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[RP] Maison de la lanterne aux lucioles

Istanga
L'immensité.

Je ne suis pas certaine qu'il faille absolument avoir raison, dans le sens où l'on entend ce mot. La force de Dieu, c'est d'être, sans qu'il soit besoin de le représenter, d'une manière ou de l'autre.

Sa force, c'est la foi que nous mettons en Lui.

Crois-tu que, lorsque l'Eglise romaine aura converti par la force des armes, si cela arrive, crois-tu que ceux qui auront accepté de rejoindre le troupeau par peur des représailles seront mieux considérés par Dieu que ceux qui le prient tous les jours, directement, sans intermédiaire?

Crois-tu que Dieu désire que tous, nous fassions preuve d'hypocrisie, que tous, nous laissions de côté le libre arbitre qu'il nous a offert, pour louer son nom?

Comment accepter l'autorité de prélats dont Trichelieu lui-même avoue qu'ils sont humains, donc faillibles?

Personnellement, je ne le puis. Alors? Où se trouve la vérité?

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Je nettoyais ma fourche... le coup est parti tout seul.
Iskander
Peut-être cherchons-nous une vérité que nous ne saurions appréhender ?

Peut-être devrions-nous le reconnaître, et nous concentrer sur des vérités que nous pouvons appréhender, pour approcher, petit à petit, par errements, de Dieu, avec énormément de modestie ?

... mais alors, quelle serait la place du Livre ?

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Istanga
Deux jours après avoir tenté d'assister à l'office, au presbytère, je rêvasse sur le banc moussu du jardin, au côté d'Iskander, qui surveille la pousse des choux avec une attention paternelle. Il me rappelle...

Jeune fille, vous êtes excessive !me serinait la Mère Supérieure des Feuillantines, Marie-Douce, lorsqu'elle n'était pas le nez plongé dans la fabrication de la fameuse liqueur.

Il faut vous contenir, contempler ce qui vous entoure avec humilité. Et arrêter de lire et poser des questions. Allez cueillir les simples, vous verrez, ma fille, vous comprendrez ce que je veux dire.

J'étais allée à la cueillette, tous les jours, et y avais pris goût.
Mais je n'ai jamais vraiment compris ce qu'elle avait voulu dire.

C'était il y a bien longtemps... je n'étais alors qu'une toute jeune fille.

Après, je suis partie. Très loin.

Je dois écrire à Tibère.

Je souris au berger, un peu gênée.

Excuse moi de t'ennuyer avec mes souvenirs de gamine,

Je sors mon écritoire, et essaie de répondre sans excès au prélat.

Citation:


Monseigneur,

Si je me décide enfin à prendre la plume pour vous répondre, c'est pour tenter bien naïvement d'imaginer une passerelle entre deux cultes aristotéliciens.

Vous me demandez une seconde fois de démissionner de la fonction qui me fait responsable du culte aristotélicien romain de Genève.

Je ne le puis.

Je me sens responsable du peu de fidèles de Rome. Par votre entêtement, vous les exposez à ne plus pouvoir assister aux offices en la Cathédrale de Genève.

Par votre entêtement, par vos mensonges, vous faites le jeu des Réformés.

J'éprouve un certain attrait pour la tolérance, oui, je ne m'en cache pas. J'ai de bonnes raisons...
Je pense que, sans doute, je suis née à la mauvaise époque.

Mais vous-même n'avez pas répondu à ma demande, lorsque je vous proposais de m'enseigner, pour être diaconesse ? Avez-vous trop de clercs ?

À vrai dire,je comprends votre « tiédeur ». Vous préférez sans doute l'amour vache du Ritter Hobb, qui me prête je ne sais quelles intentions malveillantes à l'encontre de l'Eglise.

J'ai du mal à comprendre, justement, que l'Eglise Romaine refuse de modifier sa vision de ce qu'elle considère comme des hérésies.

Il y a mille façons de faire le pain.

L'important, c'est la Foi.

Avec mes respects,

Istanga

NB : je n'ai pas compris la raison pour laquelle vous me menacez de l'Inquisition si je ne présente pas ma démission.


Je me relis. Moue écoeurée. Lettre molle.

Je la roule en boule et la jette sur le compost.


Je ne sais pas quoi lui dire. Il est trop... si... rigide.
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Je nettoyais ma fourche... le coup est parti tout seul.
Iskander
J'opinai ...

Oui, beaucoup trop. Et il voit en tout le monde des ennemis.

Il ne devrait pas, sans doute.

Mais à force d'être considéré comme des ennemis, les gens finissent par se comporter comme tels. Et à force de se comporter n'importe comment, et, partout, comme en terrain conquis, ils blessent, violent, détruisent ...

Saurons-nous lui montrer la force du pardon ? La vraie ?

Il n'a jamais su me répondre à cette question. A aucune au demeurant. Ni Hobb.

Ils sont rigides, pas "forts".

Je ne sais vraiment plus comment les prendre.

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Miette.



[Dimanche 28 octobre, bien loin de toutes considérations philosophiques]


Z'êtes sûre hein ? Ça vous dérange pas que j'dorme dans vot' chambre ?
Demande pour la troisième fois Miette à Blanche, ou Adèle, ou Jeanne, elle ne se rappelle jamais qui est qui. Pour les hommes, c'est différent. Elle retient tout.

Faut que j'finisse de ranger ici, voyez... c'est pour mam'zlle Tsouika et m'dame Roche ! Elle j'la connais pas trop, mais M'dame, si.

Et l'poète, là, z'allez voir mam'zelle, souvent j'comprends rien mais il est gentil ! On va l'faire dormir avec Robert. J'espère qu'y va pas l'ennuyer avec ses comptes.

Z'êtes sûre hein ? J'ronf'pas, j'vous jure !


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Ici tout n'est que leurre et balivernes.
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