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[RP Archives. Printemps 1459] L'éclosion d'un bouton ...

--Emilla_kair_d_ancle




Chute sans fin dans un ouragan d'émotions. Impression tenace que plus rien n'existe que lui : cet homme, ce soldat, cette figure masculine rassurante qui se mue soudain en la source de tous ses désirs les plus fous : désir de ne plus avoir peur, de ne plus fuir, de ne plus se terrer au fond d'elle même. En cet instant elle ne veut qu'une chose, se fondre dans sa chaleur. Se sentir vivante et à l'abri dans ses bras.

Comme dans un rêve, le baiser évolue et Jules prend possession de sa bouche, caressant et lent, profond et viril. C'était donc ça un baiser? Cette sensation de fusionner avec l'autre, de sentir sa respiration plus rapide à l'unisson de la sienne? Ce trouble qui la laisse sans défense sous ses lèvres? Une main inconsciemment quitte l'épaule de Jules et se fait caressante sur son avant bras, avant de venir caresser cette barbe étonnamment douce. Elle qui ne voit les hommes que comme source de douleur et de rudesse découvre avec Jules un univers nouveau. Sa langue délicate suit la parade sensuelle de sa jumelle virile, se faisant caressante et sensuelle malgré sa maladresse innocente.

Jules l'attire à elle, se redressant pour la surplomber doucement. Sa main, source d'une chaleur diabolique parcourt son échine en une caresse qui irradie tout son corps et soudain il l'attire plus près d'elle, et elle découvre la sensation de deux corps s'apprivoisant, son torse puissant, ses jambes contre elle et entre eux un incendie de sensation qui implose dans son bas ventre au contact d'une bosse ferme et sans équivoque. Elle le trouble, lui aussi est enflammé par leur baiser, elle n'est pas seulement une corvée, un devoir, il la désire...

Emilla reste une courte seconde en suspend, entre peur panique et désir sourd. Mais la pression au creux de sa taille, cette main large et possessive qui sait se faire douce et enivrante vient de gagner une bataille décisive en la pressant contre lui. Un petit cri rauque lui échappe et une de ses jambes interminables vient glisser contre le drap de lin, remontant contre celle de Jules qui s'échappe des draps.

Aujourd'hui elle se perdra surement mais quoi qu'il arrive désormais elle sera sienne, et nul autre n'aura jamais ce qu'elle dépose en cet instant à ses pieds...



--Jules.


La petite langue dansait avec la sienne, un peu maladroite, mais les mains de celle qu'il avait presque réussi à voir en gamine l'encouragaient, instinctivement sensuelles, caressantes. Sur son bras, dans sa barbe... Il grogna dans sa bouche, sans cesser pour autant d'y goûter.

Une fraction de seconde il la sentit marquer un temps d'arrêt, et prit conscience un peu tard qu'il l'avait pressée contre .... lui. Déjà un petit cri échappait de la gorge d'Emilla. Le coeur battant, il eut tout juste le temps de se traiter mentalement d'un ou deux noms d'oiseaux bien paillards, que l'une des fines gambettes vint remonter sur les siennes, douce sur son mollet, sa cuisse... Si elle avait eu peur en sentant son désir contre son ventre, elle l'avait surpassé.

Hors d'haleine, il mit graduellement fin au baiser, libérant sa bouche pour embrasser doucement une lèvre puis l'autre. Le souffle court, il rouvrit les yeux et resta là de longue secondes, avant de murmurer contre sa bouche d'une voix si rauque qu'elle en paraissait brisée.


Tu es douce....

Les larges mains semblaient avoir trouvé leur propre libre arbitre. Celle glissée sous Emilla s'etait plongée dans ses cheveux, et l'autre, plus libre, descendait le long de son dos, sur ses reins, approchant dangereusement d'une petite croupe qu'il eut encore, hier, trouvée trop modeste à son goût... Dieu, qu'il avait envie de...

Tu veux peut-être.. me rattacher ?

Non, il n'en avait aucune envie. Mais serait-il capable de ne pas aller plus loin, peut-être trop loin, s'il restait libre de ses mouvements...?

--Emilla_kair_d_ancle



Emilla se noie dans ce baiser. Elle oublie où elle est et le pourquoi de tout ça. Tout n'est que sensation et pour une fois depuis longtemps, elle ne songe plus à ses peurs. Tout ce qui l'occupe c'est ce corps contre elle qui éveille un feu en elle, cette bosse qui enflamme son bassin, ce désir inconnu de se fondre en lui, encore plus. Elle se presse contre lui tentant de le retenir dans ce baiser...

Mais tout instant a une fin et peu à peu hors d'haleine, Jules met fin à leur baiser. Le regard du soldat se pose sur ses prunelles dilatées d'un désir inconnu pour elle. Emilla rougit de se dévoiler ainsi mais de longues secondes s'écoulent sans qu'elle ne puisse détourner son regard de cet homme si semblable et si différent des autres. Le souffle court, elle entend sa voix rauque de désir lui murmurer qu'elle est douce et cette simple déclaration la chamboule. Elle regarde Jules, haletant, le regard si intense, et contre son ventre, la preuve plus que flagrante de l'effet qu'elle lui produit. Doucement en elle chemine cette réalité : c'est elle qui lui fait cet effet là. Elle qui le laisse à bout de souffle de leur baiser. Bon d'accord, elle n'est guère en meilleur état mais Emilla découvre qu'un homme aussi peut être faible envers une femme, presque fragile, et ce constat la laisse pantoise.

Elle frissonne sous la caresse de ses mains sur son corps, chaque centimètre de sa peau effleurée à travers le tissu presque trop fin de sa chemise se hérissant d'un désir trouble, se cambrant instinctivement sous la main qui la parcourt. Que lui arrive t'il donc? Soudain affolée de son abandon, elle se réfugie contre lui, cachant son visage dans le creux de son cou, une irrépressible envie de fuir la tenaillant à nouveau. Puis soudain la phrase de Jules fuse. Il est prêt à se laisser à nouveau attacher pour la protéger de lui. Ce serait tellement plus simple, tellement plus rassurant.


Je... il ne faut pas. Sinon je crois que je m'enfuirai. Et on ne peut pas se le permettre. Je peux juste rester là? Dans tes bras? Un moment? Où c'est trop pénible pour toi?

Paradoxalement, Emilla réalise que dans ses bras elle se sent en sécurité, ironie du sort, car c'est dans ses bras qu'elle doit mener un des plus durs combats contre elle même.


--Jules.


Rougissante, cambrée sous ses mains, elle en devenait affolante, assez pour qu'il se demande comment il avait pu la croire plus enfant que femme. Mais ce n'était pas une raison pour la bousculer. Le souffle irrégulier, il attendit donc que la sentence tombe. L'attacherait-elle à nouveau, ou devrait il combattre ses instincts pour rester doux, tendre.... raisonnable ?

Je... il ne faut pas. Sinon je crois que je m'enfuirai. Et on ne peut pas se le permettre. Je peux juste rester là? Dans tes bras? Un moment? Où c'est trop pénible pour toi?

Jules hocha lentement la tête. D'un côté, qu'elle soit si raisonnable, si consciente de la situation, lui facilitait grandement la tâche : nul besoin de la cajôler et de la convaincre.. il en eût été incapable et aurait été contraint d'appeler la rouquine. De l'autre... l'entendre dire qu'elle fuierait s'il était attaché lui fit l'effet d'une douche froide. Elle avait beau soupirer sous ses baisers, elle était là sous la contrainte de sa situation. Et lui, en salaud égoïste, l'avait presque oublié.

On peut se permettre tout ce que tu veux. Il reste encore du temps.

Onze jours, précisemment. Il se laissa à nouveau rouler sur le dos, embarquant le frêle corps d'Emilla contre lui. La douche froide eut ceci de bon que l'envie était brutalement redescendue, et le drap avec. Il déposa un baiser dans ses cheveux, les bras autour d'elle mais caressant uniquement bras et épaules cette fois.

Ca n'est pas pénible de te tenir contre moi, petite. Prends ton temps.

--Emilla_kair_d_ancle



Emilla attend la réponse de Jules, et réalise en l'entendant qu'elle retenait son souffle. dans un soupir rassuré, elle ose relever la tête vers lui et déposer un baiser chaste, presque aérien sur ses lèvres, murmurant un merci troublé. Elle a besoin de ce temps, pour apprivoiser sa présence et elle qui ne parle presque jamais, toujours sur la défensive, laisse pour une fois s'exprimer ce qu'elle ressent.

Ce.. ce n'est pas contre toi tu sais. Je sais que je dois faire ce pas, pour m'en sortir et vous éviter des ennuis. Mais ce pas, je pense pas que je pourrais le faire avec un autre...

Emilla pose son menton sur le torse de Jules pour lui parler. La discussion la détend, lui faisant oublier un peu la tension sensuelle de ces dernières minutes, son corps s’alanguit près du soldat, glissant un peu sur lui pour trouver une position confortable, une des interminables jambes s'enroulant à une des cuisses viriles en toute innocence, comme un chaton qui se cale pour se préparer au sommeil.

Tu réussis à me faire voir des choses que je croyais impossibles. A comprendre les hommes sous un autre angle. Rouquine dit toujours que pour se protéger des hommes rien ne vaut un homme. Et tu es le seul que je pense capable de me protéger. Alors si je dois bientôt me donner à d'autres, soir après soir, je préfère que cette première fois soit avec un homme en qui je crois... C'est idiot tu penses?

Tout en parlant, Emilla se blottit contre lui. Elle a tellement été tendue par toute la situation durant ces derniers instants, que son manque de sommeil, sournois, commence à prendre le dessus. Elle pose sa tête sur le torse de jules, attendant sa réponse et enlaçant de sa petite main son torse, craignant confusément qu'il la renvoie dans la chambre de Rouquine.


--Jules.


Jules sourit , attendri de l'entendre tenter de le rassurer. Flatté, aussi. Il la regarda prendre ses aises sur lui, comme gamine avec son père... ou une femme avec son amant... et craignit un instant que son corps ne réagisse à nouveau. Mais le discours de la jeunette était si solennel que bientôt il ne pensa plus à cette cuisse en équerre sur la sienne, totalement concentré sur les dires d'Emilla.

Tu réussis à me faire voir des choses que je croyais impossibles. A comprendre les hommes sous un autre angle. Rouquine dit toujours que pour se protéger des hommes rien ne vaut un homme.

Flatté par les premieres phrases, il acquieca en silence à la dernière. Rouquine avait raison. Aucune fille ou femme ne survivait ici bas sans la protection d'un père, d'un frère d'un mari ou même d'un parrain...

Et tu es le seul que je pense capable de me protéger. Alors si je dois bientôt me donner à d'autres, soir après soir, je préfère que cette première fois soit avec un homme en qui je crois... C'est idiot tu penses?

Jules arqua un sourcil surpris. Le seul à en être capable...? Peut-être le seul à le vouloir, oui, quoique Baudouin protégeait toutes ses filles, il n'y avait qu'à voir comment elles l'aimaient.... Qu'elle le pense le seul "capable" de la protéger l'inquiéta un peu. Il ne faudrait pas que ce béguin s'approfondisse trop ou la jeunette allait souffrir plus que de raison....

Le "soir après soir" le fit grimacer. Pauv'gosse... Elle se blottit contre lui, visiblement éreintée.


Non ce n'est pas idiot....

Il l'enlaca et lui embrassa le crâne avant de murmurer dans ses cheveux.

Ta première fois sera douce, petite. Je te le jure.

Fermant lui aussi les yeux, il laissa sa tête retomber contre l'oreiller. Bientôt le soleil se coucherait, il fallait profiter du répit avant que le travail ne commence....

--Emilla_kair_d_ancle



Emilla écoute la voix de Jules, se laissant bercer par ses intonations, et les vibrations du torse tiède à l'unisson. Quand il l'enlace et dépose un baiser dans ses cheveux, elle tend l'oreille pour entendre les mots murmurés et rougit aux mots prononcés.

Ta première fois sera douce, petite. Je te le jure.

Il y a dans cette phrase un père, un mentor, et un homme qui promet de se contrôler. Tout ce qu'elle n'a jamais connu. Le tout lui tire un long soupir de soulagement rauque et le petit caméléon frotte son visage ensommeillé à la toison légère de ce torse qu'elle apprend à apprivoiser, avant de l'escalader doucement, blottir son visage dans son cou et laisser son corps voguer vers le sommeil, blotti dans les bras de Jules. Demain sera demain, mais un pas de géant a été accompli aujourd'hui.


--Jules.


[Chambrée de Jules. Jour J - 11. Début d'après midi.]

Ca lui chatouillait le nez. Ca pesait sur son ventre. Il grogna un peu dans son sommeil. C'était doux et chaud sous sa paume...

Ouvrant un oeil, Jules découvrit la jouvencelle lovée au creux de lui, et se souvint. Hier au soir, il avait réveillé la jouvencelle et l'avait renvoyé chez sa soeur pour s'apprêter. La nuit s'était écoulée, avec son lot de flaçons d'alccol à manipuler pour elle, et son lot de femmes diverses à ...manipuler pour lui.

Tout chaud lapin qu'il était, parfois la lassitude ou l'epuisement le prenait, et en rentrant en sa chambrée à l'aube, il avait offert à Emilla de dormir à nouveau en ses bras, parfaitement convaincu qu'elle n'y risquait rien, épuisé qu'il était. Le temps leur étant compté, il lui fallait donner le plus de temps possible à la donzelle pour s'habituer au corps d'un homme.... Meme s'il avait conscience qu'à lui donner autant de chaleur et de tendresse ... elle déchanterait vite une fois catin....

Il posa un baiser dans les cheveux qui lui chatouillaient le nez et s'emmêlaient dans sa barbe, passa ses grosses mains sur une hanche, un bras, et attendit que la pucelle s'éveille, chuchotant son nom à son oreille.


Bonjour, petite....

--Emilla_kair_d_ancle



Sommeil profond. Pas de cauchemars, pas de réveil en sursaut, une nuit sereine. Emilla n'a plus connu ça depuis bien longtemps. Même depuis qu'elle est à la Rose, si elle parvient à ne plus être sur la défensive, ses nuits sont traversées de cauchemars au grand damne de Rouquine! Emilla a passé la soirée d'hier à son comptoir comme à son habitude, voyant les pensionnaires monter et descendre l'escalier au gré des clients, songeant que bientôt il lui faudrait faire de même si un client désirait la voir quitter son comptoir. Elle y a pensé toute la soirée, et étrangement, quand Jules lui a proposé de dormir avec lui, elle l'a suivi sans se poser de question, montant discrètement l'escalier après lui le temps de prévenir Rouquine. Jules l'a prise dans ses bras et sans un mot, les deux se sont endormis, épuisés de leur nuit. L'un comme l'autre ne sont pas des plus causants. Pourtant, Emilla n'a pas ressenti de gène, elle sait que Jules est comme elle, peu dissert mais présent dans l'instant.

Murmures doux qui la tirent du sommeil. Emilla grommelle et frotte son visage contre son oreiller humain. C'est doux, chaud, musqué et la voix à son oreille encore enrouée de sommeil la fait rougir en même temps qu'elle réalise qu'elle est dans les bras du soldat. Les yeux restent clos, inconsciente que sa rougeur et le changement de rythme de sa respiration la trahissent. Lentement elle fait le bilan de la situation, s'exhortant au calme. Elle est allongée, dans sa chemise tiraillée, La tête contre le bras de Jules, l'autre bras caressant sa hanche, une de ses jambes blottie entre les cuisses du soldat. L'air frais caressant un peu trop directement la rondeur d'un de ses seins... Inspirant profondément, elle calme les battements de son coeur et ose ouvrir une jade pour repérer l'origine du murmure.

B'jour....



--Jules.


[Leçon 2 : Caresses ]

Il avait dormi en braies pour ne point l'effrayer. Endormi, un mouvement de draps et il eut pu être réveillé par les cris aigus d'une pucelle effarouchée. Seulement même les braies ne pouvaient dissimuler la fameuse "petite erection matinale" que bien des hommes subissent, surtout lorsqu'ils s'éveillent avec une hanche sous une paume et une croupe plaquée contre le ventre.

Emilla devait vraiment avoir confiance songea-t-il, pour être venue se blottir aussi candidement au creux de lui. A moins que ce ne soit lui qui l'ait enlacée dans son sommeil. Couché sur le coté, tête soutenue dans une main, Il l'observa qui s'éveillait doucement, le rouge lui montant déjà aux joues alors qu'elle prenait conscience de son abandon.


B'jour....

Leçon avant, ou après le dé-jeuner...? Son entrejambe répondit pour lui, par un petit sursaut contre les reins de la pucelle, comme pour s'échapper de ses braies. Hm. Avant, alors...Il laissa une main se ballader lentement sur le corps qui lui faisait dos. De la hanche à l'épaule, frôlant un sein menu, pour revenir sur la hanche, le côté des cuisses, savourant les formes féminines tandis que sa barbe venait lui chatouiller la nuque et sa bouche lui mordiller une épaule.

Toujours à moitié endormi, il ne réfléchit pas vraiment à ce qu'il faisait, et se comporta comme tout homme qui s'éveille avec une fille dans les bras.


--Emilla_kair_d_ancle



Emilla sent que Jules est réveillé, si ce n'est par ce regard au dessus d'elle qui scrute ses réactions et qu'elle apperçoit du coin de ses jades, ça l'est par ce sursaut qui tressaille contre sa croupe. Son coeur accélère un instant de peur mais juste après d'un trouble qui nait à nouveau en elle. Un instant elle songe à sauter hors du lit, et la seconde suivante, sa respiration se fige, toute centrée sur la sensation enivrante de cette main qui la découvre en douceur. Gémissement léger quand les doigts effleurent la rondeur de ce sein qui a perdu depuis peu les formes de l'enfance pour éclore en une poitrine encore menue mais déjà bien pommelée. La respiration doucement s'accélère, le corps remue imperceptiblement et se cale inconsciemment contre Jules et la pucelle se mord la lèvre, yeux mi clos, perdue dans ces sensations qui la cueillent au réveil, avant qu'elle n'ait pu se cacher derrière ses barricades émotionnelles.

Alors ça peut être doux un homme? Emilla incline sa tête, offrant son cou à la caresse de sa barbe, aux mordillements qui électrisent sa peau. Qu'il est fourbe de lui offrir de telles sensations au réveil alors qu'elle n'a pas la concentration de se réfugier sous sa carapace. Mais que c'est également tendre, enivrant et chaud. Rouquine a peut être raison : Jules est la meilleure des choses qu'il pouvait lui arriver dans tout ça. Il saura être doux, elle le sait maintenant. Elle doit cesser d'avoir peur : elle est en sécurité à la Rose. Dans ce monde sombre, le prix à payer n'est surement pas si monstrueux. Ces sensations ne peuvent pas être mauvaises... Emilla frissonne et se cambre doucement quand la main explore sa cuisse, sans réaliser la torture que doit être sa croupe contre Jules.



--Jules.


L'esprit tout engourdi encore, et certes plus autant à 'l'affut des réactions de la jeunette que la veille, il ne sentit ni son coeur s'accélerer, ni sa respiration se figer. Mais il entendit bel et bien un gémissement lorsqu'il frôla le côté de son sein, et rouvrant les yeux, fut satisfait de voir une lèvre rose agacée d'une quenotte, alors qu'elle se rapprochait de lui plutôt de le fuir, offrant son cou, frisonnant sous ses doigts, se cambrant contre son.... Il retint un coup de rein. Dans son innocence elle était parfaitement affolante. Pure, sensuelle sans le savoir....

Bon professeur ou parfaitement égoïste ? Il ne se posait même plus la question, emporté par la sensualité du moment. La seule chose occupant son esprit pour l'heure était la peau qu'il découvrait, les frissons et les soupirs qu'il obtenait d'elle. La fierté qu'il avait à l'apprivoiser si facilement, elle l'oisillon terrorisé des hommes.

Des autres hommes que lui.... Et en bon amoureux des femmes, il voulait en obtenir plus encore. Chassez le naturel et il reviendra au galop...

Grondant doucement dans ce cou qu'elle offrait, se délectant de son goût et des frissons qu'il provoquait, il remonta encore une fois sa main mais en prenant soin de passer sur l'intérieur de la cuisse. Evitant encore son bas ventre pour ne point que son cerveau se mette en alerte, il releva la chemise juste assez pour savourer sa hanche, sa taille...Douceur, langueur. Désir impérieux aussi, mais qu'il ne satisferait que bien plus tard.

Oserait-il...? Oui. La tentation était trop forte. Glissant de la hanche au côtes, il faufila dans l'échancrure de sa chemise une main aussi rugueuse de peau qu'elle était douce de geste, et vint presque en catimini cueillir un sein dans sa large paume. Frôlement de la paume contre le téton, espérant qu'il durcisse....

Comme il était tenté de murmurer son nom, mais l'état de grâce en eut pu être brisé...Emilla était, après tout, une poudrière... A tout moment elle pouvait lui exploer au visage, pleurer, fuir, et tout serait à refaire.


--Emilla_kair_d_ancle



Grognement si mâle contre sa peau, le son trouble Emilla. Elle lui plait, il la désire, elle le sent dans sa voix et dans sa présence brulante contre ses reins. Elle devrait fuir, se sentir gênée, voire terrifiée, mais son cerveau pour le moment est saturé des sensations inconnues qu'il éveille en elle. Sa peau se hérisse sous la peau rugueuse et pourtant si douce de ses mains. Dans son ventre une boule de chaleur grandit au parcours sur sa peau. Caresse sur l'intérieur de ses cuisses qui se referment à peine avant de se détendre et s'abandonner, hanche qui se cambre un peu plus, laissant sa croupe découvrir le désir du mâle professeur, ventre qui se tend sous la caresse...
L'exploration est alanguie, laissant le temps à chaque parcelle de son épiderme de se découvrir et de capituler sous la vague de fond qui la submerge. Souffle court, cou qui s'offre sans retenue, n'osant bouger de peur que cet instant de plaisir indécent disparaisse. Pourtant dans le flou des sensations, elle sent bien que la caresse n'est plus prodiguée au travers de la sécurité de son immense chemise.

Et puis soudain, la main continuant son chemin inexorable, la paume ferme capture le pommelé d'un sein et Emilla manque de crier. sursaut de pudeur, souffle coupé... La paume effleure le téton, et dans un gémissement rauque, Emilla s'offre à nouveau, énième barrière qui s'effrite, mamelon dressé d'un désir bien adulte.


Jules... Pitié...

L'appel pourrait prêter à confusion, mais la respiration est haletante, les joues carmines, les yeux mi clos, et la jouvencelle mord sa lèvre avec passion, arquée entre ses mains d'une coupable envie qui la tenaille, ne comprenant ce qui arrive à son corps...



--Jules.


Quelques signes de réticence, une cuisse qui se refermait, un sursaut sous la caresse du sein... Mais très vite la cuisse se détendait, le téton se dressait, ravivant l'envie qu'il avait de toucher et de découvrir...

Jules... Pitié...

Il marqua un temps d'arrêt à la supplique. N'avait il pas promis qu'il serait doux et irait à son rythme...? Mais le doute ne subsista qu'une seconde. Elle montrait tous les signes d'une femme sous l'effet des vapeurs de l'amour : haletante, rougissante, se mordant la lèvre pour ne point trop gémir.... et ce dos arqué qui lui offrait son sein au lieu de lui soustraire...

Alors quoi ? Le suppliait-elle comme bien des femmes, d'aller plus loin, de ne point la faire languir...? Impossible, tout simplement impensable...

La peur alors ? La surprise des premiers émois..?


Shhhhh.... joliette... c'est normal....

Espérant qu'il avait trouvé les mots justes, il quitta son sein pour la faire pivoter et s'allonger sur le dos... Son regard tenta de la rassurer.

Laisse toi aller...

Et il se pencha sur elle, prenant ses lèvres d'abord doucement, puis avec plus de détermination, mêlant leurs langues... Et la main de revenir sur le petit sein et son mamelon dressé, de s'y attarder encore, longtemps, et puis de descendre, frôlant le ventre, jouant autour du nombril.

Il s'écarta à peine afin qu'elle ne sente pas contre sa cuisse la pression d'un membre exigeant... Et la main descendit à nouveau sur les cuisses, contournant habilement le mont de Vénus encore vierge de toute excursion. Caresses, lentes, frôlées, sur l'intérieur des cuisses fines, les enjoigant à s'ouvrir.

Lorsque le baiser cessa, il était hors d'haleine et ses yeux ne pouvaient pas cacher son désir, mais il se forca à prendre un voix douce, ou plutôt moins bourrue qu'à l'ordinaire. La main s'arrêta tout en haut d'une cuisse. Aucun doute possible sur sa prochaine destination.


Je vais continuer, douce. Donne moi la permission.

Jules resta immobile, les yeux fixés sur elle, conscient du paradoxe entre son constat premier et sa demande seconde. Mais il devait continuer. Et il ne voulait pas le faire sans son accord.

--Emilla_kair_d_ancle



Emilla se laisse aller dans les draps quand Jules l'entraine, son regard assombri par un désir qu'elle n'arrive pas à analyser, elle plonge ses prunelles d'un vert profond dans l'abysse sombre des yeux de Jules, entre supplique et appréhension d'un tel bouleversement.

Shhhhh.... joliette... c'est normal....

Les mots, doucement, apaisent ses craintes. Il a sa confiance, s'il dit que ce flot de sensation est normal, alors elle doit le croire. Elle acquiesce doucement de la tête se mordillant la lèvre, le souffle court.

Laisse toi aller...

Emilla ouvre ses lèvres tremblantes pour lui répondre quand soudain celles de l'homme les recouvrent tendre tout d'abord. Emilla gémit contre sa bouche et le baiser à nouveau s'approfondit, la pucelle découvrant une nouvelle fois la caresse enivrante de la danse des langues avides. Elle a eu le temps un millier de fois de songer à leur baiser de la veille, le repassant dans sa tête toute la soirée, rougissant parfois seule au comptoir. De passive, elle devient plus présente, répondant aux caresses d'une pression lascive. Une main ose venir caresser la joue du soldat, glissant ses doigts dans sa barbe. Un instant elle oublie tout le reste, mais le voyage sensuel des mains de Jules sur son corps se rappellent à elle par une langueur brulante, un sein longuement agacé à le rendre ferme et frémissant sous la peau rude des doigts, un ventre tendu, montant et descendant au rythme de sa respiration presque affolée du plaisir ressenti. Le petit caméléon ne songe plus à rien qu'à Jules, ses caresses, le maelström d'émotions sensuelles qu'il éveille en elle. Les mains effleurent l'intérieur de ses cuisses, les faisant éclore sans même qu'Emilla ne réalise son geste. Elle n'est plus qu'émotion et fièvre.

Je vais continuer, douce. Donne moi la permission.

Emilla tente de comprendre la remarque, ne sachant plus trop ce qu'elle doit répondre et quelle permission donner. Elle cherche le regard de Jules fronçant doucement le bout de son nez de concentration. La permission de quoi donc? L'a t'elle empêché de faire quelque chose? Sans trop comprendre la question, elle acsquiesce machinalement de la tête, souffle court, joues vermeilles et regard brulant. Ses lèvres entrouvertes sur une respiration affolée, elle cherche ses mots.

Je... oui... Surement...



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