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[RP] Maison de la lanterne aux lucioles

Aubanne.
Ma Véro...Ma véro...

La douleur peut bien venir...
Le regard accroché a celui de l'âme amie.
Tu seras là encore et encore hein...Je t'aime aussi ma Véro...

Mordre les lèvres encore et retenir les plaintes...

S'abandonner ...


Vide le ventre ma Véro.. Juste lui et moi...
Et j'ai même pas faim..


Se cramponner et broyer la paille ...
La douleur brulante et terrifiante jusqu'à la déchirure...



Iskander
Rattrapper Armoria qui folâtrait.

La gronder, un peu, puis la munir d'une missive à l'intention de Thor.

Puis l'envoyer en quête de mon ami.

Et partir à sa recherche de mon côté.




Thor !

Ton épouse est ...

Enfin, pas encore ton épouse.

Enfin euh ... donc, ce n'est pas vraiment la question.

Donc, ton épouse.

Zut

Pardon

Aubanne

Tu ferais mieux d'arriver

De venir.

Elle est dans la bergerie.

Pas celle de Marseille.

Celle qui est attenante à la maison de la lanterne aux lucioles. L'annexe en pierres sèches avec un toit de bardeaux.

Euh

Enfin, ce n'est pas vraiment la question non plus.

Almiss a mis bas. Deux superbes petits. Elle se repose dans la bergerie.

Et Aubanne y est venue.

Et je pense qu'elle va mettre bas également.

Alors, viens vite.

Je confie cette missive à Armoria. Ma chatte Armoria. Si elle te trouve la première, tu liras.

Sinon, je te retrouverai avant.

Voilà.

File !

A tout bientôt !

Cordialement,

Iskander

PS : tu as des vêtements pour le bébé ? Ou les ?

Isk

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Thorvald_
Thorvald était dans la future demeure communautaire, plongé dans son ouvrage. Le toit était fini, mais l'intérieur était encore dévasté. Il y avait à faire : ça tombait bien, il fallait qu'il s'occupe l'esprit. Entre Maureen boudeuse et Aubanne enceinte, il était légèrement dérangé dans ses petites habitudes de vieil ours. Ces travaux étaient un bon moyen de se faire oublier.

Ah te voila Armoria. C'est gentil de venir me tenir compagnie.

Au moins, cette Armoria-là n'était pas bavarde, et écoutait religieusement. Elle se frotta un peu à ses jambes en attendant qu'il s'occupe du message. Mais comme il continuait à monter son mur sans la regarder, elle s'assit et le regarda faire.

Il devisèrent un bon moment. Enfin, c'était surtout le colosse qui parlait. Elle se contentait de se lécher une patte de temps à autres, pour signifier qu'elle comprenait. Il était surtout question des plans de la maison, des techniques, des matériaux. Rien de bien compliqué pour une chatte de cette intelligence.

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Merci à ma tisseuse qui colore et renoue les fils de ma vie ... Vero.
Iskander
Chercher Thor partout en ville ...

Chez le tailleur d'abord. J'en profitai pour lui acheter un peu de layette et quelques lainages colorés qui, m'a-t-il dit, encore que bien vite, étaient adorés par les nourrissons.

Puis chez les charpentiers, les ardoisiers, les ferroniers, les cordiers, ... partout, la même réponse : personne n'avait vu le géant.

Même le sabottier, qui, à la nouvelle, me remit un hochet en bois qu'il avait fait tout récemment.

Je passai les rues des tavernes et des maisons closes.

Les dames au lavoir me donnèrent du linge en plus, dont la jeune maman - c'était son premier bébé - aurait fort besoin et me laissèrent plein de demandes sur le sexe, le prénom, le poids, la taille, les yeux et le nombre adéquat de doigts, de pieds, de mains, ce genre de choses.

Et un marchand de galettes m'en donna tout un panier pour la maman, aux pommes, aux prunes et aux groseilles.

Je m'échappai d'une offre insistante de gouttes "pour fêter l'évènement", emportant encore bien un cruchon de bière ambrée pour la maman, et deux bonnes bouteilles de vin pour l'heureux père, avec toutes les félicitations des donateurs.

J'étais chargé comme un baudet, de marchandises diverses et de bons voeux, en revenant à la Maison de la lanterne aux lucioles, ahanant ... pour voir Thor heureux comme un dieu vivant, perché sur son échelle, à deviser avec ...

Je ne savais trop qui... un voisin sans doute ?

Et le temps avait déjà tant passé. ...


THOR ? THOR ?

ALORS ?

EST-CE UN GARCON OU UNE FILLE ?

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Thorvald_
Le géant posa sa pierre et regarda Iskan débarquer, chargé de trésors pour la communauté. Formidable, on allait pouvoir festoyer ce soir. Placide, il répondit :

Tu sais, on ne peut pas voir à travers.


Il récupéra son fil à plomb et descendit de son échelle. Offrit une caresse à Armoria qui se morfondait d'amour à ses pieds (cette Armoria-là) et fut pris d'un doute.
Soudain, là comme ça...
Mon berger préféré ne serait-il pas en train de me dire que...


Tu veux dire que le moussaillon est né ??
Mais où sont-ils ?!


Puis marchant à grandes enjambées vers la bergerie désignée par Iskander :

Pourquoi je suis toujours le dernier au courant moi !

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Merci à ma tisseuse qui colore et renoue les fils de ma vie ... Vero.
Vero5
Tyrannique.. ehh oui.. elle peux l'être, mettant Aube debout et la forçant de marcher entre deux tortillées, la laissant lui dire quelque mots qui normalement ne sort pas de son vocabulaire, fleuri et entendu plus sur le port que dans les palais.

Sourire et compter, trouver que le temps est venu pour


Ma belle âme .. installe toi aussi confortablement que tu peux.. veux..
debout, assis, accroupie..pendant ce temps je vais préparer ce qu'il nous faut.


Savon de Marseille, eau tiède et bassines...

Voila, je vais être la, toujours..respire et fais nous.. un magnifique bambin...


S'affaire et pose la main sur son ventre prêt à éclore.

Il est temps de donner vie..
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Aubanne.
Oui..Mais non!

Et de retenir autant qu'elle le peux les gémissements qui franchissent ses lèvres.
Les mots, eux s’échappent en bulles et elle a l'impression que chacun d'eux emporteront un peu de mal..
Oui mais la douleur , elle enfle et elle n'en finit pas.

Rien ne semble arrêter cette vague terrifiante et Aubanne finit assise, hagarde et muette...

Entre deux contractions plus violentes, elle ploie et s'affaisse..
Alors elle s'accroche aux murmures amis.. cherche son air, respire, écoute la voix douce....

Donner la vie...Oui..

Thorvald_
L'ombre du géant obstrue la porte. Il sourit, il s'attend à voir la mère, radieuse, tenant au creux de ses bras le fruit de leurs amours paisiblement endormi, ou mieux tétant son sein gonflé de lait, mais...

oups !

C'est qu'il arrive en pleine action.
En pleine action féminine. Aubanne lutte. Vero rame. Et l'inverse.
Il ferme les yeux pour se soustraire à ce spectacle où il n'a définitivement pas sa place.

Demi-tour.


On ne sait pas Isk. La voix est tendue. Il essaie de gérer, de ne rien laisser paraître. C'est trop tôt.

Et de faire les cents pas devant la bergerie.
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Merci à ma tisseuse qui colore et renoue les fils de ma vie ... Vero.
Iskander
On ne ... trop tôt ...

Je le laissai faire les cents pas, déposant prudemment les présents, puis glissai quelques buches dans la fosse, sous la marmite d'eau fumante.

Puis glissai un regard vers l'intérieur.

Mes bêtes s'étaient comme rapprochées. D'ici, on ne voyait pas trop.

Le visage d'Aubanne en sueur. Celui de Vero, penchée en avant.

Il y avait comme une douleur, un attente, quelque chose de proche de l'éclosion, un ouragan de sentiments. C'était si ténu chez mes brebis.

Amliss nourissait ses petits non loin de là, pendus avidement à son pis.

Aubanne avait la poitrine toute tendue aussi.

La beauté de la mère enfantant.

Je regardai, sans honte, juste ... discrètement.

Puis appelai Thor.


Peut-être pourrais-tu être avec elle, maintenant ?
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Hersende
Jeanne ne conduisit pas Hersende bien loin : en fait la "maison de la lanterne aux lucioles", comme elle la lui présenta avec fierté, se trouvait quasiment de l'autre côté de la rue... Hersende s'apprêtait à demander à sa guide l'origine de ce nom, mais elles étaient déjà arrivées...

Dire que la maison était en travaux était un doux euphémisme. En dehors de la toiture qui paraissait fraîchement réparée, et des murs qui paraissaient en pierre solide, la maison ne semblait pas habitable. Comment avait-elle pu se retrouver dans cet état? On voyait encore la trace des incendies qui l'avaient ravagée... La guerre sans doute. La maison se trouvait à l'extérieur des remparts et avait dû subir bien des combats...

Si le corps principal du logis nécessitait d'importantes réparations avant que tous puissent s'y installer, le bâtiment attenant semblait en bien meilleur état. Etable au départ sans doute, qu'Iskander avait dû coloniser en bergerie pour ses brebis d'après les bêlements qui s'en échappaient.

S'en approchant, Hersende vit la silhouette de Thorvald qui arpentait le chemin conduisant au bâtiment. Le géant semblait en proie à une grande agitation, ce qui éveilla son attention car elle l'avait toujours vu sur l'Ambuleuse calme et rassurant vis à vis d'Aubanne.

Hersende et Jeanne le rejoignirent et entendirent les derniers mots qu'il échangeait avec Iskander :


On ne sait pas, Isk. C'est trop tôt.


Puis elles virent l'ombre de ce dernier qui pénétrait dans la bergerie...

Par Aristote! Aubanne accouchait, Hersende en était certaine!

Ne s'arrêtant pas pour saluer les deux hommes et plantant là Jeanne qui ne s'attendait pas à sa réaction, Hersende se précipita à l'intérieur. Le temps de s'accoutumer à la pénombre, au bruit des bêtes proches... Elle repéra Aubanne en plein travail d'après ses traits tirés et sa respiration haletante, assistée par Véro qui l'entourait de sa force et de sa douceur. Hersende se remémorant l'accouchement de Ledzeppelin, retrouva naturellement les gestes. Elle s'approcha d'Aubanne pour la soutenir et alléger l'effort.


Courage Aubanne, lui murmura-t-elle doucement. Respire bien... Elle en oubliait le vouvoiement qui lui était pourtant naturel.
_________________
Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Vero5
Dix d'épée suivi du Valet d'épée...

Les mains fermes et douces, les mèches qui se balançaient aux gré du souffle étrangement sont soudé par la sueur... doit elle vraiment pousser en même temps qu'Aubanne. Le rouge transperce et s'écoule, les battement se font nettement plus présent, la peau se parsème de frisonnes, tout semble se présenter aux mieux, des envies de prier, de supplier, une idée germe, insidieuse; la mère ou l'enfant?.. sans hésitation la mère...
Des frôlements, le temps s'étire de long en large. Soudain les chutes .. la chute, la masse chaude se glisse dans sa main, soutenir fermement, l'essuyer doucement, attentive, vigilance extrême, il est encore le temps... sourire radieux, tout est bien..la..

Ohhh c'est un beau garçon. Il est vigoureux et merveilleusement bien fait.

Pour prouver ses dires il se mets à crier tel les grosses cloches de la cathédrale.
Lève les yeux enfin pour poser le bébé aux creux de son bras.

Surprise par la blancheur de sa chevelure, frayeur?
déchiffre enfin deux visages aussi attentive l'une que l'autre..
Les coquillons d'Hersende sur le visage d'Aubanne, rit doucement de sa vision et s'éclaire.


On a réussi...bien travaillé...On recommence demain?


Embrasse copieusement les deux visages qui se penchent pour regarder le petit miracle.

Se retourne et s'active pour faire disparaitre tout trace d'efforts.
panier rempli, presque achevé.


Je crois qu'il est temps de rassurer les inquiets qui font des trous devant le pas de porte!
_________________
Aubanne.
Et « Trois » emporte la mise…

Donner la vie...
Les perles de sueur roulent et la douleur s’intensifie encore.
Son regard s’accroche à la silhouette de l’âme amie.
L’écouter et se laisser guider, confiante. Malgré la déchirure qui se précise.
Le regard de l’homme aimé l’effleure d’un souffle qu’elle pressent, devine, l’ombre d’un géant qui veille…

Oui mais ! Elle n’est plus que douleur et s’épuise. Une voix de plus qui encourage, une tête blonde qui se penche vers elle, qui la surprend en plein effort.
Sourire, une autre fois...
Juste se saisir de la main amie et s’appuyer sur elle.

Et regarder Véro, y puiser ses dernières forces, le dernier courage.
Pour mieux broyer la paille entre ses mains et se soulever.
Et dans un cri donner la vie…
Pour retomber entres les bras d’Hersende, hagarde et perdue. Vide et vide...
Lever enfin les yeux vers la belle âme qui réclame déjà.
Se laisser aller, flotter entre deux rives encore un peu.
Et ouvrir les bras vers lui.


Un garçon…

.
Tristan_masselet
Atout coeur , toujours !

Marcher dans la grisaille et découvrir Genève au petit matin , encore endormie . On entendrait presque le ronflement des habitants , si , quelque part un coq insomniaque et dépressif , ne cessait de chanter au soleil endormi .

Les chevaux sont sales , ils ont écumé , et la poussière de la route a fait une croûte poisseuse . Sur le matin , à cette heure où la lumière atténue tout et rend tous les chats foin , il lui a semblé croiser une troupe , un gonfanon avec cette couleur curieuse , si rare en héraldique , car couleur des deuils des rois . Mais peut être était ce la fatigue , lassitude des yeux ... pourtant il aurait juré voir lesz couleurs du Marquisat .

Envie de repos , ou envie de vivre , jamais Tristan n'a aussi peu fréquenté les tavernes que ces derniers jours . Et ça lui manque , pas tant les boissons qu'on y verse , mais par la joie qui devrait y couler .

Mais les tavernes sont fermées , il est bien trop tôt !

Donc , on lui a donné une adresse , y passer , ses amis seront sans doute un peu surpris de les voir arriver si tôt , mais une table, une tisane chaude , quelque pain sortant fumant du fournil ...

Tristan aide Anne et les enfants à descendre . Il frappe doucement à la porte de la maison . Ils n'ont que peu de temps , il espère que ses amis ne lui en voudront pas de les sortir si tôt de leur couche ....


Toc Toc ! Vous êtes là ?
Iskander
Tac Tac Tac

Il y avait un certain rythme dans le maillet. Un bon gros maillet pour enfoncer les tenons du plancher tout neuf.

Thor avait fait des plans magnifiques, puis m'avait offert un maillet en souriant.

Et depuis un jour, je répétais, entre deux siestes de Florian, le petit d'Aubanne. Juste le temps d'une tétée. Et loin de la jeune maman encore bien.

Donc vite vite vite ...


Tac Tac Tac

Trois coups. Un tenon. Et le maillet en main

Tac Tac Tac

...

Toc Toc Toc


Tiens, un écho ... ?

Je tentai à nouveau

Tac Tac Tac

...

Toc Toc Toc


Puis un éclat de rire de Jeanne et un

IIIIIISK ! ILS SONT ARRIVES !

Ils ?

Arrivés ... ?

Je n'osai trop croire et, le maillet en main, les tenons encore en bouche,
j'ouvris pour tomber nez à nez ...


Tw...

Cracher le tout

Tristan !

Quel bonheur de te voir !


Et de l'embrasser à toute volée

Puis tomber sur Anne et leurs enfants, le maillet à la main.


Anne !

Les petits !

Venez !

Venez !

Entrez !

Aubanne est maman. Et Thor aussi. Du même bébé !

Quel bonheur de vous voir !

Enfin !

VEROOOO ! AUBAAAAANE ! THOOOR ! ADEEEEEELE ! BLAAANCHE ! JEAAAANE ! BUCEPHAAALE !

Venez voir qui est là !

_________________
Tristan_masselet
Tristan serra Isk dans ses bras couverts de la poussière des chemins .
Ah mon ami , je ne fais que passer , je dois produire une petite comédie de l'autre côté du lac , et ensuite nous revenons . Les comédiens ont joué le premier acte , et je leur ai fait parvenir le second , mais il y en a encore deux autres que je dois leur porter ... et jouer aussi !

La politique m'a beaucoup déçu et à défaut d'y participer , je préfère désormais en rire !


Mais ne réveille pas toute la maisonnée , je suis sûr que j'aurai le loisir de voir le fils de aubanne et embrasser tes soeurs , Thor , Véro , Babanne ....

Et transmets ce message à ta dame :

Citation:
" Quand on a la chance d'avoir une beau soleil à la maison , la plus grande lanterne , la plus brillante , la plus lumineuse , est effectivement une luciole à coté !"


Nous repartons quelques jours , mais je te promets que nous repasserons bientôt ....et pose ce marteau , tu me fais peur ...tu vas te blesser avec ça ! C'est pas parce qu'il y a Thor qui habite ici , que tu dois te prendre pour Odin !
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