pas grand chose à lui dire, hormis qu'elle lui manquait et qu'il l'aimait, et le peu qu'il avait à lui raconter il fallait le tourner correctement.

Comment lui raconter les derniers exploits de leur fils, puis alors là, il avait fait fort le petit Altiero. Après les coups de marteaux sur la gueule des rats, il n'avait rien trouvé de mieux que de péter le couvercle d'un fût de bière et répandre le contenu dans la taverne. Le balafré qui retrouva son gosse pataugeant dans le nectar de houblon entrain de chanter à tue-tête: "Et on lui pèlera le jonc comme au baillis du Limousin". Conneries sur conneries qu'il faisait. Comment expliquer ça à sa mère par courrier. Et le gamin qui n'arrêtait pas d'appeler "môman, môman". Sûr qu'il allait faire une connerie ce gosse, il était bien capable de monter dans une charrette à foin tout seul pour aller la retrouver sa "môman". Comment dire que son époux s'était presque chié dessus en attendant de ses nouvelles, qu'il avait eu la trouille qu'il lui soit arrivé quelque chose? Comment expliquer que Loches était mort de chez mort, que c'en était presque à se demander s'il n'était pas le seul habitant de la ville. Si sa future belle-soeur, Maily, qu'il voyait épisodiquement.

Un vélin propre, la plume en main, enfin, ce qu'il en restait il avait tellement bouffé les barbes qu'il ne restait presque plus que la pointe pour écrire. Il rédigea.




Ma trende épousse.


Ça commençait déjà bien..on recommence



Ma Tendre épouse

Tu ne peux pas imaginer quel bonheur ce fut de te lire. Je me trouve un peu soulagé d'avoir de tes nouvelles. Je n'étais pas vraiment inquiet, je sais que tu es prudente, mais cette missive m'a fait du bien tout de même. J'imagine que tu dois avoir pas mal de choses à faire, mais tu es bien entourée, peut-être pourrais tu un peu déléguer. Méfie toi quand même de Tati Gati, qu'elle te fasse pas payer ses services, tu sais que depuis qu'elle est commissaire au commerce, c'est une rude négociatrice. Je sais de quoi je parle, pas de cadeau.
Ici c'est le train train habituel, je ne sors quasiment plus de mon bureau tellement j'ai de choses à faire. J'ai même plus une minutes pour me rendre en taverne. Puis comme elles sont pleines comme des œufs, même pas sûr que je puisse y entrer. Notre bonhomme va bien. Les petites bêtises habituelles mais rien de méchant. Enfin, je te raconterai tout ça. Il a hâte de retrouver sa maman, tout comme moi d'ailleurs. Il n'arrête pas de dire "môman". Faudra qu'on pense à faire baptiser notre petit bonhomme aussi, tiens j'y pense d'un coup. J'attends avec le plus grand empressement de te retrouver ma Belle, car ton invitation à faire l'amour en même temps que la guerre ne fait qu'accroitre mon désire de sauter sur un cheval et de filer plein ouest vers toi. Encore quelques jours à patienter et j'en aurais terminé avec ce mandat. A ce sujet, il faut dire à Piouf de rentrer urgemment à Loches pour qu'elle se présente. Je t'expliquerai tout ça, mais les élections municipales prennent une drôle de tournure ici. On n'a qu'un seul candidat et figure toi que c'est une Angevine. Alors faut dire à Piouf de rappliquer ses fesses le plus vite possible.

Mon ange, prends soin de toi et de notre enfant que tu portes. Et non, mille fois non, tu n'es et ne seras pas volumineuse, mais la plus belle et désirable des épouse, des mère et des femmes. Et crois bien qu'en arrivant je te montrerai combien tu es désirable. J'en rêve et salive d'avance.

A très vite ma belle.

Ton époux qui compte les heures, les minutes et les secondes qui nous séparent et qui ne pense qu'à toi, rien qu'à toi.


La lettre cachetée, il se donna un coup sur la gueule pour tenter de finir d'effacer les traces d'encre sur le visage et maintenant trouver un coursier pour faire le chemin inverse et apporter le pli à la commandante de la Semper Fi.

Plus question de boire, il avait certainement eu l'air d'une loque aux yeux du messager envoyé par sa femme. A l'eau...ou peut-être une ou deux bières.

_________________
Falco.
Chinon-Tour et fort de Coudray

4 jours! 4 jours...Nous aurions pu, nous aurions du lancer notre cavalerie défricher la loire avant Saumur! Peste soient nos stratèges qui oublient que la peur permet aussi de vaincre! Que notre assurance aurait fait réfléchir tout ce qui rôde ici et la...Ouille ma tête..


Arrivé avec la Semper Fi, il a du se voir refuser encore et encore l'autorisation de lever les banniéres avec Tayabrina.
A cette nouvelle aube, au sommet de la Tour de Coudray, fort qui fait face à l'Anjou, il maudit un peu tout et la mauvaise bière qui le saoule depuis qu'il est contraint à l'inaction.

La Semper fi ne bougera pas.
Par contre on l'a affecté à Semper Vivum ce qui fut amusant.

Semper Vivum est un reliquat de l'Ost Régulier qui était à la limite du délabrement.
Par un jeu de vases communicants cette sage infanterie s'est vue renforcée des pires chiens de guerres qu'ils ont pu degotter.
La lie, des gens du Sud ou de l'Est, des Brigands, des Réformés, des reîtres d'infortunes et même des comdamnés.

Il assure la logistique de cet agregat, mais passe surtout son temps en tavernes de plus en plus sombres de Chinon pour dénicher et enroler ce genre de perles félées.

Migraine de lendemain d'ivresse, il regarde l'horizon tout en lisant quelques rapports.

Ponant continue à se renforcer à Saumur.
Les angevins rentrent dans les murs...Laissant champs libre aux Poitevins plus costauds.
Quelquepart le Poussin se proméne, et les rumeurs de mercenaires variés achetés avec des promesses de pillage se confirment venant du Sud.

Il ricane en discernant un cavalier solitaire qui dévale le coteau droit vers la position de la Semper Vivum.

C'est à dire sur ses terres, vignes et maîs proliférant sur le cimetiére et le talus pentu aux pieds du Fort de Coudray.

Il descend de son aire, le faucon à qui on rogne les ailes, se faisant installer le harnois en traversant les salles rondes au fil de sa descente par des valets.

Dans la cour son nouveau palefroi de guerre l'attend.
Sortie au petit trot sous une pluie fine qui fait pendouiller les oriflammes.

Lui a en troussequin le banneret d'Oserez.
C'est visiére baissé et clous de bitures dans le crane qu'il traverse la Semper Vivum au reveil pour aller au devant du solitaire.


Hola Ser Keane! N'allez pas vos perdre dans nos palisses et rangs de pieux!
Voyez ou vous entrez.
Cul à la muraille, chevaux sellés, nous sommes l'horloge qui en tintant sous les coups de Ponant réveillera les habitants! Ah!Ah!
J'vous préviens, la bière est rare, celle qui reste se trouve dans des bouges enfouis;
Voyez cette porte et ces tours, ce sont celles de Coudray, c'est ma demeure.
Allez y faire reposer votre canasson, prendre un repas, puis revenez vous présenter à notre fort jolie capitaine.
Hum...Mornecouille de Poilu...Vous avez bel équipement..Si vous avez quelque noblesse, je tiens à ce que votre gonfanon et votre écu portent vos armes!
Nous sommes le fer du Royaume de France.
Ponant et Félons doivent savoir qui les tuera ou prendra vif pour rançons ou pendaisons.
Ah!Ah!!

Le rire se clos par une toux séche, quelques infimes gouttes de sangs giclent à l'interieur de la visére.
Il l'a reléve, se torchant les lévres de la manche.

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 19, 20, 21   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)